Après deux années à sillonner les mers avec son équipage, le prince Thibault décide enfin de rentrer chez lui. Là-bas, sur son île natale, son père l'attend et compte sur lui pour régner sur le royaume de Pierre d'Angle après sa mort. Mais en chemin, une rencontre va bouleverser l'existence du Prince : un passager clandestin, Ema, une esclave en fuite. Ensemble, ils vont devoir faire face aux dangers qui guettent Pierre d'Angle. Premier tome d'une saga, Le royaume de Pierre d'Angle est un voyage bouleversant au coeur d'une histoire : celle d'une île, de son peuple et de leurs secrets.
Martin est garde au parc national des Pyrénées. Il travaille notamment au suivi des ours. Mais depuis des mois, on n'a plus la moindre trace de Cannellito, le dernier plantigrade avec un peu de sang pyrénéen. Martin en est chaque jour plus convaincu : les chasseurs auront eu la peau de l'animal. Alors, lorsqu'il tombe sur un cliché montrant une jeune femme devant la dépouille d'un lion, arc de chasse en main, il est déterminé à la retrouver et la livrer en pâture à l'opinion publique. Même si d'elle, il ne connaît qu'un pseudonyme sur les réseaux sociaux : Leg Holas.
Une femme a disparu. Sa voiture est retrouvée au départ d'un sentier de randonnée qui fait l'ascension vers le plateau où survivent quelques fermes habitées par des hommes seuls. Alors que les gendarmes n'ont aucune piste et que l'hiver impose sa loi, plusieurs personnes se savent pourtant liées à cette disparition. Tour à tour, femmes et hommes prennent la parole et chacun a son secret, presque aussi précieux que sa vie.
« Solak. Une presqu'île au nord du cercle polaire arctique. Un drapeau à garder. Trois hommes. Une recrue. Tout va changer. » Dans ce premier roman écrit « à l'os », tout entier dans un sentiment de révolte qui en a façonné la langue, Caroline Hinault installe aux confins des territoires de l'imaginaire un huis clos glaçant, dont la tension exprimée à travers le flux de pensée du narrateur innerve les pages jusqu'à son explosion finale.
Pour Elaine, 14 ans, c'est un jour exceptionnel. Elle va enfin participer à la Course de Vortex.
Les dix premiers rejoindront la prestigieuse caste des Coureurs. Ces derniers sont les seuls à pouvoir parcourir les vortex, des tourbillons d'énergie reliant différents endroits de la planète.
Une vocation qui exige des capacités exceptionnelles mais aussi de grands sacrifices. Car être Coureur signifie aussi faire la guerre aux Splits. Des créatures aussi mystérieuses que dangereuses...
Trilogie de science-fiction empreinte d'écologie, Vortex est devenue un incontournable de la littérature jeunesse en Allemagne où elle s'est vendue à plus de 100 000 exemplaires et traduit dans plusieurs langues.
Mathurine travaille à la protection de l'enfance. On lui confie un signalement concernant un garçon de dix ans, légèrement handicapé, Darwyne Massily. C'est à Bois Sec, un bidonville gagné sur la jungle infinie, que vivent Darwyne et sa mère Yolanda, une beauté qui collectionne les conquêtes. Malgré des apparences rassurantes, Mathurine a l'intuition que quelque chose ne tourne pas rond dans cette famille. Dans ce roman où s'exprime magistralement sa plume expressive, Colin Niel nous emporte vers l'Amazonie, territoire d'une puissance fantasmagorique qui n'a livré qu'une part infime de ses mystères. Darwyne, l'enfant contrefait qui ferait n'importe quoi pour que sa mère l'aime, s'y est trouvé un refuge contre le peuple des hommes. Ceux qui voudraient qu'il soit comme les autres.
