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PAUL GAGNE
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Fin du XIX? siècle, aux confins de l'Écosse et de l'Angleterre. Charlotte Bell grandit à Fayne, où elle est tenue à l'écart du monde par son père adoré, lord Henry Bell, en raison d'une mystérieuse maladie. Elle a fait du vaste domaine isolé au milieu de la lande un terrain d'exploration, aiguisant son esprit érudit et brillant. Son existence insouciante est cependant assombrie par les disparitions tragiques de sa mère et de son frère Charles, qu'elle n'a pas eu le temps de connaître. Au lendemain de son douzième anniversaire, on la décrète soudainement guérie et on l'exhorte, à sa plus grande horreur, à enfiler corset et jupes pour devenir une véritable lady : un déménagement à Édimbourg est imminent. Si Charlotte voit les portes de son univers s'ouvrir en grand, elle désire par-dessus tout pousser celles de l'École de médecine. Mais ses rêves d'avenir se fissurent à mesure que son passé se trouble face aux vérités qu'on lui a cachées sur sa famille, et celle qu'elle est vraiment. Avec Fayne, Ann-Marie MacDonald fait son grand retour et signe un roman éblouissant, surprenant, aux accents très modernes, mêlant émancipation féminine et quête identitaire.
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Chaque jour, Laurent Lepage invente une catastrophe : des arbres qui marchent, un débarquement d'extraterrestres... Plus personne ne croit le garçon de neuf ans. Pas même Armand Gamache, qui a pris sa retraite à Three Pines. Cependant, quand l'enfant disparaît, il faut bien envisager que l'une de ses histoires soit vraie. Une traque effrénée et digne des plus grands romans d'espionnage se met en branle lorsque Gamache et ses anciens lieutenants de la SQ, Jean-Guy Beauvoir et Isabelle Lacoste, déterrent l'authentique canon géant de Gerald Bull, ingénieur en armement assassiné à Bruxelles il y a vingt-cinq ans. Un monstre est autrefois venu à Three Pines, il y a semé le malheur et ce dernier est de retour. En refusant de prêter foi à un enfant, l'ex-inspecteur-chef n'a-t-il pas joué un rôle funeste dans ce qui est arrivé ?
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Tout le monde sait que ta mère est une sorcière
Rivka Galchen
- Points
- Points Romans
- 8 Novembre 2024
- 9791041412822
Une fresque historique sur le procès en sorcellerie de Katharina Wepler.
1618. Dans le duché allemand de Württemberg, Katharina Kepler est une veuve respectée, à qui l'on vient demander conseils et remèdes. Son fils Johannes est mathématicien à la Cour et auteur d'un traité d'astronomie très remarqué. Mais il suffit d'une accusation pour faire basculer une réputation. Selon une voisine, Katharina serait une sorcière...
Dans une fresque qui nous fait entendre tour à tour la voix des accusés et celle des accusateurs, Rivka Galchen, tissant à partir de l'histoire d'un procès réel, nous parle d'un monde aveuglé par la peur et du pouvoir implacable de la rumeur condamnant les femmes.
« Une sage méditation sur le genre de persécution hystérique dont on est si souvent témoin. » Lauren Groff
« Drôle par moment, absurde à d'autres, un roman captivant. » Margaret Atwood -
Fraîchement retraité, l'ex-inspecteur-chef Gamache coule des jours heureux à Three Pines où il pense avoir trouvé la paix à laquelle il aspirait en quittant la tête de la section des homicides de la Sûreté du Québec. Mais voilà que son amie Clara vient lui faire part de ses inquiétudes au sujet de son mari, Peter. Le couple d'artistes avait décidé de se séparer pour un an, le temps de faire le point sur leurs sentiments, mais les mois ont passé et Peter n'a pas donné de nouvelles. Il semble s'être volatilisé. Se pourrait-il qu'il lui soit arrivé quelque chose ? Pour en avoir le coeur net, Gamache part à sa recherche. Accompagné de Clara, de Myrna Landers et de Jean-Guy Beauvoir, son ancien adjoint, il parcourt les paysages démesurés de Charlevoix, jusqu'au fin fond du Québec, et s'aventure plus profondément encore dans l'âme tourmentée de Peter. À la poursuite d'un artiste si désespéré qu'il vendrait son âme...
