Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
Éditeurs
Accessibilité
Prix
Fayard
-
Hatha-Pradîpikã : Traité de Hatha-Yoga
Yogi Svatmarama
- Fayard
- Espace intérieur
- 29 Mai 2024
- 9782213730110
Traduit par Tara Michaël.
La Hatha-Pradîpikâ, ou « petite lampe du Hatha-yoga », est l'un des plus complets traités consacrés à cette science millénaire qui nous soit parvenu. Il est attribué à un célèbre yogin du xve siècle qui l'aurait popularisé sur tout le continent indien.
Selon la tradition hindoue, celui qui le pratique parvient par une méthode pratique et violente (hatha = force) à la libération spirituelle recherchée par toutes les voies indiennes. Cette discipline repose sur le principe, reconnu depuis l'antiquité védique, de la correspondance de l'univers et du corps. Elle comporte un certain nombre de techniques, dont les fameuses « postures » ( sana), le « rassemblement des souffles » (pr n y ma) et les sceaux (mudr ) qui permettent d'apprendre à maîtriser les énergies du corps et de l'esprit.
La traduction de ce traité est précédée d'une étude de Tara Michaël qui montre l'importance des différentes formes de yoga dans les traditions shivaïte et tantrique. Elle est accompagnée d'une traduction du commentaire sanskrit qui l'explicite, « Clair de lune » par Brahm nanda. -
La rencontre du bouddhisme et de l'Occident
Frédéric Lenoir
- Fayard
- Documents
- 10 Novembre 1999
- 9782213660684
D'Alexandre le Grand à Marco Polo, de Schopenhauer à Nietzsche, de Cari Gustav Jung à Allen Ginsberg, d'Helena Blavatsky à Alexandra David-Neel, des Transcendantalistes aux stars hollywoodiennes, de nombreux voyageurs, penseurs et artistes occidentaux se sont passionnés pour la sagesse du Bouddha. Pour la première fois, ce livre relate les grandes étapes de la rencontre du bouddhisme et de l'Occident et montre combien le bouddhisme fut, et reste, profondément réinterprété à partir de prismes culturels déformants. La mise au jour de ces imaginaires, notamment celui, très ancien, concernant le mythe du "Tibet magique", éclaire en profondeur le succès actuel du bouddhisme en Europe et aux Etats-Unis. Cet ouvrage permet également de comprendre pourquoi, après l'échec des grandes idéologies religieuses, scientistes et politiques, le bouddhisme connaît une audience croissante en Occident. Beaucoup voient en effet dans la pensée bouddhique une spiritualité laïque, une philosophie humaniste et une éthique de la responsabilité particulièrement pertinentes pour répondre aux besoins spirituels des individus et aux grands défis planétaires du siècle à venir. Privilégiant l'action sur soi à l'action sur le monde et apportant un juste équilibre entre raison et intuition, le bouddhisme n'est-il pas appelé à corriger les excès d'une civilisation occidentale trop exclusivement préoccupée de maîtrise technique au détriment du sens et de l'intériorité ?
Informatif et distancié, cet ouvrage permet à chacun de se faire une opinion sur cette rencontre du bouddhisme et de l'Occident, dont l'historien des civilisations Arnold Toynbee n'hésitait pas à affirmer qu'elle constituait " l'évènement le plus significatif du XXe siècle".
