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GALLIMARD
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Algérie, septembre 1988. Dans une petite ville aux portes du désert en proie à une prolifération de criquets et à une pénurie de vivres, au bord du soulèvement, on retrouve le corps de Zakia Zaghouani, la chanteuse de l'hôtel Le Sahara. Immédiatement les soupçons se portent sur son amoureux, qui est jeté en prison. Un inspecteur de police enquête. L'avocate du principal suspect également. Famille, amis et proches témoignent et se retrouvent confrontés à leur passé. Secrets, trahisons, rancunes, mais aussi rêves et espoirs éclairent leurs liens avec la victime : chacun nourrit, pour une raison ou une autre, le désir de se venger d'elle. Alors, qui a réellement tué Zakia ? Et si, derrière le meurtre de cette femme, se cachait un secret si insoutenable qu'il pourrait déchirer toute une communauté ?
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Voici des nouvelles écrites par un des Grands Ancêtres de la Série Noire. Vachardes, astucieuses, insolites, toutes ont au moins un point commun : l'Humour triomphal.
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Cela fait vingt-cinq ans que Hickum Looney vend du savon au porte à porte. Vingt-cinq ans qu'il fait le concours de vente et qu'il voit la Cadillac, le voyage à Disney World et les 2 000 dollars en cash lui passer sous le nez au profit du chef, un horrible nabot à bec-de-lièvre qui a créé sa société, il y a juste vingt-cinq ans. Mais cette année, grâce à Ida Mae, il gagne. Comment aurait-il pu se douter que c'était le début de l'enfer ?
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L'agence Continental envoie son détective pour mener l'enquête chez les Leggett dont les diamants ont disparu. Seul témoin : leur fille Gabrielle, jeune femme instable aux fréquentations douteuses... Si Gabrielle est la principale suspecte, le détective découvre que son père a lui aussi beaucoup de secrets ; depuis des années, les morts violentes se succèdent autour des Leggett. La jeune Gabrielle, accro à la morphine, adepte des sectes, est-elle victime d'une malédiction familiale ? Dans le San Francisco des années 20, ce qui n'était qu'une simple enquête sur un vol de bijoux devient une course contre la folie.
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Asby avait trouvé la planque idéale pour son bien mal acquis : le somptueux cercueil qui n'avait pas encore trouvé acquéreur. Mais qui allait bientôt recevoir un client inattendu. Du coup voilà Gus Mascola qui s'énerve, Et quand Gus pique une rogne, ça fait mal. Demandez à l'ami Shaft : il en sait quelque chose. Mais comme vous le savez, Shaft n'est pas homme à se laisser marcher sur les pieds, et Gus et sa bande risquent de passer un mauvais quart d'heure, en fin de compte.
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L'impossible s'est finalement produit. Jack Taylor ne se drogue plus, il ne boit plus. Même les clopes semblent parties en fumée. Il sort avec une femme qui est presque de son âge et s'il ne peut encore se considérer comme un citoyen ordinaire, il flirte avec cette illusion. Certains prétendent même qu'il va à la messe...
Malheureusement, le monde autour de Jack, lui, n'a pas changé : deux étudiantes sont retrouvées mortes à quelques jours d'intervalle. Dans les deux cas, un exemplaire d'une oeuvre de John Millington Synge est découvert sous le corps des victimes. Très vite, sourd aux appels de sa raison qui lui dicte de faire demi-tour, Jack se met en chasse de cet assassin froid et calculateur.
Alors que son passé s'apprête à resurgir et que l'Irak s'enflamme, Jack Taylor oscille à l'extrême bord du précipice...
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Une vie de carte postale, colorée par des personnages croustillants : Carmen, la vieille collectionneuse de lapins nains, ce porc d'Alfonse qui soigne ses verrues avec des os humains, un commissaire de police dont la passion secrète est le crochet... Tout va bien jusqu'au jour où... Une maille à l'endroit, une maille à l'envers, le «diable» s'amuse et installe minutieusement ses p'tits couteaux, s'attaquant tel un orfèvre du crime, au bonheur de ces gens apparemment sans histoire.
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Lorsque l'on s'ennuie, le pire n'est jamais loin. Surtout si cela se passe chez un mondain lors d'un repas de gens autoproclamés brillants dont les pensées subtiles volent comme des enclumes. Averell, créateur de parfum, surnommé ainsi par sa copine car il est daltonien, accepte le défi «génial» de son hôte consistant à enquêter sur un mystère qu'il doit lui-même identifier avant de le résoudre ! Ni la lecture des faits divers, ni la probable disparition de son patron, pas même les coups échangés entre ses voisins ou les crises de larmes de la caissière d'un supermarché ne l'inspirent. Le monde pourtant, à mieux le regarder, sent mauvais. Averell chipote. Il ignore, rêveur naïf, que l'autre face de la réalité est un boomerang qu'il pourrait bien être le premier des Dalton à prendre dans les dents...
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Au beau milieu du carnage de la Guerre de Sécession, un tueur s'attaque à des femmes Dunkers, ces Baptistes allemands qui refusent de porter les armes pour l'un ou l'autre camp. Le colonel Simon Wolf, Juif Sudiste engagé dans l'armée du Nord, va traquer le meurtrier jusqu'au bout dans ce gâchis absurde où l'on entasse bras et jambes coupés dans un chariot et où le typhus finit le travail commencé par les armes parce qu'on a installé les latrines de l'hôpital près de la seule source disponible.
