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Des femmes
-
Bonheur clandestin
Clarice Lispector
Lu par Maria Fernanda Cândido- Des femmes
- Bibliotheque Des Voix
- 5 Décembre 2024
- 3328140025453
Des nouvelles de Clarice Lispector lues par une des plus célèbres actices brésiliennes contemporaines.
Dans ces treize nouvelles, Clarice Lispector peint avec une précision remarquable des portraits de femmes toutes différentes les unes des autres. Une jeune fille passionnée de lecture décrit l'intimidation exercée par une camarade dont le père est libraire, une autre femme relate le parcours qui l'a conduite à devenir voleuse de roses, tandis qu'une mère échange des réflexions avec son fils autour du dîner. À travers ces récits, Clarice Lispector explore les pensées, les émotions intenses, les moments de bonheur et de tristesse, mais surtout les instants délicats où l'innocence se perd et où tout bascule. -
La présente édition rassemble pour la première fois en un seul livre l'ensemble des nouvelles écrites par Clarice Lispector au cours de sa vie, grâce au travail de son biographe Benjamin Moser qui a effectué de longues recherches au Brésil pour restituer leur chronologie et retrouver des textes demeurés jusque-là inédits.
On y retrouve donc les nouvelles des recueils suivants publiés par les éditions des femmes-Antoinette Fouque : La Belle et la Bête suivi de Passion des corps, traduit par Claude Farny et Sylvie Durastanti (1984) ; Liens de famille (1989) et Corps séparés (1993), traduits par Jacques et Teresa Thiériot (1989) ; des nouvelles figurant dans La Découverte du monde, recueil de chroniques traduites par Jacques et Teresa Thiériot (1995) ; Où étais-tu pendant la nuit, traduit par Geneviève Leibrich et Nicole Biros (1985). À cela, s'ajoutent dix nouvelles inédites traduites par Claudia Poncioni et Didier Lamaison.
« Dans ces quatre-vingt-cinq histoires, Clarice Lispector révèle, avant tout, l'écrivain elle-même. Des promesses de l'adolescence, en passant par l'assurance de la maturité, à la désagrégation d'une artiste tandis qu'elle approche de la mort - et qu'elle la convoque -, nous découvrons la figure, plus grande que la somme de chacune de ses oeuvres, qui est objet d'adoration au Brésil. [...] De la première histoire, publiée alors qu'elle avait dix-neuf ans, à la dernière, découverte sous forme de fragments disparates après sa mort, nous suivons une vie entière d'expérimentation artistique au travers d'un large éventail de styles et d'expériences. [...] Sa littérature est un art qui nous fait désirer connaître la femme ; elle est une femme qui nous fait désirer connaître son art. Le présent ouvrage offre une vision des deux à la fois : un portrait inoubliable, dans et par son art, de cette grande figure, dans toute sa tragique majesté. » B.M
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Les répétitions et autres nouvelles inédites
Silvina Ocampo
- Des femmes
- Fiction
- 20 Avril 2023
- 9782721011640
Un recueil exceptionnel de nouvelles inédites, publiées à titre posthume.
Vingt-quatre nouvelles et deux brefs romans composent ce recueil, dont beaucoup de textes sont restés inédits jusqu'alors. Les nouvelles, écrites entre la fin des années 1930 et 1980 offrent un vaste échantillon des différentes tonalités narratives et thématiques de Silvina Ocampo. On y retrouve ses obsessions fécondes, toujours insondables, inquiétantes : le mystère des maisons et des jardins, les cruautés et les artifices de l'enfance, la prédestination d'un nom, les amours fantasmées... Défiant les frontières entre le quotidien et l'exceptionnel, éprise de la magie imperceptible de chaque jour, Silvina Ocampo instille dans le récit une dose de vraisemblance mais elle ne renonce jamais aux situations qui frôlent le fantastique, tout aussi cohérentes et plausibles que le monde dit réel.
C'est avec une grande liberté narrative que Silvina Ocampo tisse une matrice poétique aux dialogues singuliers.