Frédéric Lenoir, 37 ans, est docteur en sociologie et chercheur associé au Centre d'études interdisciplinaire du Fait religieux (ENESS). Il a co-dirigé l'Encyclopédie des religions (Bayard, 1997) et collabore à L'Express. -
Première traduction mondiale d'un recueil d'entretiens et de sermons de l'un des plus célèbres maîtres du Tch'an (Zen) vers la fin de son âge d'or en Chine, à l'époque des T'ang. Lin-tsi (prononciation japonaise: Rinzai) disciple de Houang-po, est le fondateur de la branche la plus radicale de l'école; celle qui devait mettre en pratique l'usage des koung-an (japonais: Koan). Cette école fleurit encore aujourd'hui au Japon où elle compte beaucoup de monastères.Dans un style direct, inimitable et très vert, qu'à su rendre en français le grand sinologue Paul Demiéville, nous avons enfin dans son expression la plus forte, son accent le plus humain et sa portée la plus large, la révélation complète d'un enseignement spirituel absolument unique en son genre. Il apprend à nous délivrer de la lettre et à chercher la vérité en nous-même en dégageant l'homme vrai, l'homme vivant des vaines spéculations et des recherches érudites. " Simplifiez-vous, détendez-vous, lâchez prise ", voilà les thèmes essentiels de cette doctrine sans système qui allait se propager comme une traînée de poudre dans tout l'Extrême-Orient... et tant séduire aujourd'hui un Occident fatigué par des siècles de ratiocinations.Par ses nombreux commentaires, M. Paul Demiéville nous fournit, de surcroît, des détails inédits sur le Tch'an, cette forme du bouddhisme qui nous met en présence avec ce dont nous n'avons plus la moindre idée! Le vécu, dans son expression immédiate, ou quelque chose de tel, que le penser, entièrement libéré de toute détermination, ne peut plus être du ressort d'aucune philosophie, ni d'aucune théologie. En somme, une praxis dans son fondement le plus naturel et le plus absolu.Lin-tsi vécut sous la dynastie des T'ang, au IXe siècle de notre ère. Natif de Nan-houa (aujourd'hui: Tsou-hsien) il mourur vers 867 dans cette partie nord-est de la Chine, à peu près à mi-chemin entre Pékin et Hankeou. Son enseignement, qui lui valut de son vivant une célébrité nationale, nous est connu par ces Entretiens compilées par un de ses disciples. Consignés dans la langue parlée de l'époque, ils avaient résisté jusqu'ici à tout essai de traduction.
-
L'Opalescent joyau est l'une des productions les plus remarquables dc la culture tibétainé dans le domaine de la philosophie au XIXe siècle.
C'est une oeuvre de Mipham (1846-1912), l'un des penseurs les plus considérables du bouddhisme dans les derniers siècles. L'auteur y élucide tous les points clefs difficiles de la pensée du Madhyamaka ou " Voie Médiane " en commentant un grand texte classique du bouddhisme indien, tel un miroir où la pensée bouddhique tibétaine s'est reflétée et récapitulée à son crépuscule, moins d'un siècle avant l'invasion chinoise qui allait briser la société au sein de laquelle elle avait fleuri pendant plus de mille ans. -
Oeuvres complètes : la vie ; les cent mille chants ; dans les pas de Milarépa
Milarepa, Marie-josé Lamothe
- Fayard
- Les indispensables de la spiritualité
- 5 Avril 2006
- 9782213640334
Avec La Vie et Les Cent Mille Chants, c'est l'ensemble des narrations, chroniques et poèmes attribués à l'ermite-poète tibétain (1040-1123) qui se trouvent ici rassemblés. Evocation minutieuse de l'un des parcours spirituels les plus singuliers et les plus foudroyants qu'ait jamais accompli un esprit humain, ce livre s'apparente pourtant à un récit d'aventures, à une épopée, à un florilège. Pour tous les Tibétains, il s'agit d'une oeuvre essentielle, unique, qui relate et exalte le chemin vers l'Éveil d'un Bouddha à la mesure des hautes terres himalayennes.
Dans sa traduction, Marie-José Lamothe a su restituer le rythme, ou mieux, la rumeur de la langue tibétaine, si bien accordée à l'espace de ce Haut-Pays qu'elle connaissait intimement. Aussi cette version française conserve-t-elle l'écho du souffle originel, son pouvoir d'arrachement au monde, de mise en altitude du corps et de l'esprit. Dès sa parution, elle a été unanimement saluée, notamment par Jacques Lacarrière : « Quelle vie, quelle énergie, quelle jouvence en ces chants ! Voilà Milarépa : un embraseur d'éveil au pays des glaciers » (Le Monde), par Claude Roy : « Un traité de renoncement où passe le souffle des grands espaces himalayens » (Le Nouvel Observateur), et par René Char : « L'oeuvre de Milarépa fait mon enchantement. Ma reconnaissance à Marie-José Lamothe pour son fervent et brûlant présent bordé de grâce au Pays affirmatif des neiges ».
En postface, la traductrice, qui a mis ses pas dans ceux de Milarépa, propose un pèlerinage sur les traces du Maître de vie, occasion unique pour le lecteur de prendre la mesure du Tibet d'aujourd'hui. -
Soutra de la liberté inconcevable
Vimalakirti
- Fayard
- Trésors du bouddhisme
- 25 Octobre 2000
- 9782213665054
Abondamment cité dans les traités philosophiques déclenchés par le " vide " bouddhique, le Vimalakîrti est un grand roman poétique à la gloire de l'irréalité - donc de l'absence de problème - non seulement du moi mais de toute substance. Rien d'ignoblement, de déliramment nombriliste comme souvent dans le nihilisme à l'européenne. Justement pas ! Aux héros démesurés d'incarner l'exact contraire de la petitesse de ce qui n'est pas infiniment grand ! Jongleurs atemporels, montreurs de vertiges, magiciens des sens toujours offerts aux farces de l'appropriation : aux héros d'incarner les bienfaits de la claire vacuité !
