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REMI MATHIEU
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Philosophes taoïstes Tome 1 : Lao zi, Zhuang zi, Lie zi
Collectif
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 27 Octobre 2022
- 9782072992346
La légende rapporte qu'au retour d'une rencontre avec Lao zi, Confucius le décrivit à ses disciples comme aussi insaisissable qu'un dragon, «chevauchant les vents et les nuées». On pourrait en dire autant du dao, «la voie»:l'impossibilité à l'appréhender est le gage de sa toute-puissance. Si Confucius employait déjà ce terme, c'est avec Lao zi, Zhuang zi et Lie zi (autrement dit:Lao tseu, Tchouang tseu et Lie tseu) que le dao prend une signification beaucoup plus large pour devenir à la fois un principe et un moteur. Avec eux naît «l'école du dao». La primauté doctrinale de leurs trois textes ne s'est jamais démentie jusqu'à nos jours. Tandis que le Lao zi peut presque être considéré comme un traité prescriptif, le Zhuang zi propose une oeuvre riche en couleurs et en figures fantasques, et le Lie zi un ensemble de récits où le merveilleux côtoie le quotidien. L'influence de ces trois oeuvres est immense, y compris en Occident.Cette nouvelle édition, qui propose des traductions nouvelles ou récentes, se compose de la première version connue à ce jour du Lao zi - elle était jusqu'à présent inédite en français - et de sa version canonique, de la version classique du Zhuang zi en trente-trois chapitres, et du Lie zi intégral en huit chapitres. Ce volume forme désormais un diptyque avec le Huainan zi (tome II des Philosophes taoïstes dans la Pléiade), établi selon les mêmes principes en 2003.
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Élégies de Chu est le premier recueil non anonyme de la littérature chinoise. Pour la première fois, un poète chinois exprime ses sentiments, et notamment la douleur liée à l'exil, à un amour déçu, en ne dissimulant rien de ses multiples états d'âme. L'émouvante authenticité du poète et sa capacité à inventer des formes nouvelles font de ce recueil une oeuvre fondatrice de la poésie chinoise et un modèle pour de très nombreux auteurs, jusqu'à nos jours. L'ouvrage se compose des trois oeuvres majeures du Chu ci : Lisao, Jiuge et Yuanyou.
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Anthologie des mythes et légendes de la Chine ancienne
Collectif
- GALLIMARD
- Connaissance De L'orient ; Serie Chinoise
- 18 Mai 2023
- 9782072992803
Assis sous le grand arbre de mémoire, ils nous disent cent récits à leur façon. De Chine et d'autres routes orientales, les conteurs ont su venir à nous avec leurs mots comme une fête.Ils parlent de la Mer, aux marches des Principautés centrales, qu'un oiseau n'en finit pas de combler, de la Lune qu'habite le lièvre d'immortalité, du Soleil qu'on dit hanté par un corbeau, d'îles plus vertes qu'un songe et d'autres choses plus étranges encore.Les lettrés ont transcrit leurs dits ; comme Job, ils demandent des comptes sur l'état du monde. C'est ainsi qu'est le mythe : semblable à un enfant qui, inlassablement, demande pourquoi. Depuis les premiers âges de l'écrit, dont ils avaient la charge, ils n'ont cessé de répondre, parfois dans la contradiction. Mais est-ce assez ? Y a-t-il jamais eu un conte qui étanchât cette soif de savoir ? Et s'agit-il bien ici de savoir ? C'est plutôt la magie de la parole qu'on redemande !Cette mythologie de la Chine ancienne est à l'origine de nombreuses légendes d'autres cultures orientales, c'est ce qui en fait l'importance extrême. Elle fonde aussi la pensée chinoise traditionnelle dont on trouve des traces marquantes jusque chez les auteurs contemporains. L'actualité de cette mythologie, voilà qui n'a pas cessé de nous surprendre !
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Le classique des poèmes ; Shijing ; poésie chinoise de l'Antiquité
Collectif
- Folio
- Folio Bilingue
- 17 Octobre 2019
- 9782072827112
Le Shijing est le plus ancien recueil de poésie chinoise. Ces textes probablement compilés par Confucius forment un ensemble disparate de chants amoureux et de chants officiels, précieux témoignages de la vie et de la pensée d'une époque.
Le Classique des Poèmes est une oeuvre fondatrice et incontournable de la littérature chinoise.
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Textes extraits de Philosophes confucianistes (Bibliothèque de la Pléiade)
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Shijing : « Classique des Poèmes »
Collectif
- Les Indes savantes
- Mondes Chinois
- 14 Janvier 2025
- 9782846546850
Au coeur de la culture lettrée de l'ancienne Chine, le Shijing (« Classique des Poèmes » ou « Livre des Odes ») est présent dans la littérature et la religion de la Chine depuis deux millénaires et demi. Premier des Cinq Classiques et référence ultime en matière poétique, depuis sa compilation à l'époque de Confucius. Cette édition bilingue accorde toute leur place à ses commentaires rédigés par les plus éminents auteurs de l'Antiquité jusqu'à nos jours. Une introduction générale permet de replacer dans ses contextes d'histoire, de sociologie et de religion cette oeuvre monumentale.