À la tombée du jour, nous attendions la nuit avec passion, car la nuit était une chambre, un lit, un commun accord des dieux. Elle était moi. Nos baisers n'en finissaient pas jusqu'à l'aube, quand ils se transformaient en étreintes et en chants d'oiseaux qui ne se réveillaient pas. Ils étaient moi. Nous sortions alors de notre cloître de feuilles et retournions à la vie réelle. Ne devions-nous pas échapper à l'opprobre de la réalité. S.O. -
"Ses yeux d'eau", recueil de 15 nouvelles dont la première - hommage de l'autrice à sa mère - donne son titre au livre, raconte les destins de femmes, d'enfants et d'hommes des favelas, tous d'origine afro-brésilienne, qui affrontent courageusement la misère, la violence ou le vide de leur quotidien dans un désir vital de s'en sortir sans toutefois toujours y parvenir.
L'écriture sensible et puissamment évocatrice de Conceição Evaristo nous plonge dans une expérience de lecture dont on ne sort pas indemne. Dans une langue passant du registre poétique à l'argot, à la fois charnelle et lyrique, l'autrice nous fait vivre au plus près de ses personnages, surtout des femmes et des enfants. Ils sont émouvants dans leur nudité, leur sexualité et leur beauté mais aussi dans les souffrances et la fragilité que leur impose leur condition sociale, déterminée par leur sexe et la couleur de leur peau. On croise tour à tour Ana Davenga, beauté solaire, victime collatérale de l'arrestation de son caïd de mari ; Duzu-Carence, vieille sans-abri qui se remémore sa vie de petite fille contrainte à la prostitution; Maria, employée modèle dont la vie bascule le jour où elle rencontre fortuitement son ex-compagnon ; Natalina, qui a choisi de garder l'enfant né d'un viol dont elle s'est vengé en tuant son agresseur ; Salinda, poursuivie par son mari qui découvre sa liaison avec une femme ; Luamanda, amoureuse éternelle au sexe meurtri ; Cida, qui décide de prendre le temps de vivre ; Zaíta, petite fille tuée par une balle perdue ; Di-Ordure, enfant sans-abri, fils d'une prostituée assassinée, mort par manque de soins ; Lumbiá, petit vendeur de fleurs écrasé par une voiture alors qu'il s'enfuit après avoir volé un petit Jésus dans une boutique de Noël ; Kimbá, bel homme noir embarqué dans une relation bisexuelle avec deux blancs ; Ardoca, pauvre cheminot qui se suicide sur son lieu de travail et dont le cadavre sera dépouillé; enfin, une nouvelle polyphonique pour dire une histoire collective, celle du devoir « de ne pas mourir ». Le recueil se clôt sur une ode à la maternité à travers le personnage d'Ayoluwa, petite fille qui grandit dans le ventre de sa mère, redonnant ainsi espoir à toute une communauté de femmes.
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Contes du quotidien, les quatorze histoires réunies dans cet écrin conjuguent reviviscences d'enfance en Nouvelle-Zélande, échappées oniriques, portraits saisissants, émotions brutes et découverte de la mort et de ses avatars. Dans « Prélude », « Félicité », ou encore « Je ne parle pas français », le ressenti prend le pas sur l'action et se mettent à nu d'inquiétants rapports de force au sein même des relations les plus familières. Ce recueil a assis la réputation de Katherine Mansfield comme la plus grande virtuose de la nouvelle moderniste.
« Que pouvez-vous faire, si vous avez trente ans, et qu'en tournant l'angle de votre propre rue, vous vous sentez envahie, soudain, par une sensation de félicité, d'absolue félicité ? Comme si vous veniez tout à coup d'avaler un morceau brillant de ce tardif soleil d'après- midi, qui continuerait à brûler dans votre poitrine, envoyant de petites fusées d'étincelles dans chaque parcelle de votre être, dans chaque doigt et chaque orteil ?... » K. M.
Musique : Sonate pour violoncelle seul, opus 28, d'Eugène Ysaÿe, exécuté par Ole-Eirik Ree, Naxos
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« Les mots me devancent et me dépassent, ils me tentent et me modifient, et si je n'y prends garde, ce sera trop tard : les choses seront dites sans que je les aie dites. » C.L.