Ce soûtra émane essentiellement d'un autre grand personnage que le bouddha historique, Vimalakîrti ; ce texte, l'un des plus célèbres et des plus étudiés du bouddhisme, est ici traduit de sa version chinoise de 406. -
Textes majeurs de la tradition indienne, les upaniad marquent un tournant décisif. Elles créent un nouveau mode d'expression et une voie de connaissance se détachant du rituel. La transmission de ces douze anciennes upaniad, dont les deux plus importantes et les plus longues sont antérieures au Buddha, constitue un très haut moment de la pensée. Ces upaniad sont ici étudiées et traduites, ensemble pour la première fois, du sanskrit en français. Le livre met en valeur leur audace de pensée, respecte le texte dans son oralité mais l'ouvre aussi à un double espace de questionnement, celui des textes eux-mêmes et celui que dévoila au VIIIe siècle akara, ce grand commentateur né au Kérala, créateur du courant de pensée que l'on nomme le Vednta non-duel.
La force des concepts rassemblés en des mots simples, la richesse des images, la liberté à l'intérieur de la langue et le souci de créer une structure dynamique qui remet en question le sens établi, tout cela rend ces textes essentiels et vivants pour notre époque. -
Le Soûtra des Dix Terres décrit la progression du bodhisattva, pratiquant du Grand Véhicule, en dix «terres», qui sont autant de «niveaux» spirituels que de «champs» où les qualités de la sagesse peuvent s'épanouir. Sur la première terre, qu'il a atteinte au terme d'innombrables millénaires de pratiques fondées sur le voeu d'atteindre l'Eveil pour le bien de tous les êtres, l'apprenti bouddha découvre la vacuité de toutes choses, leur totale interdépendance et leur essence véritable.
Le lecteur trouvera ici une traduction française originale du «Chapitre des Dix Terres» en six rouleaux, le 26e titre de la traduction chinoise du Soûtra de l'Ornementation Fleurie (ssk Avatamsaka, chn Huáyánjing) réalisée par Shikshânanda vers l'an 700 de notre ère.
Aucun auteur de contes et légendes, aucun génie de science-fiction spéculative n'aura jamais rêvé pareille démesure ! Puissant remède à l'esprit de pesanteur et à la petitesse sous tous ses aspects, ce discours du Bouddha devrait nous aider à enrichir le sens que nous donnons à la sagesse, ainsi que le besoin que ses qualités nous inspirent. -
Le Senchaku-shû de Hônen (1133 - 1212) est le texte fondateur de l'École de la Terre Pure, l'un des principaux courants du bouddhisme japonais. Encore peu ou mal connue en Occident, cette tradition propose une méthode a la fois facile et efficace, permettant a tout un chacun de parvenir à l'éveil en allant naître, après la mort, dans la Terre Pure du Buddha Amida grâce à la pratique de la commémoration du Buddha (nembutsu).
Composé comme un traité méthodique, ce texte est étayé de nombreuses citations des Écritures bouddhiques de l'Inde et de la Chine, qui en font une véritable anthologie de la Terre Pure.
Établie sur l'original sino-japonais et accompagnée d'une introduction historique et doctrinale, la présente traduction met pour la première fois à la disposition du public francophone cette oeuvre importante, qui appartient au trésor de la spiritualité mondiale et continue d'inspirer la foi et la pratique d'une tradition toujours vivante depuis plus de huit siècles. -
Le soûtra du diamant ; et autres soûtras de la voie médiane
Collectif
- Fayard
- Trésors du bouddhisme
- 28 Mars 2001
- 9782213648347
Si le Soûtra du Diamant et le Soûtra du Coeur sont célèbres dans l'ensemble du monde himalayen et sino-japonais, faisant l'objet de récitations et de méditations quotidiennes sur le sens de la vacuité universelle dans le bouddhisme tibétain et zen, il n'en est pas de même du Soûtra de la Pousse de Riz, injustement méconnu, et traduit ici pour la première fois en français. Il s'agit pourtant d'un texte clé des débuts du Mahâyâna, qui traite de tous les aspects de la production interdépendante en soulignant l'irréalité fondamentale des éléments qui la constituent.
