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"Manon était une créature d'un caractère extraordinaire. Jamais fille eut moins d'attachement qu'elle pour l'argent, mais elle ne pouvait être tranquille un moment avec la crainte d'en manquer. C'était du plaisir et des passe-temps qu'il lui fallait. Elle n'eut jamais voulu toucher un sou, si l'on pouvait se divertir sans qu'il en coûte."
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Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des vieux tousseux de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches de Notre-Dame, se cultive enfin auprès de l'humaniste Ponocrates, son maître. Survient la fabuleuse « guerre picrocholine », née d'une querelle entre vignerons et boulangers tourangeaux, où se distingue le merveilleux frère Jean des Entommeures. En récompense, le moine utopiste pourra édifier son abbaye de Thélème où tolérance et liberté feront loi.
D'un mot, Victor Hugo définissait Rabelais : « Son éclat de rire est un des gouffres de l'esprit. » Préface de Victor Hugo.
Traduction du moyen français par Marie-Madeleine Fragonard.
@ Disponible chez 12-21.
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE.
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On ne badine pas avec l'amour
Alfred de Musset
- Classiques Pocket
- 10 Décembre 2018
- 9782266290029
Dans un vague et chimérique château français, au coeur d'un parc mélancolique, l'enfant terrible Perdican joue avec les sentiments des femmes qui l'entourent. Il désespère la petite bergère Rosette et perd à jamais sa belle cousine Camille qu'il aimait tant.
Perdican c'est Musset, c'est nous, c'est un homme qui fait le mal sans être méchant, qui souffre, qui doute, s'égare dans ses rêves, s'épuise à la poursuite d'un insaisissable bonheur.
Dans ce théâtre bouffon et déchirant, ce chant cruel et murmuré de la jeunesse et de l'amour, on se désire, on triche, on pleure, on connaît l'enfer de la jalousie et de la passion, dans la confusion des sentiments. Comme dans la vie. -
Le texte intégral, présenté, commenté et analysé.
LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÈCLE Pour son adieu au théâtre et à la vie, avec une prémonition déchirante, Molière donne une comédie mêlée de musique et de danse , un chef-d'oeuvre de force et de gaieté. À 51 ans, épuisé, il coiffe le bonnet d'Argan, le malade imaginaire esclave de sa manie et jouet de ses nerfs. Bourgeois hypocondriaque, il prétend marier sa fille, l'impertinente et joyeuse Angélique, à ce nigaud de Thomas Diafoirus, son médecin personnel. Plus pitoyable que méchant, celui-ci rêve que la Faculté le reçoive comme l'un des siens.
Molière compose la plus puissante satire qu'on fit jamais sur cette science parfois imbécile. Pour faire rire, il fait du faux avec du vrai, et donne le spectacle bouleversant de sa propre agonie.
@ Disponible chez 12-21 L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE -
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En 1664, Dom Juan déchaîne le scandale et soulève les passions. Molière a déjà ridiculisé la société de son temps, précieux, marquis, médecins, dévots. Le personnage de Dom Juan, figure exemplaire de l'impiété et de l'athéisme, lui offre un sujet plus dangereux encore. Ce grand seigneur est le diable en personne. Il blasphème, méprise ses créanciers, étincelle d'esprit et de méchanceté. Il séduit mille femmes, pour les humilier après. À ses côtés, son valet, Sganarelle, est terrorisé par son insolence, son aisance, son cynisme. Aujourd'hui encore, le génie et le miracle de Molière, dont la voix s'élève chaque soir dans tous les théâtres du monde, nous fait rire et frémir.
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" je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal :
J'allais sous le ciel, muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées ! "
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