Treize contes composent ce recueil, publié pour la première fois en 1964, qui disent chacun à leur façon, la difficulté d'être, la douleur de l'amour, la rencontre du mal, le bonheur et l'étrangeté du quotidien. Dans ces récits, qui tous portent en eux le mystère d'un drame intérieur et cruel, Clarice Lispector renoue avec cette voix qu'on lui connaît, qui a fait d'elle l'un des plus grands écrivains brésiliens contemporains. Car la simplicité de son ton, la rigueur de son phrasé, le refus du lyrisme ou de l'épanchement ne doivent pas masquer l'ampleur de sa démarche : dire, dans une langue épurée, dépouillée, tragique, ce qui fonde les actes, les paroles, les sentiments ; atteindre ce qui est peut-être la forme la plus pure et la plus intense de l'attention : l'inquiétude.
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Nouvelles ; la Marquise, Lavinia, Metella, Mattea, Pauline
George Sand
- Des femmes
- Fiction
- 11 Juin 1986
- 9782721002990
« C'est la première fois que l'on réunit en volume ces nouvelles écrites en différents pays et à différentes époques. Si quelques-unes sont des fantaisies du moment, d'autres sont des études un peu plus approfondies et mieux faites pour résister aux changements de mode ou d'opportunité dans la forme et la donnée...
Les nouvelles qu'on va lire appartiennent presque toutes à une jeunesse de l'auteure, et on est toujours indulgent pour la jeunesse. On sent qu'il serait injuste de conclure dogmatiquement contre ce qui est spontané, par conséquent naïf. » G.S., Préface à la première édition.
George Sand n'avait pas encore trente ans lorsqu'elle écrivit ces cinq nouvelles qui marquèrent le début de sa carrière d'écrivaine. Beaucoup plus tard, en 1861, elle réunit pour les publier ces oeuvres de jeunesse qu'elle aimait tout particulièrement et qui, depuis, ne furent plus rééditées.
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"Poissons rouges et autres bêtes aussi féroces" rassemble des nouvelles qui se présentent sous la forme d'un bestiaire dans lequel le fantastique entraîne moins le lecteur/la lectrice sur les voies du surnaturel, qu'il ne déchiffre les pulsions secrètes et les recoins obscurs du coeur humain.
Dans cet autre monde qui s'ouvre, on explore en réalité ce monde-ci, traversé de féroces conflits puissants/pauvres, femmes/hommes, enfants/adultes, racismes, guerres.
Mais notre monde y est augmenté de sa face obscure, où l'humour est noir, où les êtres sont hybrides et les frontières poreuses entre l'humain et l'animal, le rêve et la réalité, le moi et l'autre, la vie et la mort.
Au sein de ce dispositif, qu'Ella Balaert mène de bout en bout avec brio, la place du langage se veut paradoxale : malgré la nomination patiente des êtres et des choses (dans les nouvelles "L'oie", "Le bernard-l'ermite", "La 6ème amibe", entre autres) il échoue à "ordonner" ce monde. Quoiqu'on en dise, il y reste de l'innommable, facteur de désordre, de chaos, si possible dérangeant et c'est tant mieux, car telle est la vertu de l'art de désordonner, de déranger, de poser au lecteur ou à la lectrice, tel un sphinx, l'énigme à laquelle il lui appartiendra de répondre, librement.
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Histoires vraies ; femmes indiennes, écritures actuelles
Collectif
- Des femmes
- Fiction
- 23 Juin 1988
- 9782721003706
Les sept nouvelles réunies ici sont l'oeuvre de sept femmes, Indiennes, qui se sont exprimées hors du cadre de la littérature anglophone, trop généralement considérée comme la seule écriture indienne moderne. Elles écrivent en sept langues différentes : bengali, tamoul, marathi, gujarati, hindi, urdu et anglais.
