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NATHALIE BAUER
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Ma mère est un fait divers
Maria Grazia Calandrone
- Éditions Globe
- Litterature Etrangere
- 29 Août 2024
- 9782383613008
Le 24 juin 1965 à Rome, une enfant d'à peine un an est abandonnée sur la pelouse de la Villa Borghèse. Ses parents, ce sont Lucia et Giuseppe. Mariée de force, la jeune femme s'est enfuie, quittant un mari et une belle-famille violents, pour vivre son grand amour. À cette époque, en Italie, cela rend Lucia et son compagnon criminels, coupables d'adultère et d'abandon du domicile conjugal. Sans parler du statut d'enfant illégitime qui va planer toute sa vie au-dessus de leur fille. Acculé par l'impossibilité de faire famille, le couple se résout à abandonner l'enfant et à se suicider ensemble, dans les eaux du Tibre.
Cette enfant orpheline, c'est l'autrice, Maria Grazia Calandrone. Cinquante ans plus tard, elle mène l'enquête pour retracer l'histoire de ses parents biologiques et comprendre leur geste. En explorant leur passé, Maria Grazia Calandrone fait aussi revivre avec réalisme, dans une langue poétique et singulière, entre prose et vers, l'Italie de l'après-guerre en pleine industrialisation et la pression sociale destructrice pesant sur les femmes. -
La Politique de la peur : Manifeste contre le populisme et pour la démocratie
Antonio Scurati
- Les Arenes
- 5 Septembre 2024
- 9791037512987
Après avoir inventé le fascisme et le populisme, l'Italie doit de nouveau faire face à ses vieux démons. Auteur de M, une grande saga littéraire sur Mussolini acclamée dans le monde entier, Antonio Scurati sort de sa réserve. Il est une voix autorisée pour comprendre et analyser les conséquences de l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir dans son pays.
Dans ce manifeste précis et limpide, il décortique les mécanismes du fascisme et du populisme, hier comme aujourd'hui, et met en lumière les dangers qu'ils représentent pour nos démocraties. Alors que de nombreux pays sont dirigés par des gouvernements populistes, ou en passe de l'être, il est devenu urgent de s'interroger sur tout ce qui alimente leur prospérité.
Le livre clair et implacable d'un intellectuel censuré par le gouvernement de Giorgia Meloni
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer -
« JE SUIS L'ITALIE, JE SUIS LE FASCISME, JE SUIS LE SENS DE LA BATAILLE, JE SUIS LE DRAME GRANDIOSE DE L'HISTOIRE. » Février 1925. Depuis trois ans, Benito Mussolini a obtenu les pleins pouvoirs. Il règne en maître incontesté sur l'Italie. À la tête du Parti national fasciste, il a évincé ses principaux rivaux. Adoubé par le roi d'Italie et le pape Pie XI - pour qui il est « l'homme de la providence » -, le Duce suscite l'adoration du peuple qui reconnaît en lui une force irrésistible. De 1925 à 1933, ce roman raconte les huit années pendant lesquelles la mécanique implacable du fascisme étouffe les derniers sursauts de la démocratie et propulse l'Italie dans une guerre coloniale violente en Libye.
Dans ce deuxième tome, un récit puissant et des archives passionnantes se répondent d'un chapitre à l'autre.
Antonio Scurati restitue avec brio l'ascension de Mussolini, cet autocrate féroce, bourreau de travail, qui ne craint pas de forcer le destin en proclamant : « Mon successeur n'est pas encore né. »
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« La vérité, c'est qu'il faut lire pour connaître vraiment le monde parce que les gens qui écrivent partent toujours d'un détail qui cloche. »
Alba Donati menait une vie trépidante. Pourtant, à la cinquantaine, elle décide de tout quitter pour réaliser son rêve : ouvrir une librairie en Toscane, dans le village de son enfance. L'aventure semble rapidement vouée à l'échec. Perchée sur une colline, avec moins de deux cents habitants dans les environs, la librairie doit affronter un incendie destructeur, puis les restrictions du confinement. Mais alors que tout paraît perdu, s'organise autour d'Alba un étonnant et formidable mouvement de solidarité.
« Une épopée hors du commun. Cette librairie est une petite forteresse de résistance féministe et poétique qui a fini par prendre la forme d'un livre. » - Le Monde des livres.
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11 septembre 1844, apparition. Heyum Lehmann arrive de Rimpar, Bavière, à New York. Il a perdu 8 kilos en 45 jours de traversée. Il fait venir ses deux frères pour travailler avec lui.