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En 1917, Goodwin Ryder, un jeune employé de l'Agence Pinkerton, débarque à Butte (Montana). On le charge d'infiltrer les syndicats de mineurs qui préparent une grève sous la direction de Frank Little, membre de l'Internationale des Travailleurs du Monde, un mouvement probablement piloté par Moscou. Little est assassiné. Le jeune agent, conscient de sa part de responsabilité dans ces événements tragiques, quitte l'Agence, devient écrivain puis scénariste à Hollywood... Toute ressemblance avec la trajectoire d'une gloire du roman noir américain n'est absolument pas fortuite.
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«Hélène, elle s'appelle Hélène ! Celle du feuilleton, vous savez, je la voyais en pull tricoté coeur, pas en petite culotte de galuchat synthétique, et surtout pas à deux heures du matin, chez nous, aux Blattes, où c'est rien qu'abrutis vulgaires et béton. J'essaie donc d'en faire ma pelote, d'Hélène, c'est moi qui l'ai trouvée, mais ils rappliquent tous. Et j'ai beau être consensuel, et français, moi, catholique de souche, et poli, ils n'ont pas de respect. Parce que je serais con et moche, glauque et gluant. Pervers sentimental. Tout le monde peut s'introduire dans mon petit intérieur pour me chiper ma fiancée, mon otage, ma secrète... Mais on n'arrache pas son os à un chien. Surtout pas à un batard de banlieue.»
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A bord de nos gros cubes, nous autres, les Beuark, on sème la panique dans les cités-dortoirs où les gens n'ont plus guère le temps de roupiller.
Boulot, bistrot, moto... On est très occupés vu qu'on joue aux agents électoraux pour les prochaines législatives. Ça y va sec, la châtaigne, lors des séances d'affichage contre les adversaires. Mais c'est surtout pour le sport, parce que les convictions politiques, on s'en tape joyeusement. Et même sans nous prendre au sérieux, on est efficaces, puisqu'il y a un mort en ballottage.
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Mounir ? Dix-sept ans, un talent rare pour se fourrer dans les emmerdes. Et pour l'en sortir : un aveugle à ne pas prendre avec des pincettes, une Asiatique sourde et une psychotique pyromane... Il y a des jours où le métier d'éduc est tuant !
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Nouvelle édition en 1995
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Aragon disait : « La femme est l'avenir de l'homme », mais l'avenir de la femme c'est quoi ?... L'aventure ?... Les rencontres ?... Le salon de massage ?... La prostitution ?... Et si c'était, tout simplement, le singe ? Charlène, belle blonde, dévorée d'ambition, se trouve lancée dans un voyage inconnu jusqu'ici... Où s'arrêtera-t-elle ?... En avant les singes !
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Ancien du Vietnam, il rêvait d'une vie paisible et faisait pousser des melons. Mais la malchance voulut que la compagnie d'un Mafioso lui soit imposée. Et ce fut bien pire que la guerre.
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Mangin est fatigué, malade, presque dépressif, mais Mangin est flic et il aime son boulot. Alors quand on lui confie le cas d'un Zaïrois assassiné à coups de machette, il se lance à fond dans l'enquête et comprend rapidement que personne ne veut vraiment qu'il retrouve le coupable. Mais Mangin est opiniâtre, borné, et ce qu'il remue, à ses risques et périls, va l'engluer jusqu'au cou !
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«Il y avait une fois un vieil homme avec un ver dans le ventre. Le ver aimait grignoter. Le vieil homme devait s'empoigner, comme s'il voulait s'arracher les entrailles. [...]Le café était mauvais pour son ver, dont les mille petites pinces s'accrochaient aux intestins du vieil homme qui chancelait sur le trottoir en bredouillant Merde, putain, Dieu, ou toutes les insanités qui lui passaient par la tête. Il évitait le café pendant cinq ou six jours. Puis ne pouvait plus s'empêcher.»
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«Stevie et moi, on y croyait au Front de Libération des Animaux Sauvages. La cause méritait tous les sacrifices consentis... même celui du système pileux de la tendre Stevie. Sans parler du renoncement à la légalité pour devenir pirates de l'air, afin d'épargner à d'autres espèces le sort malheureux des pigeons voyageurs. Et quand on a le trouillomètre à zéro, ça n'est pas une petite affaire de détourner un avion. Pour constater, en fin de compte, qu'on s'est bien fait pigeonner...»
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Dans le métier de privé, le pressentiment, il n'y a que ça de vrai. Brock Devlin a depuis longtemps appris à s'y fier. On en veut à la chanteuse Cynthia Karlson. Un de ses proches sans doute. On cherche à la faire passer pour folle, voire même à la supprimer, si ça se trouve. Vu le pognon qu'elle a, c'est tentant. Des somptueuses résidences aux ghettos noirs, Devlin aura approché tous les milieux sociaux de la côte californienne, à la recherche d'un indice, d'une vague ressemblance. Et tout ça mis bout à bout forme un joli coup monté par une bande de crapules.