Histoires, donc, de destins. Expériences, instants de vie de femmes : Muniyakka, l'étudiante occidentalisée côtoie ici Jashoda, la nourrice ancestrale, Shakun l'artiste, Matilda, femme de pêcheur... Diversité aussi dans les voies qu'emprunte la fiction, de l'introspection à la parabole, du lyrisme au fantastique, pour faire surgir sous nos yeux la mosaïque de la vie indienne d'aujourd'hui.
Ces sept visages de l'Inde, citadine, rurale ou provinciale, tentent de transmettre le difficile pari du passage à la modernité dans un pays où règnent encore avec force les traditions des croyances religieuses.
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La dame au petit chien ; la fiancée
Anton Tchekhov
Lu par Julie Debazac- Des femmes
- Bibliotheque Des Voix
- 23 Mars 2017
- 3328140022063
La Dame au petit chien promène son ennui et son chien sur la digue d'une station balnéaire de la mer Noire. Un homme solitaire la remarque, l'aime, mais ne peut triompher plus tard de toutes les barrières qui se dressent sur le chemin de leur bonheur.? De toutes les nouvelles écrites par Tchekhov, La Dame au petit chien est l'une des plus célèbres.
Dans La fiancée, une jeune femme promise à un homme qu'elle n'aime pas, s'éprend d'un autre et décide, avec l'aide de ce dernier, de fuir sa famille pour étudier à Saint-Pétersbourg, sans toutefois avouer son amour à l'homme qu'elle aime. Le temps passe, elle le revoit après ses examens et se rend compte que tout a changé ; et lorsqu'elle reçoit un télégramme lui annonçant sa mort, elle découvre qu'elle est libre, que plus rien ne la retient.
Selon Tchekhov « une nouvelle qui n'a pas de femmes, c'est une machine sans vapeur. » L'héroïne par excellence est pour lui la femme incomprise, qui rêve d'une autre vie...
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Le violon de Rothschild ; la princesse
Anton Tchekhov
Lu par Marina Vlady- Des femmes
- Bibliotheque Des Voix
- 11 Décembre 2008
- 3328140021103
Iakhov, fabricant de cercueils et violoniste occasionnel, éprouve une réelle aversion pour le jeune flutiste juif Rothschild. Marfa, sa femme, évoque les rares instants de bonheur auprès de leur petite fille morte des années auparavant, dont il a oublié jusqu'à l'existence... Seul, il songe à sa vie, gâchée, et tout lui apparaît n'avoir été que perte. La Princesse Véra Gavrilovna a coutume de prendre sa retraite estivale dans un monastère, pour y « soigner son âme ». Elle y est entourée de tous les égards dus à son rang et croit éveiller tendresse et admiration grâce à la générosité dont elle se targue. « Il arrive parfois qu'un rayon de soleil se glisse dans la sombre cellule d'un ermite plongé dans la prière ou qu'un oiseau se pose sur sa fenêtre et se mette à chanter. [...] La princesse avait l'impression qu'elle apportait exactement du dehors la même joie que le rai de lumière ou que l'oiseau. [...] En la regardant, chacun d'eux devait se dire : « Dieu nous a envoyé un ange... » » A. T.
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Le sentiment de l'exil, l'étrangeté au monde, la mélancolie, que Clarice Lispector exprimait dans les Lettres à ses soeurs écrites de Berne où elle résidait dans les années 1940, sont la matière même de ses oeuvres et se retrouvent dans les nouvelles lues par Fanny Ardant.
«Ce qui était arrivé à Ana avant d'avoir un foyer était à jamais hors de sa portée: une exaltation perturbée qui si souvent s'était confondue avec un bonheur insoutenable. En échange elle avait créé quelque chose d'enfin compréhensible, une vie d'adulte. Ainsi qu'elle l'avait voulu et choisi.
