Un mois sur le Camino del Norte, de Bayonne à Santiago, 40 kilomètres de marche par jour : étape après étape, Jean-Christophe Rufin se transforme en clochard céleste, en routard de Compostelle. Pourquoi prendre le Chemin, quand on a déjà éprouvé toutes les marches, toutes les aventures physiques ? " Je n'avais en réalité pas eu le choix. Le virus de Saint-Jacques m'avait profondément infecté. J'ignore par qui et par quoi s'est opérée la contagion.
Mais, après une phase d'incubation silencieuse, la maladie avait éclaté, et j'en avais tous les symptômes. " 876 kilomètres plus loin, un mois plus tard, après l'arrivée à Santiago, le constat est là. Comme tous les grands pèlerinages, le Chemin est une expérience de désincarnation, il libère du " tropplein ", mais il est aussi un itinéraire spirituel, entre cathédrales et ermitages, et humain, car chaque rencontre y prend une résonance particulière.
Préface du Pape François Au Saint-Siège, Mgr Edgar Pena Parra est substitut de la Secrétairerie d'État. En Corse, Mgr François Bustillo est évêque d'Ajaccio. Il a été nommé cardinal par le pape François le 9 juillet 2023.
Le premier, nonce apostolique, né au Venezuela, a voyagé sur tous les continents pour représenter le pape. Le second, religieux franciscain conventuel, ancien supérieur du couvent de Lourdes, a vu le jour en Espagne.
Avant ces conversations, ils ne se connaissaient pas. Pourtant, malgré des vies souvent opposées, ils partagent une vision étonnamment proche de l'avenir de l'Église, de la foi et de son enseignement.
« La vie intérieure exige le silence. Si on vit à l'extérieur de soi-même, en recherche perpétuelle d'honneurs mondains, on court le risque de mener une vie superficielle et gestionnaire. Il arrive d'être assez facilement connecté techniquement au monde extérieur et, dans un mouvement paradoxal et déroutant, d'être complètement déconnecté de notre propre vie intérieure » Mgr François Bustillo.
« Les évêques sont les successeurs des apôtres. Le service que nous rendons à l'Église dépend de la prière et de l'amitié que nous avons avec le Seigneur. Le premier devoir de l'évêque, c'est de se nourrir de la prière. C'est sa raison d'être, comme pour tout chrétien. Voilà la source de tout ce que nous pouvons faire pour l'Église et pour le monde » Mgr Edgar Pena Parra.
Le coeur ne se divise pas est le premier tome d'une série d'entretiens menés par Nicolas Diat sur l'unité de l'Église.
Voici le livre que Benoît XVI a voulu faire publier après sa mort. Dans les années qui ont suivi le Concile Vatican II, le livre La foi chrétienne hier et aujourd'hui a fait connaître au grand public un jeune théologien allemand. Aujourd'hui, à la fin de sa vie et en tant que pape émérite, Benoît XVI a voulu léguer cet ouvrage à l'humanité entière pour partager ses dernières réflexions sur des thèmes fondamentaux de la religion chrétienne. Ce volume est presque un testament spirituel, dicté par la sagesse du coeur d'un maître toujours attentif aux attentes et aux espoirs des fidèles. Pendant ses années au monastère Mater Ecclesiae au Vatican, sa présence discrète et sa prière ont été un soutien important pour la vie de l'Église. De là, il observait avec bienveillance la nature, miroir de l'amour de Dieu Créateur, de qui nous venons et vers qui nous sommes dirigés. De là, il s'est tourné vers son pays d'origine, l'Allemagne, vers l'Italie où il a passé une grande partie de sa vie, vers la France qui l'a accueilli dans son Académie, vers l'Europe entière. À ces pays, le pape émérite confi e, d'une voix faible mais passionnée, sa demande de ne pas renoncer à l'héritage chrétien, qui est un patrimoine précieux pour toute l'humanité. De son vivant, Benoît XVI n'a pas toujours été compris. Personne, cependant, n'a pu nier la lucidité de sa pensée et la force de ses arguments, que ce dernier ouvrage rassemble avec brio.
