Jeune homme de son temps, Augustin a créé son propre métier. Il écrit ce que les autres n'ont pas le temps d'écrire et se rend dans les lieux où les autres n'ont pas le temps de se rendre. Sa vie bien réglée est bouleversée lorsque quelque chose, un fantôme peutêtre, le met sur la piste d'une vie oubliée, celle d'une jeune bergère du XVIIe siècle. C'est le début d'un enchaînement de circonstances qui vite le dépassent. Il doit bientôt affronter un ancien braqueur et surtout un passé jusqu'alors inconnu, mêlé d'enchantements et de sortilèges.
Jérôme Lafargue fait le choix délibéré de poursuivre certaines obsessions (la nature, l'occulte) avec toute la distance requise. L'histoire se passe essentiellement dans les Landes même si le héros de ce roman est amené à beaucoup voyager.
Ils commencent par là. Par la suspension. Ils mettent, pour la toute première fois, les deux pieds dans l'océan. Ils s'y glissent. A des milliers de kilomètres de toute plage. A bord d'un cargo de marchandises qui traverse l'Atlantique, l'équipage décide un jour, d'un commun accord, de s'offrir une baignade en pleine mer, brèche clandestine dans le cours des choses. De cette baignade, à laquelle seule la commandante ne participe pas, naît un vertige qui contamine la suite du voyage.
Le bateau n'est-il pas en train de prendre son indépendance ? Ultramarins sacre l'irruption du mystère dans la routine et l'ivresse de la dérive.
Hommage à la comédie de moeurs, le roman joue avec les contraintes du genre :
Intrigue à rebondissements, tonalité ironique et humoristique, travestissements, manipulations, importance du dialogue.
L'argument est, comme souvent dans les comédies, improbable et invraisemblable : un romancier célèbre recrute un jeune imitateur talentueux et le charge de répondre à sa place au téléphone, en imitant sa voix, le temps pour lui d'achever le livre sur lequel il travaille sans être constamment importuné.
Le Répondeur met en scène le «petit milieu» éditorial et artistique parisien dont il fait défiler les figures emblématiques, l'écrivain solitaire travaillé par une misanthropie bienveillante, l'éditeur, le journaliste culturel ambitieux et cynique, la jeune artiste talentueuse et névrosée.
Véritable poème épique et roman saga d'inspiration mythologique, situé dans une époque indéterminée, L'Homme-nuit oppose le monde de la nuit originelle antédiluvienne à celui des Luministes qui, au travers du règne d'un empereur tyran, Oskur, veulent en finir avec les racines du monde ancien.
« S'il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d'expliquer sa vie. » Elle a fait de son existence une digue pour retenir le passé. Jusqu'à la rupture. Elle est née au pays Basque et a vieilli à Montréal. Un soir de mai 2018, le hasard la ramène brutalement en arrière. Sans savoir encore jusqu'où les mots la mèneront, elle écrit à l'homme de sa vie pour tenter de s'expliquer et qu'il puisse comprendre. Il y a des choix qui changent des vies. Certains, plus définitivement que d'autres. Elle n'a que deux certitudes : elle s'appelle Oyana et l'ETA n'existe plus.
Fille unique d'un couple de retraités épanouis, exerçant la profession d'audiodescriptrice, Chloé travaille sur des successions de séries télé où s'agitent des personnages de sa génération, mieux définis qu'elle.
Lorsque sa thérapeute lui assure qu'elle souffre sans le savoir d'un lourd secret, que ses parents lui cachent quelque chose, un espoir paradoxal la galvanise. Bercée par l'euphorie que suscite cet accès de complotisme intime, elle passe son passé au crible de ses soupçons tout neufs
Elles sont jeunes ou âgées, citadines ou paysannes, aperçues ou remémorées.