À la mort de leur père, Auguste, un lycéen d'aujourd'hui, et sa petite soeur Césarine, autiste géniale, sont plongés tête la première dans une guerre secrète. Elle oppose depuis des siècles, La Confrérie et Les Autodafeurs. Nos deux héros vont devenir malgré eux les acteurs de ce conflit millénaire. Son enjeu ? Le contrôle du savoir et la main mise sur sa forme la plus ancienne : Les livres... Aventure et humour sont au rendez-vous dans ce premier tome d'une trilogie hautement addictive, à lire dès 12 ans.
L'auteure des Autodafeurs nous livre une nouvelle trilogie empreinte de fantastique et d'action. Kassandre, Mina et Georg, tous trois un peu bizarres et révoltés, ont un point commun que la plupart des gens ignorent : un pouvoir terrifiant... D'un pensionnat luxueux en Suisse aux quartiers chauds de Naples, la traque commence car leurs dons sont convoités par de redoutables puissances.
Le Grand Jeu ne fait que commencer mais il a déjà coûté cher à la famille Mars. Après avoir perdu son père, ce sont les grand-parents d'Auguste qui sont morts en affrontant les Autodafeurs et leur mère est toujours dans le coma suite à sa blessure à la tête. Auguste et Césarine n'ont jamais été aussi seuls mais avec l'aide de DeVergy et des membres de la Confrérie, ils vont devoir se préparer et se battre car les Autodafeurs n'ont jamais été aussi près de parvenir à leur fin...
Après leur fuite de La Commanderie, Césarine, Auguste et Néné sont mis à l'abri des Autodafeurs sur l'île de Redonda, une base secrète. Tous les enfants de la Confrérie y sont regroupés en attendant que les choses se calment. Mais c'est sans compter sur la détermination de leur ennemi dont le plan ultime est lancé. Impuissants, ils assistent à la destruction quasi totale des livres et à l'avènement des Autodafeurs... De leur côté, la résistance s'organise.
Toujours traqués pour leurs redoutables pouvoirs, Kassandre, Mina et Georges sont enfin parvenus à se réunir. Leur ADN mutant fait d'eux des génophores, des êtres aux pouvoirs terrifiants. Mafieux et scientifiques essayent de les capturer pour cette raison. Mais bientôt tout cela n'aura plus d'importance car Le Maître arrive... Marine Carteron, auteure des Autodafeurs, signe ici le second tome haletant de sa trilogie Génération K.
Après la mort de Mina, l'étau se resserre autour des génophores qui n'ont jamais été autant en danger. Toujours traqués par Biomedicare, la fuite n'est plus une solution. S'ils veulent mettre un terme à la propagation du virus et s'affranchir du Maître, ils vont devoir faire face et livrer leur ultime bataille. Élu meilleur roman jeunesse 2016 par la rédaction de Lire, Marine Carteron met un redoutable point final à sa trilogie Génération K.
Comment protéger la biodiversité en danger partout sur la planète ? Comment sauver notre avenir sur une planète aujourd'hui en souffrance et empêcher la sixième extinction qui pourrait nous être fatale ?
En 1962, la publication du livre de Rachel Carson, Printemps silencieux, produisit un choc international. En dénonçant l'effet des pesticides sur l'environnement, et tout particulièrement sur les oiseaux, Rachel Carson alertait sur la fragilité du vivant et la nécessité de protéger la planète pour protéger les êtres humains. Soixante ans plus tard, force est de constater que malgré l'effort des scientifiques pour éveiller les consciences, nos comportements continuent de détruire la biodiversité. C'est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d'insectes peuvent se reconstituer, il n'est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d'alerte et de mobilisation qui s'appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d'une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement. Agissons à tous les niveaux : gouvernance publique, agriculture, industrie, et dans nos propres maisons et jardins. Apprenons à aimer et respecter ces peuples à six pattes sans lesquels il n'y a pas de vie possible sur cette planète.
Sur la pointe de la Hague, un homme, Lambert, revient quarante ans après sur le lieu du naufrage de ses parents et de son petit frère. La narratrice, une étrangère au pays, va peu à peu découvrir le mystère et les secrets de cette noyade, et mettre à jour les liens complexes unissant certains habitants du bourg.
