À propos

Alain-Fournier, on le sait peu, n'a pas écrit que "Le Grand Meaulnes". La rédaction de son oeuvre la plus célèbre a été précédée, ou accompagnée, d'un ensemble de textes, en vers ou en prose, qui méritent d'être lus pour eux-mêmes. Dix ans après la disparition de l'écrivain mort au front en 1914, sa soeur Isabelle et son beau-frère Jacques Rivière, le directeur de La Nouvelle Revue française, avaient choisi le titre de Miracles pour ce volume qu'ils avaient fait paraître (et qui a été publié en son temps au Livre de Poche). C'est ce recueil qu'on lira ici, augmenté d'un ensemble d'articles et chroniques parus dans des revues et journaux de 1907 à 1914. La maturation littéraire ainsi que l'évolution idéologique du jeune écrivain s'y découvrent, en même temps que s'y retrouvent quantité de thèmes qui viendront nourrir le célèbre roman de 1913. Le lecteur entre ici dans l'atelier d'Alain-Fournier. Cette édition devrait devenir l'édition de référence.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Alain-Fournier

  • Éditeur

    Le Livre De Poche

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    18/05/2011

  • Collection

    Le Livre De Poche Classiques

  • EAN

    9782253088738

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Poids

    202 g

  • Support principal

    Poche

Alain-Fournier

Henri Fournier est né à La Chapelle-d'Anguillon, dans le Cher. Fils d'instituteurs, il passe ses vacances et ses premières années dans le milieu rural. En 1903, il va préparer l'École normale au lycée Lakanal à Sceaux. Il y rencontre Jacques Rivière qui deviendra son meilleur ami et qui épousera sa soeur. Ils échangeront une longue correspondance.
C'est en 1905 qu'Alain-Fournier croise Yvonne de Quiévrecourt. La jeune fille est fiancée et se mariera deux ans plus tard. Il la reverra une dernière fois fin juillet 1913. Cette rencontre est à l'origine du Grand Meaulnes et il ne cessera de la raconter en la transposant. En 1906, il échoue à l'École Normale. Après son service militaire, il est secrétaire à Paris-Journal.
Mobilisé, il est tué au sud de Verdun dans les Hauts de Meuse, le 22 septembre 1914. Son corps découvert dans une fosse commune où les Allemands l'avaient enterré, a été identifié en 1991 et inhumé dans le cimetière militaire de Saint-Remy la Calonne.
Alain-Fournier s'inscrit dans le courant qui prépare la littérature du siècle: les écrivains désormais laissent l'histoire qu'ils content se dérouler d'elle-même. Aux artifices de la logique, ils préfèrent la vérité du hasard.

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