Chacune d'elles, pour l'homme qui les raconte ici, est une contrée familière parfois, étrangère toujours, qu'il contemple avec une légère distance (il ne les touche que du regard) et en même temps une profonde empathie. Tantôt séduit par leur beauté, tantôt ému par leurs malheurs.Dans ce livre Mihàlis Ganas plonge tout entier dans la mer d'un pays secret, dont les femmes tissent les frontières avec les fils très fins de l'amour, le pays qu'invisibles elles hantent, dirigent ou détruisent : femmes dans les cafés, dans la rue, devant un ordinateur, dans la mer trempée de la mémoire, au téléphone, femmes toujours, dans la solitude et l'amour, la détresse et la joie.
Annio, une jeune femme atteinte d'une légère déficience mentale, et Argyris, un jeune homme épileptique sont voués à vivoter dans une petite ville de province où le regard des autres fait d'eux des individus « qui ne comptent pas ». Pourtant, ils trouvent à dépasser cette relégation dans laquelle on les a enfermés et à perpétuer leur marginalité en échappant aux canons utilitaristes de la société.
Les Oubliés ? Deux « vies minuscules » qui sont les figures d'une humanité inexplorée que la normalité se refuse à voir.
Thanassis Hatzopoulos est reconnu comme un des poètes contemporains les plus importants de son pays. Ses recueils ont été traduits dans une dizaine de langues. Avec Les Oubliés, Thanassis Hatzopoulos publie en 2014 son premier livre en prose, dont l'originalité a été unanimement saluée par la critique. Il est aussi traducteur en grec de Chateaubriand, Claudel, Pierre-Jean Jouve, René Char, Cioran, Michel Tournier, André du Bouchet, Yves Bonnefoy et chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres.
"Je montrerai tout. Mon coeur, mes émotions. Vert - rouge - jaune - bleu - violet. Haine -amour - rire - peur - tendresse". Niki hait l'arête, la ligne droite, la symétrie. A l'inverse, l'ondulation, la courbe, le rond ont le pouvoir de déliter la moindre de ses tensions. Délayer les amertumes, délier les pliures : un langage architectural qui parlerait la langue des berceuses. Aussi vit-elle sa visite au parc Güell comme une véritable épiphanie.
Tout ici la transporte, des vagues pierrées à leur miroitement singulier. Trencadis est le mot qu'elle retient : une mosaïque d'éclats de céramique et de verre. De la vieille vaisselle cassée recyclée pour faire simple. Si je comprends bien, se dit-elle, le trencadis est un cheminement bref de la dislocation vers la reconstruction. Concasser l'unique pour épanouir le composite. Broyer le figé pour enfanter le mouvement.
Briser le quotidien pour inventer le féérique. Elle rit : ce devrait être presque un art de vie, non ? "J'aime l'imaginaire comme un moine peut aimer Dieu".
Constantin perçoit tout avec une acuité exacerbée. Il est inadapté. Despotique et implacable, son père ne vénère que la force virile, la réussite, les conquêtes conformes. Constantin est à ses yeux un raté qu'il convient de normaliser. Autour de ce tandem ennemi gravitent la mère, bienveillante mais terrifiée, Ambre, la fille aînée, brillante donc épargnée, et Mano, la cadette, rongée par le mépris paternel. Dans une prose cadencée, fiévreuse, au fil d'un monologue haletant qui épouse au plus près les perceptions de l'enfant, Bénédicte Heim raconte un carnage intime. Bénédicte Heim est née en 1970 à Strasbourg. Elle est professeur de français dans un collège de banlieue parisienne. Elle vit à Paris (75012). Elle est l'auteure d'une quinzaine de romans qui se ditinguent par leur dispositif et l'inventivité de la langue.
Heureux soit ton nom est le livre qui a vraiment fait connaître Sotiris Dimitriou en Grèce.
Un témoignage littéraire sur l'attentat du Bataclan en novembre 2015. L'écrivain, blessé pendant les événements, évoque l'absurdité, le bouleversement, la violence et l'émotion provoqués par les assassinats terroristes.
