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Boreal
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On dit qu'à Saint-Henri, tout est possible. Ici, les filles ressemblent toutes à des actrices de cinéma et Louis Cyr est encore assez fort pour porter n'importe quel destin sur ses épaules. Toutes les lignes du métro convergent et le bruit de fond de l'autoroute n'empêche pas les gens de rêver. On dit qu'ici des histoires s'écrivent, malgré tout, au milieu des obsessions débridées, des défaillances technologiques et des quiproquos. Sous les viaducs du CN et dans les replis de la fiction, on croise aussi bien des gangsters ineptes que des aînés en fugue ou des amoureuses désillusionnées.
Plongée vertigineuse dans l'humanité d'un lieu, fruit d'un enthousiasme qui pourrait bien faire déborder le canal de Lachine, Malgré tout on rit à Saint-Henri raconte les tribulations d'une myriade de personnages hauts en couleur, nous livrant au fil des pages quelques-uns de leurs secrets les moins glorieux. C'est avec une oreille à l'affût des ouï-dire et un penchant pour l'insolite et le grotesque que Daniel Grenier s'aventure dans le quartier mythique de Florentine Lacasse, d'Yvon Deschamps et d'Oscar Peterson. À travers ces nouvelles, portraits, confessions et errances, Saint-Henri se dévoile pas à pas. Ou se dissimule peu à peu.
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Réalistes, fantastiques ou spéculatives, les histoires d'Atavismes, reliant les voix contemporaines à celles du passé, redessinent la carte d'une Amérique où la sauvagerie des forêts millénaires se mêle aux vertiges isolés de la grande ville.
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De quoi sommes-nous faits vraiment ? Des gestes que nous accomplissons chaque jour, ou des rêveries, surgies du plus profond de nous, qui affleurent parfois dans notre quotidien ?
Dans ce premier recueil de nouvelles, subtilement construit, magnifiquement écrit, Renaud Jean superpose avec audace deux tonalités, presque deux genres. La moitié de ces nouvelles appartient à un monde fantastique, onirique, où des êtres qui nous ressemblent pourtant sont plongés dans une réalité radicalement différente de la nôtre. À linverse, lautre moitié est constituée de scènes réalistes, minutieusement rendues, de la vie montréalaise daujourdhui, mais qui sont hantées par un mystérieux sentiment de distance, dappréhension. Comme si les protagonistes étaient toujours, dune certaine manière, en retrait deux-mêmes, de la « Grande Aventure » de lexistence.
Ces deux mondes semblent en apparence étrangers, mais, bientôt, des échos nous renvoient de lun à lautre, et on ne sait plus ce qui est le plus irréel, des rêves ou du quotidien.
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« Nous avions presque le même âge, en réalité, mon frère avait un an de moins que moi », et Flo s'est rendu compte qu'elle avait conjugué le verbe avoir à l' imparfait.
Ce frère, donc, qui avait combattu l'armée irakienne et fui la répression des ayatollahs, eh bien, il est mort d'une balle perdue un an après avoir atterri à Montréal. Aussi bête que ça. Ça s'est passé en plein jour, dans une rue tranquille d'un quartier résidentiel où la famille s' était établie quelques semaines après son arrivée au Canada.
- Vous imaginez ? Survivre à la guerre, à la dictature, et mourir d'une balle perdue, à Laval-des-Rapides ?
Il y a toutes sortes de manières de mourir, et d'ailleurs ne mourons-nous pas tous un peu chaque jour ? Que ce soit une séparation amoureuse, ou la révélation d'une infidélité de l'être cher, ou la prise de conscience que notre enfance nous a échappé à tout jamais, la vie est pleine de ces moments où quelque chose se termine, irrémédiablement, et où quelque chose commence peut-être. Mais comment en être sûr ?
Au fil de ces treize textes, on voit se balader la grande faucheuse, revêtue d'une infinité de déguisements, dont ceux qui sont caractéristiques de notre époque : menaces terroristes, violence urbaine, vieillards qu'on abandonne, migration forcée. Elle nous glace le sang, bien sûr, chaque fois que nous l'apercevons, mais cela ne nous empêche pas, à l'occasion, de répondre à son sourire narquois ou grinçant en lui tirant la langue.
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Vient un temps où l'existence d'un être n'est plus faite que de souvenirs, d'amours anciennes et de retrouvailles avec son passé, éclairés çà et là par des moments de grâce et de lucidité d'autant plus précieux qu'ils ne reviendront plus. C'est ce qu'illustrent à merveille ces vingt-quatre nouvelles, qui sont comme autant de variations autour du même thème, de la même interrogation : qu'est-ce que vivre ? Qu'est-ce qu'avoir vécu ?