Loin d'être un culte du néant, cette insistance sur la vacuité, propre au Grand Véhicule, fait voler en éclats le cadre étroit de l'être et de la substance, si chers à nos philosophes occidentaux, et débouche sur la mise en oeuvre d'une compassion sans limites. -
Cinq traités sur l'esprit seulement
Vasubandhu
- Fayard
- Trésors du bouddhisme
- 5 Mars 2008
- 9782213648354
Vasubandhu (IVe s.), «le second bouddha», est l'une des figures les plus importantes de la philosophie bouddhiste indienne. Commentateur des Abhidharma, sa pensée évolue constamment jusqu'à épouser les thèses mahayanistes de son frère Asanga sur «l'esprit seulement» dont il deviendra le plus brillant défenseur. Les cinq traités présentés ici témoignent de l'évolution spirituelle de Vasubandhu.
Si Le Traité des cinq agrégats et La Discussion sur les preuves du karma sont des compositions de transition, La Vingtaine, La Trentaine et L'enseignement qui certifie les trois natures sont des oeuvres de maturité qui élucident les points difficiles de la philosophie Yogâcâra. La Trentaine est ici accompagnée du grand commentaire de Sthiramati, un disciple réputé pour la clarté de ses explications. Après la publication des Soûtras du Dévoilement du sens profond et de L'Entrée à Lanka, ces traités livrent les clés indispensables à l'étude de ce courant de pensée que l'on désigne parfois comme un «idéalisme bouddhique». -
Voici la première traduction française du Soûtra de l'Entrée à Lankâ (Lankâvatâra) qui, avec le Soûtra des Dix Terres (Dashabhûmika) et le Soûtra du Dévoilement du sens profond (Sandhinirmocana), forme l'assise scripturaire de ce qu'il est commode mais inexact d'appeler l'«idéalisme bouddhiste».
Négation pure et simple des Idées - platoniciennes, cartésiennes ou «modernes» -, cet idéalisme singulier n'est pas le contraire du matérialisme car, s'il ramène effectivement l'être au concept et les choses à la pensée, il n'admet pas non plus la réalité ultime de la conscience ni de tout ce qui entre dans les catégories du spirituel : il s'agit plutôt, comme l'ensemble de la philosophie bouddhiste, d'une dénonciation rationnelle des limites et dangers du réalisme naïf qui semble dominer la pensée humaine.
Manuel de réalisation intérieure, le Lankâ décrit la vacuité de la matière, où il ne voit que les représentations, et la vacuité du psychique, lequel peut se ramener à autant d'idées fictives, avant de proposer une méthode contemplative radicale, fondée sur la «nature de bouddha» en tant que «claire lumière naturelle de l'esprit», dont le chan/zen et le tantrisme sont les applications les plus abouties.
La présente traduction, réalisée sur la version chinoise de Shikshânanda (702), est agrémentée de quelques indispensables notes que devraient compléter les brillantes remarques de Fazang du Huayan, assistant styliste du traducteur, dans ses Mystères essentiels de l'Entrée à Lankâ, à paraître prochainement. -
Quatre courts traités sur la terrasse céleste
Anonyme
- Fayard
- Trésors du bouddhisme
- 7 Novembre 2007
- 9782213646916
L'école de la Terrasse Céleste (Tiantai en chinois, Tendai en japonais, Ch'on-t'ay en coréen) est l'une des principales représentantes du courant de la scolastique bouddhique de l'Extrême-Orient. Fondée sur le Sûtra du Lotus tel qu'il fut traduit en langue chinoise par Kumârajîva en 406, elle doit à l'oeuvre de son troisième patriarche, le chinois Zhiyi (Tchi-I ; 538-597), de reposer sur une structure doctrinale très élaborée où une place importante est aussi accordée à la méditation.
Le présent recueil regroupe quatre courts traités qui reflètent à la fois la diversité et la continuité de la Terrasse Céleste:
ils concernent les deux grandes parties en lesquelles se divisent l'enseignement de l'Ecole - la doctrinale et la contemplative - et proviennent des trois grands pays où l'Ecole a prospéré : la Chine, le Japon et la Corée.