A la veille de son départ au combat, Heller, lieutenant de l'armée prussienne, peintre dans le civil, se confronte, dans une longue lettre testamentaire, à un autre front, intérieur et non moins dévastateur, celui d'un amour impossible avec Else, une jeune Française rencontrée dans le Paris de l'avant-guerre. "Cendors, ici encore, déroute et enchante avec ce court roman dense et fiévreusement poétique qu'il dédie à la mémoire d'Alain-Fournier".
Véronique Cassarin-Grand, L'Obs "Cette vibrante mélopée attribue à la poésie un rôle salutaire. "La poésie, c'est désimaginer le monde tel qu'on nous le vend. C'est découvrir qu'il n'est rien et que s'en éveiller est tout". Frédérique Roussel, Libération
Une station de ski miniature dans les alpes des Grisons suisses.
Paul et Georg attendent les skieurs en ce début de saison poussive et tuent le temps en jouant aux cartes, pelletant le peu de neige fraîchement tombée. Cette neige qui pourrait être la dernière, car demain est incertain. Les journées s'égrènent, monotones, rythmées par le ronronnement du téléski tandis que sourd, dans les récits et discours de ces «Vladimir et Estragon en bonnet de laine», une inquiétude métaphysique face à un monde qui n'est plus le leur.
Arno Camenisch est né en 1978 à Tavanasa, dans les Grisons. Il écrit de la poésie, de la prose, principalement en allemand, parfois dans sa langue maternelle,le romanche (sursilvan). Il vit à Bienne. Il est l'auteur de Sez Ner, Derrière la gare, Ustrinkata, soit le cycle dit des Grisons, tous publiés par Quidam en 2020. La Dernière Neige est inédit en français.
Pourquoi les hommes fuient capture, à traits précis et au plus près des gestes et mouvements, la trajectoire d'une jeune femme forte, indépendante, émouvante. Jane est une jeune guerrière (21 ans) hyperconnectée qui défriche son propre chemin : elle a perdu sa mère et ne sait pas qui est son père, mais audacieuse, elle fonce.
Son univers commence insensiblement à basculer lorsqu'elle se lance à la recherche de celui-ci. Sa quête, qui questionne la paternité et la lâcheté masculine, mais aussi les conséquences de la célébrité (et de l'échec), interroge également les rapports humains dans un monde de plus en plus connecté, violent, hostile à une jeunesse prise entre présent perpétuel, hédonisme et appréhension du chaos.
P.r.o.t.o.c.o.l.est un roman politique dont l'enjeu est de proposer un questionnement sur l'époque tumultueuse que nous vivons, marquée par les conflits sociaux, la violence de fond, les crises répétées en tout genre. Il tente de dessiner le portrait d'une société acculée, dont tout le monde ou presque s'accorde à dire qu'elle va droit dans le mur, mais dont, pour autant, personne ne semble à même d'infléchir la course catastrophique.
Le roman se déroule dans une ville imaginaire et en trois temps : une année et demi dans la vie des habitants, juste avant un événement violent ; puis cet événement décrit in absentia,en suivant, au fil d'images de surveillance, la trajectoire du terroriste présumé ; enfin, un temps rétrospectif par le biais d'une voix collective des années après l'événement.
Labyrinthe arachnéen, Hemlock évoque les destinées tragiques d'une Italienne de la post-Renaissance - Beatrice Cenci -, d'une Française du Grand Siècle - la marquise de Brinvilliers - et d'une Anglaise de l'époque edwardienne en Inde - Mrs Fulham -, entraînées dans le vortex du crime par l'enchaînement des circonstances, leur faiblesse et leur passion. Au-delà des contingences chronologiques, des visions récurrentes, des lieux, des objets, des leitmotive les relient entre elles.
