En théologie, Romano Guardini a été un maître pour de grandes figures parmi lesquelles les papes Benoît XVI et François, mais il est surtout resté pour eux un guide spirituel, une référence incontournable.Ce petit livre contribue à nous enseigner la prière qui nourrit le coeur des chrétiens. Il nous rappelle ce qu'est la prière, comment elle nous apprend à nous mettre en relation avec la Trinité. Il propose de nombreux conseilsconcrets pour la prière vocale et la prière intérieure. L'Initiation à la prière permet aussi de découvrir dans un langage tout simple, la richesse d'une vraie oraison.Cet ouvrage s'enracine dans la grande tradition de la spiritualité chrétienne, mais il s'adresse aux hommes de notre siècle. Il connaît leurs difficultés et leur apporte d'excellents conseils !
Romano Guardini (1885-1968) Après avoir étudié la théologie à Freising et Tübingen, il rédige un travail de doctorat sur saint Bonaventure. Il enseigne à Berlin, à Tübingen, puis à Munich de 1948 jusqu'à sa mort. En 1965, il refuse par humilité le titre de cardinal que lui propose Paul VI. Il est un des plus grands théologiens du xxe siècle.
Grand classique de la spiritualité, équivalent moderne de l'Imitation de Jésus Christ, cet ouvrage, composé aux environs de 1740, est d'une grande actualité pour notre siècle tourmenté. L'important est-il de s'agiter pour poursuivre nos propres desseins ou plutôt de faire l'oeuvre de Dieu, créateur de toutes choses et origine de tout bien ? Cette question travaille les esprits tournés vers Dieu depuis la nuit des temps, à tel point que L'Abandon à la Providence divine a été le livre de chevet de nombreuses grandes figures chrétiennes, de Charles de Foucauld (« C'est un des livres dont je vis le plus ») à Urs von Balthasar.
L'ouvrage a longtemps été attribué à Jean-Pierre de Caussade, jésuite né en 1675, auteur spirituel et familier de madame Guyon, une mystique laïque. On sait désormais qu'il n'en est pas l'auteur. Composé possiblement par une femme, il fut lu et copié dans l'entourage de madame Guyon, et ensuite chez les Visitandines de Nancy qui voulurent rendre hommage à un maître admiré.
« La présence de Dieu est, à mon sentiment, en quoi consiste toute la vie spirituelle et il me semble qu'en la pratiquant comme il faut, on devient spirituel en peu de temps. »Nicolas Herman (1614-1691) est un frère carme, discret, simple et modeste, affecté à la cuisine de son couvent. Très tôt cependant, il est attiré par la vie de prière ; la compagnie de Dieu seul lui suffit et il développe une spiritualité simple, faite de détachement du monde et de satisfaction dans la seule présence divine.Son rayonnement est grand aussi bien auprès de ses contemporains qu'à travers les siècles tant sa spiritualité convient à tous les états de vie.
Dieu n'est plus vivant pour l'homme contemporain, il ne considère plus sa vie dans l'horizon de la Sienne. Nul mieux que Romano Guardini n'a perçu le péril des dieux nouveaux et n'a voulu retrouver le Dieu vivant de l'Écriture. Cette relation au Dieu vivant, Guardini n'en fabrique pas un mythe par une série d'images naïves ; les images qui émaillent son propos sont de vrais signes de ce qui est concrètement vécu. Ce Dieu qui me voit, que voit-il et comment voit-il ? Comment vivre sous le regard de Celui qui m'aime? Ce texte met le lecteur non pas face à un discours, mais à l'épreuve d'une conversation et d'une rencontre. L'acte de parole est sans doute la reprise continuelle d'une conversation commencée à l'origine, à la genèse, lorsque les hommes parlaient naturellement à Dieu. Avec Romano Guardini, comme avec de grands spirituels, il semble que nous la reprenions, que les mots des origines parviennent jusqu'à nous pour rétablir et poursuivre le dialogue entre l'homme et Dieu, non pas pour affiner notre conception de Dieu mais notre relation même à celui qui est Le Vivant.
