Cette édition met à jour de la partie « l'histoire au travail » pour tenir compte des recherches historiques les plus récentes sur la période.
Ce livre offre une analyse et une synthèse de deux siècles d'effervescences multiples. Il présente aussi les recherches les plus récentes, en accordant une place privilégiée aux sources, aux débats et aux questionnements des historiens.
Sommaire :
Première partie : Le règne personnel de Louis XIV.
Deuxième partie : L'État royal au siècle des Lumières Troisième partie : Les révolutions silencieuses Points forts :
Des documents analysés, un glossaire et une chronologie complète L'auteur :
Ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, Joël Cornette est professeur à l'université Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis. Il est l'auteur dans la même collection de L'affirmation de l'État absolu 1515-1652. Il a reçu, en 2006, le Grand prix d'histoire de l'Académie française et, en 2011, le prix Madeleine Laurain-Portemer de l'Académie des sciences morales et politiques pour l'ensemble de son oeuvre.
Cette édition met à jour de la partie « L'Histoire au travail » pour tenir compte des recherches historiques les plus récentes sur la période.
Cet ouvrage dresse un tableau complet d'un siècle et demi de mutations, lentes ou violentes, souvent dramatiques, qui ont ébranlé le royaume, à l'image de l'affrontement des croyances exacerbé par les deux Réformes (catholique et protestante). Il propose une double lecture : chronologique et thématique.
Sommaire :
1. La France de l'Ancien Régime : entre archaïsme et « novelletés » / 2. Renaissances et Réformes / 3. La monarchie, de Charles VIII à Henri II (1483-1559) / 4. Des guerres de Religion au règne d'Henri IV (1565-1610) / 5. Malédictions malthusiennes : le « sombre XVIIe siècle » / 6. Croyances et savoirs au « siècle des saints » / 7. Les années cardinales (1610-1652) / 8. L'Histoire au travail : l'État absolu revisité par les historiens / Conclusion : France, Angleterre, Espagne le défi européen des monarchies Points forts :
Des documents analysés, un glossaire et une chronologie complète L'auteur :
Ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, Joël Cornette est professeur à l'université Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis. Il est l'auteur dans la même collection de Absolutisme et Lumières 1652-1783. Il a reçu, en 2006, le Grand prix d'histoire de l'Académie française et, en 2011, le prix Madeleine Laurain-Portemer de l'Académie des sciences morales et politiques pour l'ensemble de son oeuvre.
Une synthèse des derniers apports de la recherche.
Ouvrage clair et accessible.
De nombreux documents.
Présentation :Une synthèse sur la décennie révolutionnaire et l'Empire. La complexité de cette période, la densité des événements imposent ici une approche spécifique : cet ouvrage adopte un plan proche des grandes pulsations révolutionnaires et des principales ruptures survenues au cours de cette période.
Sommaire :1. 1783 : France confinée, France en mouvement.
2. La monarchie en question et les appels à la nation : 1783 - Janvier 1789.
3. La rupture de 1789.
4. De la monarchie constitutionnelle à la République : Juillet 1790 - Janvier 1793.
5. L'an IV de la liberté, l'an I de la République.
6. Paroxysmes révolutionnaires : Janvier 1793 - décembre 1794.
7. L'impossible république conservatrice : 1795-1801.
8.1802 : la révolution achevée ?
9. L'Empire : 1804-1814.
10. Entre révolution et restauration.Points forts :- Un manuel de référence sur le sujet - L'ouvrage permet de saisir de façon synthétique tous les enjeux de la question.
- Le livre est à jour des recherches les plus récentes.Public :Étudiants en histoire du 1er cycle jusqu´aux concours Capes/Agrégation.L´auteur :Jean-Pierre Jessenne est professeur émérite d´histoire moderne de l´université Lille-3-Charles de Gaulle.
Cette introduction à l'historiographie est fondée sur une démarche originale : elle consiste à privilégier la contribution des historiens les plus marquants, de l'époque fondatrice des Grecs à l'état présent de l'historiographie française.
En parcourant ainsi des générations successives d'auteurs, le livre cerne le métier d'historien dans sa spécificité et relève, à travers les conceptions de l'histoire, nécessairement hétérogènes, quelques thèmes récurrents : l'écriture de l'histoire, la subjectivité de l'historien ou la nature et l'utilisation des sources...
Cette histoire des origines du royaume de France associe l'étude des modalités de la formation de la France et l'analyse des transformations du pouvoir, de l'économie, de la société et de l'Église du VIe au XIIe siècle.