Vient un temps où l'existence d'un être n'est plus faite que de souvenirs, d'amours anciennes et de retrouvailles avec son passé, éclairés çà et là par des moments de grâce et de lucidité d'autant plus précieux qu'ils ne reviendront plus. C'est ce qu'illustrent à merveille ces vingt-quatre nouvelles, qui sont comme autant de variations autour du même thème, de la même interrogation : qu'est-ce que vivre ? Qu'est-ce qu'avoir vécu ? Que reste-t-il de la passion amoureuse, de l'amitié, de l'attachement filial, une fois que le temps a commencé son oeuvre d'effacement et de rehaussement de tout ce qui a eu lieu ? Avec une sensibilité et un art qui n'appartiennent qu'à lui, mariant l'attendrissement à l'ironie, l'émotion à la désillusion, Gilles Archambault nous invite de nouveau dans son univers imaginaire peuplé d'hommes et de femmes qui, connaissant tantôt la souffrance, tantôt le bonheur, font de leur mieux pour saisir ce que la vie leur apporte et échapper - pendant combien de temps encore ? - à ce qui les attend. Comme nous. -
Plus que jamais, Gilles Archambault est ici l'écrivain de l'intimité la plus poignante et la plus dépouillée, c'est-à-dire de cette inguérissable nostalgie et de cet émerveillement auxquels nul n'échappe dès qu'il se tourne vers soi-même et prête l'oreille...
L'art de la nouvelle est un grand art. Surtout quand il est le fait d'un auteur qui, ayant beaucoup écrit, maîtrise pleinement son métier, connaît parfaitement l'univers imaginaire qu'il n'a cessé d'explorer à travers tous les livres qu'il a écrits et a découvert depuis longtemps le style et la voix qu'il est le seul à posséder. Trois pages, voire une seule page parfois, lui suffisent pour donner naissance à des personnages, construire une intrigue, évoquer tout un monde et toute une existence à travers lesquels se fait toujours entendre le " petit air " qui, tout en n'étant qu'à lui, se marie à celui que chaque lecteur, sans qu'il l'ait su jusque-là, porte au fond de lui-même comme la musique secrète de sa propre vie.
Tel est bien le cas dans les trente-quatre nouvelles brèves que voici. Chacune raconte en quelques scènes, en un instant parfois, l'histoire à la fois pathétique et douce-amère d'un être à qui sa vie, ni héroïque ni médiocre, faite de ces choses toutes simples et fragiles que sont l'amour, le passage du temps, la joie et la souffrance, les rêves et les déceptions, a apporté ce qu'elle apporte toujours, au bout du compte : un mélange de bonheur et de désenchantement, le sentiment d'un échec et pourtant la conviction de ne pas avoir vécu en vain.
Plus que jamais, Gilles Archambault est ici l'écrivain de l'intimité la plus poignante et la plus dépouillée, c'est-à-dire de cette inguérissable nostalgie et de cet émerveillement auxquels nul n'échappe dès qu'il se tourne vers soi-même et prête l'oreille... -
Apprenant la maladie de son frère chéri, une vieille dame entreprend un long voyage en autobus de Winnipeg jusqu'à la côte californienne. En cours de route, elle découvre le continent et les êtres qui l'entourent, et surtout elle retrouve en les racontant sa propre jeunesse et cet « ennui » qu'elle a toujours éprouvé pour elle ne sait quel ailleurs, quelle vie plus haute et plus vraie. Éveline arrivera trop tard pour parler à son frère. Mais celui-ci, en l'attirant dans cette aventure, lui aura permis de trouver elle-même les réponses aux questions qu'elle voulait tant lui poser.
Ély ! Ély ! Ély ! est aussi le récit d'un voyage, celui d'une jeune femme renouant avec sa famille, là même où elle se croyait complètement perdue.
Achevés à l'époque où elle rédigeait La Détresse et l'Enchantement, sa grande autobiographie, De quoi t'ennuies-tu, Éveline ? et Ély ! Ély ! Ély ! sont les deux derniers récits que Gabrielle Roy a publiés de son vivant. Ils sont suivis, dans la présente édition, d'une chronologie de la romancière.
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Les gens fidèles ne font pas les nouvelles
Nadine Bismuth
- Boreal
- Boreal Compact
- 18 Juin 2002
- 9782764601075
Y a-t-il des gens fidèles? Qui n'a jamais trahi de sa vie? Nadine Bismuth donne ici une première oeuvre qui révèle un étonnant tempérament d'écrivain, c'est-à-dire un ton, un regard, un coup de plume qui lui permet, au détour d'une phrase, sans jamais appuyer, de croquer un personnage, de saisir le ridicule d'une situation, de révéler le pathétique du quotidien Y a-t-il des gens fidèles? Qui n'a jamais trahi de sa vie? Qu'il s'agisse de nos premières amours ou de nos plus grandes passions, de l'amour que l'on doit à ses parents ou d'une aventure d'une nuit, on a tous un jour oublié, cessé d'aimer, menti. On a tous vécu cet instant impondérable où l'amour s'éclipse ou s'évanouit à jamais. Ces nouvelles sont autant d'instantanés qui captent le moment précis où le conte de fée dérape, où la belle histoire se met à fausser, où la réalité tourne en dérision nos illusions et nos idéaux. Nadine Bismuth donne ici une première oeuvre qui révèle un étonnant tempérament d'écrivain, c'est-à-dire un ton, un regard, un coup de plume qui lui permet, au détour d'une phrase, sans jamais appuyer, de croquer un personnage, de saisir le ridicule d'une situation, de révéler le pathétique du quotidien. Elle s'y affirme déjà comme une virtuose de l'ironie et de l'humour, humour qui fait de la lecture de ces nouvelles une expérience infiniment réjouissante.