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Le visage intérieur
Olivier Clément
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Le Monde Ouvert
- 21 Janvier 2019
- 9782706282515
Ce livre est consacré à la Terre, à l'Esprit, au visage humain où ils se joignent. Il tente une approche nouvelle du sens de l'icône. Les essais convergents qui le constituent - Le Visage et l'Icône, Silence et Parole de Dieu, Littérature et Foi, Dostoïevski Témoin - voudraient rouvrir, pour l'homme d'aujourd'hui, les voies d'un christianisme renouvelé par la rencontre de son propre Orient. Le paradoxe de l'Abîme et de la Croix donne un espace infini au Souffle vivifiant : dans lequel l'homme trouve son vrai visage, dans lequel aussi la terre se transfigure. Noces du ciel et de la terre dont, au terme d'un long dédoublement, finit par témoigner Dostoïevski, seule réponse sans doute à la « fidélité à la terre » de l'athéisme contemporain. Ainsi s'ébauche un christianisme de l'Esprit Saint dont Olivier Clément épelle la présence à travers le silence, la beauté, l'éros, la féminité, le cosmos, et surtout cette soif d'existence personnelle en communion qui semble animer toute l'histoire humaine. C'est dire que cette réflexion « inactuelle » éclaire parfois d'une lumière inattendue les problèmes les plus urgents de notre temps.
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"A mon sens seule ma foi chrétienne partagée avec quelques équipiers me permet de faire face à la grandeur d'une tâche démesurée.
"Ensemble nous allons vers [Dieu], ensemble nous L'accueillons. Seul Son Amour, seul notre Amour nous permet d'avancer"
Les textes de Guy Gilbert racontent le combat d'un homme confronté à une violence inouïe. Evoquant de nombreux sujets, des médias à la drogue, il enseigne à ces jeunes le moyen de s'en sortir mais surtout le langage de l'Amour.
A tous ceux qui sont murés dans une solitude intèrieure, les paroles de Guy Gilbert apportent un formidable message d'espoir.
Guy Gilbert est prêtre-éducateur. Il est l'auteur chez Stock de nombreux romans dont "Un prêtre chez les loubards" et "Passeurs de l'impossible". -
Depuis 40 ans, le prêtre Guy Gilbert se bat pour la « racaille » des rues et des prisons, tous les exclus et les marginaux abandonnés par la société. Depuis 40 ans, il prône l'amour et la tolérance, le respect des autres et de soi-même. Depuis 40 ans, il interpelle l'opinion publique et les médias, avec la même énergie, ses mots coups de poing, son blouson de cuir et ses santiags. En 40 ans de sacerdoce, il n'a jamais perdu foi en Dieu ni confiance en l'homme.
Pour la première fois il se raconte dans un livre-confession. Lui qui a tant parlé pour les autres évoque sa vie sans détours, avec force et tendresse : sa naissance dans une famille ouvrière de quinze enfants, sa vocation religieuse dès treize ans, l'Algérie où il se confronte à la torture, l'injustice et la souffrance, forgeant sa résistance et ses révoltes, ses premières rencontres avec de jeunes « paumés », son combat quotidien, acharné, pour sortir les « fauves » de l'enfer, à Paris et à Faucon, dans la bergerie provençale qui accueille les « irrécupérables ».
Ce livre est l'occasion de retracer un parcours exceptionnel, celui d'un témoin engagé dans notre société. -
A Pâques 78 pour le Vendredi Saint, les millions de Français qui regardaient ce soir-là l'émission de Bernard Pivot "Apostrophes" sur Antenne 2, virent surgir le visage passionné de Guy Gilbert, prêtre paradoxal, cheveux longs, blouson de cuir, qui vit au milieu des loubards du 19e arrondissement de Paris. Le succès de son premier livre "Un prêtre chez les loubards" fut immense.Avec ce nouvel ouvrage Guy Gilbert fait la preuve que le folklore de la rue, la verdeur du vocabulaire, n'ont pas fait disparaître le prêtre derrière l'éducateur. Au milieu de la misère et du désespoir des jeunes qu'il côtoie, Guy Gilbert se veut d'abord témoin du Christ. Ce deuxième livre est donc un livre "spirituel".Comme le premier il nous fait plonger au coeur d'une société agressive et inhumaine par mille histoires cocasses ou poignantes, mais l'affirmation chrétienne, implicite dans le premier livre, éclate ici. Une affirmation sans complaisance pour l'institution ecclésiastique, qui s'y voit quelque peu malmenée. Mais sans amertume - car l'auteur derrière la violence de son propos ne peut dissimuler son immense amour d'une Eglise dont il se veut solidaire, parce que même marâtre elle reste sa mère. Une fois sans complaisance non plus pour notre société et qui dénonce sans cesse la violence cachée de nos rapports sociaux à la lumière de la forte douceur des évangiles.
