Les discours religieux fondamentalistes expriment une obsession croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps susceptibles d'éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance. Faut-il la renvoyer à son destin : le voilement ?
Delphine Horvilleur analyse les sens de la pudeur et de la nudité, l'obsession du corps de la femme pour proposer une autre interprétation des textes et de la tradition. Elle met à mal les lectures qui font de la femme un être tentateur, et de la pudeur l'instrument de sa domination.
Ainsi montre-t-elle comment la nudité recouverte d'Adam, d'Ève ou de Noé renvoie à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné à approcher l'autre. Comment les hommes endossent, dans la prière et la pratique, les attributs des femmes et du maternel.
En astronomie, le zodiaque désigne une zone de la sphère céleste où les planètes du système solaire effectuent leur rotation autour de la Terre. Si ce mot signifie « animal » en grec, le terme arabe, nit?aq al-burud_g désigne les constellations qui parsèment cette bande de ciel. Dès l'Antiquité, le zodiaque fut divisé en douze parties ou signes astrologiques, pour la plupart incarnés par des animaux.
En terre d'Islam, où le zodiaque connaît dès le IXe siècle une fortune particulière, l'astronome et l'astrologue endossent ainsi le double rôle d'observer le ciel et de prédire l'avenir aux princes et aux mécènes. Cette double approche a conduit à l'évolution conjointe de trois conceptions qui se sont démarquées les unes des autres au fil du temps : celle de l'astronome qui scrute les constellations, celle de l'astrologue qui l'interprète pour prédire l'avenir, et enfin, celle du sorcier qui espère conjurer le sort.
Ces trois angles d'observation ont donné naissance, au fil des siècles, à de somptueux manuscrits illustrés. Nous reproduisons dans cet ouvrage les plus belles oeuvres et les plus significatives comme des pages du célèbre Livres des étoiles de fixes de l'astronome ?Abd al-Rah?man al-S?ufi (903-986)
Kahina Bahloul est une islamologue franco-algérienne. Première femme à se déclarer imam en France, elle est la co-fondatrice du projet d'association cultuelle La Mosquée Fatima, qui promeut un islam libéral.
Floriane Chinsky est une femme rabbin française. Elle fut tour à tour rabbine en Israël puis en Belgique et enfin en France. Elle participe au dialogue interconvictionnel.
Emmanuelle Seyboldt, née Carrière, est une pasteure française, présidente du conseil national de l'Église protestante unie de France.
après la découverte de l'amazonie, racontée dans journal d'une apprentie chamane, corine sombrun part pour la mongolie, guidée par un rêve étrange.
là, elle apprend avec stupéfaction qu'elle possède des aptitudes au chamanisme. dans ce nouvel ouvrage, elle témoigne de l'extraordinaire initiation, inédite pour une occidentale, dont elle a bénéficié. adoptée par la famille d'enkhetuya, la chamane chargée de lui enseigner son art, elle doit d'abord s'acclimater à la rude vie de la tribu tsaatane avant de parvenir à communiquer avec les esprits. elle découvre alors l'élevage des rennes, la vie sous le tipi, le froid, la promiscuité, et surtout l'humanité chaleureuse d'une vie sans artifice.
pendant deux ans, elle va suivre son propre chemin initiatique, à la rencontre d'une culture, d'elle-même et, par-delà les limites de la perception, de l'être aimé et disparu, dont le deuil traverse ce récit fascinant.
L'une est rabbin, l'autre est islamologue. L'une est femme, l'autre homme. Juive ou musulman, nous le sommes chacun de manière singulière... Il y a mille et une façons d'être juif ou musulman !
Mais nous avons tous deux compris que la Bible et le Coran n'étaient pas étrangers l'un à l'autre. Et, tous deux, nous revendiquons la liberté de la recherche et de la parole religieuses : une liberté responsable, qui assume les questions et affronte les conflits pour déjouer les pièges du fondamentalisme et d'une certaine tradition, repliée sur ses origines.
Car - nous en sommes convaincus - être « héritier » ne consiste pas à reproduire ce qui a été reçu, mais à le renouveler.
«Attention, ce n'est plus moi qui parle !» Par ces mots commence, dans un petit village de Hongrie, une étonnante aventure spirituelle.
En 1943, au coeur de l'Europe déchirée, quatre jeunes gens - Hanna, Lili, Joseph et Gitta - décident d'installer à la campagne leur atelier de décoration.