Kirsty Cowell a-t-elle poignardé son mari à mort, cette nuit tourmentée sur Entry Island, à l'extrême-ouest du Canada ? Tous le croient, tout l'accable et pourtant Sime Mackenzie, l'enquêteur chargé de l'interroger, ne peut se résoudre à l'accuser. Mais cet étrange sentiment de familiarité qu'il éprouve à son égard n'est-il pas une arme dangereuse offerte à une femme manipulatrice ? À moins que les rêves étranges qui le ramènent à la vie de son aïeul, émigré des Hébrides en terre de Québec au dix-neuvième siècle, ne recèlent une part du mystère ?
1965. Un couple d'instituteurs, Marielle et Silvère Tardieu, prend son nouveau poste à Aiguevives, un village du Rouergue. Dans cette campagne très marquée par les querelles scolaires entre école laïque républicaine et école privée catholique, ils ne tardent pas à être catalogués comme gauchistes, eux qui n'assistent pas à la messe. Mais leur engagement auprès de leurs jeunes élèves, leur volonté de développer l'accès à la culture pour tous vont peu à peu fédérer les bonnes volontés. Alors que l'époque est au changement et se prépare à l'insu de tous au grand bouleversement de 1968, l'éducation nationale est confrontée à la désertification des campagnes et à la fermeture des classes, tandis que les enseignants aspirent à des pratiques pédagogiques plus modernes. L'Église elle-même est transformée par le concile Vatican II au moment où la société s'émancipe de la férule des prêtres.
En historien, Daniel Crozes retrace une période charnière au sein du monde rural, marquée en Aveyron par le combat des paysans du Larzac, mais aussi plus généralement par l'antagonisme des tenants de l'école privée contre l'école publique, l'exode vers les villes, la fin d'une agriculture familiale ; en romancier, il nous plonge dans le destin de Marielle, meurtrie par de cruelles dissensions familiales mais qui a trouvé en Silvère le solide compagnon avec lequel surmonter les épreuves et construire son avenir. Elle incarne le puissant mouvement de libération des femmes du vingtième siècle.
En raison de sa conduite héroïque lors d'un attentat en métropole, l'adjudante Angélique Blakaman a obtenu un poste à Maripasoula, dans le Haut-Maroni, là où elle a grandi, côtoyant le peuple des Wayanas. Alors qu'un jeune garçon disparaît, elle mène l'enquête
avec le capitaine Anato dans ce territoire amérindien que se disputent âprement orpailleurs et évangélistes.
Il y a longtemps de cela, bien avant d'être la femme libre qu'elle est devenue, Tanah se souvient avoir été l'enfant d'un roi, la fille du souverain déchu et exilé d'un éblouissant archipel, Loin-Confins, dans les immensités bleues de l'océan Frénétique. Et comme tous ceux qui ont une île en eux, elle est capable de refaire le voyage vers l'année de ses neuf ans, lorsque tout bascula, et d'y retrouver son père. Il lui a transmis les semences du rêve mais c'est auprès de lui qu'elle a aussi appris la force destructrice des songes.
Enzo MacLeod est un enquêteur hors pair. Le célèbre Écossais de Cahors n'est-il pas parvenu à résoudre plusieurs affaires ayant mis en échec la fine fleur de la police française ? Mais en cette année 2020, alors que sévit la pandémie, son souhait le plus cher est de veiller sur sa famille. C'est compter sans sa vieille amie Magali Blanc, spécialiste en archéologie médico-légale. Empêchée de se déplacer, elle demande à Enzo de se rendre à Carennac, un village où l'on vient de découvrir le squelette d'un officier de la Luftwaffe, vraisemblablement exécuté à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Premier titre d'une série de six romans policiers nous offrant une véritable découverte de la vie quotidienne dans la Chine du XXIe siècle à travers le regard d'un Chinois. Chaque roman est en même temps l'occasion d'aborder des sujets d'actualité tels que les OGM, l'émigration clandestine, le dopage... Dans Meurtres à Pékin, le cadavre carbonisé d'un homme est découvert un matin dans un parc de Pékin...