« J'ai publié divers ouvrages de spiritualité. Mais j'estime n'avoir rien composé de plus utile que ce petit livre où je parle de la prière, indispensable et sûr moyen d'obtenir le salut éternel et les grâces nécessaires. Je n'en ai pas la possibilité, mais si je le pouvais, je voudrais imprimer autant d'exemplaires de ce petit livre qu'il se trouve de fidèles vivant sur cette terre et les distribuer à chacun d'eux, afin que chacun comprenne la nécessite où nous sommes tous de prier pour nous sauver. ».
Telle est l'introduction de saint Alphonse de Liguori à son magistral petit traité sur la prière qui est en fait un grand classique accessible à tous, orienté autour de trois questions aussi essentielles qu'actuelles : Pourquoi la prière ? Comment ? Et pour quelle efficacité ?
De noble famille, avocat célèbre mais désespéré par la justice humaine, Alphonse de Liguori démissionne, devient prêtre et se consacre aux « lazzaroni », ces pauvres des bas-fonds de Naples et des campagnes. Pour eux, il fonde la Congrégation des Rédemptoristes sous le patronage de saint François de Sales et finit évêque de Nocera.Il est proclamé docteur de l'Église en 1871. Ce parcours original fait de lui un maître dans la connaissance de l'âme humaine.
Cet ouvrage, concentré de sa pensée, est un guide devenu classique. Chaque chapitre, abordé de façon thématique, nous éclaire pour progresser dans l'amour de nos frères et se prolonge par une prière.
De l'échelle que Jacob vit en songe jusqu'à la montée du Carmel évoquée par saint Jean de la Croix, la vie spirituelle a souvent été perçue comme élévation, ascension, progression de l'âme vers Dieu. Pour Jean Ruysbroeck (1293-1381), mystique flamand, précurseur de la devotio moderna, cette montée à « l'échelle d'amour » invite à l'abaissement. S'épanouir en Dieu, c'est participer à l'humilité du Christ.Ce livre de Ruysbroeck est une lettre de conseils adressée à une moniale maîtresse de choeur de son couvent. Il peut, certes, se lire et se méditer dans le silence et la solitude. Mais mieux vaudrait sans doute le dire, l'entendre, le chanter : des poèmes, jaillis parfois du sein de la prose, le suggèrent.Distribué en plusieurs voix, jalonné de chants et de musique, de silences, de pauses méditatives, ce livre apparaîtrait ainsi moins proche de l'épître, de l'homélie, du traité, que de l'office et de la célébration liturgique.Par-là se révélerait pleinement la beauté des Sept degrés de l'échelle d'amour spirituel.
Jan van Ruusbroec (ou van Ruysbroeck) est un clerc brabançon né en 1293 non loin de Bruxelles. Considéré parfois comme un disciple de Maître Eckhart, il tient une grande place dans le courant de la mystique rhéno-flamande. Il a été béatifié en 1908 par le pape Pie X.
Saint Charbel est souvent considéré comme le « sainte Thérèse du Liban ». Si l'on connaît en France sa vie émaillée de faits prodigieux et la réputation extraordinaire de sagesse et d'humilité de ce moine libanais, en revanche, iln'existe que très peu de ses écrits traduits en français.Le père Skandar, déjà auteur d'une biographie du saint, nous donne ici un florilège de sermons et pensées de saint Charbel. Accessible au plus grand nombre, c'est toute la saveur de la langue orientale et des images à la façon des écrits bibliques qui nous sont proposées pour nourrir notre méditation et notre prière.
Hanna Skandar est moine libanais maronite. Il possède une licence de théologie et un doctorat d'histoire, il est également l'auteur de nombreuses publications sur saint Charbel.
"« L'Amitié véritable prend naissance dans le Christ, se maintient conformément au Christ, atteint son but et devient d'autant plus profitable qu'elle est tournée vers le Christ. Car il est évident que Cicéron n'a pas connu la valeur de la véritable Amitié puisqu'il en ignorait totalement le principe et le but, à savoir le Christ » (Amitié spirituelle I,8).
Cet ouvrage, rédigé sous forme de dialogues, illustre de façon vivante ce qu'est l'Amitié pour un chrétien. Les questions des interlocuteurs d'Aelred correspondent à celles que nous pourrions nous poser aujourd'hui. Son oeuvre, profondément enracinée dans la tradition cistercienne, demeure d'une grande actualité spirituelle."
