Policier & Thriller
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Los Angeles, veille de Pearl Harbour : la découverte des cadavres d'une famille d'origine japonaise, les Watanabe, incite le LAPD à fabriquer un coupable pour se débarrasser du problème. Dudley Smith, l'inoubliable "méchant" du Quatuor de Los Angeles, est sur l'affaire. Une affaire qui s'annonce lucrative, tant l'hystérie du climat de guerre se prête aux machinations au détriment des citoyens américains d'origine japonaise. L'un d'entre eux, Hideo Ashida, de la police scientifique, est une personnalité subtile et tiraillée par les sentiments troubles qu'il éprouve à l'égard de Dudley. De son côté, William Parker, jeune officier de police alcoolique, est décidé à anticiper le combat anticommuniste qui se profile. Pour cela, il lui faut une taupe, un agent provocateur. Ce sera Kay Lake, héroïne du Dahlia noir, brillante et téméraire. qui entretient des relations compliquées avec un flic ambigu : Lee Blanchard. Tous ces personnages, engloutis dans l'affaire Watanabe, se laissent entraîner dans une mortelle partie d'échecs.
James Ellroy entreprend, cinq ans après Underworld USA, son projet le plus ambitieux : un nouveau Quatuor de Los Angeles, qui formera un extraordinaire prélude au mythique Dahlia noir.
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Shérif de Pottsville, 1280 habitants, Texas, au début du vingtième siècle, Nick Corey mène une vie routinière pas trop fatigante dans la mesure où il évite de se mêler des affaires de ses administrés. Débonnaire, apparemment pas très malin, il se laisse même contester et humilier en public. Comme si ça ne suffisait pas, il est cocu et aux prochaines élections, il pourrait perdre sa place. Il décide donc de commencer à faire le ménage.
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24 février 1964, 7 h 16 du matin à Los Angeles. Attaque d'un fourgon blindé de la Wells Fargo. Quatre convoyeurs abattus, trois braqueurs morts?; le quatrième a pris la fuite en emportant seize sacs de billets et quatorze mallettes remplies d'émeraudes. C'est sur ce braquage, disséqué avec une maestria éblouissante, que s'ouvre «Underworld USA», dernier volet de la trilogie commencée avec «American Tabloid». Le narrateur reste dans l'ombre. Il nous prévient que le livre est fondé sur des documents publics détournés, des journaux intimes dérobés. En 131 chapitres et cinq parties au titre aussi évocateur que provocateur, ce roman noir et politique reconstruit les années les plus tourmentées de l'Amérique du XXe siècle, avec une largeur de vision et une profondeur stupéfiantes.
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Dallas, novembre 63. Le coeur du rêve américain explose. Un jeune flic arrive de Las Vegas avec 6000 dollars en liquide et un sale boulot à exécuter. Il ne sait pas qu'il va faire partie du complot visant à étouffer la vérité sur l'assassinat de Kennedy. Il s'appelle Wayne Tedrow. Cinq années dans les coulisses de la politique vont le conduire de Dallas au Viêtnam, en passant par le sud des États-Unis. Cinq années avec J. Edgar Hoover, Howard Hughes, la Mafia et le Ku Klux Klan. Voici le second volet de la Trilogie Underworld USA, commencée avec «American Tabloid» (Rivages/Noir n° 282). Le cauchemar américain nourri des coïncidences de l'histoire des années 60 passées au crible par Ellroy. Il y a de la folie chez cet écrivain, de l'obsession dans son écriture.