Comme aussi à Hemlock, une femme de notre temps, étrangère à leurs crimes mais déchirée entre les espérances et les craintes d'une situation extrême dont la présence, véritable fil d'Ariane, domine tout le livre. Dans ce texte tumultueux rigoureusement articulé autour des angoisses de Hemlock, rien n'est aléatoire et l'apparent arbitraire obéit à des lois aussi inéluctables qu'insolites. Quant aux trois meurtrières, le cheminement de leurs histoires illustre les mots de Shakespeare, que l'auteur place en exergue de son ouvrage : "Seigneur ! Nous savons ce que nous sommes, mais ne savons pas ce que nous pouvons être".
Une fresque grandiose au charme vénéneux. Gabrielle Wittkop est née le 27 mai 1920 à Nantes et décédée le 22 décembre 2002 à Francfort. Elle rencontre dans le Paris sous occupation nazie un déserteur allemand homosexuel du nom de Justus Wittkop, âgé de vingt ans de plus qu'elle. Ils se marient à la fin de la guerre, union qu'elle qualifiera d' "alliance intellectuelle" . Son mari se suicide en 1986, alors qu'il est atteint de la maladie de Parkinson.
Gabrielle Wittkop affirmera "Je l'y ai encouragé. J'ai raconté ça dans Hemlock".
« Pourquoi ce chemin plutôt qu'un autre ? Où mène-t-il pour nous solliciter si fort ? ... » (René Char, De moment en moment).
Des histoires de doutes et de choix. Des basculements de l'existence où des êtres, tous âges confondus, se retrouvent face à un dilemme : choisir la voie de la raison ou celle de l'émotion. Quel point commun entre le choix engagé, amoureux, soucieux, vital, enragé, familial, intéressé, ou aquatique ? La vie sans aucun doute. Celle que l'on choisit de vivre malgré tout ou celle que l'on mène malgré nous, encombrés parfois de diverses chaînes.
Les textes sont courts à l'image des basculements de nos vies qui nous font prendre ce chemin plutôt qu'un autre.
Divisé en six parties, le roman est fait de deux récits parallèles, sur environ une année, l'un de Virgile, sculpteur réputé installé à C., village de Haute-Provence, et l'autre de Laura, traductrice littéraire vivant provisoirement à Portland (Oregon), puis à Tokyo.
Virgile a une cinquantaine d'années, Laura à peine trente. Tous deux s'expriment à la première personne.
Ils ne se connaissent pas, mais Laura est née dans le village où Virgile s'est installé. Virgile est originaire de Salles-sur Verdon, noyé pour la mise en eau du lac de Sainte-Croix dans les années 1970. Il en est parti peu avant que le village soit abandonné, laissant son amoureuse de l'époque, Lucienne, sans nouvelles par la suite. Laura ne sait pas qui est son père biologique, et ne le découvre qu'à la fin du roman.
«L'humanité nous a donné un merveilleux aperçu sans avenir de sa destinée terrestre, nous avons soldé le sol. Sa marchandisation fut notre ruine».
Orze, un village bombardé en 1916, a été transformé depuis en zone rouge interdite au public. Des fouilles archéologiques y révèlent une activité géomagnétique anormale et les vestiges d'un ancien culte chthonien. Ceux qui s'y rendent en reviennent inexplicablement changés. Trois inconnus - Laszlo Assenzio, surnommé Little Nemo, le premier «spacien», Adna Szor, une musicienne en deuil, et Sylvia Pan, une femme en quête de racines - se confrontent tour à tour aux mystères d'un territoire marqué par les révolutions croisées du règne naturel et de l'homme.
Roman-monde d'un éclat sombre, juxtaposant les époques et les voix, L'Enigmaire explore les arcanes du vivant et nous invite à repenser la violence de la création et celle de l'homme. Ecrit en hommage à Andreï Tarkovski, il donne voix à l'esprit des lieux. Et couronne un travail de réflexion poétique quant au rapport au terrestre en s'articulant autour de deux pensées, celle d'Elisée Reclus qui écrivait : « L'homme, c'est la nature prenant conscience d'elle-même » ; et celle de Gary Snyder : « Les profondeurs de l'esprit, l'inconscient, sont nos propres étendues sauvages ».