Passionant. Psychologies magazineLes nouveaux croisés du XXIe siècle en sont persuadés et veulent nous en convaincre, preuves à l'appui : les avancées de la science contemporaine confortent les assertions de la religion. Les tenants du créationnisme, comme ceux de l'Intelligence supérieure « démontrée » par la structure de l'univers, ne doutent de rien et tiennent à le faire savoir. Jacques Arnould s'inscrit en faux contre ce mélange des genres où la foi prend en otage la science en lui faisant dire ce qu'elle ne dit pas. Pour confondre les méthodes douteuses des dévots d'aujourd'hui comme celles de leurs prédécesseurs, il argumente en philosophe des sciences, familier notamment de l'avancée des savoirs sur l'espace, la physique contemporaine ou l'évolution. Il s'exprime aussi en théologien qui croit en l'Évangile de Jean selon lequel « Dieu, personne ne l'a jamais vu ». Il ne s'agit pas de choisir entre science et foi, mais de bien distinguer les ordres de vérité, pour demeurer loyal à chacun.Jacques Arnould est chargé de mission au Centre national d'études spatiales (CNES), où il accompagne les scientifiques comme expert en matière d'éthique. Ex-dominicain, il est aussi un théologien de haut niveau. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs chez Albin Michel, entre autres Dieu versus Darwin. Les créationnistes vont-ils triompher de la science ? (2007) et, Sous le voile du cosmos. Quand les scientifiques parlent de Dieu (2015).
Le Missel du dimanche 2024 est un compagnon de prière, une invitation à la méditation spirituelle de la Parole de Dieu.
Il contient :
Tous les textes des dimanches et fêtes de l'année liturgique B ;
L'intégralité de la liturgie de la messe, dans la nouvelle traduction du Missel Romain ;
Une introduction spirituelle pour chaque temps liturgique (Avent, Noël, Carême, Pâques), le calendrier liturgique, les saints et les intentions de la semaine ;
De courts enseignements des Pères de l'Eglise et des méditations inédites de l'Evangile, rédigées par des biblistes et théologiens, pour nourrir votre vie de foi : Xavier Accart, Père Arnaud Alibert, Soeur Emmanuelle Billoteau, Bénédicte Delelis, Marie-Laure Durand, Isabelle Parmentier, Mgr Bernard Podvin, Père Christophe Rimbault, Père Michel Wackenheim.
Ce Missel est aussi un très bel objet, sur papier blanc pour une meilleure lisibilité, au format poche pour vous accompagner partout.
Une coédition Artège et Bayard.
C'est le livre de bonne foi d'un incroyant qui cherche à comprendre comment le christianisme, ce chef-d'oeuvre de création religieuse, a pu, entre l'an 300 et l'an 400, s'imposer à tout l'Occident. Pour Paul Veyne, c'est grâce à la conversion de l'empereur romain, Constantin, le maître du monde occidental : parce qu'à ce grand empereur il faut une grande religion et que, face aux dieux païens, le christianisme, bien qu'il apparaisse comme une secte très minoritaire, est la religion d'avant-garde. Constantin aide les chrétiens à mettre en place leur Église, ce réseau d'évêchés tissé sur l'immense empire romain. Lentement, avec docilité, les foules païennes se font un christianisme à elles, sans que la christianisation de cent millions de personnes fasse un seul martyr... Un livre érudit et impertinent.
Prenant pour modèle idéal le Sermon aux oiseaux de François d'Assise, ces «cinquante homélies pour le Temps présent» nous appellent à accueillir de façon neuve les paroles de Jésus, le «Prédicateur absolu». Elles nous convient, écrit Sylvie Germain dans sa préface, à la «joie de lire avec nos cinq sens, et de développer à notre tour et à notre mesure un sixième sens: celui du chant silencieux, du picorement de la lumière, d'une continuelle migration intérieure pour découvrir les trouées d'infini secrètement inscrites dans notre finitude».Loin de toute tonalité de sermonneur, un moine-poète ouvre pour nous de nouvelles «portes de la perception».Le frère François Cassingena-Trévedy, normalien, entré dans la vie monastique en 1980, est spécialiste de la tradition liturgique et des Pères de l'Eglise, notamment syriaques. Il a publié de nombreux ouvrages, dont Paroles d'altitude (Albin Michel, 2022)
La vie de Robert Scholtus est faite du roman de la vie des autres, de tous ces gens qu'en tant que prêtre il a été amené à écouter, accompagner, consoler, soutenir, encourager. Le long «shabbat» que nous a imposé la Covid-19 lui a inspiré l'idée d'écrire ces confessions singulières. Elles racontent l'itinéraire d'un croyant, épris de liberté, qui n'a cessé d'en découdre avec sa propre foi, de la mettre à l'épreuve de la critique et des ironies iconoclastes des mécréants. Rien n'y fit: après tant de périls volontaires, cette foi est toujours là, vivante et enjouée... mais toujours délibérément discrète. Car tel est le pari assumé de cet ami des artistes et des intellectuels, des fidèles comme des «infidèles » : témoigner de l'Evangile en dehors de toute ostentation. «Je me refuse, écrit-t-il, à toute espèce de gesticulation, de monstration, de démonstration, d'exhibition, de proclamation, de péroraison, de procession. Pas un seul jour je n'ai porté l'habit ecclésiastique, les signes distinctifs, comme ils disent. Au fond, j'ai toujours été un prêtre asymptomatique.»Robert Scholtus, prêtre du diocèse de Metz, est membre de l'Observatoire Foi et Culture de la Conférence des Évêques de France. Théologien, il a été supérieur du Séminaire de l'Institut Catholique de Paris et a publié plusieurs livres, notamment aux éditions Bayard et Lessius.
