Le dernier jour d'un condamné Dans un cachot, un homme s'apprête à mourir. Pour tromper son intolérable attente, le condamné écrit : son vain espoir de la grâce, son dernier voyage en fourgon, sa peur d'affronter la foule..., mais aussi ses souvenirs de promenades autour de Paris, le sourire de sa petite fille Marie. Bientôt, le condamné sans nom et sans visage se révèle un être de chair et de sang, si proche, en somme, de chacun de nous... L'édition inclut les deux préfaces du Dernier Jour d'un condamné : « Une comédie à propos d'une tragédie », réponse de Victor Hugo à ses détracteurs, et la Préface de 1832, réquisitoire contre la peine capitale.
Pour rendre jalouse celle qu'il aime, Perdican imagine un jeu dangereux dans lequel il entraîne Rosette. En trois actes, la pièce bascule de la comédie au drame. Dans ce volume, des documents pour étudier différentes mises en scène de la pièce.
Groupements de textes :
1. Musset, itinéraire d'un romantique.
2. Scènes de badinage.
La reine d'Espagne exile Don Salluste pour avoir séduit une de ses suivantes et réfusé de l'épouser. Celui-ci pour se venger substitue son valet Ruy Blas à un grand seigneur. La pièce est accompagnée d'un étude et d'un dossier pour aborder la représantation théâtrale et le drame romantique.
"Mes chers amis, monsieur le Maire, je vous remercie d'être venus, plus nombreux que jamais, assister à cette première soirée du troisième cycle des Samedis littéraires de Vilan-en-Volène. Un cycle dont la première édition se déroule comme chaque année au printemps, avec une coupure au mois d'août..."
Le plus grand de nos romanciers fut aussi dramaturge. Et, dans ce domaine, Le Faiseur est à coup sûr sa meilleure réussite. Cette comédie de moeurs, datée de la fin de sa carrière, met en scène un spéculateur génial qui, plumant les gogos sous prétexte de les enrichir, fait preuve d'une créativité intarissable dans les combinaisons financières les plus douteuses. « Saltimbanque de la Bourse », Mercadet pratique avant l'heure et avec un art consommé ce que Wall Street nomme aujourd'hui les junk bonds, ou « emprunts pourris »... Analyse au vitriol des dérives entraînées par le régime affairiste de la monarchie de Juillet, Le Faiseur est surtout le portrait d'un filou à l'énergie fabulatrice sans limites. À travers l'histoire de ce grand constructeur de châteaux en Espagne, Balzac, luimême « faiseur » en son genre, nous rappelle une vérité essentielle : l'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de mots et de vent.
Toute ressemblance avec des personnes ou des événements ayant récemment défrayé la chronique serait le contraire d'une coïncidence.
Illustration : Virginie Berthemet © Flammarion
Françoise et Jean-Jacques Lombard, très riches exilés fiscaux, s'apprêtent à recevoir un couple d'amis, Alicia et Grégoire Lagarde.
Lui est un industriel fils à papa, elle est une aristocrate richissime et bête à manger du foin. Tout pourrait bien se passer, on est entre gens du monde (même si ce n'est pas forcément le même) si Alicia ne s'était entichée d'un coach spirituel, gourou sur les bords, qui les accompagne au dîner. Et forcément, le vernis va finir par craquer, surtout lorsque le gourou va leur annoncer le pire : leur fortune est menacée... et leur « pognon de dingue » pourrait bien partir en fumée.
La Vérité est une comédie sur le mensonge.
C'est l'histoire d'un menteur à qui tout le monde ment. La Mère est une farce noire. C'est l'histoire d'une femme qui a tout perdu sauf sa capacité à souffrir et à rêver.
A trop martyriser Jacquinot, sa femme se retrouve victime d'une bien méchante mésaventure. Jenin, lui, cherche désespérément à connaître son père, tandis que le bateleur trouve son bonheur à divertir ses semblables. Trois tableaux de la vie quotidienne au Moyen Age, pleins de vie et d'éclats de rire.
Le rassemblement de ses oeuvres tel qu'il est ici proposé donne la pleine mesure d'une écriture emblématique, qui aura participé en profondeur à la transformation du paysage poétique français, en inventant une autre physique du poème, concrète et abstraite à la fois. Depuis les pages fondatrices de Haie interne (1966) et de Flammigère (1967) jusqu'aux textes de la dernière décennie - qui n'avaient pas encore été recueillis en volume - en passant bien sûr par les livres majeurs qui ponctuent sa trajectoire, c'est l'ensemble de son travail qui se voit pour la première fois remis en perspective dans sa logique exemplaire, objective, souveraine.