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Nous avons toujours vécu au château
Shirley Jackson
- Rivages
- Rivages Noir
- 19 Septembre 2012
- 9782743623982
"Je m'appelle Mary Katherine Blackwood. J'ai dix-huit ans, et je vis avec ma soeur, Constance. J'ai souvent pensé qu'avec un peu de chance, j'aurais pu naître loup-garou, car à ma main droite comme à la gauche, l'index est aussi long que le majeur, mais j'ai dû me contenter de ce que j'avais. Je n'aime pas me laver, je n'aime pas les chiens, et je n'aime pas le bruit. J'aime bien ma soeur Constance, et Richard Plantegenêt, et l'amanite phalloïde, le champignon qu'on appelle le calice de la mort. Tous les autres membres de ma famille sont décédés." Ainsi commence le chef-d'oeuvre de la romancière Shirley Jackson (1915-1965), également auteur de la célèbre nouvelle "La Loterie" et du roman Maison hantée, porté à l'écran par Robert Wise (La Maison du diable).
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S'il est vrai que parfois j'entre en désespoir (et c'est vrai), c'est le défi du roman noir tel que je le vois. Je peuple mes livres de gens gaspillés qui ne comprennent pas pourquoi ils doivent descendre la pente sans même une plainte. Mes livres sont pleins de gens qui, sachant qu'ils ont été abandonnés par la société, la quittent d'une façon si honteuse pour elle qu'elle ne fait jamais mention d'eux. Et c'est pourquoi J'étais Dora Suarez n'est pas seulement un roman noir, et qu'il va encore plus loin, pour devenir un roman en deuil. » (Robin Cook) Pour Robin Cook, qui retrouve ici son personnage de Les mois d'avril sont meurtriers, J'étais Dora Suarez est une étape décisive dans sa carrière d'auteur de romans noirs.
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Lou Ford est un jeune adjoint au shérif avenant, serviable, séduisant. Son supérieur, sa fiancée, les jeunes qu'il soutient, les coups de mains qu'il donne volontiers font sa popularité. Bref, dans la petite ville un peu endormie de Central City, Texas, on lui donnerait (presque) le bon Dieu sans confession. A tort. Les apparences sont trompeuses. Atteint d'un trouble psychiatrique, Lou Ford a jadis commis un crime, et c'est son frère Mike qui a été condamné à sa place. A sa sortie de prison, ce dernier est mort sur un chantier, un drame dont Lou Ford tient Chester Conway, le magnat local de la construction, pour responsable. Grâce à une prostituée avec qui il entretient une liaison et qui a séduit le fils Conway, Lou Ford entend se venger. Mais le plan dérape, et pour se couvrir, Lou Ford est entraîné dans une fuite en avant de plus en plus dangereuse...
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Le 26 janvier 1948, un homme se présente dans une succursale de la Banque impériale à Tokyo.
Il dit être un médecin envoyé par le ministère de la Santé pour vacciner le personnel à cause de cas de dysenterie. Il fait boire le contenu de deux flacons aux employés qui commencent à se tordre de douleur. La plupart d'entre eux périront.Un écrivain décide de faire un livre à partir de cette terrible affaire. Pour cela, il « convoque » les voix de douze personnages liés au drame ; à travers des carnets, lettres, articles, souvenirs et autres documents, il tente d'atteindre la vérité.
Une quête vertigineuse et hypnotique dans laquelle nous entraine David Peace, et nous fait entrevoir les dessous effroyables du massacre de la Banque impériale.
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1949. Shimoyama, le pre?sident des chemins de fer japonais a disparu. Son corps ne tarde pas a? e?tre retrouve?, de?membre?, sur les voies. Shimoyama venait de proce?der au licenciement de 30 000 travailleurs du rail, il e?tait donc devenu une cible potentielle. Harry Sweeney, flic de?sabuse? du Montana, se retrouve charge? d'enque?ter, sans conclusion de?finitive. L'affaire rebondit en 1964 lorsqu'un auteur qui devait e?crire sur l'affaire Shimoyama disparai?t. Cette fois, c'est un prive?, Murota Hideki, qui tente de remonter la piste. L'affaire rebondira une dernie?re fois en 1989, alors que l'empereur Hirohito est mourant. Donald Reichenbach, un ancien agent de la CIA devenu un brillant traducteur, semble rattrape? par son passe?...