15 septembre 2008, disparition. La banque Lehman Brothers fait faillite. Elle a vendu au monde coton, charbon, café, acier, pétrole, armes, tabac, télévisions, ordinateurs et illusions, pendant plus de 150 ans. Comment passe-t-on du sens du commerce à l'insensé de la finance ? Comment des pères inventent-ils un métier qu'aucun enfant ne peut comprendre ni rêver d'exercer ?
Cette épopée familiale, économique et biblique, qui a reçu le prix Médicis - essai et le prix du Meilleur livre étranger - fiction, nous entraîne au coeur de l'histoire du capitalisme en nous contant une certaine histoire de l'Amérique.
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?Mai 1938. Quelques semaines après l'Anschluss, Hitler se rend en visite officielle en Italie. C'est le début d'une mécanique implacable qui mène au pacte d'acier italo-allemand et à un durcissement de la politique antisémite italienne.
De 1938 à 1940, Mussolini se rapproche inexorablement du régime nazi, face auquel les puissances européennes semblent paralysées. Dans ce roman historique où tout est vrai, archives et récit s'entremêlent pour raconter les deux années où Mussolini et Hitler ont achevé de précipiter l'Europe dans le bain de sang de la Seconde Guerre mondiale.
Un face-à-face captivant, une bataille avant la bataille, un jeu de séduction et d'emprise entre deux monstres. Antonio Scurati fait un récit magistral d'une actualité dérangeante, qui interroge la fragilité de la démocratie face à la menace du totalitarisme aux portes de l'Europe.
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer -
La grande saga familiale où se mêlent les petits et grands destins qui ont façonné l'Italie contemporaine.
À Grottole, dans la province reculée du Basilicate, les aventures extraordinaires et quotidiennes des Falcone, une famille italienne dont la généalogie s'étend de 1861 à 1989. Gioia, Concetta, Giustina, Giuseppina, Angelica, Albina, Candida... ce sont elles, les mères courageuses, les grands-mères obstinées, les tantes restées seules avec leurs rêves, les belles jeunes filles qui rapportent, au fil de cette grande fresque familiale, mille ans d'histoire.
J'ai vécu mille ans est un magnifique roman, lauréat du prestigieux prix Campiello 2007, dans lequel se mêlent les petits et grands destins qui ont façonné l'Italie contemporaine. -
Ce qu'il sait du cerveau humain, Davide Ricci l'a appris à l'université et le met en pratique en exerçant son métier de neurochirurgien. Avec sa famille, il vit dans une paisible normalité bourgeoise à la périphérie de Lucques. Mais lorsque sa femme et son fi ls sont attaqués par un homme ivre dans un restaurant, et qu'il regarde, figé, un autre client intervenir à sa place, tout bascule. Lui qui se pensait «génétiquement inapte à la violence» se découvre simplement lâche. Et cela ne peut plus durer. Aidé par Diego, son nouvel ami et maître zen, il s'initie aux arts martiaux et à une nouvelle philosophie de vie, apprivoisant une violence archaïque que son éducation et ses peurs l'avaient toujours conduit à refouler. Avec son ironie subtile et un style inimitable, Fabio Bacà pose une nouvelle fois son regard acéré sur le quotidien, en nous invitant à réfl échir à la part obscure et primitive présente en chacun de nous.
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Manhattan Project
Stefano Massini
- Editions Globe
- Litterature Etrangere
- 14 Septembre 2023
- 9782383612407
Dans la lignée des Frères Lehman, Manhattan Project raconte l'invention de l'arme la plus effrayante jamais créée sur terre. Une ballade au coeur d'un réacteur humain où l'adrénaline du compte à rebours alterne avec des tourbillons d'humanité profonde et des éclairs d'ironie typiquement yiddish.
L'histoire commence en 1938 lorsqu'un groupe de jeunes et brillants physiciens juifs hongrois fuient l'Europe de Hitler pour se réfugier aux États-Unis. Effrayés par l'idée que Hitler, qui prépare alors l'Allemagne nazie à la guerre, puisse mettre au point une arme ultime, ils s'unissent pour être les premiers à concevoir la bombe nucléaire tandis que retentissent en Europe les cris des ghettos en flammes. -
Le 6 avril 1917, à la pause déjeuner de l'usine de munitions Doyle & Walkers, à Sheffield, Royaume-Uni, Violet Chapman, ouvrière, prise d'une inspiration subite, donne un coup de pied dans l'espèce de balle qui se trouve au milieu de la cour en brique rouge de 330 pieds de long par 240 pieds de largeur.