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Chacun le sait, tout ce qui s'est écrit sur la mort d'Henri Beyle, alias Stendhal, relève de l'invention. Même son cousin Romain Colomb a biseauté les cartes. Même Mérimée, ami de longue date, a cherché le scandale en déformant les faits.
L'événement a pourtant eu un témoin direct, Joseph Lingay. Éminence grise de la monarchie de Juillet, cet élève de Fouché, qui se disait « le plus corrompu des corrupteurs », régnait sur les fonds secrets de cinq ministères. Il en fit ainsi profiter Gautier, Nerval, Heine. Et, fort de son pouvoir, il était sur le point en mars 1842 d'envoyer à l'Académie son cher Stendhal, avec qui il avait partagé plus d'un plaisir.
Tous les deux, d'ailleurs, sortaient d'un bordel le soir où, foudroyé par l'apoplexie, l'écrivain manqua s'écraser sur le pavé parisien. Dans les heures, les jours suivants, Lingay s'employa à assurer sa légende, en s'aidant d'Old Nick, le découvreur de La Chartreuse, du jeune Gobineau, Ultra rallié à la cause de Mathilde de La Mole, et de Balzac, pas des plus rigoureux quand il y allait de l'argent.
Parce qu'il a pu consulter les carnets secrets de Lingay, réputés perdus, et un inédit de Gobineau connu du seul Aragon, Gérard Guégan s'est autorisé à tutoyer l'Histoire le temps d'une dernière valse. La dernière valse du romantisme. Les femmes y sont audacieuses et les hommes brillants.
C'est la vie. La vraie. La belle. -
Répliques Tome 4 ; l'interminable écriture de l'extermination
Alain Finkielkraut
- Stock
- Essais - Documents
- 29 Septembre 2010
- 9782234069169
« Une civilisation qui oublie son passé est condamnée à le revivre. C'est forte de cette maxime, énoncée au début du xxe siècle par le philosophe américain George Santayana, que notre civilisation a instauré et institutionnalisé la mémoire de l'extermination des Juifs d'Europe. Mais voici que surgit, pour cette civilisation, un problème inattendu : non pas l'oubli du crime, mais l'oubli de tout le reste. Hitler hante notre actualité, et du passé désormais personne d'autre, ou presque, ne surnage. Aujourd'hui le malfaiteur suprême est en passe de siéger seul sur le trône de la mémoire.
Dans cette société de l'accusation perpétuelle et de l'expiation tapageuse qui arraisonne à tour de bras les fameuses heuresles- plus-sombres-de-notre-histoire, je me prends parfois à rêver d'une mémoire sans oriflamme ni destrier, d'une mémoire pédestre, modeste, discrète, silencieuse ou qui ne fasse pas d'autre bruit que les pages que l'on tourne dans le colloque singulier de la lecture.
Comment parler de la Shoah sans tout mélanger ni sacrifier les exigences du jour ? Quelles leçons tirer de cet événement proprement incroyable ? Comment penser le mal, la radicalité du mal, la banalité du mal, l'industrialisation du mal, sans abandonner au mal tout l'espace de l'immortalité ? Ces dialogues que voici sont nés de ces interrogations et de ce scrupule. »Alain Finkielkraut -
Génocides, attentats, tsunamis... La sinistre actualité peut chaque jour nous faire douter de l'attention que Dieu
porte aux hommes et même reposer la question de son existence.