Le livre tient compte des apports de la recherche récente et des nouvelles perspectives offertes par le recours à l'interdisciplinarité.
Sommaire :
1. La Gaule à la fin du Ve siècle 2. La conquête franque 3. Royauté et aristocraties aux VIe et VIIe siècles 4. Économie, société et culture à l'époque mérovingienne 5. Dans l'empire carolingien : 714-888 6. La mise en ordre carolingienne 7. Les puissants et les faibles 8. Entre 888 et 1060 : le pouvoir, la violence et la paix 9. Croissance économique et domination seigneuriale, Xe - XIIe siècle 10. L'Église et la société chrétienne, milieu XIe - fin XIIe siècle 11. La France féodale, 1031 - 1180 Régine Le Jan, professeur d'histoire médiévale à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, est spécialiste du Haut Moyen Âge.
- Véritable encyclopédie d'histoire politique, cet ouvrage est organisé autour d'entrées thématiques : les régimes, les courants politiques, les élections, les assemblées, l'exécutif et l'État, les régions, les partis, les groupes de pression et les médias. Pour chaque thème sont proposées une synthèse sur deux siècles d'histoire et toutes les définitions et les dates clés nécessaires à la compréhension du sujet. Cet ouvrage de référence associe les grands textes constitutionnels, l'étude des régimes politiques et celle des forces qui s'inscrivent dans la construction politique de notre pays depuis le début du xix e siècle.
- Riche en cartes (les cartes électorales notamment) et en schémas, en chronologies et en biographies, cet ouvrage rigoureux sur la vie politique française s'adresse aux étudiants des classes préparatoires et des instituts d'études politiques, ainsi qu'aux étudiants en histoire et en droit.
Cette synthèse traite du patrimoine tel qu'on se le représente dans tous les pays occidentaux.
L'auteur mène de front une histoire du musée et une étude de la notion de patrimoine, depuis l'apparition de l'idée de collection raisonnée au siècle des Lumières, jusqu'aux politiques de la mémoire aujourd'hui conduites par les États, ainsi que les bouleversements induits par l'apparition des réseaux numériques.Sommaire :I. Naissance du musée1. Des collections au musée2. De la tradition antiquaire à l'archéologie nationale3. L'invention patrimoniale de la RévolutionII. Le musée des nations et des peuples (xixe siècle)4. Les musées au xixe siècle5. La France au xixe siècle6. L'invention du monument historiqueIII. Le patrimoine, nouvel enjeu7. De la patrie-patrimoine à sa contestation (1914-1970)8. La modernisation des musées9. Un nouveau patrimoinePoint fort :- Synthèse du xviiie siècle à nos jours.- À jour des nouvelles problématiques : devoir de mémoire, musées d'histoire sociale, enjeux liés au numérique.L'auteur : Dominique Poulot est professeur à l'université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne et à l'École du Louvre.Public :- Candidats aux concours du patrimoine- Étudiants en histoire de l'art
Le christianisme né dans le judaïsme se répand à travers l'Empire Romain de manière pacifique malgré les persécutions dont il est victime. D'abord minoritaire, il devient majoritaire au cours du IIIe siècle. Puis il devient libre en 313 et passe au statut de religion d'Etat en 392. Il s'organise alors autour de l'Evèque de Rome et des conciles, triomphant des hérésies et connaît une floraison intellectuelle.
Durant les onze siècles qui correspondent à la période médiévale, l'histoire de l'Église est indissociable de celle de la société. Au sens étymologique, le terme « Église » désigne en effet l'assemblée des chrétiens, et toutes les sociétés occidentales du Moyen Âge se définissent comme chrétiennes.
Écrire l'histoire de l'Église au Moyen Âge consiste à décrire la manière dont les sociétés occidentales se sont construites et développées dans la perspective d'une chrétienté universelle. Il s'agit aussi de s'interroger sur ce que signifie concrètement l'appartenance à cette chrétienté pour les hommes et les femmes de ce temps.Sommaire :1re partie : essor et diversité du christianisme en Occident (vers 400-vers 750)1. Héritages de l'Antiquité tardive2. Les Églises des royaumes occidentaux3. Le monde des moines : unité ou diversité ?4. L'encadrement des fidèles2e partie : une Église universelle et homogène : le rêve impossible ? (vers 750-vers 1050)5. L'ordre carolingien et son rayonnement6. Les conflits d'intérêt au sein de l'Église carolingienne7. Renovatio imperii et expansion de la chrétienté8. Vers une institutionnalisation de l'ecclesia3e partie : apogée de la papauté et christianisation de la société (vers 1050-vers 1274)9. L'affirmation de la papauté (vers 1050-vers 1190)10. Vigueur de l'institution et renouveau de la vie religieuse au xiie siècle11. Le « beau xiiie siècle » de l'Église : réalités et limites12. La christianisation de la société : programme, résistances et contestations4e partie : le temps des crises et des réformes (vers 1274-vers 1517)13. De l'apogée de la papauté à la première crise des institutions (vers 1274-1378)14. Schismes, conciles et essor des Églises nationales (1378-début xvie siècle)15. La réforme du clergé : succès et limites16. Réforme et vie religieuse des laïcsLes auteurs :Anne-Marie Helvétius est professeur d'histoire médiévale à l'université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis.Jean-Michel Matz est professeur d'histoire médiévale à l'université d'Angers.