Aussitôt, les dix autres femmes présentes lâchent leurs casse-croûtes et sautent du muret où elle étaient assises en rang d'oignons pour se mettre à courir elles aussi.
Ce simple coup de pied aurait pu les tuer. Car la balle est un prototype de bombe légère destinée à calculer la trajectoire de chute, avant de massacrer l'ennemi. Mais la bombe n'explose pas. C'est leur coeur qui le fait. Ce coup de pied vient de leur sauver la vie, à toutes.
Elles jouent pendant plus d'une demi-heure.
Et recommencent le lendemain. Et encore, et encore.
Jusqu'à jouer dans un vrai stade, jusqu'à affronter des professionnels !
Jusqu'à ce que les hommes - patron, chéris, papas - mettent leur veto à cette passion, à cette obsession, à cette libération. -
Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d'en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l'autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s'éloignent, avant de se frôler à nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu'Alice et Mattia ne comprendront que bien des années plus tard : le lien qui les unit est indestructible.
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La maison des regards
Daniele Mencarelli
- Editions Globe
- Litterature Etrangere
- 4 Avril 2024
- 9782383612803
À vingt-cinq ans, Daniele, un poète, se noie dans l'alcool pour oublier la crise existentielle qu'il traverse. Alors que sa mère, déchirée de voir son fils se faire du mal, lui propose de mettre fin à leurs jours ensemble, Daniele se résout à prendre un emploi d'agent d'entretien dans le plus grand hôpital pédiatrique européen, l'Enfant-Jésus à Rome. Très vite, le jeune homme à la sensibilité exacerbée pense abandonner, tant l'injustice et la douleur qui s'imposent à ces enfants malades dépassent l'entendement et les mots. Mais le quotidien, la camaraderie et la solidarité qui se créent avec les collègues et les patients lui montreront l'authentique visage de la vie, levant le voile épais des ténèbres qui l'empêchait de vivre.
Bouleversant de tendresse et d'humanité, La Maison des regards est le récit autobiographique d'une résurrection et rend un hommage poétique et vibrant à ceux, travailleurs ou proches, qui accompagnent les malades. -
À quarante ans passés, une femme, professeure dans un lycée des environs de Naples, se retourne sur sa vie. Elle relate son enfance et se confie peu à peu, en s'exposant sans réserve. Tout entière corsetée par le milieu traditionnel qui l'a vue naître, elle a grandi à la manière d'un bonsaï déformé par les ligatures, le fil de fer et les coupes régulières destinés à contrôler sa croissance. Emmurée dans son propre corps, elle refuse toute étreinte, si ce n'est celle de la honte.
Mais lorsqu'elle fait par hasard la rencontre d'Andrea, un homme qui, à bien des égards, est radicalement différent d'elle et de son histoire, sa vie bifurque et s'écarte du chemin qu'on avait initialement tracé pour elle. Dès lors, elle ne cessera de chercher à comprendre son propre désir pour, peut-être, réussir enfin à l'écouter. -
Une déclaration d'amour à Dostoïevski et à la lecture, capable de changer le cours d'une vie.
Adolescent, Paolo Nori dévore un livre sans couverture ayant appartenu à son grand-père maçon :
Crime et Châtiment, de Dostoïevski. Il est foudroyé. Ce choc le décide à se lancer dans des études de russe, puis dans la traduction, l'enseignement et l'écriture. En 2020 il entreprend de rédiger un ouvrage sur son écrivain de prédilection en se mettant lui-même en scène dans cet exercice. Dépeignant Dostoïevski comme un archer dont les flèches " font saigner ", parce qu'elles touchent le fond de l'âme, l'universel, il découvre, malgré le fossé des années, d'étranges correspondances entre la vie du Russe et la sienne.
L'ironie, l'humour et l'anticonformisme de Nori mêlés au sérieux de la biographie produisent un cocktail explosif. S'incarnent, sous les yeux du lecteur, non seulement Dostoïevski, mais aussi Tourgueniev, Pouchkine, Gogol, Tolstoï et autres Leskov, avec autant de force que l'écrivain italien en personne et les membres de son entourage - ses parents, sa compagne surnommée " Togliatti " comme l'ancien secrétaire du PCI dit " le Meilleur " ou leur fille " la Bataille " -, dont nous sont contés les joies et les déboires.
