Lucie attend.
Seule sur un banc, dans la rue, face à la grande porte de la maison d'arrêt, elle attend son heure, cette heure qui la mènera à la confrontation, à lui. Ce père qui n'est plus un père. Ce père qui n'est plus rien. Elle attend et elle espère, bientôt ce sera fini, bientôt elle sera libérée. Libérée de son enfance, de ses souvenirs, peut-être. Lucie espère. Bientôt peut-être, la vie l'attend ?
En 1969, un groupe de jeunes activistes amérindiens, mené par Richard Oakes, rêve de transformer Alcatraz, la fameuse prison abandonnée, en un territoire indien, un Indian Land, et d'y créer une université pour toutes les tribus indiennes. Ils choisissent la date symbolique de Thanksgiving pour envahir l'île. Quarante-trois ans après, alors que la mairie de San Francisco souhaite célébrer l'anniversaire de l'occupation de la prison par les Indiens, Marylin, dite «Little Bird», se souvient de ce combat qui a conduit à la naissance de l'Indian Pride...
Dans la classe de Charlotte, il y a une nouvelle élève : Nina. Elle change souvent d'école car ses parents sont des gens du voyage. Charlotte a appris qu'être nomade, ça veut dire rester quelques temps au même endroit, partir ailleurs et revenir l'année suivante. Comme les hirondelles.
Paul rentre en sixième. Il aimerait tant que Cécile, sa grande soeur, soit encore à la maison ! Mais elle fait ses études à Besançon et il ne peut la voir que le week-end. Chaque jour, Paul écrit à Cécile. De longues lettres dans lesquelles il raconte sa vie quotidienne au collège, ses sentiments, ses espoirs. Sa peur aussi. Peur que Cécile soit de nouveau malade. Que tout recommence comme avant, l'hôpital, la souffrance. La peur terrible de ne plus jamais revoir sa soeur qu'il aime si fort.
Pourtant un jour, Cécile fait une rechute. Paul va alors l'accompagner jusqu'à la guérison et trouver un moyen de lui redonner le sourire.
Florentin vient d'arriver à Marseille. Son père, qui a quitté le domicile familial, a bouleversé la petite vie tranquille du jeune garçon. Le voilà maintenant obligé de vivre dans une nouvelle ville, au sein d'un nouveau quartier, et de subir les moqueries des élèves de sa nouvelle classe. Parmi eux, il y a Tony, le petit " boss ". Avec son année de plus et ses muscles déjà impressionnants, Tony ne ressemble en rien à Florentin, élève plutôt doué et très mûr pour son âge. Pourtant, les routes de ces deux garçons finiront par se croiser. Tony le caïd et Florentin l'intello à lunettes souffrent l'un comme l'autre. Malgré le silence qui accompagne leurs mal-être, leurs cris respectifs finiront par être entendus. Tour à tour narrateurs, Tony et Florentin nous livrent dans ce récit leur vision sur le monde de l'enfance qui s'achève parfois beaucoup plus tôt qu'on ne l'imagine.
Valentin est seul. Seul dans un collège où aucun professeur, aucun éducateur ne s'est aperçu de sa souffrance. Seul dans une classe où tous les élèves savent, mais ne disent rien. Seul face à la violence sournoise de celui qui aurait pu être un ami. Comment se défendre alors, quand on a perdu tout espoir, comment s'en sortir quand on a perdu le goût de vivre ?
Un professeur de Lettres s'apprête à faire sa toute première rentrée scolaire. Comme pour nombre de ses collègues débutants, celle-ci s'annonce riche en émotions fortes puisqu'il intègre un collège dans une zone dite " sensible ", où il est persuadé que ses élèves ne feront de lui qu'une bouchée. Le pire lui étant promis, son cauchemar commence bien avant qu'il soit jeté dans l'arène, par des nuits sans sommeil, des bouffées d'angoisse et les supplices les plus raffinés que lui fait endurer son imagination. L'esprit ravagé par l'anxiété, il rédige un journal qui décrit ses premiers pas dans le métier. Il y raconte, " vécu de l'intérieur ", une confrontation musclée avec une classe de troisième où rien ne lui est épargné, puisque sur sa seule malheureuse petite personne se concentrent les plus douloureuses et les plus traumatisantes expériences du métier d'enseignant, de celles qui mènent à l'hôpital psychiatrique ou aux plus tragiques extrémités !
Et pourtant, ce prof qui se voyait condamné au supplice de la ZEP va vivre une expérience unique, celle d'une réalité qui dépasse tout ce qu'il avait pu imaginer. Cela s'appelle une classe Défense globale. Loin d'être des filières de préparation pour les armées, ces classes ont pour vocation de constituer un support permettant de donner plus de sens à l'enseignement et faciliter l'apprentissage des élèves en les motivant.
Noémie, adolescente sans histoires, change de comportement du jour au lendemain. Elle quitte son petit ami, rejette sa meilleure amie, se dispute avec ses parents. Et finalement fugue avec Pascal, un voyou. Durant cette " cavale ", les deux jeunes multiplient les mauvais coups et finissent par se retrouver dans un petit village. Là, Noémie y rencontre Emmanuel un jeune homme qu'elle séduit et qu'elle accuse de viol. Pourquoi ?
