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Langue française
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Un amour de Swann est un fragment de À la recherche du temps perdu, la deuxième partie de Du côté de chez Swann.
Son sujet en est l'amour et la jalousie qu'éprouve Swann pour Odette de Crécy. C'est pourquoi il a depuis toujours fait l'objet d'éditions séparées, comme s'il constituait un petit roman autonome.
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C'est la plus célèbre des tragédies de Racine et la plus trouble. Elle emprunte à la Grèce, patrie de Sigmund Freud dans le domaine de l'imaginaire, la légende dont elle fait une intrigue. Se heurter au tabou de l'inceste, c'est se condamner à mort : alors seulement le jour reprend sa pureté. « La psychanalyse, a écrit Raymond Picard, n'est guère qu'une exploitation peu éclairée de la psychologie racinienne. » Psychologie, mythe, récit épique, ici tout est violence : le véritable monstre ne sort pas des flots, il est enfermé dans l'héroïne avec une incroyable audace - comme il le sera dans Athalie.
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« Emily Brontë possède donc le plus singulier des pouvoirs : celui de sa dépendance à l'égard des faits. Avec quelques touches, elle sait évoquer l'âme d'un visage et rendre le corps superflu ; en parlant de la lande, elle fait souffler le vent et gronder le tonnerre. »
Virginia Woolf.
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«À Paris, Mme Dudevant est morte. Mais G. Sand est connu pour un vigoureux gaillard», écrit à propos d'Indiana, son premier roman, celle qui deviendra la bonne dame de Nohant mais n'est pour lors qu'une jeune femme vivant courageusement sa solitude après un mariage raté et quelques aventures aussi passionnées que décevantes. Indiana a fait George Sand et c'est à travers l'écriture que celle-ci a conquis sa liberté, sa dignité de femme, son identité même. «La cause que je défendais, dira-t-elle plus tard, est celle de la moitié du genre humain, celle du genre humain tout entier : car le malheur de la femme entraîne celui du maître.» Et : «J'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et dans la société.»
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Dans cette tragédie romaine, Racine s'inspire de Tacite pour peindre Néron, « monstre naissant » qui n'a pas encore mis le feu à Rome, ni tué sa mère, ni Sénèque. Agrippine n'est pas moins importante dans sa passion, si actuelle, du pouvoir pour lui-même : sa disgrâce est le sujet de la pièce, autant que la mort de Britannicus. L'amour de Néron pour Junie, de Junie et de Britannicus, se mêlent habilement à cette ascension et à cette déchéance politiques. Si l'action est illusoire, les efforts des héros inefficaces, la catastrophe inévitable, le langage poétique porte témoignage de la condition humaine dans la grandeur.
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Les Rougon-Macquart t.4 ; la conquête de Plassans
Emile Zola
- Folio
- Folio Classique
- 24 Janvier 1991
- 9782070383047
«Elle sanglotait. L'abbé Faujas avait redressé sa haute taille, il s'approcha de Marthe, laissa tomber sur elle son mépris de la femme.- Ah ! misérable chair ! dit-il. Je comptais que vous seriez raisonnable, que jamais vous n'en viendriez à cette honte de dire tout haut ces ordures... Oui, c'est l'éternelle lutte du mal contre les volontés fortes. Vous êtes la tentation d'en bas, la lâcheté, la chute finale. Le prêtre n'a pas d'autre adversaire que vous, et l'on devrait vous chasser des églises, comme impures et maudites.- Je vous aime, Ovide, balbutia-t-elle encore ; je vous aime, secourez-moi.»
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Les fourberies de scapin ; l'amour médecin ; le médecin malgré lui ; Monsieur de Pourceaugnac
Molière
- Folio
- 2 Février 1978
- 9782070369966
M. FILERIN : N'avez-vous point de honte, Messieurs, de montrer si peu de prudence ?... Je n'en parle pas pour mon intérêt ; car, Dieu merci, j'ai déjà établi mes petites affaires. Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il grêle, ceux qui sont morts sont morts, et j'ai de quoi me passer des vivants ; mais enfin toutes ces disputes ne valent rien pour la médecine. Puisque le Ciel nous fait la grâce que, depuis tant de siècles, on demeure infatué de nous, ne désabusons point les hommes, profitons de leur sottise le plus doucement que nous pourrons et soyons de concert auprès des malades pour nous attribuer les heureux succès de la maladie, et rejeter sur la nature toutes les bévues de notre art.
(L'Amour médecin, acte III, scène première.)
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Mémoires t.2 ; lettre anonyme au Roi et oeuvres diverses
Saint-Simon
- Folio
- 13 Janvier 1994
- 9782070386444
Suivi de Lettre anonyme au Roi et oeuvres diverses
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Mme de Sévigné est devenue un grand écrivain presque sans le vouloir et sans le savoir. Ses lettres sont nées de sa conversation, vive, enjouée, coulant de source, dont elle a su conserver, à l'intention de ses correspondants, la succulente spontanéité. Lettres de la ville, lettres de la cour, lettres de Bretagne, lettres au cousin Bussy. Lettres surtout à sa fille, les plus belles après le départ de Mme de Grignan pour la Provence où son mari était nommé lieutenant-général. « La passion parle là toute pure », comme aurait dit Alceste et comme le dira un personnage de Proust : « Ce que ressentait Mme de Sévigné pour sa fille peut prétendre beaucoup plus justement ressembler à la passion que Racine a dépeinte dans Andromaque ou dans Phèdre que les banales relations que le jeune Sévigné avait avec ses maîtresses. »
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Les crimes de l'amour - nouvelles heroiques et tragiques
Sade D A F D.
- Folio
- 23 Mars 1987
- 9782070378173
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Tristan - la merveilleuse histoire de tristan et iseut et de leurs folles amours, restitue
Rougemont/Mary
- Folio
- 26 Juillet 1973
- 9782070364527
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Histoire naturelle ; extraits du voyage à Montbard
Marie-Jean Hurault De Séchelles
- Folio
- 5 Juillet 1984
- 9782070375691
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Cette oeuvre semi-religieuse, semi-prophétique, connaît, depuis 1923, année de la publication de la version définitive en anglais, un immense succès auprès d'un public toujours renouvelé. Gibran (1883-1931), écrivain et penseur libanais, a voulu, comme le dit Adonis, « faire éclore dans l'homme tout ce qui le dépasse et tout ce qui est plus grand que lui : l'amour, la joie, la révolte, la liberté. » Un message profond et simple, enclos dans une poésie éclatante.
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Dans ce siècle du voyage et de la philosophie, Zadig entreprend son apprentissage dans un univers partagé entre le bien et le mal. Trahi par Sémire et Azora, déçu par l'amour, Zadig trouve refuge dans la nature, qui est à l'image de Dieu. Remarqué par le roi d'Égypte Moabdar, il retourne dans le tourbillon du monde et devient Premier ministre. Séduit par la reine Astarté et menacé par la jalousie du roi, il fuit bientôt Babylone. C'est l'occasion pour lui d'un retour sur soi et d'une réflexion sur les caprices de la fatalité. Au hasard des aventures qu'il croise sur son chemin en compagnie de l'ermite, Zadig devient l'incarnation de la Providence, dont les voies restent par ailleurs impénétrables. L'ange Jesrad lui révélera une partie des mystères de la Destinée. Si l'homme est sans cesse tiraillé entre liberté et déterminisme, il semble bien devoir les concilier. Et c'est là sans doute la seule vérité qui nous soit accessible.
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