Les premiers pas de l'Homme sur Mars, racontés par deux auteurs phares. Dans ce beau livre illustré, l'écrivain-voyageur Sylvain Tesson et l'illustrateur de bandes dessinées François Schuiten embarquent le lecteur pour un incroyable voyage. Dans un futur proche, la démographie humaine explose, l'atmosphère enregistre des hausses de température record, les sols sont devenus stériles. Un homme et une femme, Adam et Ève d'une nouvelle ère, sont envoyés en mission sur Mars pour explorer la planète rouge et évaluer le potentiel de survie humaine.
La mer Méditerrannée se situe aux confins du nord et du sud, de l'est et de l'ouest, de l'occident et de l'orient. Aurore de la Morinerie propose une errance dans cette mer intérieure. La possibilité de divaguer à différents niveaux de profondeur, telle l'ivresse du plongeur. Promenade expressionniste, les représentations du minéral, du liquide et du végétal sont autant matière à la mise en scène de lieux communs qu'à l'expérimentation. Dans une unité d'expression graphique, les dessins se déclinent ici des couleurs des profondeurs jusqu'aux teintes solaires, allant de l'abstrait des abysses vers le réel des côtes lumineuses qui ensserrent la Grande Bleue.
Le Travel Book Venise par Jirô Taniguchi propose un voyage à l'intérieur de Venise, sur les pas d'un personnage qui erre parfois entre rêve et réalité. C'est un travail qui sort des sentiers battus en matière de carnet de voyage, un moyen pour ce grand artiste de présenter cette ville ancienne par un moyen nouveau à travers une histoire inédite.
Nul autre que Thomas Ott ne pouvait s'élancer avec autant de ferveur sur la légendaire route 66. De Chicago à Santa Monica défilent pendant trois semaines près de 2 500 kilomètres. « La route 66 est celle d'un monde oublié. Plus personne ne l'emprunte.
[...] Ce sont des villes fantômes, figées dans le passé. Je raconte cette Amérique perdue le long de la route. » À mesure que l'horizon s'étire, le voyageur s'enivre du mouvement, de l'espace et de la liberté. À partir des photographies qu'il sélectionne, Thomas Ott réalise des calques, donne la réplique sur la carte, puis creuse le carton noir pour faire apparaître les blancs. Chaque dessin est une fondrière métaphysique qui questionne le sens de la Route. L'issue du périple ne saurait être un happy end, mais plus certainement un dead end.
Louis Vuitton publie au printemps 2021 trois nouveaux titres dans sa collection de carnets de voyage illustrés par des artistes du monde entier. Cette année, l'illustratrice italienne Gabriella Giandelli retranscrit l'éclat australien dans des couleurs à couper le souffle ; l'artiste nigériane Otobong Nkanga tisse la toile des existences humaines, végétales et minérales d'une Shanghai tentaculaire ; et l'illustrateur belge Ever Meulen bouscule, avec minutie et sans fanfare, les clichés comme les perspectives de sa Bruxelles d'adoption.
Louis Vuitton publie au printemps 2021 trois nouveaux titres dans sa collection de carnets de voyage illustrés par des artistes du monde entier. Cette année, l'illustratrice italienne Gabriella Giandelli retranscrit l'éclat australien dans des couleurs à couper le souffle, l'artiste nigériane Otobong Nkanga honore la légende même de Shanghai à travers un récit aux multiples chimères, et l'illustrateur belge Ever Meulen bouscule, avec minutie et sans fanfare, les clichés comme les perspectives de sa Bruxelles d'adoption.
Durant ses voyages à Séoul - pas moins de quatre longs séjours entre 2014 et 2017 -, le duo Icinori a été témoin de l'énergie mordante d'un peuple ordinaire et volontaire, discipliné et travailleur, épicurien et créateur. Le tour de force de Raphaël Urwiller et Mayumi Otero est d'avoir pris le juste recul pour mieux capter le pouls de la capitale, en (re)plongeant dans ses us et coutumes, ses strates historiques et ses interstices du quotidien.
« Séoul est une ville organique, à l'énergie créative frappante. En témoignent la force du design, la signalétique, les signes et typologies de formes d'une grande maturité. Le bon goût y est partout, parfois un peu foutraque, mais généralisé. Elle est un mélange de baroque et de moderne. Un miracle d'éphémère et d'élégance. »
Travel Book Vietnam par le dessinateur italien de bandes dessinées Lorenzo Mattotti.
Peintures, dessins aux pastels, au crayon, représentant les lieux incontournables du Vietnam (Hanoï, baie d'Ha-Long, Hué, Mékong, Hi Chi Minh...), des atmosphères, des moments de vie des habitants.
« Je l'imaginais sans la connaître, et je la désirais. Je l'ai explorée de façon intuitive. Mexico est une ville très riche, très organique. La lumière, les couleurs, l'architecture baroque sont extraordinaires.
C'est une ville paradoxale où les contraires cohabitent.
Ce sont autant d'éléments qui existent dans mon propre univers. » Certaines planches, foisonnantes de détails, appellent la couleur ; d'autres, plus ascétiques, sont exécutées au stylo bille ou à l'encre noire, rapides et incisives. Depuis Mexico, Nicolas de Crécy sillonne les environs. Quatre mille kilomètres ponctués de villages anciens, de temples aztèques et des vestiges de la conquête évangélisatrice du Nouveau Monde. Son album est à l'image du pays : baroque, fiévreux, puissant.