Ce livre plein de vie et d'allégresse est avant tout une déclaration d'amour à la lecture, capable de changer le cours d'une vie. -
Invitée à s'exprimer dans le cadre d'un cours magistral à l'université de Bologne, Elena Ferrante nous ouvre les coulisses de son activité de romancière.Au fil des textes, elle revisite l'écolière qu'elle était, se confifie sur les livres qui lui ont inspiré sa saga mondialement connue L'amie prodigieuse, ou encore s'interroge sur l'écriture féminine et son rapport au dialecte napolitain.Cet ouvrage met en lumière une nouvelle facette d'Elena Ferrante, qui, tout en questionnant son oeuvre et ses inspirations, révèle un esprit insoumis, avide de tester les limites et même de les dépasser.
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« Ma mère m'a légué un mot de son dialecte qu'elle employait pour décrire son état d'esprit lorsqu'elle éprouvait des impressions contradictoires qui la tiraillaient et la déchiraient. Elle se disait en proie à la frantumaglia. » Écrivaine légendaire dont l'identité est tenue secrète, Elena Ferrante lève ici une part du mystère qui l'entoure. Au fil des lettres et entretiens qui composent ce livre, l'autrice de L'amie prodigieuse évoque les thèmes qui lui sont chers - l'écriture comme tentative de recomposition d'une intériorité morcelée, la complexité d'être femme, son enfance dans les rues périlleuses de Naples - mais aussi ses influences littéraires et l'incroyable succès de ses romans. Intime et passionnant, voici l'autoportrait d'une romancière à l'oeuvre.
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Chaque été, Teresa passe ses vacances chez sa grand-mère, dans les Pouilles. C'est là qu'elle rencontre Nicola, Bern et Tommaso, « ceux de la ferme d'à côté ». Fascinée par Bern, elle n'hésitera pas à épouser ses idéaux au sein d'une communauté fondée sur le respect de la nature et le refus du monde matérialiste, à l'image de la génération des années quatre-vingt-dix, tiraillée entre le besoin de transgression et la soif d'appartenance, tendue vers l'avenir, avide de tout, y compris du ciel. Un adieu à la jeunesse, un bouleversant roman d'amour et d'amitié.
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Brigantessa : le destin d'une femme, la naissance de l'Italie
Giuseppe Catozzella
- Harpercollins
- Harpercollins Poche
- 3 Mai 2023
- 9791033914167
Italie, 1848. Maria Oliverio, issue d'une famille paysanne calabraise, grandit dans une pauvreté qui l'empêche de déroger aux principes d'un monde sans avenir.
Profondément déçue par les promesses de l'unification du pays, la jeune fille va devenir la redoutée Ciccilla, une brigantessa en quête éperdue de justice et de liberté, dont le nom, bien au-delà de la vallée, résonnera bientôt dans toute l'Italie.
Giuseppe Catozzella relate l'épopée d'une grande héroïne italienne, qui bouleverse son destin pour honorer les idéaux de toute une nation.
Lauréat du Prix des Lecteurs du 36e Festival Littératures Européennes à Cognac.
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer À propos de l'auteur Giuseppe Catozzella est un écrivain italien qui a étudié la philosophie à l'Université de Milan. Il a travaillé pendant dix ans comme consultant éditorial pour Arnoldo Mondadori Editore, puis, pendant cinq ans, comme rédacteur en chef de Giangiacomo Feltrinelli Editore.
« La reine des brigandes. » L'Obs « Une envolée historique, superbement menée, qui rend hommage à cette grande héroïne. » Page des libraires « Porté par une narration admirable empruntant quelque peu au genre du conte, ce roman, au plus près des faits historiques, nous accroche jusqu'à la fin. » Lire Magazine Littéraire « Pour la première fois, nous sommes confrontés à l'épopée d'une nation toujours sur le point de se faire. Catozzella a écrit ce livre dans un état de grâce. » Michela Murgia « Une lecture passionnante, un roman historique extrêmement dense. Un portrait d'un monde pauvre et brutal en quête de rédemption. » Simonetta Agnello Hornby « Chaque scène est vivante, chaque décor est crédible. Les personnalités sont convaincantes, bien définies. Mais la beauté naturelle de la Sila à laquelle appartient Ciccilla émerge tout particulièrement avec une certaine redondance, venant ainsi se greffer à la beauté de son âme. » Valerio Evangelisti, Tuttolibri -
1493. Léonard de Vinci travaille au cheval de bronze promis à Ludovic le More, duc de Milan, pour honorer son père Francesco Sforza. Quand un cadavre est retrouvé dans la cour du château, le Seigneur fait appel au génie de Léonard, comptant sur ses connaissances en anatomie et son intuition pour éloigner les soupçons de peste et démasquer le jeu d'intérêts croisés des Este et du roi de France. Un roman historique plein d'invention, un voyage surprenant dans une des périodes les plus fascinantes de l'histoire italienne : la Renaissance.
