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Une clef, une poule géante, un inventeur solitaire...
Vanoli nous livre ici un savoureux récit expressionniste, aussi absurde qu'inquiétant. Un hommage à Bartleby d'Herman Melville.
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Malgré son insuccès, un écrivain s'acharne et se met en tête d'écrire un unique ouvrage, un chef-d'oeuvre puissant et magistral...
Récit hypnotique et hors du temps, L'oeuvre-piège est le cinquième ouvrage de Marc-Antoine Mathieu dans la collection Patte de mouche.
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Pointillés dans la nuit
Baladi, Carola Caggiano
- L'Association
- Patte De Mouche
- 4 Mars 2022
- 9782844149008
Par une nuit étoilée et bien arrosée, deux personnages qui pourraient bien être les auteurs, divaguent sur les projets pharaoniques et mégalomaniaques d'Elon Musk.
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La vision d'une grande roue transporte une vieille femme dans ses souvenirs de jeunesse. Après Shanghai Chagrin (L'Association, 2021), Léopold Prudon signe un court récit virtuose sur le temps qui passe et le fonctionnement singulier de la mémoire.
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En 1913, José Guadalupe Posada, dessinateur et graveur lithographe mexicain de génie, mourrait dans l'oubli. Un siècle plus tard, il est reconnu comme un artiste d'envergure internationale. Ses squelettes animés sont maintenant ancrés dans l'imaginaire collectif; on reconnaît ainsi au premier regard la Catrina, squelette féminin coiffée d'un luxueux chapeau, devenue une figure emblématique du Mexique. Ils ne représentent pourtant qu'une part infime de sa production. Cette monographie regroupe de nombreuses reproductions d'images, pour la plupart inédites en France. Elles sont complétées de traductions et de notices. L'oeuvre de Posada est ainsi replacée dans le contexte politique et social du Mexique du tournant du XX siècle, mais aussi son parcours artistique et personnel. Simple curieux ou amateur averti trouveront dans cet ouvrage de quoi en savoir plus sur cet artiste méconnu dont l'oeuvre influence aujourd'hui la création dans de multiples domaines. Lætitia Bianchi est franco-mexicaine. Ancienne rédactrice en chef du magazine indépendant Le Tigre (2006-2015), elle est autrice, dessinatrice et éditrice. Elle a obtenu en 2013 une Mission Stendhal de l'Institut de France pour une étude sur Posada et l'iconographie de la danse macabre en Europe. Mercurio López Casillas détient actuellement la plus grande collection de dessins et gravures de Posada. Il a été le commissaire de plusieurs expositions sur Posada et a publié de nombreux ouvrages de référence sur la gravure de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
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Il existe probablement mille façons de raconter un livre de Joe Kessler. Pour en apprécier la lecture, il faut accepter de s'abandonner aux couleurs flamboyantes ainsi qu'à la narration effrénée et énigmatique de ses récits. Étonnant mélange d'éléments prosaïques et mythiques, The Gull Yettin, récit entièrement muet, nous propulse dans un univers à la fois magique et familier.
Le Gull Yettin met en scène l'esprit d'une mouette, un petit enfant et une femme. On y trouve une explosion, un fleuve de lave, un grand oiseau dégingandé et inquiétant, au pelage moucheté et au chapeau de paille, du pipi sur une cuvette, un voyage en train, de la vengeance, une bande de gamins, une nature enchanteresse, des vagues, de la cruauté et de la tendresse.
Utilisant tantôt le feutre, le crayon, l'ordinateur ou l'aquarelle, Joe Kessler mêle les techniques, dans un style expressionniste et débridé, pour évoquer ici la course d'un enfant, là le reflet d'un train dans les méandres d'une rivière, les étincelles d'une explosion ou l'éclat rassurant d'une fenêtre dans la nuit. Il signe avec Lhe Gull Yettin une balade sensorielle et envoûtante au rythme enlevé.