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À sa sortie de prison, Gust, gangster professionnel, dérobe avec quelques complices deux mille passeports britanniques authentiques dont le prix minimum au marché noir est de mille livres l'unité. Un joli pactole que des truands londoniens veulent négocier avec des éléments désormais incontrôlés de l'ex-KGB qui veulent se refaire une identité respectable et écouler des têtes nucléaires en provenance des arsenaux de l'ex-armée rouge. Mais les services secrets anglais du contre-espionnage sont sur l'affaire. «Quand se lève le brouillard rouge» est le dernier roman écrit par Robin Cook (1931-1994) et peut-être son chef-d'oeuvre. "La sécheresse du ton accentue encore le pouvoir d'émotion de cette magnifique épure, à la fois distante et intimiste, comme traversée d'un prémonitoire sentiment d'urgence absolue et s'achevant dans un silence de mort..." (Jean-Pierre Deloux, Polar)
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Deux enquêtes de James Ellroy sur deux faits divers marquants de l'après-guerre à Los Angeles et à New York, dans la plus pure tradition du "true crime" américain. L'un des textes revisite la mort de l'acteur Sal Mineo, le premier acteur hollywoodien à avoir fait son "coming out" sur son homosexualité, et l'autre revient sur l'affaire Wylie-Hoffert, le meurtre sauvage de deux jeunes femmes new-yorkaises dont un Noir, George Whitmore, a été accusé à tort. Du grand Ellroy, avec une écriture au scalpel qui parvient à créer l'empathie et l'émotion. Des textes quasiment inédits (seul celui sur Wylie Hoffert est paru dans le Vanity Fair américain).
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Stoneburner et Thibodeaux sont rentrés du Vietnam fracassés, comme les autres. Le premier, détective privé qui rêve de se la couler douce au bord du fleuve, accepte de retrouver pour le compte de Cap Holder, ex-shérif et vieux débauché cynique, l'argent d'un deal de coke qui a capoté. Et si, pour le même prix, Stoneburner pouvait aussi lui ramener la blonde et sulfureuse Cathy...
Car Thibodeaux a repéré la belle, ainsi que la valise pleine de billets verts déposée dans une voiture, la nuit, près d'une piste d'atterrissage désaffectée.
La cavale de la blonde et du camé à bord d'une Cadillac noire est un morceau de bravoure. Étourdis par tant d'argent, ils ne cherchent même pas à brouiller leur piste, entre Tennessee, Mississippi et Arkansas.
S'y engouffrent, l'un après l'autre, Stoneburner et un baron de la drogue local, fort mécontent d'avoir été roulé.
L'humour féroce et la noirceur poétique de William Gay font mouche.
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De la mère aux épouses et aux amantes, toute l'oeuvre d'Ellroy procède du féminin et de cet héritage maternel : l'obsession.
En six mouvements d'une tumultueuse symphonie, l'auteur du Dahlia noir revisite les moments clés de ses relations avec les femmes qui ont compté dans sa vie. Objets de fantasmes libérateurs ou destructeurs, sources d'influence ou d'inspiration littéraire, elles sont au centre de ce récit dans lequel Ellroy se raconte avec une féroce absence de complaisance, qui prend parfois l'allure d'une poignante confession.
Mélange de rigueur, de mysticisme et de sexualité, ce livre inclassable est un indispensable mode d'emploi littéraire pour qui s'intéresse à l'homme et à l'oeuvre.
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Le regard que j'ai toujours porté sur Los Angeles est celui d'un autochtone.
Je n'ai jamais vu cette ville comme une terre étrangère dépeinte par des écrivains venus d'ailleurs. C'est là que j'ai grandi. Les données que je récoltais, je les passais au crible, je les transfigurais comme un gamin peut le faire. Il y en avait pour tous les goûts. Les lignes conductrices qui reliaient entre eux les divers éléments, c'étaient la corruption et l'obsession... " James Ellroy poursuit la psychanalyse sauvage de sa propre vie et de sa ville natale dans des textes percutants, comme Où je trouve mes idées tordues ou Ma vie de branleur (" Le sexe a failli me tuer.