Dans ce monde troublé, l'Église se cramponne trop souvent à des certitudes d'un autre temps. Parce que Jacques
Duquesne est tout à la fois un honnête homme, un grand connaisseur de la pensée de l'Église et un catholique engagé,
il remet tout à plat pour que chacun puisse savoir ce qu'il faut conserver et ce qu'il faut rejeter de deux mille ans de
pensée chrétienne.
Cet essai magistral permet de mieux comprendre nos propres questionnements en réabordant les sujets essentiels :
le Bien, le Mal, la place de Dieu et celle de l'Homme. Dans cette lettre ouverte solidement documentée, Jacques
Duquesne nous aide à trouver des réponses aux vraies questions que se posent tous les chrétiens : comment Croire et
vivre sa Foi malgré tout, comment continuer d'espérer le Salut ? Avec ce livre, les incroyants ne pourront qu'être
sensibles à ce dépoussiérage de la pensée chrétienne. -
Aventurier de l'amourL'actualité, nous ne la percevons qu'à travers le prisme, souvent déformant, des médias. Nos difficultés, nous les vivons dans la solitude, et celles de nos proches, nous ne savons plus les résoudre. Pourtant, ne mériterions-nous pas d'être traités en adultes responsables ? Chacun de nous n'est-il pas un être unique, irremplaçable, et tel problème personnel n'est-il pas aussi important qu'une nouvelle conférence internationale ? Qu'importent les progrès techniques, si l'humain régresse !Avec Guy Gilbert l'homme retrouve ses droits, sa dignité, sa valeur. Qu'il commente le Mundial, la course à l'Elysée, qu'il évoque tel meurtre raciste récent, ou les manipulations génétiques, il nous invite à approfondir des faits qui nous concernent tous. Pénétrant tous les milieux, il nous permet de découvrir la réalité intime de nos frères souffrants, de nos enfants en danger, et aussi les gestes salvateurs.Au long de ces pages, de ces anecdotes, de ces commentaires toujours ancrés dans notre actualité, c'est la vie qui jaillit, sous tous ces aspects, humble, difficile ou exaltante, dans laquelle fait irruption la formidable vie du message chrétien. Le message d'un amour absolu, éternel, dont Guy Gilbert est l'aventurier moderne.Guy Gilbert, auteur de Un prêtre chez les loubards, La rue est mon église, Des jeunes y entrent, des fauves en sortent, L'Espérance aux mains nues, a été éducateur spécialisé dans la rue. Délégué au conseil presbytéral auprès des évêques pour représenter les prêtres veillant sur des marginaux à Paris, il s'occupe, avec une équipe, de l'insertion des mineurs multirécidivistes dont plus personne ne veut.
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avec mon aubeet mes santiagsEn quelques années, Guy Gilbert, le curé des loubards, est devenu une référence, une de ces voix qui crie dans le désert d'une société trop souvent égoïste. Une société qui ne connaît que la répression devant les conséquences toujours plus dramatiques de la crise économique et de la perte de ses valeurs.Des conséquences qui frappent surtout les plus démunis et les plus faibles : des jeunes en l'occurence. Notre société serait-elle en train de tuer lentement son propre avenir, sa jeunesse ?Pourtant, toutes ces brebis égarées qui, devant la démission des parents, des adultes, sombrent dans la drogue, la délinquance, tous ces loubards, ces voyous, ces voleurs, sont tous, dans leur immense majorité, récupérables.C'est ce que nous montre Guy Gilbert, au travers de multiples anecdotes tirées de sa vie au contact des jeunes de la rue, à travers ses expériences, ses réflexions et sa vie de prêtre.Traitez le marginal comme un chien, il vous mordra ; traitez-le avec amour, il vous aimera.Telle est la leçon qu'on peut tirer de ce livre, indispensable à tous ceux qui veulent encore et malgré tout espérer.Guy Gilbert, auteur de Un prêtre chez les loubards, La rue est mon église, Des jeunes y entrent, des fauves en sortent, L'Espérance aux mains nues, Aventurier de l'amour, a été éducateur spécialisé dans la rue. Délégué au conseil presbytéral auprès des évêques pour représenter les prêtres veillant sur des marginaux à Paris, il s'occupe, avec une équipe, de l'insertion des mineurs multirécidivistes dont plus personne ne veut.