Éloignés de toute pratique religieuse, mais en quête de vérité, ils souhaitent vivre une vie plus attentive à l'essentiel.
Dès lors, et durant dix-sept mois, des forces de Lumière - que les quatre amis appelleront aussi «Anges» ou «Maîtres intérieurs» - s'expriment de façon régulière par la bouche de Hanna :
«Attention, ce n'est plus moi qui parle !» Ces entretiens brûlants s'achèvent tragiquement par la déportation et la mort de Joseph, Lili et Hanna, juifs tous trois ; Gitta, la seule survivante, entreprend de transcrire mot à mot les messages de l'Ange.
Les petits cahiers où elle a consigné le reportage de cette expérience spirituelle donneront naissance à ce document stupéfiant que sont les Dialogues avec l'ange, publiés pour la première fois en 1976, et traduits depuis dans une quinzaine de langues.
Ce volume est la version intégrale et définitive des Dialogues avec l'ange revue par Gitta Mallasz.
S'appuyant sur les recherches archéologiques pour situer les personnages et les événements bibliques dans leur contexte historique, l'ouvrage présente un panorama éblouissant et approfondi du Proche-Orient de l'Antiquité et offre une peinture fascinante de tout ce qui faisait la vie quotidienne des populations de l'époque. Supervisé par des historiens, chaque chapitre est enrichi de commentaires pertinents à propos des divers thèmes abordés, qu'il s'agisse de foi, de conflit, d'argent, d'alliance ou de parenté.
Un texte informatif couvrant l'histoire de la Terre Sainte, soutenu par une recherche documentée et des découvertes archéologiques Plus de 50 cartes inédites situant les lieux et événements bibliques dans leur contexte géographique 350 photographies remarquables qui donnent une vie et une réalité à des régions et à des cultures disparues Plus de 60 repères chronologiques montrant l'évolution historique des régions et civilisations du Proche-Orient Une abondante iconographie soutenue par des cartes particulières mettant en valeur l'art et l'architecture des cultures antiques
Vous tenez en main le plus improbable des dialogues.
Kelly, Bartosz, Peterson... et tant d'autres vivent dans la pauvreté, la rue, la galère. Eux à qui on ne donne jamais la parole et qu'on n'entend jamais, entrent ici en discussion avec le pape François, qui « rêve d'une Église pauvre pour les pauvres ».
Ils se sont parlé longtemps : eux qui ont soif de relation, de proximité, de justice, et lui qui ouvre pour l'Église un chemin « de fraternité, d'amour et de confiance ».
Les questions sont venues du monde entier. Elles sont de celles qu'on n'avait posées à aucun pape : son salaire, ses amours, ses défauts, ses doutes, ses angoisses, son confesseur... Elles bousculent aussi François sur l'argent, l'injustice, la guerre, le mal ou le désespoir.
Les réponses de celui-ci sont sincères, provocantes ou graves, toujours sans détour. Elles sont de celles qu'on n'avait jamais lues ailleurs.
Un échange d'égal à égal, unique et inspirant.
L'association Lazare, qui anime des colocations solidaires entre jeunes actifs et personnes de la rue, est à l'origine de ce dialogue. Avec l'aide de nombreuses associations partenaires, elle a recueilli des questions des pauvres du monde entier, puis a accompagné certains d'entre eux à Rome, pour les poser directement au pape. Avec l'accord de ce dernier, l'intégralité des droits d'auteur du livre sera reversée à ces associations engagées sur les cinq continents.
Ève a croqué le fruit que Dieu lui avait interdit, entraînant dans sa chute Adam et l'humanité à venir. Et si l'on relisait le mythe, si on le débarrassait de cette culpabilité qu'a endossée l'Homme et tout particulièrement la femme au long des siècles ?
Ève, mère de tous les vivants, curieuse, gourmande et courageuse. Ève, heureuse de faire un choix, le tout premier. Celui d'accéder à la connaissance. Ainsi en transgressant l'ordre divin, découvre-t-elle l'altérité, le doute et bientôt la finitude ; elle acquiert aussi la capacité de raisonner, de s'impliquer, d'enfanter.
Avec Ève, c'est l'histoire de l'humanité qui se joue, le passage de l'état de nature à celui de culture, de l'enfance à l'âge adulte, du chasseur-cueilleur au cultivateur. En désobéissant, c'est la vie qu'Ève a choisi de croquer.