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Joan a le coeur brisé. Voilà près d'un an qu'elle s'épuise à chercher son mari, Victor, qui a disparu dans la nuit où il a suggéré de vendre sa terre ancestrale à des promoteurs. Depuis, elle sillonne les routes de la baie Georgienne, décidée à savoir si Victor est mort ou s'il l'a simplement quittée.
Elle croit l'avoir retrouvé dans une tente d'évangélistes dressée au milieu d'un parking, mais l'homme qui apparaît devant elle n'a de Victor que les traits. Pourquoi ne la reconnaît-il pas ? Et qui est ce révérend Eugene Wolff dont il dit porter le nom ? -
Cinq jours, quatre randonneurs, trois survivants.
Nola, récemment veuve, s'est lancé un défi : rejoindre pour un pèlerinage le lac dans la montagne escarpée où son époux et elle aimaient se rendre. Blonde et mince à l'excès, Bridget s'entraîne en vue d'un triathlon. Adolescente rebelle, Vonn tente de combattre ses démons à deux mille cinq cents mètres d'altitude. Encore sous le choc de l'accident qui a coûté la vie à son meilleur ami, Wolf Truly, le jour de son dix-huitième anniversaire, veut se suicider. Chacun, pour des raisons différentes, se lance dans une expédition qui ressemble à un défi. Ce qui ne devait être qu'une simple randonnée va rapidement se transformer en cauchemar. Totalement perdues suite à d'erreurs d'orientation, ces quatre personnes qui ne se connaissaient pas quelques jours plus tôt vont vite comprendre que les secours ne les trouveront pas et que l'autre est leur unique chance de survie. -
Kathleen chanta avant de parler. Un timbre parfait. James était accordeur de pianos - il comprit : sa fille de dix-huit mois pouvait reprendre un air après l'avoir entendu jouer une seule fois, sans faille, quoique sans mots... Il resta immobile au piano, le dos très droit, et la regarda. Elle soutint son regard avec une gravité d'adulte. Du Cap-Breton début de siècle jusqu'au New York des années jazz, Un parfum de cèdre nous fait vivre le destin mouvementé de James Piper et de ses quatre filles. Kathleen, l'aînée, développe en grandissant une voix exceptionnelle. Son père lui voue une adoration sans bornes et veut faire d'elle une cantatrice célèbre. Mais le destin de la famille semble marqué par le drame. Et l'admiration devient obsession...
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" Le Calum Ruadh qui semble de nos jours, à Toronto, tenir tant de place dans les pensées et les conversations était donc mon arrière-arrière-arrière-grand-père.
C'est en 1779 qu'il avait quitté Moidart, en Écosse, pour venir s'établir dans le Nouveau Monde. Parfois, j'ai l'impression que nous savons beaucoup de choses à son sujet ; parfois, très peu. "Tout est relatif ", dit-on. Il y a des faits, voire des chimères, qui se transforment au gré de nos perceptions et de nos intérêts. " Alexander MacDonald raconte l'histoire de sa famille, la mort de leurs parents noyés au fond d'un lac gelé, un jeune mineur décapité par une benne dans une mine d'uranium et porté en terre par les siens.
Et l'amour qui l'unit à sa soeur jumelle et à son frère, toujours prêt à faire le coup de poing pour défendre leur honneur, quitte à perdre sa liberté. Comme les falaises du Cap-Breton, où se déroule la plus grande partie du récit, La perte et le fracas est un roman granitique, à la beauté austère, et qui assume pleinement sa " celtitude " : la langue gaélique, les légendes et les traditions des clans écossais y sont constamment présentes.
Mais c'est la force d'une émotion retenue qui en constitue le trait le plus marquant. C'est à nous tous que s'adresse Alistair MacLeod dans ce roman âpre et bouleversant où le passé et le présent ne cessent de se répondre.
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A toronto, masao, canadien d'ascendance japonaise, veille sur sa fille, miyo, affligée de difformités.
Lorsque miyo tombe amoureuse de david, son père se met à dépérir, puis s'éteint, emportant dans la tombe les secrets de sa jeunesse en mandchourie et d'un sacrifice à l'empereur hirohito qui pourrait bien être un crime de guerre. masao mort, miyo apprend l'existence d'une demi-soeur installée à tokyo et part pour le japon où, en proie aux cruautés de l'histoire qui imprime ses stigmates dans les esprits et sur la chair par-delà les générations, elle rencontrera le fantôme du jeune lieutenant masao qui but un jour le saké d'adieu à la manière des suicidaires.