Rédigés entre le VIe et le Xe siècle, ils se veulent l'élaboration réfléchie du message du Sûtra du Lotus. Ce sont :
1. - La "Contemplation puérile" ; oeuvre de Zhiyi, c'est à la fois le traité le plus ancien et le plus facile à lire des quatre ; il est resté répandu au Japon comme une sorte de manuel de méditation à des fins thérapeutiques et utilisé dans les "médecines parallèles".
2. - Le "Sens général des huit doctrines de la Terrasse Céleste" est attribué généralement au religieux chinois Mingkuang (VIIIe siècle), disciple du grand Sixième Patriarche Zhanran. Il s'agit d'un ouvrage chinois dont l'influence au Japon fut considérable.
3. - Le "Compendium des doctrines de l'école du Lotus" est l'oeuvre d'un religieux japonais actif dans le premier tiers du IXe siècle, Gishin. Opuscule rédigé sur ordre de l'empereur, c'est le texte le plus long du recueil.
4. - L'"Ordonnancement des quatre doctrines de la Terrasse Céleste" du moine coréen Ch'èguan (Xe siècle); sa présentation très claire des doctrines en a fait un ouvrage très lu dans l'école de la Terrasse Céleste au Japon, où il est toujours constamment étudié et commenté.
Par delà les milieux monastiques, les doctrines de la Terrasse Céleste ont imprégné la culture japonaise médiévale : le Dit du Genji en est pénétré, et les milieux intellectuels y ont trouvé une vision de l'histoire du bouddhisme qui subsista jusqu'au XIXe siècle. La lecture de ces quatre traités permettra d'avoir une idée plus exacte de cet univers de pensée.
Le livre se compose d'une brève introduction, des traités traduits accompagnés de brèves notes indispensables à la compréhension et d'un glossaire-index qui permet de retrouver les mêmes notions à travers les quatre textes. -
Visuddhimagga ; le chemin de la pureté
Buddhaghosa
- Fayard
- Trésors du bouddhisme
- 23 Mai 2002
- 9782213646978
Rédigé dans la langue même du Bouddha, «Le Chemin de la Pureté » constitue le noyau central des commentaires sans lesquels on ne peut comprendre les textes primitifs ni l'enseignement originel du bouddhisme. Ce texte n'est pas un exposé philosophique, mais une description pragmatique et complète des exercices qui permettent au pratiquant persévérant d'atteindre le but ultime. Il ne s'appuie pas sur des croyances, mais prône au contraire l'expérimentation directe dans la vie quotidienne comme dans la pratique contemplative.
Ce livre décrit les trois étapes du chemin spirituel : la discipline extérieure et intérieure, qui n'est rien d'autre qu'une cohérence totale de l'individu en harmonie avec son environnement, l'état d'être, qui se caractérise par la qualité de la connaissance, et la sagacité, observation attentive des instants de conscience dont la succession forme la vie, de leurs composants physiques et psychiques, et de leurs interactions. Autant de façons d'accroître la lucidité et la responsabilité. -
Ce texte enseigné par le Bouddha est essentiel dans le bouddhisme sino-japonais : il énonce et explique les règles de la discipline des bodhisattvas, les adeptes de l'esprit d'Eveil, cette vision du monde qui unit la compassion et la connaissance de la vacuité universelle. Dans le premier livre, le Bouddha revêt un aspect «absolu» pour enseigner l'irréalité de toutes choses, y compris des «valeurs morales», qui sont toujours relatives, de même que la nécessité de l'apparence du bien. Dans le livre II, ses enseignements prennent la forme de règles de discipline qui constituent en fait la pratique de l'union de la compassion et de la vacuité. Dix fautes extrêmement graves (tuer, voler, forniquer, etc.) peuvent détruire l'esprit d'Eveil du bodhisattva jusqu'à sa vie suivante. Quarante-huit fautes «moins graves» (manger de la viande, etc.) forment autant de souillures dont il est possible de se purifier sans attendre.
Le Soûtra du Filet de Brahmâ est un manuel de théorie et de pratique de l'esprit d'Eveil en même temps qu'un «disciplinaire» pour la confession bimensuelle des adeptes du Grand Véhicule du bouddhisme.