Dom Vital Lehodey livre les conditions sans lesquelles Dieu ne peut agir en nous. « J'avais cherché la sainteté de prime abord dans les austérités, et certes elles ont leur prix et nous devons nous y porter avec amour ; plus tard, je crus la trouver dans les voies de l'oraison, dans l'union plus intime de l'esprit et du coeur avec Dieu, et c'était un réel progrès ; et maintenant je m'efforce de l'obtenir par la sainte petitesse, avec l'obéissance filiale et le confiant abandon : c'est assurément beaucoup mieux. Y-a-t-il quelque chose de plus élevé ? Jusqu'ici je ne le crois pas... »Dom Vital Lehodey, né Alcime Lehodey en 1857, meurt à Bricquebec en 1948. Ordonné prêtre à Coutances en 1880, il exerce un ministère paroissial jusqu'à son entrée à la Trappe en 1890. Il y fait profession solennelle cinq ans plus tard, juste avant d'être élu abbé en 1897. Il en devient abbé émérite en 1919 et y meurt le 6 mai 1948. Durant son très long ministère abbatial, il se distingue par son esprit missionnaire. Il fonde au Japon huit prieurés, deux monastères d'hommes et six de femmes.
" Ceux qui prient font plus pour le monde que ceux qui combattent, et si le monde va de mal en pis, c'est qu'il y a plus de batailles que de prières. " L'âme de tout apostolat, classique parmi les classiques, propose des indications précieuses sur le sens de la vie chrétienne. Dom Chautard rappelle que la mission du chrétien n'a de sens qu'enracinée dans une rencontre personnelle avec le Christ. Conformèment aux intuitions de son époque et en particulier de l'Action Catholique, il encourage une évangélisation authentique qui se garde de tout activisme. Devenu le livre de chevet de nombreux saints, L'âme de tout apostolat répond aux préoccupations de tous ceux qui vivent dans un monde en manque de repères. Dom Chautard, excellent guide spirituel, nous enseigne que l'apostolat authentique n'est qu'un déploiement de la vie intérieure.
Jean-Jacques Olier, prêtre et mystique, reste l'une des grandes figures de l'École française de spiritualité au côté de Pierre de Bérulle, saint Vincent de Paul ou saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Il a très largement contribué par sa vie et ses écrits à la Réforme catholique de l'après Concile de Trente.
Cet ouvrage sur Marie, composé après sa mort à partir de ses nombreux écrits, demeure aujourd'hui encore une véritable mine spirituelle. On y retrouve la force et la vigueur de la spiritualité de Monsieur Olier.
Les intuitions toujours justes de cet auteur emblématique aident le lecteur à redécouvrir la figure mariale et constituent une vraie découverte.
La simplicité du vocabulaire et la clarté de l'expression pour évoquer les plus grands mystères rappelle les grands maîtres de la mystique chrétienne, tels Eckhart ou saint Jean de la Croix.
Pierre Lyonnet naît en 1906 et meurt en 1949 après une longue vie de souffrance. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus en novembre 1923, il est ordonné prêtre le 24 juin 1937. Sa douloureuse maladie le cloue sur un lit, néanmoins, il reçoit un ministère au collège Saint- Michel de Saint-Etienne pendant les dix dernières années de sa vie. la maladie provoque toujours un bouleversement considérable. Assumer les douleurs et les peines qu'elle entraîne oblige à descendre au plus profond de soi même, là où Dieu est présent, pour puiser en lui le courage de continuer à avancer, malgré tout... C'est justement ce qu'a fait le Père Pierre Lyonnet. Sans se révolter, ni se replier sur lui-même, il a persévéré dans le service de ses frères et un amour passionné du Christ. Et il s'est abandonné peu à peu entre les mains du Père. Au-delà d'un style parfois lapidaire, une très grande profondeur spirituelle se dégage de ses écrits. Ceux qui sont réunis dans ce livre pourront aider les personnes éprouvées, notamment les malades, à le rejoindre dans sa prière et son offrande, à traverser leur souffrance avec le Christ.