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Un récit bouleversant sur la vie de Daniela, partie de Roumanie pour travailler à l'étranger, et sa famille, leurs sacrifices et leurs tragédies, mais aussi leurs espoirs et leurs rêves Un matin, Manuel, seize ans, et Angelica, vingt-quatre ans, découvrent que leur mère Daniela est partie en pleine nuit, sans prévenir personne, pas même leur père, un homme désoeuvré, au chômage depuis des mois. Comme de nombreuses femmes de sa génération, elle s'est résolue à quitter la Roumanie post-communiste pour l'Italie, où il serait possible de s'enrichir très rapidement. Elle espère pouvoir ainsi payer des études à ses enfants et leur offrir un avenir.
Mais la réalité est bien différente, et les mois d'absence deviennent des années. Le fossé se creuse entre Daniela et ses enfants qui, malgré la nouvelle et relative aisance matérielle offerte par l'exil de leur mère, se sentent abandonnés. Jusqu'au jour où Daniela est précipitamment rappelée en Roumanie à la suite d'un événement tragique.
Dans ce roman choral, Marco Balzano explore l'univers des travailleuses de l'ombre, capables d'une humanité souvent absente de nos sociétés. Une histoire bouleversante de sacrifices et d'humiliation, mais aussi de rêves et d'espoirs.
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Ippolito tapait à la machine les mémoires que leur père dictait en se réjouissant du bon tour qu'il jouait au roi, à Mussolini et aux « crapules » fascistes.
Concettina ne cessait de changer de fiancé, et Giustino disait à Anna qu'elle était trop laide pour pouvoir songer à se marier un jour. Tous les quatre recevaient de grandes boîtes de chocolats d'un ami de leur père, Cenzo Rena.
Et des cartes postales que madame Maria glissait dans le cadre d'un miroir en se rappelant les grands hôtels qu'elle avait fréquentés avec leur grand-mère du temps où celle-ci était riche. Ils observaient leurs voisins de derrière la haie :
Les trois enfants, le vieux monsieur et maman chérie. Un jour, ces années-là, celles de l'adolescence et de la guerre, constitueraient tous leurs hiers.
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Celle qui est revenue
Donatella Di Pietrantonio
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 2 Mars 2022
- 9782253106616
À treize ans, la narratrice apprend brutalement qu'elle n'est pas la fille de ceux qui l'ont élevée. Enfant unique, choyée, elle doit quitter la ville où elle a grandi pour être rendue à sa famille biologique. Dans son nouveau foyer, au village, il lui faut désormais partager une chambre et de maigres repas avec une soeur et quatre frères. Pauvreté, violence, usages, dialecte : tout, ici, lui est incompréhensible. « Orpheline de deux mères vivantes », elle ne sait plus qui elle est. Car, finalement, de qui est-on l'enfant ? Pourquoi ses parents adoptifs l'ont-ils abandonnée ? L'amour fraternel de Vincenzo et d'Adriana pourra-t-il dissiper ses doutes et sa détresse ?
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Dans un bourg proche de Turin, durant les années 1940, celles de la guerre et de l'après-guerre, quelques familles de la bourgeoisie piémontaise se croisent dans une paisible cohabitation. Leur petite communauté assigne a` chacun un rôle déterminé et des aspirations convenues. L'occupation favorite des uns et des autres consiste a` «enterrer ses pensées» pour laisser place a` d'insignifiants commentaires sur un quotidien étriqué et répétitif. Un environnement étouffant pour les plus jeunes parmi lesquels se trouve l'invisible narratrice de ce récit distancie´, Elsa. Étrangement absente de ces histoires familiales, elle sort soudain de l'ombre, révélant un visage jusque-là inconnu de tous, comme du lecteur.
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Dans l'obscurité d'un village sarde, une silhouette drapée d'un châle longe les murs, pénètre dans une maison un instant, puis disparaît tel un mirage. À l'aube, un vieillard agonisant aura enfin trouvé la paix. L'accabadora, la dernière mère, a oeuvré. Maria, fille adoptive de Tzia, heurtée par cette coutume, l'interroge. Il est des mystères auxquels seule une mère peut vous initier.