La philocalie, ou art de vivre dans la beauté et le bien, a inspiré un grand nombre d'enseignements spirituels, consignés dans une anthologie en langue grecque dont la rédaction s'échelonne du IVe siècle au XVe siècle : « Philocalie des pères neptiques, du grec nepsis : sobriété de l'âme ». Elle a été composée à partir des écrits des Pères de l'Église dont beaucoup d'ermites qui prônent une sagesse de vie, faite « d'ascesis et de theoria », d'exercices de contemplation et de réflexion par lesquels la conscience se trouve purifiée.Le choix et les commentaires de Jean-Yves Leloup se sont portés sur des auteurs incontournables : Antoine, Evagre le Pontique, Jean Cassien, Macaire l'Egyptien, Isaac le Syrien, Jean Climaque, Maxime le Confesseur, Syméon le nouveau Théologien, Grégoire Palamas, Séraphim de Sarov et Silouane l'Athonite et à quelques pères anonymes des premiers siècles qu'on appelait les Thérapeutes du désert. Ces saints pères sont aussi appelés « théophores », et parfois « christophores » c'est-à-dire qu'ils portent en eux la présence de Dieu ou du Christ. C'est la flamme fondamentale de ces êtres éveillés que Jean-Yves Leloup a voulu partager afin d'entretenir les étincelles vacillantes de la quête spirituelle d'aujourd'hui.Théologien, philosophe et conférencier, Jean-Yves Leloup est l'auteur de nombreux ouvrages dont Écrits sur l'hésychasme, Prendre soin de l'Être, L'assise et la marche et Métanoïa.
Gabriel Ringlet renoue avec une démarche qui a passionné tant de ses lecteurs : approcher l'Évangile par un autre chemin. Pratiquant une sorte de journalisme de la parabole, il prend plaisir à nous faire (re)découvrir celui qu'il appelle le Tendre de l'Évangile, au départ d'un film, d'une chanson ou d'un fait divers, à travers une cinquantaine d'histoires courtes parfois surprenantes.Une tendresse qui fait école car, au coeur de ce parcours souriant et mouvementé où se rencontrent la blessure et la grâce , ce sont nos affections que Gabriel Ringlet interroge, comme nos inquiétudes et nos solidarités.Avec une conviction forte: l'Évangile n'est pas achevé. Chacune, chacun, croyant ou non, peut s'en emparer. Et tant mieux si les poètes et les romanciers aident à le revisiter.Théologien et écrivain, Gabriel Ringlet été longtemps professeur et vice-recteur à l'Université catholique de Louvain-la-Neuve. Membre de l'Académie royale de Belgique, connu pour ses prises de position humanistes, il a publié une vingtaine d'ouvrages, notamment aux éditions Albin Michel.
« Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos coeurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l'abbatiale et nous entendrons les notes grégoriennes s'élever dans les hauteurs mystiques. Nous resterons silencieux. Et nous verrons le beau, le merveilleux, le doux sourire des moines. » C'est par ces mots que Nicolas Diat ouvre Le Grand Bonheur, invitation à la joie et à nous faire découvrir la vie des moines, pour nous aider à comprendre la paix qui les habite. Nous pénétrons ainsi dans un monde intemporel et suivons les bénédictins d'un monastère perdu du Bas-Berry le temps d'une année. Ces existences confinées, que l'on pourrait imaginer monotones, sont en réalité extraordinairement riches. Transportés à Fontgombault par la plume évocatrice de Nicolas Diat, nous ne serons plus tout à fait les mêmes en refermant ce livre et les portes de l'abbaye. Nicolas Diat est écrivain et éditeur. Il est notamment l'auteur d'Un temps pour mourir (Pluriel, 2019), et co-auteur avec le cardinal Robert Sarah, de Dieu ou rien (Pluriel, 2016), La Force du silence (Pluriel, 2017) et Le soir approche et déjà le jour baisse (Pluriel, 2020).