Le père de Vincent et Corinne meurt brusquement dans un accident. Il tenait dans son poing une mystérieuse petite clé. Tandis que leur mère se morfond, les enfants se souviennent du comportement étrange qu'avait leur père depuis un an. Ils décident d'enquêter sur les raisons de l'accident, et finiront par découvrir un lourd secret de famille touchant aux ascendances de leur père...
Qui est Dexter ? C'est ce que se demande Lou en écoutant, un soir, le vieux mendiant de la place jouer du saxo. Est-il un SDF égaré, un musicien usé ? Les Chics Types comprennent vite, eux, qu'ils ont beaucoup à apprendre de ce jazzman aussi mystérieux que virtuose. Grâce à Dexter, grâce à la musique et au blues, Lou va réussir à ouvrir son coeur. Alors, lis et écoute, et laisse-toi séduire aussi, lecteur.
Alabama blues est le premier livre qui permet l'écoute gratuite et intégrale, avec un smartphone, des chansons qui rythment sa lecture. La bande originale est signée par le groupe Les Chics Types.
Antoine, élève de CM2, a un comportement violent et des problèmes d'apprentissage. Sa vie de famille est difficile. Alors qu'il se bat une nouvelle fois contre Charles, le petit chef de l'école, Antoine est convoqué par la directrice. Celle-ci lui annonce qu'il va être suivi par une rééducatrice qui va l'aider à résoudre ses problèmes. Au cours des séances, Antoine va faire la connaissance d'Abdou, jeune congolais réfugié en France et de Noélie qui a des difficultés à parler...
À la suite d'une bagarre, Abdou raconte à Antoine que son père lui a fait promettre de ne jamais recourir à la violence qui provoque la mort de leurs compatriotes congolais. Ainsi, Antoine, aidé de sa rééducatrice et de ses nouveaux amis, comprendra que le plus fort c'est celui qui parvient à se maîtriser.
" J'ai 14 ans et je m'appelle Emma. Il paraît que je suis trop violente : un vrai danger. D'ailleurs je vais passer au tribunal. La juge, ma mère et le reste du monde peuvent bien penser ce qu'ils veulent, ça m'est égal. Mon refuge, ce sera la prison. Comme papa. " Mais la juge condamne Emma à une peine d'écriture. Condamnée à écrire, drôle de punition ! Si Emma refuse de s'y plier, que va-t-il lui arriver ?
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. Greg est amoureux et vit un premier et grand amour. Mais celle qu'il aime est beaucoup plus âgée que lui mais qu'importe. L'âge compte si peu ici que ce bel amour va côtoyer un autre amour, celui de deux personnes âgées qui se rencontrent alors qu'ils sont pensionnaires de la même maison de retraite...
Ce roman heureux répète à l'envie qu'il n'y a pas d'âge pour vivre un grand amour. Les personnages de trois générations différentes sont une sorte de mémoire du monde. Chacun à sa manière tente de réinventer l'amour car tous devinent que personne ne peut se contenter de sa propre vie, se contenter du monde tel qu'il est...
Kevin traverse une mauvaise passe : le collège, les copains, la famille, la vie en général, tout va mal. Mais comment les choses pourraient-elles s'arranger ? Il y aurait bien un moyen : appeler très fort son ange gardien et le supplier, du plus profond de son coeur, de voler à son secours. Encore faudrait-il que les anges existent. Hors une nuit, alors que le jeune garçon pense avoir touché le fond, un ange arrive. Et surprise : c'est une fille, une ado ange gardien, pleine d'humour, mais qui déteste les gros mots et les mauvaises notes. Le jeune ado désespéré et l'ange au nom "secret et mystérieux" forment un étonnant tandem. Grâce à son ange gardien, Kévin va trouver les moyens de réinventer son avenir qui s'annonçait sombre.
Chaque jour, Elliot part à l'école avec des idées noires et le coeur lourd. Cette année, pour sa rentrée en CM2, son père a décidé de le prendre en main : fini la rigolade, Elliot peut mieux faire ! Il faut absolument qu'il réussisse ses études pour devenir médecin. Sauf qu'Elliot n'a aucune envie de devenir médecin. Mais comment le dire à son père sans le décevoir ? Petit à petit, la pression paternelle lui fait perdre tous ses moyens, ses notes sont de plus en plus catastrophiques, et Elliot de plus en plus malheureux. Jusqu'à ce qu'un nouvel instituteur arrive, et découvre son talent pour le dessin.
Le PLUS :
En fin d'ouvrage, un journal de bord tenu par l'auteur nous raconte la genèse de ce roman, à partir d'un atelier d'écriture mené auprès d'élèves de CM1 et CM2 qui ont proposé des thèmes, des idées et participé à la création des personnages. Un document passionnant sur les coulisses d'Elliot peut mieux faire !
