Basile Giudicelli est un jeune trentenaire insouciant, qui aime son métier, sa femme, son appartement et sa vie à Bruxelles. Le jour où sa cousine Jeanne est poignardée, son univers bascule et Basile plonge dans une grave dépression. Il demande alors l'aide du détective Ange Mattéi, qui séjourne pour la première fois en Belgique. Mattéi comprend rapidement que le meurtre de Jeanne est lié à la tragédienne Sarah Bernhardt. Entre Edmond Rostand et Jacques Brel, Odéon et Mort Subite, Champagne et Duvel, Mattéi n'a que très peu de temps pour découvrir toute la vérité.
" Il aurait pu aller jusqu'au meurtre pour s'enrichir... Cet homme était capable de tout pour de l'argent.... " Je me tournais et me retournais dans mon lit depuis plus de deux heures, sans trouver le sommeil, avec ce " leitmotiv " dans la tête. Je sentais monter en moi une force irrésistible qui me poussait à en savoir plus. J'étais décidée à agir. Enfin je m'endormis. Adriane Mourette, notre héroïne, nous entraîne à la poursuite de l'assassin, des rues de Bruxelles aux ruelles de Paros, la perle des Cyclades grecques...
Pour l'auteur, Liège est une ville encore pleine de secrets enfouis dans son passé prestigieux et héroïque. Il y puise quelques détails et les place sur le parcours de ce conte fantastique qui nous fait découvrir une nouvelle famille de Nutons. Cette randonnée insolite à travers la Province de Liège fait références au patrimoine liégeois. Les allusions et les références foisonnent et participent au décor de cette histoire qui traverse plusieurs sites connus de la région liégeoise. Les héros, Laurent et Adrien, sont entourés de personnages fantasques, cocasses et redoutables. Les deux frères adolescents, résidant à Dalhem sont venus en vacances chez leur grand-mère à Ouffet. Ils découvrent par hasard l'entrée du monde des Nutons du Condroz. Ce conte " régional " fait un alliage entre la tradition des contes populaires liégeois et le patrimoine historique du Pays de Liège. Il est " fantastique " par sa conception reprenant le principe d'une aventure à rebondissements durant lesquelles les héros doivent parcourir un itinéraire initiatique à travers. la Province de Liège. En partant d'Ouffet pour aller à pied au Pays des Macrâles de Haccourt les deux jeunes héros de l'histoire traversent des lieux connus et rencontrent des personnages insolites, fantastiques et inquiétants. Le conte se termine au Château de Modave et dans la superbe vallée du Néblon. Mêlant l'histoire et le surnaturel en s'appuyant sur des faits et des sites connus, ce conte remet en lumière les oeuvres de Jean Noel Hamal, le Mosasaure, Hubert Goffin. Le passé minier du bassin liégeois invite au mystère de son monde sous terrain formant un réseau de galeries propices aux fantasmes les plus insolites et les plus inquiétants.
Derrière des façades remarquables et parfaites se dissimulent, parfois des laideurs, des souffrances ou de l'hypocrisie. Derrière des façades en apparence négligées, modestes et sans attraits peuvent se cacher de véritables joyaux, des modèles de vie et des âmes généreuses. Ce recueil de tranches de vie, à l'humour grinçant, rassemble un panel de situations et de portraits sur les préjugés, les mensonges, la médisance et les " à priori ". L'auteur pose un regard sans concession sur les travers et petites manies. Elle force le trait, accentue la caricature afin de mieux dénoncer les mesquineries résultant parfois d'une éducation obsolète.
Ce recueil est un véritable piège : vous serez, dès les premières lignes, prisonnier comme une mouche dans une toile d'araignée. Ecrites dans un style alerte, les histoires de Sylvie HECQUET vont exercer sur vous une telle attirance qu'il vous faudra les lire jusqu'au mot " fin ". Bernard OUDIN ... En pénétrant dans la cuisine, je me posai deux questions : Pouvais-je la laisser seule sans risque ? Peut-être avait-elle faim ? Je coupai quelques tranches de saucisson et débouchai une bonne bouteille de vin. Cela ne prit pas plus de cinq ou six minutes, pourtant je la trouvai à mon retour endormie sur le canapé. Quelle étrange blancheur sur ce visage aux traits fins ! De larges cernes couraient sous ses yeux. Elle devait avoir tout au plus vingt-cinq ans. Elle s'était couverte avec son manteau noir et je n'osai rien changer. Je posai la bouteille et la nourriture devant elle et je partis me coucher. Je mis un certain temps à trouver le sommeil : son visage et sa maigreur m'obsédaient. Je m'éveillai en sursaut ! Deux voix me parvenaient du salon. Je regardai l'heure : il était trois heures du matin. J'enfilai ma robe de chambre, inquiet. Je la trouvai seule, debout dans le salon. Elle se tourna vers moi. Je reculai instinctivement. Son regard était fixe et effrayant. - Ils sont venus ! me dit-elle, d'un ton à vous glacer le sang. .../...