Athènes dans l'après-guerre. Dans la grisaille, la brume et les fumées de l'usine à gaz, les lumières de la ville apportent l'illusion d'échapper à la misère. Bèba s'occupe d'une verrerie artisanale, affligée d'un mari en dépression et de deux vendeurs inefficaces et improductifs. Bèba, c'est la jeunesse, ses luttes, ses espoirs et ses déceptions, la force et la résistance qu'elle oppose aux contrariétés de la vie, à ses déboires.
Tendre, lyrique et poétique, d'une rare maîtrise du récit et de la langue, La Verrerie donne à cette histoire d'une femme, qui voit s'éteindre un à un ses rêves les plus chers, une profondeur et une vérité qui font de ce roman, classique de la littérature grecque, un texte fascinant à (re)découvrir.
Quand Sam Zabriski s'installe à Saint-Airy, dans le logis qu'on y appelle à mi-voix la Maison du Disparu, le destin de ce village champêtre au riche passé historique bascule. Ici, on se méfie un peu des étrangers. Ici, on décatit très bien entre-soi. Ici, on a des certitudes, dont celle que l'humanité se compose d'hommes et de femmes. Point. Or impossible de deviner à quel genre appartient Sam. Il se murmure que l'Escargot, comme on le surnomme rapidement, a fait du théâtre sans doute, été agent secret peut-être.
L'incertitude et l'inconnu dérangent. Les tensions s'aiguisent, la violence monte, le drame couve. Après quelques escarmouches, la guerre est bientôt déclarée. Personne n'en sortira indemne. Roman noir, roman politique, étude de moeurs, Indésirable déroule cinq années de la vie d'un microcosme perturbé par l'arrivée d'un corps étranger. Et forge une langue pour exprimer le dissemblable.
Envoyé dans une ville des Midlands, un rédacteur sportif se retrouve confronté aux fantômes de son passé dès sa sortie de la gare.
Le souvenir de l'un de ses meilleurs amis, Tony, trop tôt emporté par un cancer. vient à hanter son esprit tandis qu'il doit se plier, comme chaque semaine, à la routine de son labeur : écrire un article sur un match de football. Légendaire par la forme expérimentale qu'il adopte pour traiter de l'idée de chaos et du fonctionnement erratique et discontinu de la pensée, Les Malchanceux est un incunable des années 60, salué dès sa sortie comme un événement, et sans aucun doute le chef-d'oeuvre de B.
S. Johnson. Serti dans l'écrin d'une boîte, ce. "livre disloqué" est constitué de cahiers non reliés, vingt-sept sections susceptibles d'être brassées comme des cartes et lues dans l'ordre que le hasard offrira au lecteur, exception faite des premier et dernier chapitres. intitulés comme tels. Elégie et roman de l'amitié, Les Malchanceux est aussi une magnifique méditation sur la mort comme un portrait sans complaisance de son auteur, le tout empreint d'humour noir.
Avec quarante ans de retard, le lecteur francophone peut enfin découvrir cette oeuvre dune originalité absolue.
C'est le dernier soir à L'Helvezia, le bistrot du village racheté par des investisseurs. Tous les habitués sont là : la Tante, hôtesse de tout son monde, la Silvia, l'Otto, le Luis, l'Alexi, et les autres aussi, encore vivants ou déjà morts. L'alcool coule à flots et ça fume à tout-va. On est en janvier et il ne neige pas. Il pleut comme vache qui pisse. C'est quoi cette bizarrerie climatique ? Le déluge ? On cause de ça, de tout, sans discontinuer.
Ressurgissent alors les histoires enfouies de ce village qui pourrait bien être le centre du monde. La fin est proche, mais tant qu'il y a quelqu'un pour raconter, on reprend un verre. Ce Prix suisse de littérature 2012 s'avale cul sec !