La seule précaution qu'elle devait prendre, c'était de faire attention à l'heure dangereuse de l'après-midi, quand la maison était vide et n'avait plus besoin d'elle, le soleil haut, chaque membre de la famille réparti selon ses fonctions. Regardant les meubles bien astiqués, elle avait le coeur serré d'un léger effroi, mais elle l'étouffait avec cette habileté même que lui avaient enseignée les travaux domestiques.» Clarice Lispector
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« Les personnages de La Salle d'armes, comme bien d'autres créatures romanesques, sont littéralement submergés sous le poids des engagements que je me suis fixés : je dois écrire, entendre des histoires pour que l'existence des êtres humains, généralement conflictuelle et sordide, devienne viable. [...] L'épicentre du langage de ces nouvelles est toujours le lieu d'une crise. Sous une telle étiquette, leurs personnages singuliers et énigmatiques, liés à l'action, disent qui ils sont, qui nous sommes finalement. [...] Sous l'impact de tels effets, ces récits transmettent l'idée que l'interdit, l'illicite, est la matrice essentielle de leur raison d'être. Et chaque fois qu'ils expriment la tragédie du désir et de l'audace qui ronge l'esprit, le verbe et l'énigme impriment aux héros le courage de vivre, même dans des conditions contraignantes. » N.P.
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Nadia Chafik, qui a déjà publié trois romans, livre ici son premier recueil de nouvelles. Chacune d'entre elles nous plonge dans un univers différent. En douze histoires, dont la plupart se déroulent au Maroc, Nadia Chafik conte la vie d'hommes et de femmes au destin singulier, un destin qui les tient souvent prisonniers. En arrière-plan, c'est aussi la place peu enviable de la femme dans la société marocaine, le poids des croyances antéislamiques et des superstitions qu'elle évoque.
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« Aujourd'hui, rien n'entrave plus les déluges qui pèlent le sol et l'entraînent à la mer, tandis que dans les temps secs, les sources, privées d'ombre, tarissent et que l'aridité se propage. Si la France ne daigne pas intervenir, ou si les colons ne se rendent pas aux plus simples calculs de la prévoyance, on peut prédire la ruine et l'abandon prochains de cette perle des mers que les anciens navigateurs saluèrent du nom d'Eden, et qui, épuisée et mutilée par la main de l'homme, secouera son joug et rentrera dans le domaine de Dieu. » G.S.
Les Nouvelles Lettres d'un voyageur sont parues en 1877 après la mort de George Sand.
Avec cette édition posthume, la voyageuse George Sand termine son exploration passionnée du monde. Ces textes, où s'expriment son amour profond de la nature et son souci de la préserver, révèlent une pensée étonnamment moderne, voire prémonitoire.
Ève Sourian est professeure de français au City College Of New York. Spécialiste de George Sand, elle a fait rééditer quelques-unes de ses oeuvres, peu connues mais qui révèlent une grande modernité.
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"D un être, d un endroit aimés que reste-t-il dans nos souvenirs ? Dans nos rêves ? Où se forgent, comment évoluent leurs légendes ? Et la tendresse qui les accompagne ? Quelqu un le sait-il ?"
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Adieux à Marguerite Yourcenar : nouvelles occidentales
Florence Dupont
- Des femmes
- Fiction
- 25 Octobre 1978
- 9782721001382
« Neuf nouvelles « occidentales » où se lisent la peur que l'Occident a des femmes et leur exclusion, ainsi que le leurre d'un ailleurs « oriental ». Le leurre de cet Orient perdu, perdu comme une culture perdue, dont Marguerite Yourcenar a fait le sanctuaire et le refuge mythique des marginaux et des exilés, dans la sagesse et la sérénité retrouvée.[...] Adieu à ce faux ailleurs où les femmes sont vouées à l'absence ou au travestissement [...], où ne règne, en réalité, sous les figures diverses de l'homosexualité ou de l'hétérosexualité, que l'amour des hommes pour les hommes, la fascination pour la virilité » F.D.
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Comme pour tous ses recueils de nouvelles, Jeanne Hyvrard a choisi pour titre une annonce qu'elle a lue lors de ses explorations urbaines. Cette fois chez un antiquaire qui n'avait pas renoncé à maintenir I'harmonie du quotidien. Ce n'est pas un hasard. C'est qu'économiste et juriste, cette femme de lettres a été acculée à avoir recours à la littérature pour rendre compte de la réalité sociale que les augustes disciplines dont elle a pendant quarante ans fait profession laissaient de côté. A savoir le chaos et le désarroi des êtres humains laissés pour compte.