Le sexe que je parvenais à pratiquer sans contact humain. ") ; il passe la boxe au crible dans un article intitulé Sport sanglant et, dans le bouleversant Stephanie, il exprime sa fascination et sa compassion pour les victimes de crimes sexuels. Le recueil s'achève en apothéose par un roman miniature débridé, inventif en diable, dont le titre est tout un programme : Un baisodrome à Hollywood. Destination morgue, c'est aussi pour Ellroy l'occasion de parler de son père, de la justice, de la peine de mort, de ses provocations, tout cela avec force, honnêteté, voire brutalité, dans ce style coup de poing qui n'appartient qu'à lui.
C'est un alcool fort qui monte à la tête. C'est du Ellroy.
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Corrie et Kenneth Tyler, deux adolescents, soupçonnent le fossoyeur de ne pas avoir correctement enterré leur père. Afin d'en avoir le coeur net, une nuit, ils s'introduisent dans le cimetière et ouvrent sa tombe, ainsi que quelques autres. Ce qu'ils découvrent défie l'imagination... Pour protéger son secret le croque-mort lance à leurs trousses Sutter, un tueur psychopathe. S'engage alors une terrifiante course-poursuite à travers la forêt lugubre et les paysages désolés du Tennessee.
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Vous avez déjà essayé de faire disparaître un cadavre ? Pire : celui de quelqu'un que vous adoriez ? Avant Jacqui, pour moi, le mariage, c'était l'esclavage. Se saigner à blanc pour sa famille et finir seul... Pourtant avec Jacqui, j'ai été le plus heureux des hommes, prêt à la ribambelle de marmots pour lui plaire. Et tout a basculé... Ça a dérapé... C'était elle ou moi.
Peter Loughran est une légende. Comme toutes les légendes, on n'en sait presque rien. D'origine irlandaise, né à Liverpool en janvier 1938, il abandonne rapidement sa formation de prêtre pour enchaîner les petits boulots - docker, monteur d'échafaud, garde du corps... Le reste demeure pur mystère.
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Rien, voilà à quoi son existence se résumait. Pas de boulot, pas d'argent, pas de petite amie. Il grappillait quelques pièces de monnaie à droite et à gauche, jouait au billard et buvait du mauvais whisky. Les jours se traînaient, gris, interminables, remplis de la douleur sourde des désirs refoulés. Jusqu'au jour où il la rencontra. Elle vint à lui, surgie du froid glacial et de la pourriture des ruelles étroites. Opulente, sensuelle et consentante, et brusquement, elle se retrouva entre ses bras, une traînée de bas étage qui mit sa vie en pièces et lui donna... Tout. Publié en 1954 aux États-Unis, entre Sans espoir de retour et Descente aux enfers, La Blonde au coin de la rue est un constat désespéré sur la jeunesse de l'époque.
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Ancien pilote de ligne et héros de guerre victime d'une injustice, James Cassidy a sombré dans l'alcoolisme. Une condition qu'il partage avec sa femme, Mildred, une femme fatale terrifiante et tyrannique qu'il ne parvient pas à quitter. En compagnie d'autres laissés-pour-compte, il traîne sa déchéance dans les bas-fonds glauques de Philadelphie, où il rencontre Doris, une jeune femme en perdition. Résolu à remonter la pente pour elle, il se heurte à une terrible fatalité.
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Mi-irlandais, mi-italien, ancien Marine et ex-agent du FBI, 1,88 m, 86 kilos, Joe vit désormais chez sa mère à New York. Il est engagé par le sénateur Votto pour retrouver sa fille adolescente enlevée, droguée et prostituée de force par la mafia. Taciturne et méthodique, Joe prend sa mission très à coeur. Et il n'a plus rien à perdre.