Bestiole, une adolescente de 14 ans, tient son journal intime. Elle y raconte, avec ses mots et un humour bien à elle, sa vie, ses parents divorcés, sa grand-mère Nonna un peu loufoque, son amour pour le beau Ismaël et surtout son amitié avec Rose. Cette dernière souffre d'anorexie. À l'aide de macarons " guérisseurs ", Bestiole et Ismaël vont aider leur amie à retrouver le sourire.
Un Français s'installe dans le sud de Bogota. Il a pour voisin, Jaime, un enfant de 11 ans, qui passe la plus grande partie de son temps assis sur le trottoir d'en face. Il ne manque jamais de dévisager ce Français à la peau si pâle. L'adulte et l'enfant commencent alors à se parler, à s'apprivoiser, à partager quelques moments, dans ce quartier populaire où les évènements paraissent souvent surréalistes à ceux qui n'y sont pas nés. Peu à peu, l'étranger découvre aussi la situation familiale de Jaime, dont la mère se prostitue pour subvenir à leurs besoins et se drogue pour supporter de vendre son corps.
Dans la France des années 60 en plein coeur de la guerre d'Algérie, Christophe, 16 ans, est un adolescent amoureux de théâtre et de belles lettres. Grâce à son père, régisseur à la Comédie française, le jeune homme peut approcher les plus grands dramaturges et comédiens de l'époque. Passionné de littérature, il s'essaye à l'écriture et tient religieusement un journal intime dans lequel il note les événements marquants de chaque jour. C'est dans ses souvenirs et dans ses notes que Christophe va essayer de comprendre comment il est tombé éperdument amoureux de la belle Anne et essayer de se faire aimer en retour par cette jeune femme de 25 ans.
Julien se retrouve perdu au sein de sa famille après la mort violente de son frère aîné, Nicolas. Il décide de s'enfuir de chez lui, histoire de faire comprendre à ses parents que la vie continue malgré tout et que lui est toujours vivant.
La vie doit continuer, la vie va continuer.
Il emporte avec lui l'objet le plus important pour lui : sa flûte traversière. À son arrivée à la gare, attaqué par une bande avec à sa tête Mehdi, il est " sauvé " par Abdallah qui, pendant le temps que durera la fugue de Julien, le protègera comme le ferait un grand frère. Car la vie dans la rue est plutôt dure pour les fils de bonne famille... Au début, la flûte permet à Julien et Abdallah de gagner un peu d'argent en jouant aux terrasses des cafés. Mais rapidement ils devront affronter des situations particulièrement difficiles. Ils iront de refuge en refuge, de galère en galère. Une amitié profonde les lie désormais.
Marco, 14 ans, en prend plein la tête. Quand on est adolescent et qu'on n'aime pas la castagne, la vie en banlieue n'est pas toujours un pur bonheur, surtout avec un frère boxeur qui le prend pour un punching-ball. De surcroît, avec un ami Jean-Baptiste, dit Banane, qui préfère la beuh à l'assiduité au collège, les soirées réservent des surprises stupéfiantes. Les petites frappes et les caïds guettent Marco qui finit par se laisser tenter, au hasard d'une rencontre, par le " bizness ". Bientôt il traficote dans la cité, il verse dans l'illégal et le douteux ; mais voilà qu'il excelle tout aussi rapidement dans les ratages sévères, les mauvais choix pas vraiment assumés. Les violences et les déconvenues qui s'abattent sur lui appellent une vengeance cruelle, qui se trouve heureusement hors de portée de l'adolescent ; la désespérance menace de le submerger. Ébouriffé par ces catastrophes rugueuses, et abusé par des discours apocalyptiques, notre héros en vient à souhaiter la survenue imminente et néanmoins radicale de la fin du monde. Pourtant un destin facétieux lui fera découvrir, entre deux adversités, la douceur de l'attachement sentimental, le prix d'une véritable amitié, ainsi que des adultes secourables et de bons livres, avec en prime le sentiment que ce monde vaut peut-être quand même la peine d'être vécu.
Jessie Lévi Strauss n'est pas le genre de fille à s'enrubanner de formules de politesse. Elle est franche, trop franche et sa langue claque au vent comme les voiles des navires du bord de mer où elle réside. Irrévérencieuse, insupportable, tête à claques, Jessie est une vraie peste qui rend sa pauvre mère hystérique. Sous le soleil de plomb d'un été caniculaire, elle longe la plage dans sa Rosalie personnelle à la recherche de nouveaux copains. Elle déniche Manu le bègue et Arthur le moche, deux garçons que leur différence isole des crâneurs du Club de la plage. Autoproclamée chef du clan des Cabossés, Jessie a mille idées en tête pour faire tourner en bourrique les touristes, les habitants du village ou Pedro, le beau jeune homme du Club des plagistes. Ses idées fusent, ses mots heurtent les coeurs, mais quelque chose en elle la rend malgré tout irrésistible aux yeux de ses nouveaux amis. Et si derrière son comportement insolent se cachait une blessure enfermée à double tour ?