Une notice présente chaque partie de l'oeuvre et une notule chaque poème lui-même accompagné de notes philologiques, historiques et sociologiques. Plusieurs index permettent de retrouver dans ce vaste ensemble de plus de trois cents poésies chantées les thèmes et les noms qu'on y souhaiterait trouver.
Les quatre parties du Shijing procurent au lecteur une connaissance unique de la vie rurale et citadine de la haute Antiquité que n'offrent pas les textes historiques ou philosophiques des périodes ultérieures. Elles illustrent la vie des nobles dans laquelle la chasse, la guerre et la quête de prestige, qui s'illustre lors des banquets, se donne à voir, à entendre et à goûter dans des chansons à boire et des souhaits de longue vie.
Le Classique des Poèmes brille de tous ses feux pour faire comprendre autant qu'écouter la Chine ancienne, faite de nombreux pays si divers, celle qui n'a jamais cessé de scander ces vers que tout enfant apprend dès l'école.
L'auteur présente ici la première traduction intégrale en langue occidentale, bilingue et intégralement annotée d'après les commentateurs de toutes les époques, anciennes et contemporaines, de l'oeuvre poétique majeure qu'est le Classique des Poèmes. -
à la recherche des esprits
Gan Bao
- GALLIMARD
- Connaissance De L'orient
- 18 Novembre 1992
- 9782070727674
À l'aube du quatrième siècle vécut un homme que son destin avait maintes fois mis en présence de l'étrange outre-tombe. Son frère quitta ce monde pour y revenir chargé de souvenirs célestes ; l'amante de son père vint à sortir vivante du tombeau... Qui sont ceux qu'en Chine aussi l'on nomme «revenants» ? Des démons, de purs esprits, des bêtes métamorphosées ? Au soir couchant, au matin parfois, «un peu avant l'aurore et les glaives du jour, quand la rosée de mer enduit les marbres et les bronzes», ils apparaissent et nous parlent. Écoutons donc ces revenants qui hantent les prés sous la lune, les chambres vides, nos songes les plus noirs et nos plus beaux livres. Ils nous ouvrent un monde que nous ne faisons que soupçonner, qui est au fond si semblable au nôtre : c'en est, en quelque sorte, le miroir. «Dans la solitude fervente de minuit», ils désolent notre sommeil. Les chambres closes n'arrêtent pas ceux qui se jouent des murs. Ces deux mondes s'interpénètrent et s'influencent ; tout acte commis d'un côté du miroir se répercute au-delà. C'est le sentiment de l'étrangeté qui marque la présence du surnaturel. Tout l'art de l'observateur subtil consiste à repérer les sens de ces manifestations dérangeantes. C'est à cet apprentissage, à cette quête, que nous invite Gan Bao dans sa fascinante Recherche des esprits, ici traduite pour la première fois en une langue d'Occident.
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Il est le premier poète chinois connu. Immortel auteur et quasi fondateur de la poésie classique, Qu Yuan (vers 343 - vers 279 av. J.-C.) devint un mythe dès après sa mort tragique, lorsque, chargé de sable, il se laissa engloutir dans l'intimité de l'eau par une nuit lunaire. Plus que le gravier, c'est le poids du désespoir qui l'empêcha de remonter à l'air de ce pays de Chu qu'il aima tant. Il en décrivit les forêts profondes, les fleurs odorantes, les bêtes étranges, les femmes séduisantes. Accablé par le désamour du prince, cherchant vainement une compagne pour adoucir son exil, affligé de ne rencontrer aucun sage qui le comprît, dégoûté de ce monde turbide, il jugea bon de s'en éloigner à jamais. Dans ses vers somptueux, parfois précieux, il décrivit les cieux multiples où il erra, sur son char attelé de dragons, accompagné de phénix et d'être fabuleux, parmi les esprits et les astres. Il dit la suavité des parfums du Sud, l'angoisse qui le saisit dans les ténèbres végétales, la douceur des eaux vives de son pays. Il chanta encore le charme des femmes qui dansèrent à la cour, la gaieté des chants qui résonnèrent au palais, les saveurs des mets épicés du Midi, la somptuosité des nobles demeures... Les Élégies de Chu comprennent aussi des poésies de ses disciples qui, aux siècles suivants, reprirent à sa suite les thèmes qui lui furent chers. Beaucoup parlèrent de bannissements, d'errances lointaines, d'êtres fantastiques escortant leur voyage erratique, quête d'amours et de sagesses.