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Les sept secrets de la prière
Jean-marc Bastière
- Stock
- Littérature Française
- 16 Novembre 2011
- 9782234070554
La prière est la voie royale de toute spiritualité. Pourtant nous ne savons plus prier. Comme une porte condamnée, enfouie en nous, à laquelle nous n'aurions plus accès. Nous nous privons ainsi d'immenses ressources intérieures, peut-être de l'ultime bastion de notre liberté.
L'auteur n'a pas écrit un énième livre de spiritualité, qui paraîtrait étranger à la vie que nous menons. Il s'adresse à l'homme, à la femme d'aujourd'hui, pour lui montrer comment, de sa voiture, de sa cuisine ou de n'importe quel endroit, il peut transformer son existence pour le meilleur.
Ces sept secrets, il les tire, comme un élixir, de l'enseignement des plus grands mystiques. Mais il s'inspire aussi des maîtres du cinéma et de la littérature, tout comme de son propre cheminement. Il parle aussi de ses rencontres essentielles : le prieur de la Grande Chartreuse, un miraculé non loin de Beyrouth, une vieille veuve près de Pondichéry ou une jeune femme dans l'enfer du jeu, à Macao.
Ce qui paraissait obscur comme une langue étrangère, Jean-Marc Bastière le rend simple et accessible. La prière n'est pas une seconde vie, nous dit-il, mais sa quintessence : elle la rend plus belle, féconde et profonde. -
Ce n'est pas la pire des religions
Taillandier-F+Bastie
- Stock
- Essais - Documents
- 14 Janvier 2009
- 9782234065406
"Je ne sais trop comment ça m'a pris, ou plutôt repris, aux alentours de la cinquantaine. Mais c'est devenu évident. Je me sens plutôt bien avec Jésus, dont le propos est quelquefois plus déroutant qu'on ne l'imagine ; mais il aimait la Samaritaine, le centurion, le publicain, la femme adultère, et les malades et les pécheurs. Je me sens plutôt bien avec la Vierge Marie, qui a les idées larges, et sur qui il me semble que je peux vaguement compter (peut-être aussi compte-t-elle un peu sur moi). Je me sens plutôt bien avec cette vieille Eglise de Rome, si compliquée, si historique, si couturée. C'est quand même ma maison. Ces dernières années, je me suis lié d'amitié avec Jean-Marc Bastière, qui avait senti tout cela un peu plus vite que moi. Nous avons souvent bavardé, puis échangé des courriels sur le sujet. Nous en avons fait ce livre à deux voix.
Je n'ai rien à prêcher à ceux qui sont loin ou qui sont ailleurs. Je me sens juste mieux avec, que sans". François Taillandier"Il n'y a pas pire dessein que de vouloir défendre le christianisme. C'est un truc de tiède qui n'attire que le mépris. Celui qui aime n'a pas besoin de se justifier. Embrasé de passion, il ne peut retenir le trop-plein de son coeur. Celui-là va au fond des choses, celles du corps, du sentiment et de l'intelligence. Il est possible que, dans ce dialogue, nous choquions certains nouveaux dévots. Molière est toujours d'actualité, seuls les conformismes ont changé. Ce n'est plus : « Cachez-moi ce sein... », mais « Cachez-moi ce Dieu que je ne saurais voir... »
Mon itinéraire n'est pas celui de François, mon aîné dont j'apprécie tant les livres. Mais tous les chemins, on le sait, mènent à Rome. Certes, je me méfie des témoignages : la vie nous réserve toujours des surprises de dernière minute. Depuis mon enfance, j'ai vécu une suite de morts et de résurrections. Et en moi coexistent les deux France, la laïque et la catholique. Mais c'est toujours la même histoire d'amour." Jean-Marc Bastière -
L'extrême droite et les sectes s'alimentent à la même source. Derrière le masque religieux, les sectes sont une nouvelle forme de haine de la pensée. Pour lutter contre ce totalitarisme spirituel, il faut en comprendre la finalité. Pendant deux ans, Bernard Fillaire, l'auteur du Grand décervelage, a passé au crible les événements, les mots, les réseaux qui tissent la toile sectaire. Pour sauver les captifs, une seule solution : opposer la morale civique à la barbarie, et lutter contre tous ceux qui, au nom d'une prétendue tolérance, poussent chaque jour de nouveaux adeptes dans la bouche de la Gorgone.