« D'une guerre à l'autre » pourrait résumer la période 1918-1945 : une France victorieuse en 1918 mais hantée par le spectre du déclin et qui assiste à la lente agonie d'une IIIe République, incapable de se reformer et finalement emportée par la débâcle militaire de 1940. Mais ce serait oublier que ces années « d'entre-deux-guerres » sont aussi celle d'un intense bouillonnement intellectuel et culturel et portent en elles la renaissance d'un modèle politique et social original qui est encore aujourd'hui, en partie, le nôtre.
S'appuyant sur de très nombreux documents et les éléments les plus novateurs de la recherche, ce manuel se veut une synthèse claire et accessible, indispensable aux étudiants en histoire, aux élèves des classes préparatoires et des IEP, aux candidats aux concours de recrutement et aux enseignants.
Les contemporains de Cicéron ont longtemps vanté l'excellence de la constitution de Rome et de la cohésion de son corps social. Cependant l'accès de plus de 900 000 hommes à la citoyenneté après 70 av. J.C., bouleverse les structures de la cité-État. Celle-ci a conquis un vaste empire. Et Rome est devenue la plus grande ville de l'Antiquité.
Comment le modèle institutionnel de Rome, qui s'exporte avec succès, a-t-il survécu à la crise induite par une si vaste expansion ? C'est ce qu'étudie ce livre qui traite des institutions et de la vie politique romaines aux deux derniers siècles de la République.Sommaire :Première partie : les citoyens 1. La conquête de l'Empire2. Être citoyen à Rome aux iie et ier siècles av. J.C.3. Les censeurs et la communauté des citoyens4. Apparitions de nouvelles forces politiques (iie et ier siècles av. J.C.)Deuxième partie : les élites5. Les Magistratures. Servir l'État : prestige et compétition6. Le Sénat, conseil du peupleTroisième partie : la vie politique7. Le Forum romain et les espaces publics8. Patronages, clientèles, obligation et fonctionnement du pouvoir9. Les Grands procès, les hommes politiques et la justice10. Les campagnes électorales:un grand spectacle urbain11. la Popularité politique et les manifestations de l'opinion dans l'espace urbain12. Le modèle romain à l'époque de César : La cité de Rome et les cités de l'EmpirePoints forts :- Un manuel de référence sur le sujet- L'ouvrage permet de saisir de façon synthétique tous les enjeux de la question- Le livre est à jour des recherches les plus récentesL'auteur :Élizabeth Deniaux est professeur d'histoire romaine à l'université Paris-X-Nanterre.Public :- Étudiants en histoire- Candidats aux concours de recrutement du secondaire
De Philippe Auguste à Louis XII, trois siècles modifient la physionomie de la France. Cette fin du Moyen Âge (1180-1515) apparaît donc pour le royaume comme un second Moyen Âge.
L'ouvrage aborde aussi bien les transformations de l'exercice du pouvoir que l'évolution économique et sociale et les changements dévotionnels qui caractérisent le second Moyen Âge en France. Sans négliger aucun des thèmes dont l'étude a été renouvelée par la recherche la plus récente, il adopte une présentation chronologique qui rend sa lecture aisée.
Le premier État allemand unifié voit le jour en 1871 sous la domination prussienne à l'issue de trois guerres. Mais l'histoire allemande du xix e siècle est loin de se résumer à l'unité, au militarisme prussien et à la figure autoritaire de Bismarck. Au cours de ce siècle, l'Allemagne s'impose comme la première puissance économique européenne, elle est aussi le premier État social et un pays où intellectuels et artistes produisent des oeuvres qui font référence. Les conflits politiques et sociaux violents qui secouent l'Allemagne sont autant de moments où s'inventent et s'établissent des formes spécifiques de démocratie politique et sociale.