Louis Vuitton publie au printemps 2020 trois nouveaux titres dans sa collection de carnets de voyage illustrés par des artistes du monde entier. Cette année, l'artiste canadien Marcel Dzama fait vibrer le Maroc de son trait ensorcelant, l'artiste français Marc Desgrandchamps révèle les lignes d'une Barcelone évanescente, et l'illustratrice de mode américaine Kelly Beeman insuffle sa délicatesse à une Saint-Pétersbourg pleine d'élan.
Pour Pavel Pepperstein, Prague revêt un caractère sentimental. Il y arrive à l'âge de quatorze ans et se sent « immédiatement frappé par la beauté et le mystère de cette incroyable ville », alors moins sophistiquée et touristique. Pavel Pepperstein adoube les différents quartiers de la ville, qu'ils soient très fréquentés ou désertés. D'une plume acérée, il relate ces endroits, avant d'en faire éclore des aquarelles dont il privilégie les tons vifs et purs. T oujours engagé, Pavel Pepperstein peut y incérer des objets référant aux instruments du pouvoir ou des figures géométriques symbolisant le Suprématisme Russe des années d'avant la Révolution soviétique.
Pour découvrir New York quartier par quartier à travers une centaine de gouaches de l'artiste.
Javier Mariscal aime la Californie. C'est son cinquième séjour à Los Angeles. Sans prétention aucune et curieux de tout, il s'y fait des amis dont il croque immédiatement le portrait. En quelques secondes, les personnages sont campés, leurs silhouettes et leurs attitudes indiscutables. Objets ou paysages subissent le même traitement, qu'ils soient esquissés sur carnet ou peints sur l'iPad. Los Angeles lui rappelle Valence. Sa lumière blanche perçant un ciel bleu immaculé est identique à celle de sa ville natale. Mais ce qui l'excite le plus ici, ce sont les néons, slogans, enseignes, billboards et autres logos, dont la ville est saturée. Mariscal en retient une richesse typographique inouïe. Son univers plastique s'anime ainsi sous ses yeux, dans les rues de Los Angeles.
Louis Vuitton publie au printemps 2020 trois nouveaux titres dans sa collection de carnets de voyage illustrés par des artistes du monde entier. Cette année, l'artiste canadien Marcel Dzama fait vibrer le Maroc de son trait ensorcelant, l'artiste français Marc Desgrandchamps révèle les lignes d'une Barcelone évanescente, et l'illustratrice de mode américaine Kelly Beeman insuffle sa délicatesse à une Saint-Pétersbourg pleine d'élan.
« Depuis tout petit, j'entendais parler de Cuba. Dans les années 1950, nos deux pays avaient développé d'excellentes relations. Et au fond de moi, j'ai toujours su qu'un jour j'irais là-bas. » Pour l'artiste chinois qu'est Li Kunwu, Cuba touche à l'intime, l'histoire de l'île faisant particulièrement écho à celle qu'il a vécue dans l'Empire du Milieu. La similarité des paysages avec ceux de son Yunnan natal l'émerveille, à l'instar du peuple cubain au destin si proche du sien. La ferveur de l'île et de ses habitants le poursuit jusque dans son atelier, où il réalise plus de trois cents dessins : encres, couleurs, lignes claires, portraits, paysages... Une diversité stylistique qui reflète tant la richesse de ses émotions que la profusion rencontrée sur place.
La promesse d'une végétation luxuriante, l'occasion d'utiliser une palette de couleurs éclatantes, de montrer la jungle qui entoure la ville en prenant de la hauteur, de relever le défi de rendre perceptible la fine brume qui enveloppe le paysage, et enfin l'opportunité de redonner vie à son surfer spatial légendaire... sont les motivations qui ont poussé Esad Ribic à choisir Hawaï pour cette nouvelle prouesse graphique. Le dessinateur maître absolu des jeux d'ombre et de lumière livre sa propre vision de la réalité, et avec quelle force.
« Rome inspire tout sauf l'indifférence : sa lumière d'abord, mais aussi ses couleurs si particulières ont agi sur moi avec une sorte d'envoûtement progressif. » La ville façon Miles Hyman a le visage d'une femme toute de mystère, insaisissable. On la quitte des yeux un instant que déjà elle n'est plus là. Ainsi est Rome.
Ce n'est pas tant la Rome monumentale que l'on retrouve dans ses pages que celle de ses habitants : « Je me rends compte que ce livre Rome aurait pu aussi bien s'appeller Romains. Si j'ai voulu mettre à ce point en avant l'élément humain de la ville dans mes dessins, c'est que le spectacle saissisant de la vie éphemère côtoyant l'éternel a été pour moi la clé de la ville. »
Louis Vuitton publie au printemps 2020 trois nouveaux titres dans sa collection de carnets de voyage illustrés par des artistes du monde entier. Cette année, l'artiste canadien Marcel Dzama fait vibrer le Maroc de son trait ensorcelant, l'artiste français Marc Desgrandchamps révèle les lignes d'une Barcelone évanescente, et l'illustratrice de mode américaine Kelly Beeman insuffle sa délicatesse à une Saint-Pétersbourg pleine d'élan.