Jean-Yves Théry est prêtre du diocèse d'Aix et Arles depuis 1986. Affecté par une maladie chronique depuis de nombreuses années, il est actuellement en mission à l'Arche de Marseille.
Le bienheureux Frédéric Ozanam nous est connu en raison de son action charitable, de ses oeuvres pour les pauvres. Mais le fondateur de la société de Saint-Vincent-de-Paul est aussi un amoureux du Christ, un mystique.
Sentant sa fin approcher, il a réuni, pour nourrir sa prière, des passages de l'Écriture, de l'Ancien comme du Nouveau Testament, qui lui ont permis d'exprimer à la fois sa confiance en la volonté de Dieu et son amour pour ses desseins.
Ce florilège spirituel est destiné à tous ceux qui rencontrent la maladie ou l'adversité et qui veulent en faire une occasion de se rapprocher de Jésus.
L'auteur :
Antoine-Frédéric Ozanam (1813 1853) est le fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Il a été béatifié par le pape Jean-Paul II qui a déclaré alors : « On peut voir en Frédéric Ozanam un précurseur de la doctrine sociale de l'Église, que le pape Léon XIII développera quelques années plus tard dans l'encyclique Rerum Novarum. »
Les Maximes et Sentences spirituelles sont tirées de l'oeuvre de saint Jean de la Croix, maître de la vie intérieure. Elles contiennent et résument toute sa doctrine et en manifestent la profonde cohérence.
Pour désirer et entrer dans l'intimité de Dieu tout au long de notre vie, nous sommes sans cesse confrontés à des choix. Ces maximes exposent, dans des formules concises et percutantes, les repères et les obstacles à l'élévation d'une âme qui aspire aux Biens qui ne passent pas.
L'auteur :
Saint Jean de la Croix, le « saint du Carmel », né en 1542, mort en 1591, a été proclamé « Docteur de la théologie spirituelle » et « Docteur mystique ». Si sa forte influence spirituelle demeure actuelle, la beauté et la richesse littéraire de ses écrits en font un des plus grands poètes espagnols et un des plus grands mystiques de tous les temps.
Comme le rappelait Benoît XVI dans son Jésus de Nazareth, la vie de Jésus ne doit pas être laissée aux seuls exégètes. Elle appartient à tous. Les théologiens ont à nous enseigner, mais les spirituels peuvent aussi nous permettre de découvrir d'autres facettes de la personnalité de Jésus. Dans cet ouvrage, bien trop peu connu actuellement, Henri Lacordaire s'élève jusqu'au niveau des plus grands auteurs mystiques et spirituels pour nous faire entrer dans l'intimité de Jésus, nous amener à le contempler face à face. Écrit dans une langue à la fois compréhensible et particulièrement riche, Henri Lacordaire nous offre un des grands classiques de la spiritualité.
Le XVIIe siècle, le grand siècle des âmes, fut aussi celui de la langue française. Il devait donc nous laisser d'immenses monuments de la spiritualité chrétienne. C'est l'époque où, à Port-Royal, on entreprend de traduire et de rendre accessible les Écritures. Lemaistre de Sacy établit une version française de la Bible qui, si elle fut longtemps à l'Index, n'en reste pas moins une des plus élégantes qui se puisse lire dans notre langue. Jean Racine, participe de ce grand mouvement et s'emploie à nous offrir le texte français des grandes prières de la liturgie catholique. Il met en vers les psaumes et les hymnes du bréviaire dans une langue d'une vitalité époustouflante et d'une modernité ignorée. Ces textes, vieux de plus de trois siècles, mais qui ont l'élégance de la simplicité, rejoignent notre coeur et peuvent nourrir notre prière. Nous avons ici choisi d'offrir au lecteur ces monuments de la littérature spirituelle chrétienne dans une version accessible à tous.