Quelques heures après la naissance de leur fils, Pierre annonce à Nathalie qu'il a invité Michel, son meilleur ami, à la maternité. Le moment semble mal choisi, d'autant plus que cet ami a décidé de venir avec Sophie, sa nouvelle fiancée. Une visite qui tourne vite au règlement de comptes avant de bouleverser la vie de tous les personnages.
Un recueil composé de deux pièces de théâtre inédites. La première raconte l'histoire d'une reine et de son bouffon vivant un amour fou en proie aux jeux du pouvoir. La deuxième est une pièce en un acte, une fable sur la relativité des choses : la réussite y est opposée à la mort.
Une livre drôle, instructif et original sur les mots de la langue française ! En partenariat avec France Inter découvrez l'adaptation littéraire des chroniques radiophoniques de l'été (2009, 2010 et 2011.) Un journaliste décide de convoquer des Mots et de les faire parler. En chair et en os, un a un, les Mots se livrent grâce au jeu d'un effeuillage verbal ébouriffant. La définition, l'étymologie et la personnalité des Mots se dévoilent. Avec humour et finesse, les auteurs réveillent les subtilités de la langue française tout en faisant revivre des notions oubliées ou désuètes.
Dans Le Lien, deux êtres se découvrent frère et soeur à la mort de leur père. Ils sont ce qu'il reste de sa dépouille. Ils sont ses mensonges en vie. Forcément ils s'attirent, forcément ils s'aiment et se haïssent à la fois. Qui a été le plus aimé ? Qui connaissait son véritable père ?
Réfugié en France à la grande époque du Quartier latin, Monsieur Pipi trouve un emploi fixe dans un haut-lieu stratégique entre tous : les W.-C. d'un café en face du Flore...
Elle t'attend Sous la chaleur écrasante du soleil de Corse, une femme attend l'homme qu'elle aime et qui tarde à revenir. Il est parti marcher dans les montagnes. Les heures passent, et son absence prend un sens de plus en plus inquiétant. Où est-il ? Et pourquoi a-t-il disparu ? Les hypothèses se succèdent. Mais les questions demeurent sans réponse. « Je ne sais plus, tant je t'aime, lequel de nous deux est absent... » nous dit cette femme qui, en quelques heures, explore les gouffres du sentiment amoureux, et le tumulte de l'attente.
Elle ne chante pas et pourtant Dorothy Parker a tout d'une diva. Habillée par Dior, elle observe l'Amérique de son temps avec un sens de l'humour décapant qui n'a d'égal que son élégance. Subversive, alcoolique, cruelle, indignée, elle égratigne la société américaine qui ne rêve plus. Auteur de quelque quatre-vingts nouvelles, elle a fait de sa vie le roman que l'Amérique attendait et qu'elle n'a jamais écrit.
Excusez-moi pour la poussière, c'est l'épitaphe qu'elle aurait souhaitée sur son urne funéraire. C'est aussi la pièce que lui consacre Jean-Luc Seigle, interprétée par Natalia Dontcheva et mise en scène par Arnaud Sélignac au théâtre le Lucernaire en janvier 2016.
Lorsque, en 1980, Jean-Louis Barrault accorde une série d´entretiens au critique dramatique Guy Dumur, il est un comédien, un metteur en scène et un directeur de troupe de premier plan. Il a soixante-dix ans, mais évoque encore la figure mythique de l´éternel jeune homme, toujours Pierrot, toujours bohème ; il est dans tous les esprits le Deburau des Enfants du paradis et l´indéfectible partenaire de Madeleine Renaud.
Ce sont aussi des facettes moins connues de son existence et de sa carrière qu´il livre ici, au fil de la conversation, avec une franchise désarmante : de sa « vie de mauvais garçon » - petits boulots et premières auditions chez Dullin - à l´extraordinaire aventure du théâtre d´Orsay, en passant par la création de la compagnie Renaud-Barrault et la direction houleuse de l´Odéon.
D´anecdotes en confidences, on croise Claudel et Artaud, Camus, Malraux et Boulez, comme autant de personnages d´un véritable moment de théâtre : la langue savoureuse de Barrault nous donne à rire et à songer, rejoue ses plus grands spectacles, créations géniales et éphémères, et raconte la destinée errante de l´artiste en saltimbanque : une vie de désir et d´émerveillement constants, un corps à corps ininterrompu avec la scène.