Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Christian Bourgois
-
« Cette arthrite, c'est pas de la blague. (...) Mes réflexes sont bousillés. J'arrive pas à me rouler un joint. » Vers la fin de sa vie, William S. Burroughs, handicapé par l'arthrite, ne peut plus taper à la machine. Ses proches ont alors l'idée de lui donner des livres blancs : de novembre 1996 à fin juillet 1997, quelques jours avant sa mort, il y consignera son journal intime.
New York, Mexico, Paris : William Burroughs interroge une vie de came et d'écriture, convoquant entre autres, Shakespeare, Conrad et Yeats, Allen Ginsberg, Timothy Leary, Brion Gysin et ses chats bien-aimés dans un ultime effort pour décrypter et guérir le monde menacé par le mal, la bêtise, la conspiration internationale du mensonge, les extra -terrestres et les mille-pattes cauchemardesques qui vous rongent la moelle. L'écriture s'affirme comme son arme et sa mission, la morphine comme le chemin qui l'aura mené à sa propre vérité. Mais avec l'élégance d'un dandy provocateur, Burroughs brouille les pistes : faut-il croire l'homme qui écrit "Je ne suis pas vraiment contre le meurtre. trop de gens ne sont que de perpétuels emmerdeurs. " -
La vie qui m'entoure par ellen foster
Kaye Gibbons
- Christian Bourgois
- 14 Septembre 2006
- 9782267018530
Ellen Foster, onze ans, nous raconte sa vie entre sa mère malade et dépressive, son horrible
père alcoolique qui terrorise Ellen et sa mère, finissant par pousser cette dernière au suicide.
A la mort de sa mère, suivie assez rapidement par celle de son père, Ellen est ballottée de
foyer en foyer, chez sa grand-mère peu affectueuse, parfois à la limite de la maltraitance
quand elle envoie la petite fille travailler dans les champs, chez son professeur de dessin où
elle connaît un intermède paisible, puis chez sa tante et sa cousine, où les choses se passent
si mal qu'un soir de Noël, Ellen décide tout bonnement de s'en aller. Elle a repéré à l'église
une femme entourée de plusieurs filles, elle sait que c'est une mère d'accueil, l'a observée et
la juge très favorablement. C'est donc à sa porte qu'elle sonne un soir de Noël ; Laura, c'est
son nom, l'accueille dans son foyer. Ellen décide de prendre le nom de « Foster », comme
« foster home », famille d'accueil, « foster child », enfant adoptif. Dans ce roman, Kaye
Gibbons décrit la petite société mesquine du Sud des Etats-Unis avec ses idiomes, son
racisme. Mais au-delà du récit, il y a un ton, un mélange de monologue intérieur, de
grotesque et d'humour rappelant le monde violent de Flannery O'Connor et le réalisme de
Mark Twain.
-
" Le Corps est écrit avec la brièveté habituelle de Kureishi et sa froide précision.
Le livre est aussi intéressant d'un point de vue philosophique. La vieille idée cartésienne de la séparation entre le corps et l'esprit est désormais complètement discréditée. Mais nous restons très conscients de notre propre dualité, même si c'est seulement de manière métaphorique.
Il est difficile d'expliquer pourquoi Kureishi est un si bon écrivain, car ses phrases sont souvent ordinaires. Ou plutôt à force de le lire on est impressionné par une certaine intensité de sa vision, voire une intégrité.
Il peut être très froid et cruel mais en même temps il comprend les vérités essentielles sur la dérive et la lassitude de la vie moderne dans les villes. Sa fiction - décrit des intérieurs en hiver, le bouleversement des émotions et celui des étrangers qui cherchent à se réconforter les uns les autres. Il y a des moments drôles comme ceux de ses débuts qui ont fait du Bouddha de banlieue un véritable moment de plaisir, mais désormais sa conception du monde est plus austère et sombre, elle reste néanmoins toujours aussi attrayante.