Les anges ont tant à nous apprendre, ils nous veulent du bien. Chargés de forces mystérieuses, tantôt messagers, tantôt protecteurs, ils sont nos compagnons de route. Écoutons les multiples enseignements qu'ils nous délivrent.
Ce recueil joliment illustré présente une centaine de textes spirituels et inspirants d'écrivains, religieux, scientifiques, poètes et journalistes parmi les plus illustres qui ont célébré les anges. À leur manière, ils sont les interprètes de leurs bienfaits, les guides qui nous révèlent avec clairvoyance comment se reconnecter à notre nature profonde.
Autant de leçons de sagesse et de spiritualité applicables à notre quotidien pour (re)trouver sérénité et bonheur.
10 thèmes forts : Accepter le mystère ; Nos compagnons de route ;
La puissance des anges ; Savoir remercier ; Des guides toujours présents, etc.
La crise actuelle n'est pas simplement économique et financière, mais aussi philosophique et spirituelle. Contre une vision purement matérialiste de l'homme et du monde, Socrate, Jésus et Bouddha sont trois maîtres de vie. Une vie qu'ils n'enferment jamais dans une conception étroite et dogmatique. Leur parole a traversé les siècles sans prendre une ride, et, par-delà leurs divergences, ils s'accordent sur l'essentiel : l'existence humaine est précieuse et chacun, d'où qu'il vienne, est appelé à chercher la vérité, à se connaître dans sa profondeur, à devenir libre, à vivre en paix avec lui-même et avec les autres. Un message humaniste, qui répond sans détour à la question essentielle du sens de la vie.Lenoir raconte les destins archiconnus de ces « maîtres de vie » avec le brio d'un maître du polar. Jérôme Cordelier, Le Point.
Et si, historiquement, on prenait Jésus au sérieux. Que sait-on de lui ? Qui était-il vraiment : un prophète, un réformateur juif, le Messie attendu par Israël ? Pensait-il être le Fils de Dieu ? Pour quelles raisons a-t-il été exécuté et à l'instigation de qui - Romains ou autorités juives de Jérusalem ? Avec le même souci du récit documenté et fluide qui a fait le succès de ses biographies précédentes, Jean-Christian Petitfils reconstitue le plus exactement possible la vie et le caractère du « Jésus de l'Histoire », le replaçant dans l'environnement religieux, culturel et politique de la Palestine de son temps. Utilisant les dernières découvertes archéologiques et les acquis de l'exégèse biblique, Jean-Christian Petitfils, en historien rationnel - mais non rationaliste -, mène une enquête qui allie avantageusement connaissances scientifiques et ouverture sur le mystère de la foi chrétienne.
« Repartir du Christ signifie l'imiter dans le fait de sortir de soi et d'aller à la rencontre de l'autre. C'est une expérience belle et un peu paradoxale. Pourquoi ? Parce que celui qui met le Christ au centre de sa vie se décentre ! Plus tu t'unis à Jésus et Lui devient le centre de ta vie, plus Lui te fait sortir de toi-même, te décentre et t'ouvre aux autres. C'est le vrai dynamisme de l'amour, c'est le mouvement de Dieu même ! Dieu est le centre, mais il est toujours don de soi, relation, vie qui se communique... Ainsi devenons-nous, nous aussi, si nous restons unis au Christ, Lui nous fait entrer dans ce dynamisme de l'amour. Là où il y a véritable vie dans le Christ, il y a ouverture à l'autre, il y a sortie de soi pour aller à la rencontre de l'autre au nom du Christ. Et cela c'est la mission du chrétien : sortir constamment de soi par amour pour témoigner de Jésus et parler de Jésus, prêcher Jésus. C'est important parce que le Seigneur le fait : c'est vraiment le Seigneur qui nous pousse à sortir. ».
Pape François.
Ce livre s'articule autour de textes du pape François (2013-2016).
Sur la nécessité pour les chrétiens de revenir à l'Évangile, un Évangile ouvert et présent à tous et non à quelques initiés.