Ils sont dix. Sept adolescents et trois adultes, sélectionnés pour participer à un escape game littéraire et passer à la télévision en prime time. Direction : un manoir sur une île coupée du reste du monde. Un endroit si isolé que personne ne vous entendra crier, gémir ou appeler à l'aide. Et quand la mort décide de frapper les candidats un par un, une seule question : qui est le coupable ? un seul but : survivre ! Après Les autodafeurs (prix Libr'à nous) et Génération K (élu meilleur roman ado par la rédaction de Lire), Marine Carteron adapte librement les Dix petits nègres d'Agatha Christie. Sanglant et haletant !
Comme dans un roman d'aventures du XIXe siècle, Alex Cousseau nous fait voyager depuis Magadascar jusqu'aux Caraïbes, puis en Amérique du Nord et du Sud, à la recherche d'un fameux trésor, celui du véridique pirate Olivier Levasseur, dont son héros serait un lointain descendant. Mélangeant personnages réels et fictifs,il nous dresse un tableau très vivant du XIXe siècle entraîné dans de grandes révolutions techniques et morales, dont la fin de l'esclavage. On suit pas à pas son héros dans ses aventures extraordinaires à la poursuite de ce trésor bien réel, qu'encore aujourd'hui certains recherchent.... Agrémenté de cartes et de documents d'époque, un roman d'aventures comme on n'en fait plus, servi par l'écriture toujours aussi éblouissante d'Alex Cousseau.
En juillet 1964, Francis Bacon, alors âgé de cinquante-quatre ans, est au sommet de son art. Pierre Koralnik tourne, presque par hasard, un bref documentaire sur l'artiste pour la Radio Télévision Suisse. Vingt et une minutes d'une vérité énigmatique, au cours desquelles on suit le peintre, le verre à la main, entouré d'une petite cour amicale et amoureuse. De ces images visionnées encore et encore, Gilles Sebhan décante les forces en présence dans l'atelier de Reece Mews, ces Parques qui poursuivent Bacon, l'amant malheureux qui se donnera la mort, l'ami ténébreux qui tente d'empêcher le tournage. Bacon, qui répond en français aux questions du journaliste Émile de Harven, laisse échapper dans la béance de la langue de fulgurantes mèches de lucidité qui donnent à percevoir, selon un mot de Chaplin, « un homme si profondément pessimiste qu'il pouvait se permettre d'être magnifiquement frivole ».
À la Colonie, en lisière de la forêt, il y a des enfants malades, des orphelins et des estropiés, des rescapés. Ils ont des noms à rallonge, La-Petite-Elle-Veut-Tout-Faire-Toute-Seule, Destiny-Bienaimée, Mohamed-Ali, Tout-Le-Fait-Rire. Ils sont divisés en deux groupes, strongues et bitches, et les strongues tabassent, et les bitches ne se laissent pas faire. Ils sont plus habitués à la violence qu'à la tendresse, ça n'empêche pas les amitiés, les amours. Ils ont peur de la forêt, mais elle les attire, ces gamins. Pas loin, un village, enserré dans des montagnes. Comme partout, la lutte des classes règne, entre bergers, paysans, et maîtres des forges. On trouve des christian, des muslim, des supermuslim. Les vrais supermuslim menacent, ils veulent prendre le village pour leur califat. Il y a des Grands-Incendies et des Grandes-Vagues, des pluies corrosives ou du soleil qui tape dur.
Dans Forêt-Furieuse, Sylvain Pattieu fait s'entrechoquer la vitalité enfantine, l'imaginaire destructeur du djihadisme, la violence des guerres contemporaines, sur fond de contes et légendes d'Ariège, de paysages des Pyrénées et de Seine-Saint-Denis. Et puis il y a son écriture, scandée par le rap et nourrie de la langue populaire d'aujourd'hui.