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Encore un singulier événement à L'Association, qui publie en hors-collection le livre des images que Kiki et Loulou Picasso, les deux figures de proue du groupe Bazooka, ont recommencé à faire ensemble en 2008. Non seulement ils n'avaient pas dessiné ensemble depuis près de trente ans, mais c'est aussi pour eux les retrouvailles avec le papier et les techniques manuelles, après des années de travaux à la tablette graphique. Renouant avec la démarche et l'esthétique de Bazooka, Kiki et Loulou Picasso ont décidé de donner suite à leur série d'images intitulée Les Animaux malades parue dans l'hebdomadaire BD des Editions du Square en 1978. Une quarantaine de nouveaux diptyques agrémentés de textes et slogans composeront ce livre, qui comportera en annexe l'intégralité de Les Animaux malades. Le livre accompagnera une exposition montée par Arts Factory en juin 2009. Et pour parfaire l'événement, la maquette du livre sera créée par Etienne Robial, comme à la grande époque du Bazooka 30 x 40 de Futuropolis (le seul, le vrai).
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Cet ensemble de 76 cartes postales touristiques recouvertes à la peinture acrylique, qui font surgir les icebergs d'un paysage rural ou urbain, a été exposé à la galerie Anne Barrault en 2009, dans le cadre de son exposition Panoramica. Panorama du Froid est donc, après Panorama du Feu, le deuxième livre issu de cette exposition.
Par coïncidence, lors de la réalisation de cette série de dessins, Jochen Gerner a été contacté par une jeune voyageuse, Jeanne Lacland (pseudonyme emprunté à Jack London), pour être un des correspondants de la traversée qu'elle entreprenait en bateau par le Passage du Nord-Ouest. Au fur et à mesure, Jochen Gerner envoyait ses dessins avec lesquels elle illustrait son journal de voyage (http://jeannelacland.unblog.fr).
Ce livre représente donc la troisième vie d'un travail au fascinant pouvoir de prémonition.
Comme dans Panorama du Feu ou Abstractions, le dévoilement procède du recouvrement.
Les blocs de glace monolithiques suggèrent les lignes géométriques de l'architecture moderne, ou schématisent les paysages dévastés de Pompéi.
Surtout, Jochen Gerner révèle un monde de correspondances géographiques, de formes aux structures immémoriales. Tout est là, dans la contemplation de ces révélations et de ces coïncidences.
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Deuxième livre "d'images" de Killoffer à l'Association.
À la différence du premier, qui proposait en couverture un titre énigmatique sans autres références, celui-ci se présente sous les auspices d'une composition abstraite et muette, bien en accord avec cet artiste qui refuse opiniâtrement de reproduire...
Compilation de deux expositions : Mauvais plis à la galerie Anne Barrault et Charbons au musée de l'abbaye Sainte-Croix aux Sables d'Olonne, Charbons propose une plongée dans l'univers à la fois sombre et scintillant, céleste et souterrain de cet artiste qui cherche le ciel en creusant. Chaque chose se retournant et chaque page se tournant indéfiniment. À la mine de plomb ou au crayon, chaque dessin est comme un joyau tombé au fond d'un trou.
À charge pour le spectateur "d'inventer" un trésor...
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Pourquoi un thème aussi (apparemment) rébarbatif pour ce livre de dessins ? Inconscience ou provocation ? Tout d'abord, il s'agit ici du « Modèle Standard », avec des majuscules, tel que l'entend la physique théorique, superposé au « modèle standard », avec des minuscules, de la cosmologie.
Ces modèles standards ont la propriété de se contenir et de se nourrir intimement l'un l'autre, sans que ça pose de problème notoire. Alors, pourquoi ne pas les emboîter à leur tour dans le « modèle standard » du dessin d'humour ? Celui-là, son cadre de grandeur s'étend de l'échelle de l'individu à celle de l'horizon de sa planète. Segment qui paraît immense à l'échelle humaine, mais des plus ramassé, ramené au cadre cosmique ! Voyons donc ce que ça donne en lui injectant toutes les dimensions du dessous, décrites par la physique quantique, et toutes celles du dessus, racontées par la relativité et la cosmologie.
Voilà, ça donne ces espaces à deux dimensions, où toutes les grandeurs, de l'infinitésimal à l'infini, se superposent, s'emboîtent, se rejettent, s'anti-matérialisent, etc. Tout comme dans le vrai monde de la physique. La béance du vertige cosmique est bien là, tapie. Elle nous étire déjà la paupière. Maintenant, il est trop tard, le trou noir (de chine) nous absorbe. Accrochez-vous au pinceau, dans ces pages, les échelles se dérobent.