Voltaire prenant séance à l'Académie, rendit ainsi hommage à Corneille : « La langue française restait à jamais dans la médiocrité, sans un de ces génies faits pour changer et élever l'esprit de toute une nation. C'est le plus grand de nos académiciens, c'est Corneille seul qui commença à faire respecter notre langue des étrangers, précisément dans le temps que le Cardinal de Richelieu commençait à faire respecter la couronne. L'un et l'autre portèrent notre gloire dans l'Europe. » Les oeuvres spirituelles et liturgiques de Pierre Corneille sont moins connues que celles de son successeur en théâtre, Jean Racine. Cependant, Corneille livre ici un trésor liturgique et spirituel d'une densité inégalée. Le style ciselé et précis du Maître atteint au sublime. Il nous montre que la langue française peut, lorsque elle est maniée avec précision, offrir à la liturgie ses richesses propres, différentes de celles de la langue latine, mais, elles aussi puissantes et nobles.
« Enfin Corneille vint. »
Les chrétiens ont le devoir d'annoncer le Christ sans exclure personne, non pas comme quelqu'un qui impose un nouveau devoir, mais bien comme quelqu'un qui partage une joie. » Pape François dans La joie de l'Évangile n° 3. C'est cette joie que je souhaite partager avec vous tous. En suivant l'évangile selon saint Luc, le lecteur va progressivement entrer dans le récit et découvrir qu'il est celui qui marche à côté du Christ, souvent sans le savoir, mais cependant comme attiré par cet amour divin. C'est une belle aventure et le lecteur n'en sort pas indemne ! Vous pouvez vous retrouver avec Dieu au coeur de votre vie. Patrick Chauvet a été ordonné prêtre en 1980. Expert pour les questions éducatives auprès du Saint Siège à l'UNESCO, il est actuellement curé de Saint- François-Xavier à Paris. Il assure des jeudis des Bernardins et est Professeur aux cours publics pour l'initiation à l'accompagnement spirituel notamment.
Les pages de ce livre sont totalement inédites ; elles proviennent d'un manuscrit datant de la deuxième moitié du XVIIIe siècle et découvert en 2011.
Ces écrits d'un Chartreux jaillissent comme une source. Ils disent, dans un style authentique, que le meilleur du temps est à vivre à la lumière de Dieu. « Tout bien considéré, s'il y a quelque affaire d'importance dans ce monde, c'est certainement celle-là qui doit décider de notre sort pour toute une éternité. » Vocation, avenir, épreuve, joie sont ici exprimés avec des formules et des mots ciselés dans le silence et la solitude d'un ermitage.
Puissent-ils redonner à tous l'espérance, la foi et l'amour.
"On ira tous au Paradis" chante le refrain bien connu. Si effectivement nous sommes tous destinés au Paradis, il reste à chacun à faire tout son possible pour s'approcher de la grâce offerte par Dieu.
L'injonction de saint Ignace de Loyola, « prie car tout dépend de Dieu, mais agis comme si tout dépendait de toi » guide l'ensemble de l'oeuvre de Scupoli : l'homme doit agir sur le monde et surtout sur lui-même pour recevoir efficacement la grâce. Dans le Combat Spirituel, Lorenzo Scupoli nous exhorte à nous sanctifier et nous encourage à engager la lutte contre nos propres défauts, nos imperfections en restant confiants en l'action de Dieu : « Songez, pour vous animer au combat, que les obstacles que vous rencontrerez, Il les fera tourner à votre profit et à votre avantage, du moment que vous vous comportez en soldat fidèle et généreux.
De noble famille, avocat célèbre mais désespérant de la justice humaine, Alphonse de Liguori démissionne, devient prêtre et se consacre aux "lazzaroni", ces pauvres des bas-fonds de Naples et des campagnes. Pour eux, il fonde la Congrégation des Rédemptoristes sous le patronage de saint François de Sales et finira évêque de Nocera.
Il sera proclamé docteur de l'Eglise en 1871. Ce parcours original fera de lui un maître dans la connaissance de l'âme humaine.
Cet ouvrage, concentré de sa pensée, est un guide devenu classique. Chaque chapitre, abordé de façon thématique, nous éclaire pour progresser dans l'amour du prochain et se prolonge par une prière pour croître dans l'union à Dieu. Il explore toutes les qualités de la vie morale telle la mansuétude, la charité, la patience, la force, etc.
Plus que jamais indispensable à une époque à la recherche de valeurs sûres, il demeure pertinent par son analyse très fine de la progression spirituelle de l'âme humaine.
Un des chef-d'oeuvre de la spiritualité enfin réédité.