Sous l'effet d'une inspiration divine, la jeune et belle Judith conçoit le projet de libérer sa ville assiégée par les Assyriens qui ont envahi la Judée. Quand elle se rend au camp d'Holopherne, le chef de l'armée ennemie, elle compte sur ses charmes pour le séduire. Et, si Dieu lui fait la grâce de l'aider, pour le tuer... Réussira-t-elle dans son projet ? Et comment ? Elle n'en a aucune idée quand elle quitte Béthulie pour aller rencontrer Holopherne.
Cette histoire, racontée dans la Bible, a été maintes fois réécrite pour le théâtre et illustrée par les plus grands maitres de la peinture. C'est ainsi que Judith est devenue une figure mythique, à l'instar d'Esther ou de Salomé. Elle raconte ici son aventure, dans une autobiographie fictive éclairée par des regards modernes.
Du nom hébreu signifiant « Qui est comme Dieu ? » Michel est l'un des anges - avec Raphaël (« Dieu guérit ») et Gabriel (« Dieu est ma force ») - dont les noms sont mentionnés dans l'Écriture Sainte.
Depuis les premiers siècles du christianisme, son culte s'est largement diffusé en Europe et en Orient à travers une multitude de sanctuaires et de chapelles, le plus souvent nichés dans des lieux élevés, liés à des grottes et à l'eau.
Patron de la Normandie et de la France, de l'Allemagne, de Bruxelles, de Kiev, de la Cité du Vatican, présent un peu partout sur le continent, Michel est le premier saint véritablement « européen », attirant des croyants de tous lieux.
Grâce à la contribution de quelques-uns des plus importants historiens et médiévistes des différents pays européens, ce livre dépeint la présence de saint Michel en Europe, en commençant par la diffusion de sa dévotion, surtout au cours du Moyen Âge, et en poursuivant par une analyse de l'iconographie du saint à travers les nombreux témoignages architecturaux et artistiques présents dans toute l'Europe.
Points communs et divergences ;
Juifs, chrétiens et musulmans se reconnaissent un ancêtre commun : Abraham, figure fondatrice de leurs trois religions. Historique, pédagogique et impartial, ce livre propose pour commencer une introduction générale à la culture religieuse dont se réclame un être humain sur deux. Il procède ensuite à une lecture comparée des trois principales religions monothéistes en dégageant leurs points de contact et leurs positions respectives sur les questions de société : la violence, l'argent, la famille, la figure féminine, la sexualité, l'humour... Plus que jamais d'actualité, cet ouvrage nous éclaire à la fois sur ce qui distingue ces trois religions et sur ce qui les rapproche.
Particulièrement vigoureuse en France, l'opposition entre « laïcs » et « religieux » nous prive d'un dialogue constructif et restreint le débat intellectuel. Obnubilé par la séparation du politique et du spirituel, on en oublie que les religions, outre leur expression cultuelle, ont accumulé depuis des siècles un trésor de sagesses et de réflexions pour penser les problèmes du monde.
Idéologies extrémistes, attentats... le brusque et violent retour du religieux sur la scène publique n'aide ni à la clairvoyance ni à l'indulgence. C'est là où l'inculture religieuse, précisément, opère ses plus sérieux ravages. Privée des ressources du discernement, la modernité préférera invalider globalement les religions au nom de leur violence. En confondant la sécularisation avec une prétendue perte de pertinence de la spiritualité religieuse, elle leur refuse une légitimité à s'exprimer sur les problèmes de l'heure.
Le moment est venu de faire la part des choses de manière plus subtile entre deux de nos héritages essentiels : les Lumières, qui ont fondé notre modernité, mais aussi les religions, qui ont fondé nos civilisations. De dénoncer le passe-passe permanent des fausses oppositions. Et, pour renouer avec la dynamique du croire et du savoir, d'en finir avec les clichés anti-religieux.
Deuils, dépressions, naufrages éthiques, ruptures amoureuses, krachs existentiels... : parfois la vie se fait dure, voire terrible. Nul n'échappe à ces chutes qui nous placent face à la seule question qui vaille alors : saurons-nous traverser ces nuits et nous relever - autrement dit : ressusciter ?