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Georges Breakwater, trente-trois ans, sans emploi, ancien élève de la prestigieuse école privée d'Eton, est condamné à une amende de cinquante livres pour attentat à la pudeur commis dans un pub de Londres. Fermement incité par le magistrat à consulter un psychiatre, Breakwater entreprend une série de séances au cours desquelles il va révéler de larges pans de son passé, et, du même coup, l'essence même de la classe sociale dont il est issu, qu'il rejette et condamne violemment, en bloc. Un écart de conduite est le livre le plus personnel de Robin Cook et son dernier texte inédit.
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Fred Otash était un flic véreux de Los Angeles devenu détective privé, maître chanteur et proxénète. Il était surtout connu pour avoir colporté des ragots sur le tout Hollywood pour le compte du magazine Confidential. Avec son goût pour les seconds couteaux à la personnalité trouble, Ellroy s'est emparé d'Otash et en a fait un personnage de fiction qui apparaît dans American Death Trip et Underworld USA.
Il lui donne le premier rôle dans Extorsion en l'imaginant au purgatoire, torturé par ses anciennes victimes, de Marilyn Monroe à Montgomery Clift en passant par Ava Gardner. Freddy O. ne pourra obtenir une remise de peine et « accéder au nuage supérieur » Freddy O. ne pourra obtenir une remise de peine et « accéder au nuage supérieur » que s'il confesse ses péchés. Pour cela il va solliciter l'aide d' « un plumitif nommé Ellroy »...
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Du Paris des fêtards Second Empire aux mystères redoutables de l'Autriche-Hongrie décadente, cette oeuvre folle de la littérature policière nous offre un théâtre d'ombres où s'affrontent un policier hanté par ses démons, un baron sanglant, précurseur de Jack l'Eventreur, et l'éternel Cagliostro. Un roman onirique et fascinant où se rejoignent symbolisme, ésotérisme et surréalisme. Entre Conan Doyle, Nerval, Cherteston et Leo Perutz.
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Katherine, la fille de l'inspecteur frank elder, est toujours profondément traumatisée par le viol qu'elle a subi de la part d'un criminel que traquait son père.
Ce dernier est toujours rongé par la culpabilité. a londres, le sergent maddy birch se remet difficilement d'une arrestation violente au cours de laquelle l'un de ses jeunes collègues a été tué. depuis ce tragique épisode, elle a l'impression d'être épiée, son cadavre sera découvert quelques semaines plus tard auprès d'une voie de chemin de fer désaffectée. frank elder n'a jamais oublié maddy, ils avaient connu un bref moment de passion amoureuse, il y a seize ans.
Alors frank va accepter de collaborer à l'enquête sur la mort et retrouver le chemin des souvenirs, aux côtés de deux femmes officiers de police, karen et vanessa. dans ce deuxième volet de la trilogie elder, harvey joue sa partition sans fausse note. il fait partie de ces rares auteurs qui réussissent à captiver le lecteur par une intrigue tendue, tout en brossant des portraits psychologiques remarquablement fouillés, c'est l'un des grands du roman noir anglais, récompensé récemment par le diamond dagger award.
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À la veille de sa mort, le docteur Watson se sent le devoir de coucher sur le papier la dernière aventure de Sherlock Holmes. « J'espérais parvenir, en empruntant ne serait-ce que son style à Arthur Conan Doyle, à rendre mon récit un peu plus convaincant. Mais je n'en suis même pas capable », avoue le vieil homme, qui ajoute : « je suis médecin et soldat ; je dois me contenter de rédiger un rapport. » Un rapport qui ne sera pas imprimé avant 1972. « Quel genre d'hommes peuplera la terre à cette date fabuleuse ?, se demande Watson. À cette époque-là, personne, peut-être, n'aura même entendu parler de Jack l'Eventreur, ni de Sherlock Holmes...» Michael Dibdin n'est pas le premier à lancer le plus grand détective du monde sur les traces du plus grand criminel de l'histoire. Mais la solution qu'il apporte à l'énigme de Whitechapel est la plus originale et la plus forte. Comme l'a écrit Michel Lebrun : « soyez attentifs à la prophétie solennelle de Polaramus : ce Michael Dibdin n'a pas fini de nous étonner. »