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Le rabbin et le cardinal
Bernheim-G+Barbarin-
- Stock
- Essais - Documents
- 16 Janvier 2008
- 9782234065970
On parle beaucoup du « rapprochement » entre Juifs et catholiques, on parle beaucoup de « dialogue » entre les religions, mais on les met rarement en pratique l'un et l'autre. En tout cas pas à ce niveau d'engagement personnel où se sont placés ici les deux interlocuteurs.
Fondé sur une estime réciproque, ce dialogue porte sur les grandes questions qui aujourd'hui interpellent croyants et incroyants : la place de la religion dans les sociétés modernes, la foi, la laïcité, les dérives intégristes, la morale. Il n'épargne pas les sujets qui fâchent - l'Église et l'antisémitisme -, pas plus que les questions personnelles - comment chacun vit sa foi, ses rites, comment chacun a découvert la religion de l'autre et ce qu'elle a d'abord signifié pour lui, etc.
Ce livre ne ressemble ni à une discussion érudite entre théologiens ni à une conversation de salon : il est la traduction d'un échange intellectuel et spirituel entre deux personnalités de premier plan qui vivent la fonction qu'ils exercent comme une vocation, une responsabilité, une joie. -
« Je suis né chrétien. Mais c'est plus tard que je le deviens. Dès lors, ce fil spirituel accompagnera mes engagements politiques. »
C'est le chemin d'une passion reliant christianisme premier et socialisme originel que nous raconte ici avec verve Jean-Pierre Mignard. Il évoque son enfance nivernaise entre école laïque et patronage, son arrivée ébahie à Paris dans le chaudron gauchiste de l'après 68, ses années à la direction du Parti socialiste unifié (PSU) aux côtés de Michel Rocard, la création du Club Témoin en compagnie de Jacques Delors et François Hollande. À ce dernier, son ami, il lance aujourd'hui, comme une supplique : « Monsieur le Président, prenez tous les risques ! »
L'homme est entier, dans son amour pour le Christ et son adhésion au message évangélique comme dans son souci du bien public et son goût du verbe. Ainsi dit-il son courroux contre ces catholiques claquemurés dans le dogme et contre ces socialistes enfermés dans leur bulle technocratique, qui oublient le peuple et sa parole. Il prône un changement de République, une refondation démocratique, l'hospitalité sans distinction d'origine ou de croyance, la justice et l'égalité pour tous, le refus des égoïsmes voraces et des cumuls en tous genres... C'est ainsi qu'entre éthique et politique, et selon l'injonction de Dieu à Caïn, nous serons les gardiens de nos frères. -
De sa lutte quotidienne, pied à pied, contre la misère, la drogue, la déchéance, Guy Gilbert a acquis une certitude : il n'y a pas de solution miracle à la loubardise ou à la pulsion criminelle. Il n'y a que l'action : être là pour pallier le manque dans notre société.L'homme ne sait plus ni donner, ni recevoir. Etre un "dealer d'amour", c'est-à-dire un "distributeur", un "donateur", c'est la mission que s'est fixée Guy Gilbert au sein de son Eglise et avec les jeunes.Guy Gilbert est prêtre éducateur. Il est l'auteur chez Stock de nombreux livres : Un prêtre chez les loubards, La rue est mon Eglise, Des jeunes y entrent, des fauves en sortent, L'Espérance aux mains nues, Aventurier de l'amour, Avec mon aube et mes santiags, Les Petits Pas de l'Amour, Jusqu'au bout !, Dieu mon premier Amour, Des loups dans la Bergerie. Il est également chroniqueur La Croix.