Un solide équipement métaphysique peut nous aider à sortir de ces épisodes dramatiques de l'existence, à les commuer en situations résurrectionnelles. C'est d'une telle métaphysique, chrétienne, qu'il est question dans ce livre à la fois marqué par le tragique de la condition humaine et rempli d'espérance. Denis Moreau y entremêle réflexions philosophiques et témoignages personnels pour examiner quelques-unes des catastrophes que la vie nous réserve et décrire la façon chrétienne de tenter de les traverser, à la lumière de la foi en la résurrection du Christ. Parce que les petites résurrections dans nos vies sont comme des rejetons de la grande. Et que, ainsi que l'écrit Hemingway : « L'homme n'est pas fait pour être vaincu. L'homme peut être détruit, mais pas vaincu. »
Comment une simple plaisanterie à l'encontre d'un élève musulman, qu'il invitait sur le ton de la blague à devenir chrétien, a-t-elle pu conduire un enseignant devant les tribunaux ? Comment, dans le pays des Droits de l'Homme, de Rabelais, de Daumier, du Canard enchaîné, en sommes-nous arrivés là ? Est-ce la caricature d'une société qui ne vit plus les relations humaines qu'à travers le prisme du rapport de force juridique, médiatique et communautariste ?Dans cet ouvrage poignant, Frédéric Mortier nous raconte l'incroyable descente aux enfers dont il a été victime depuis cette altercation en décembre 2021. Silence de la direction catholique de l'établissement, silence de la direction diocésaine, mécanique froide et incompréhensible de la police, comme de la justice. À aucun moment, il n'a eu le sentiment de pouvoir s'expliquer posément et que raison soit gardée dans cette altercation, qui aurait dû être réglée en amont par la voie du dialogue.À l'heure du procès de l'enseignant, privé de revenu et de son poste, condamné au tribunal médiatique, l'homme, à l'article de la mort sociale, voit sa vie défiler comme dans un cauchemar, tel le héros de Kundera, Ludvik Jahn, dans La Plaisanterie. Car son parcours révèle un homme simple, direct, passionné d'enseignement, épris d'échanges, investi dans la vie publique, aux antipodes du portrait caricatural que l'on a dressé de lui.Un livre qui, après l'assassinat de Samuel Paty, témoigne de l'urgence de la question de la liberté de l'enseignement aujourd'hui en France.
Frédéric Mortier est professeur d'économie depuis 27 ans dans un lycée privé catholique d'Angers. Pendant deux ans, il a également oeuvré en tant que directeur d'un établissement à caractère social de la Fondation d'Auteuil auprès d'enfants en difficulté.Père de famille, il est maire d'une commune rurale de 7 000 habitants depuis 2008.
L'imagerie populaire à la gloire de ces grandes légendes sacrées est tout aussi abondante que variée esthétiquement. Ce riche patrimoine, Stéphane Guillerme, « détective en graphisme «, le déniche et le collectionne avec passion depuis de nombreuses années. Cette édition complète, à la fois instructive et poétique, s'impose comme une introduction incontournable aux divinités majeures de l'Inde. Outre une brève présentation de la genèse de l'hindouisme, de courtes séquences illustrées consacrées à ces dieux et déesses et émaillées de petites histoires sur leur vie et d'extraits de textes sacrés retracent le meilleur de cette mythologie.
Saint Christophe, saint patron des voyageurs et des soldats, le plus populaire des saints chrétiens. Un protecteur des plus puissants également puisqu'il suffisait d'apercevoir son image pour être préservé de la maladie ou de la mort. Sa vie et son martyre sont moins historiques que légendaires et les traces de son passage sur Terre bien minces au regard de la dévotion dont il est toujours l'objet.
De Reprobus au Christophore - porteur du Christ -, des premiers siècles de l'ère chrétienne à l'histoire venue du Moyen-Orient au XIIe siècle, à la version occidentale rapportée par Jacques de Voragine dans La Légende dorée, l'ambition de cet ouvrage est de reconstituer l'ensemble de la légende, de donner la parole à ceux des poètes et écrivains qui ont trouvé en elle matière à penser ainsi que d'en montrer le rayonnement à travers une iconographie d'une exceptionnelle richesse.
Enluminures et fresques médiévales, statues gigantesques, gravures sur bois et sur cuivre, tableaux et dessins des plus grands maîtres, témoignent de son rayonnement dans l'imaginaire occidental. Et c'est sans compter les objets de piété les plus divers - reliquaires, médailles, porte-clés et bannières - que la dévotion populaire a fait se multiplier, à l'image des pouvoirs protecteurs prêtés au Christophore.