Cet ouvrage présente le contraste entre ces formes diverses de la modernité et la persistance d'antagonismes, voire de blocages hérités du passé. Ce décalage, entre les modernités sociales et culturelles d'un côté et le caractère traditionnel des structures de pouvoir de l'autre, a longtemps été perçu comme une spécificité allemande ; on pourrait y voir la source de la tragédie du nazisme.
Cet ouvrage entend dépasser cette interprétation pessimiste et livrer une image plus colorée du xix e siècle allemand qui est aussi une période d'irruption heureuse de la modernité.
Sandrine Kott est professeure d'histoire de l'Europe à l'université de Genève. Sur l'histoire de l'Allemagne elle a publié : L'État social allemand. Représentations et pratiques (Belin, 1995), Le communisme au quotidien. Les entreprises d'État dans la société est-allemande (1949-1989) ( Belin, 2001), Bismarck (Presses de la FNSP, 2003), La société de RDA (La découverte, 2011).
C'est l'histoire de la concurrence et du heurt des régimes politiques de 1900 à nos jours que tente de restituer le présent ouvrage, en montrant comment le régime de la démocratie libérale considéré dans le monde occidental comme un modèle incontournable a été contesté par les régimes autoritaires, les fascismes, le communisme et l'est aujourd'hui par l'islamisme radical. En arrière-plan de cette histoire politique comparée, l'ambition de l'ouvrage est de s'interroger sur les conditions d'ensemble qui président, dans une société donnée à la naissance, au développement, au déclin d'une forme de régime.
Il s'agit en fait de proposer une clé de lecture et d'interprétation de l'histoire du siècle passé en y intégrant les tensions et les novations du XXIe siècle naissant.
Hiérarchies sociales, mondes des campagnes et des villes, religions et croyances, déviances exutoires et révoltes, démographie, hiérarchie des apparences et des manières de vivre : pour chacun de ces thèmes, l'auteur offre une introduction à l'étude de la France de l'Ancien Régime.
Partant de la définition de la Méditerranée par Fernand Braudel, l'ouvrage rappelle d'abord la richesse de l'historiographie sur le sujet et définit un objet : l'histoire de la mer et non celle des puissances bordières. C'est une histoire globale sur les 10 siècles du Moyen Âge.
I. L'évolution chronologique 1. Ve-IXe siècle : puissance byzantine, invasions arabes, coupure Europe carolingienne-Méditerranée 2. Xe siècle-1250 : essor de Byzance et de l'Islam, éveil et domination de l'Europe latine 3. 1250-XVe siècle hégémonie latine et transformations orientales II. Les caractères de la navigation en Méditerranée 4. Les navires et l'équipage, les ports 5. La capitalisation et les techniques commerciales 6. Les routes et produits du commerce III. Les sociétés méditerranéennes et la mer 7. Les communautés de marins et leurs relations avec le pouvoir 8. Cosmopolitisme et migrations 9. Les minorités méditerranéennes, contacts et interpénétrations culturelles 10. L'homme face à la mer Les auteurs Michel Balard Professeur émérite de l'université Paris-IPanthéon-Sorbonne, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Le Moyen Âge en Occident dans la collection « HU Histoire » chez Hachette Supérieur.
Christophe Picard, Professeur à l'université Paris-IPanthéon-Sorbonne, il est l'auteur, notamment, de Le monde musulman du XIe au XVe siècle, A. Colin.
Public : Étudiants en licence d'histoire et de géographie.
L'histoire de l'Allemagne se confond en grande partie avec celle du saint Empire romain germanique : elle forgea une nation, un État, une civilisation qui lui sont propres. Puis, le rôle de l'empereur s'effaça et les villes contribuèrent à la naissance d'une vie et d'une culture qui s'ajoutèrent à celles de l'Église et de l'aristocratie impériales.
Pour relater ces siècles brillants, le regard s'est porté essentiellement sur trois grandes phases : celle que domine l'Église au temps des Ottoniens et des Saliens, celle de l'apogée aristocratique sous les Staufen, enfin celle de la civilisation urbaine en prélude à la Renaissance et à la Réforme.