Voici un essai décisif, peu consensuel, fruit d'une intuition tenace : les chrétiens vont devoir prendre de fermes résolutions, intérieures et pratiques, pour résister aux fléaux de la modernité. En effet, comment vivre sa foi dans un monde sécularisé devenu de plus en plus hostile à l'Évangile ? Ceux qui minimisent le phénomène participent à son accélération, affirme Rod Dreher avec lucidité, sans regrets ni résignation. Depuis son poste d'observation, ce père de famille, chrétien fervent et journaliste renommé (The American Conservative), scrute et enquête : quelles sont les racines de la fragmentation de nos sociétés occidentales ? En quoi la sexualité et la technologie déstabilisent-elles l'Église ? Pourquoi les sacrifices, la liturgie et la prière constituent-ils les clés d'un réveil ?Rod Dreher perçoit l'urgence, non pas d'une nouvelle croisade, mais de la conversion des âmes, pour le bien de tous. Avec Jacques Maritain, il invite à être « l'armée des étoiles jetée dans le ciel ».
« [...] l'essai religieux le plus important et discuté de la décennie. »David Brooks, The New York Times
« Qui ose encore parler d'espérance aujourd'hui ? Les immenses défis auxquels nous avons à faire face, en particulier la crise environnementale, nous font douter de tout avenir. Face à cette crise de l'avenir que nous identifions d'abord comme une crise de l'espérance, le christianisme a-t-il un mot à dire ? ... Quoique nous soyons l'une et l'autre des chrétiennes inscrites dans la tradition du catholicisme, il ne sera pas question ici de réformes institutionnelles, mais bien de revenir à la source jaillissante du christianisme, à sa richesse originale et originelle ». Plus de dix après la parution des Pieds dans le bénitier, Christine Pedotti et Anne Soupa font à nouveau entendre leurs voix fortes : « Si nous ne redevenons pas comme des premiers chrétiens, nous serons les derniers ». Christine Pedotti, directrice de Témoignage chrétien, a publié aux éditions Albin Michel Jésus, l'homme qui préférait les femmes, Qu'avez-vous fait de Jésus ?, et L'inconsolée. Elle a été la coordinatrice de Jésus. L'Encyclopédie. Anne Soupa, bibliste, a osé présenter sa « candidature » à la charge d'archevêque de Lyon en remplacement de Mgr Barbarin (Pour l'amour de Dieu, Albin Michel). Ensemble, elles ont fondé le Comité de la jupe et la Conférence catholique des baptisé.e.s francophones.
Une centaine de saints et saintes réunis dans un petit livre charmant et nostalgique. Simples chromos sorties des ateliers d'une abbaye, cartes bordées de papier-dentelle d'imprimeurs spécialisés. Cet album de poche rassemble une sélection d'images pieuses de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle comme celles que l'on glissait son missel, en souvenir d'une communion. Sainte Agathe présentant ses seins sur un plateau, saint Laurent et son grlll, saint Philippe avec sa croix et son livre, sainte Catherine et sa roue... un délicieux petit livre doré sur tranches, pour découvrir ou redécouvrir la vie et l'oeuvre d'une centaine de saints et saintes connus et méconnus.
Ce livre est la synthèse du travail de toute une vie. Synthèse en forme d'appel, en écho au « Va vers toi ! » qu'entendit Abraham et qui le fit se mettre en marche. Annick de Souzenelle s'attache ici à formuler ce qu'elle appelle les « lois ontologiques » dont la Bible, à travers la Loi, les Prophètes et le Christ, nous rappellent la nécessité vitale : « L'Homme est un et chacun est unique » ; « Sans la bénédiction divine, l'Homme ne peut s'accomplir » ...Autant de vérités fondamentales qui convergent dans la vocation ultime de l'humanité, qui est une vocation divine, comme l'avait annoncé au IIe siècle saint Irénée : « Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu. »Ce livre est aujourd'hui complétée d'un texte inédit, ultime message d'une auteure qui a marqué les dernières décennies de la spiritualité.