" The Observer Review, 3 novembre 2002
-
Clairvoyantes (les)
Kaye Gibbons
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 14 Janvier 2005
- 9782267017434
Automne 1918, Elm City, Caroline du Nord. Des rumeurs d'une paix prochaine en Europe commencent à se répandre, mais se répandent encore plus vite les premiers cas de grippe espagnole, annonciateurs de la terrible épidémie qui va ravager le pays. Maureen Ross vit une grossesse difficile, dans l'indifférence de son mari. Fille d'une famille pauvre du delta du Mississipi, elle a épousé Troop Ross, grosse fortune de Caroline du Nord, et l'a suivi à Elm City. Troop, qui est un homme froid et coupé de ses sentiments, incapable de s'émouvoir pour autre chose que son statut social et son prestige, s'est acharné au fil des années de leur mariage à étouffer l'énergie vitale de Maureen, ne reculant devant aucun traitement médical, aussi cruel soit-il, pour en faire une marionnette correspondant à son idéal de l'épouse docile. Maureen est à présent une femme brisée ; alors qu'elle approche de son terme sans nouvelles de sa famille ni soutien de son mari, elle se sent de plus en plus isolée et perd jusqu'à l'espoir de survivre à l'accouchement. C'est dans ce foyer sans amour qu'arrive Mary Oliver, la nièce de Troop. Enfant choyée d'une riche famille de libres-penseurs de Washington - chez qui les uns pratiquent le nudisme et se passionnent pour la science et la psychologie modernes, les autres parlent aux
fantômes, et tous prônent l'amour et la liberté - Mary est envoyée par sa mère pour aider Maureen dans les dernières semaines de sa grossesse. Horrifiée par le comportement de Troop, elle comprend vite que son devoir est de protéger sa tante.
A mesure que l'épidémie de grippe se répand et que le nombre des victimes augmente, la peur s'empare de la ville et la tension monte dans la maison des Ross. Troop harcèle sa femme avec une virulence redoublée, lui reproche sa "basse extraction", cache les lettres de sa mère, terrorise le personnel. Mais, soutenue par l'amour de Mary, Maureen va trouver la force de renaître à elle-même et de rejeter la tyrannie destructrice de son mari pour s'ouvrir à la vie, triomphant de la mort qui s'acharne sur la maisonnée...
-
Ultimes paroles
William Seward Burroughs
- Christian Bourgois
- Les Derniers Mots
- 30 Décembre 2000
- 9782267015676
Vers la fin de sa vie, William S.
Burroughs, handicapé par l'arthrite, ne peut plus taper à la machine. Ses proches ont alors l'idée de lui donner des livres blancs : de novembre 1996 à fin juillet 1997, quelques jours avant sa mort, il y consignera son journal intime. W-S Burroughs questionne une vie de came et d'écriture, convoquant entre autres, Shakespeare, Conrad et Yeats, Allen Ginsberg, Timothy Leary, Brion Gysin et ses chats bien-aimés dans un ultime effort pour décrypter et guérir le monde menacé par le mal, la bêtise, la conspiration internationale du mensonge, les extra-terrestres et les mille-pattes cauchemardesques qui vous rongent la moelle.
Avec l'élégance d'un dandy provocateur, Burroughs brouille les pistes : faut-il croire l'homme qui écrit. " Je ne suis pas vraiment contre le meurtre... trop de gens ne sont que de perpétuels emmerdeurs. " Ultime pirouette d'un éternel rebelle, Burroughs nous laisse un testament de garçon sauvage, en forme de cut-up, son dernier journal de combat.
-
Don de gabriel (le)
Hanif Kureishi
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 23 Mars 2002
- 9782267016086
Gabriel, 15 ans, nouveau héros de Hanif Kureishi, doit s'habituer à sa nouvelle vie.
Sa mère vient de jeter à la rue son père, guitariste de la rock star un peu oubliée Lester Jones. Un cadeau que lors d'une rencontre la star donne à Gabriel va lui faire prendre conscience de son propre talent. Avec ce roman de formation, Hanif Kureishi, avec tendresse et attention, nous donne une merveilleuse lettre au père.
-
L'obsession de l.
Howard Norman
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 31 Décembre 2003
- 9782267017076
1927 : à peine arrivé à Churchill, petite ville de l'État du Manitoba, Peter Duvett, assistant du photographe Vienna Linn est loin de se douter que sa vie est sur le point de basculer.
Il rencontre la femme de Linn le soir même de leur mariage et tombe sous le charme de la brillante et superbe Kala Murie. Il apprend aussi que Vienna Linn fomente d'horribles accidents dans tout le Canada pour alimenter la collection privée de Radin Heur - ces deux-là formant un macabre duo d'art et de violence. Peter est de plus en plus attiré par Kala et, à contre-coeur, il en arrive à partager son obsession de la " photographie spirite ", photographies dans lesquelles les visages d'êtres disparus ou oubliés depuis longtemps apparaissent de façon mystérieuse - car il voit des scènes de plus en plus terrifiantes prendre vie dans la chambre noire.
L'Obsession de L. est une fable glaçante sur l'aveuglement moral et l'ambition artistique, par un écrivain à la " vision tragique complexe " (Richard Bernstein, New York Times).