Sommaire I. Le temps des Francs (400-918) II. Ottoniens et Saliens (919-1125) III. Le temps des Staufen (XIIe- XIIIe siècle) IV. La civilisation allemande de la fin du Moyen Âge (1273-1510)
Les mondes hellénistiques s'étendent de l'Anatolie à l'Indus et de l'Arménie à l'Égypte, de 323 à 31 av. J.-C. Ces territoires présentent le point commun de ne pas appartenir à l'aire culturelle grecque et d'abriter des populations aux origines et cultures diverses. L'étude des sociétés préexistantes à la conquête macédonienne apporte un élément majeur de compréhension du fonctionnement des nouveaux pouvoirs, de leur structuration et de l'administration qu'ils vont générer ainsi que des transferts culturels entre communautés. Les sources correspondant au domaine de spécialité de chacun des auteurs et le débat historiographique qu'elles suscitent sont ainsi au coeur de ce manuel. Après un tableau chronologique, sont abordées les questions de l'administration des territoires, de leur économie, du rôle des sanctuaires comme communautés locales et des aspects culturels.
Les auteurs - Philippe Clancier est Maître de conférences en Histoire ancienne à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du monde mésopotamien.
- Omar Coloru est chercheur post-doctoral, spécialiste des relations entre les mondes gréco-romain et iranien.
- Gilles Gorre est Maître de conférences en Histoire ancienne à l'université Rennes 2, spécialiste du monde hellénistique.
Tous trois sont membres d'ARSCAN (Archéologies et Sciences de l'Antiquité).
SOMMAIRE 1re partie : Une brève histoire des temps hellénistiques 1. Alexandre le Grand : rupture et continuité 2. L'éclatement de l'empire sous les successeurs d'Alexandre 3. Les royaumes hellénistiques au IIIe siècle 4. Les évolutions de l'espace séleucide, d'Antiochos III à la fin de la période hellénistique 5. L'Égypte lagide aux IIe et Ier siècles 2e partie : La gestion du territoire et les représentants du roi 6. Les modalités du contrôle royal sur le territoire 7. Les agents du contrôle royal 3e partie : Économie royale et échanges économiques et commerciaux 8. L'économie royale 9. La question monétaire 10. La production et le marché 11. Les sanctuaires dans l'économie des royaumes hellénistiques 4e partie : Les relations entre les communautés locales et l'autorité royale 12. Poleis et communautés anciennes 13. La constitution d'une nouvelle élite 5e partie : Le brassage des cultures : langues, savoirs, cultes et traditions 14. Des sociétés multilingues 15. Les temples babyloniens et égyptiens : conservatoires des cultures locales ?
La période 1918-1944 est l'une des plus contrastées de notre histoire : d'un côté une France victorieuse qui croit avoir retrouvé son rang de grande puissance. De l'autre des Français conscients d'assister au déclin d'un pays incapable de se réformer. Pourtant ces années noires portent en elles la renaissance d'un modèle politique et social original qui est encore le nôtre.
S'appuyant sur de très nombreux documents et prenant en compte les éléments les plus novateurs de la recherche, ce manuel se veut une synthèse claire et accessible, indispensable aux étudiants en histoire, aux élèves des classes préparatoires et des IEP, aux candidats aux concours de recrutement et aux enseignants.
Spécialiste de l'histoire sociale et culturelle de la France contemporaine, Vincent Adoumié, est agrégé d'histoire, de géographie, docteur en histoire et professeur de chaire supérieure en Première supérieure (Khâgne) au lycée Dumont d'Urville de Toulon.
Cet ouvrage dresse un tableau complet d'un siècle et demi de mutations, lentes ou violentes, souvent dramatiques, qui ont ébranlé le royaume, à l'image de l'affrontement des croyances exacerbé par les deux Réformes (protestante et catholique). Il propose une double lecture : chronologique et thématique. C'est d'abord un récit, très vivant, au plus près des événements, qui tient compte des recherches les plus récentes qui ont renouvelé notre compréhension de la monarchie des XVIe et XVIIe siècles.
C'est ensuite une étude du " temps long ", celui des transformations qui modifient peu à peu les comportements démographiques, l'économie, les structures sociales, les attitudes culturelles.
L'ouvrage propose un bilan des transformations de la Russie depuis le début des années 1990. Au moment où la situation politique se stabilise et où les années de croissance se succèdent enfin, cet immense pays, après des années de transition tourmentée vers l'économie de marché, semble pouvoir prendre sa place sur la scène mondiale, ne se posant plus en héritier de l'URSS mais en nouvel acteur autonome.
Le territoire russe a connu d'immenses bouleversements depuis la disparition de l'Union soviétique. C'est l'ampleur de ces changements territoriaux que ce livre se propose de mesurer, tant dans la distribution des hommes que de celle des activités, en essayant de faire le point sur les enjeux de l'aménagement du pays et le modèle d'organisation original de l'espace et de la société qui émerge.
Ce volume propose une approche chronologique de cette période charnière de l'histoire nationale, ainsi qu'une analyse des transformations structurelles de la société française.