À l'heure où la société française débat sur l'opportunité de légaliser l'euthanasie ou le suicide assisté, ce livre fondateur, aujourd'hui réédité, rappelle que la fin de vie ne se résume pas aux situations tragiques et sans issue toujours mises en avant. Par sa double expérience d'accompagnant bénévole en soins palliatifs et de sociologue, Tanguy Châtel nous invite au coeur du cheminement des personnes confrontées à leur fin de vie : à travers leur ultime quête de sens et de lien, il nous emporte dans l'exploration de ce qu'on nomme la «souffrance spirituelle», qui rattrape indistinctement croyants et non-croyants, pour mettre en évidence le jaillissement d'une «extrême fécondité de la fin de vie», quand elle est bien accompagnée. Il montre de manière positive comment, mieux que l'euthanasie, l'accompagnement est la réponse moderne et responsable pour transformer une résignation désespérée à mourir en un désir renouvelé de rester vivant jusqu'à la mort.Préfacé par Jean Leonetti, enrichi d'une nouvelle introduction, ce livre demeure d'une totale actualité. C'est un ouvrage clé pour aborder ces questions avec profondeur, engagement et espérance. Tanguy Châtel est sociologue, spécialisé dans les soins palliatifs et l'accompagnement en général. Il a été chargé de mission à l'Observatoire national de la fin de vie. Il est également co-fondateur du Cercle Vulnérabilités et Société.
L'enthousiasme des premiers lecteurs a fait de la Légende des Saints de Jacques de Voragine la Légende dorée, c'est-à-dire la légende d'or : celle de toutes les histoires et légendes qui entourent la vie et la mort exemplaires des saints chrétiens du premier millénaire après le Christ et des débuts du Moyen Âge.
Sans souci de critique historique, l'auteur a récolté des faits épars dans une foule d'écrits, de chroniques et de biographies dispersés. En réalité, ces légendes ne sont pas écrites pour raconter « ce qui s'est vraiment passé », mais pour édifier, par l'exemple magnifique des saints, de leurs paroles de feu et de leurs miracles plus étonnants les uns que les autres, ceux qui veulent marcher à la suite du Christ. Aujourd'hui, la Légende dorée est aussi une extraordinaire « anthologie » naïve, d'autant plus riche d'histoire et de culture que ces légendes ont inspiré très souvent les artistes chrétiens.
La prolifération des images dans notre société vue à travers le prisme du christianisme.
La prolifération des images a pris des proportions si extravagantes que le monde est devenu, pour ainsi dire, un mur d'images qui capte notre regard et l'obnubile. Ce règne des images, qui a pour corollaire le désintérêt à l'égard du monde tel qu'il nous est donné, est aux antipodes de l'enseignement biblique. Le déluge d'images qui s'abat aujourd'hui sur nous n'a plus rien de chrétien. Pourtant, pareil déluge n'aurait pu advenir sans le statut accordé par le christianisme à l'image. Conjoncture étrange, dont seule une enquête généalogique est à même de révéler les tenants et les aboutissants. Le propos de cet ouvrage est, en mettant au jour certains fils enterrés, de comprendre comment a pu s'effectuer - de la Sainte Face aux selfies - le passage entre l'image chrétienne et le raz-de-marée imagier contemporain.
Un itinéraire passionnant.
La Croix
Pour les dix ans de son pontificat, le pape François confie son espérance pour le monde de demain, à travers dix voies majeures qui pourraient rendre le monde meilleur. Considérons le monde comme une maison commune, réconciliée, émancipée de la pauvreté, préservée pour les générations futures, ses portes ouvertes à tous. Décidons des moyens concrets pour une humanité plus juste qui rejettera les abus, reconnaîtra la dignité de tous les individus, valorisera les femmes, n'utilisera plus jamais le nom de Dieu pour faire la guerre.Tout le réalisme du pape François jaillit de ces lignes où il manifeste sa conscience aiguë des problèmes que traversent les croyants comme les non-croyants. Ce n'est pas un rêve, souligne-t-il avec force, c'est une mission de courage et de foi pour tous les hommes de bonne volonté.Un message passionnant et inspirant pour tous, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Église.
La prière : la grâce que non seulement nous prions, mais que, pour ainsi dire, nous avons été «priés», nous sommes déjà accueillis dans le dialogue de Jésus avec le Père, dans la communion de l'Esprit Saint. Jésus prie pour moi: chacun de nous peut mettre cela dans son coeur: il ne faut pas l'oublier. Même dans les moments les plus difficiles. Nous sommes déjà accueillis dans le dialogue de Jésus avec le Père, dans la communion de l'Esprit Saint. Nous avons été voulus dans le Christ Jésus, et également à l'heure de la passion, de la mort et de la résurrection tout a été offert pour nous. Et alors, avec la prière et avec la vie, il ne nous reste plus qu'à avoir du courage, de l'espérance et, avec ce courage et cette espérance, entendre fort la prière de Jésus et aller de l'avant: que notre vie soit rendre gloire à Dieu dans la conscience qu'Il prie pour moi le Père, que Jésus prie pour moi.
Pape François