Maurice Bellet (1923-2018) a été pleinement un homme de son temps. Théologien, philosophe et psychanalyste, il en a saisi la complexité - se faisant même à l'occasion sociologue, anthropologue ou politiste. Mû par l'espérance que nous pouvons devenir autre que ce que nous avons été, et par la conscience du danger qui nous menace - l'inhumanité tapie au coeur de l'humain -, ce précurseur méconnu d'un Hartmut Rosa ou d'un Augustin Berque a proposé de se mettre à l'écoute du monde plutôt que de le manipuler. Cet entretien inédit avec Nathanaël Wallenhorst, un chercheur de quarante-sept ans son cadet, brosse un portrait de l'intellectuel en poète, voire en artiste, qui sut au gré des quelque soixante ouvrages qu'il publia rester sensible aux souffrances humaines comme aux fractures du monde. Passage de témoin d'une génération à l'autre, ce dialogue, qui fait émerger les questionnements anthropologiques de Maurice Bellet, donne à voir la substantifique moelle d'une pensée qui parle au coeur, aussi importante que foisonnante.
Dans le désert d'Arabie, un poète nommé Qeys aime Leyli passionnément. Envoûté par la beauté de celle-ci, il chante son amour à la face du monde. Perçue comme un déshonneur aux yeux du père de Leyli, cette déclaration publique interdit tout espoir de mariage. Privé de son aimée, Qeys sombre dans la folie et devient majnûn, « le fou », en persan. Un surnom revendiqué, un destin.
L'amour, la foi, l'espérance. Il semble aujourd'hui plus que jamais nécessaire de retrouver le sens de ces mots. C'est l'objet de cette lettre, adressée à tous ceux qui sont chrétiens - un peu, beaucoup, passionnément - ou qui ignorent qu'ils le sont - et qui se demandent comment s'engager de tout leur être dans l'aventure de la vie. C'est aussi une invitation à intensifier son rapport avec le monde, à augmenter sa joie à être. Dans une langue incandescente et pudique à la fois, Christiane Rancé offre un texte d'espérance, tourné vers la vie et les autres. Un livre de mémoire sans passéisme, et de combat sans violence. Une parole à contre-courant et joyeusement rimbaldienne, puisqu'elle fait le pari de l'éternité.
De Fra Angelico à Pablo Picasso, de Charles Péguy à Michel Houellebecq en passant par Georges Bernanos, Jésus est sans conteste l'une des figures qui a le plus inspiré les artistes depuis le IIIe siècle.
Jésus de Nazareth, par sa vie et son message, a fortement imprégné l'art occidental de toutes les époques. Dans ce livre richement illustré, Pierre-Marie Varennes analyse une sélection iconographique souvent inattendue de près de cent oeuvres d'art, en les confrontant à des passages de la Bible et à des extraits de grands textes littéraires. Il donne à voir l'extraordinaire variété des interprétations esthétiques qui ont été faites de la vie de Jésus et de l'enseignement de ce prédicateur, depuis l'art paléochrétien jusqu'à l'art moderne. Au travers d'oeuvres aussi diverses que La Main de Dieu d'Auguste Rodin, La Résurrection de Lazare de Rembrandt ou le « Dieu caché » de Blaise Pascal, l'auteur met en lumière la puissance évocatrice de la figure de Jésus, qui pour les chrétiens est le « Christ de Dieu ».
De la chute du tsar à celle du dernier président du Soviet suprême, retour sur plus de sept décennies d'une histoire complexe et mouvementée, marquée par deux guerres mondiales et la guerre froide. Combien y a-t-il eu réellement de révolutions en Russie en 1917 ? Entre léninisme et stalinisme, continuité ou rupture ? Quelles sont les causes de l'effondrement de l'empire soviétique ?
À ces questions et à de nombreuses autres, Nicolas Werth apporte des réponses claires et documentées. Une somme de référence, où il dresse l'inventaire d'une certaine idée de l'utopie communiste devenue réalité.
Abus sexuels, abus spirituels, phénomènes d'emprise... Les communautés religieuses sont gangrenées par de nombreuses dérives de toutes sortes.
Dysmas de Lassus, ministre général de l'ordre des Chartreux, sort de son silence pour dénoncer ces comportements inacceptables et dévastateurs. Enraciné dans la tradition de la vie monastique et dans une solide théologie de la vie religieuse, il ausculte courageusement les dangers qui la guettent et propose de nombreux éléments de prévention et de redressement afin de restaurer les équilibres menacés.
Une plongée nécessaire et saisissante dans les abus des ordres religieux.