La traduction ici présentée a été réalisée à partir de la version chinoise de ce texte, due à Kumârajîva (traducteur du Soûtra de la Liberté inconcevable). Daté de l'an 402 de notre ère, il s'agit d'un autre classique du bouddhisme chinois peu connu en Occident. -
Soûtra de l'éveil parfait ; traité de la naissance de la foi dans le Grand Véhicule
Collectif
- Fayard
- Trésors du bouddhisme
- 7 Décembre 2005
- 9782213646893
Le Soûtra de l'Eveil parfait (VII-VIIIe siècle) et le Traité de la Naissance de la foi dans le Grand Véhicule (VIe siècle) sont deux soûtras dits apocryphes, c'est-à-dire rédigés directement en chinois, qui comptent parmi les plus beaux fleurons de la littérature bouddhique chinoise et ont exercé une influence considérable en Chine, mais aussi en Corée et au Japon, notamment sur les écoles du Chan (Zen) et de l'Ornementation fleurie (Avatamsaka).
Le Soûtra de l'Eveil parfait expose au cours de dialogues entre le Buddha et douze bodhisattva autant d'approches différentes de l'éveil, depuis la première et la plus éminente, celle de l'accès subit, jusqu'aux méthodes graduelles. Le Traité de la Naissance de la foi dans le Grand Véhicule est un écrit de synthèse des idées majeures du Grand Véhicule et plus particulièrement de l'école idéaliste (Vijñanavada). Il présente différentes formes d'éveil comme autant de saisies d'une même réalité, qui résultent de différences de compréhension ou de pureté des esprits des êtres. -
Petite introduction au tantra bouddhique : L'incandescence de l'amour
Fabrice Midal
- Fayard
- Espace intérieur
- 16 Janvier 2008
- 9782213650982
Le livre qui manquait sur l'une des manières les plus efficaces de méditer et d'aller à la sagesse : le tantra bouddhique.
-
La France est le pays occidental où le bouddhisme connaît le développement le plus spectaculaire depuis une trentaine d'années. Cette enquête menée auprès d'un millier de Français touchés par ce phénomène - la première d'une telle envergure en Occident - permet de répondre aux nombreuses questions posées par l'étonnante diffusion du bouddhisme au pays Clovis et de Voltaire. Combien de Français sont-ils véritablement concernés par cette vague et selon quelle intensité ? Pourquoi le sourire du Bouddha séduit-il de plus en plus nos concitoyens ? Cet engouement est-il une mode passagère ou un phénomène plus durable ? Assistons-nous à l'émergence d'un bouddhisme français ? Qui sont les adeptes les plus engagés dans la pratique de la méditation ? Quel est leur profil sociologique ? Quels bénéfices retirent-ils de la pratique du bouddhisme ? Le bouddhisme est-il pour eux davantage une philosophie, une voie spirituelle, une religion, un art de vivre ?
Cette enquête aborde en profondeur la question des rapports du bouddhisme à la modernité occidentale et au christianisme, révélant en creux ce que beaucoup perçoivent comme les insuffisances d'une société purement mercantile et technologique, et celles d'une religion chrétienne essoufflée après deux mille ans d'histoire.
Frédéric Lenoir, 37 ans, est docteur en sociologie et chercheur associé au Centre d'études interdisciplinaire du Fait religieux (ENESS). Il a co-dirigé l'Encyclopédie des religions (Bayard, 1997) et collabore à L'Express. -
Au-delà de la religion ; une éthique de la compassion
Dalaï-Lama
- Fayard
- Documents
- 2 Avril 2014
- 9782213667515
Malgré les progrès de la science et de la qualité de vie réalisés depuis 50 ans, des millions de personnes ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins élémentaires, subissent la tragédie des conflits armés, sont confrontées à des problèmes environnementaux qui compromettent leurs moyens d'existence, se débattent contre les inégalités, la corruption et l'injustice. Enfin, les pressions de la vie moderne entraînent stress, anxiété, dépression et un sentiment croissant de solitude. De toute évidence, quelque chose nous manque. Mais quoi exactement ? Selon le Dalaï-lama, le problème fondamental est qu'à tous les niveaux nous accordons trop d'intérêt aux aspects matériels et extérieurs de l'existence, en négligeant les valeurs intérieures, à commencer par la compassion, sur laquelle reposent toutes les autres. Alors, où chercher de l'aide ? La science, malgré tous les avantages qu'elle nous a procurés, ne fournit pas encore le socle sur lequel peut s'édifier l'intégrité personnelle. Faut-il se tourner vers la religion, comme nous l'avons fait pendant des millénaires ? La foi a aidé et continuera à aider des millions de personnes, mais la religion seule n'est plus adaptée à notre monde laïc pour offrir les fondements d'une éthique. Ce dont nous avons besoin désormais, c'est une éthique qui se démarque de la religion et convienne aux croyants comme aux non-croyants : une sagesse laïque, au-delà de la religion.