Le voyage mexicain, livre mythique de Bernard Plossu paru en 1979 est enfin réédité dans sa version originale accompagné de Jungle, un livre inédit de photographies couleurs qu'il réalisa à la même époque lors d'une expédition dans la jungle du Chiapas mexicaine.
L'ensemble ainsi constitué révèle comment un jeune homme d'à peine vingt ans, amateur de cinéma d'auteur et de films grand public met spontanément en place dès ses débuts de photographe une esthétique personnelle sans rien connaitre des photographes importants de son époque. Et dans le même temps, que ce soit sur la route à travers l'approche poétique du Voyage mexicain ou narrative de Jungle, on sent que tout est déjà en place : la conscience de son devenir d'auteur et son approche conceptuelle à travers les livres conçus comme des oeuvres à part entière.
Les deux ouvrages tirés à 1000 exemplaires vendus exclusivement ensemble sont présentés dans un fourreau.
Le voyage mexicain, préface de Denis Roche C'est un témoignage optimiste de la beat génération, une rupture dans l'histoire de la photographie avec des cadrages à l'opposé de la tradition française, des images qui nous en disent autant sur le photographe que sur le pays traversé. La critique fut enthousiaste à la sortie de ce petit livre en 1979, et son auteur qualifié de « Robert Frank heureux ». Dans sa mémorable préface Denis Roche explique ce qu'est la liberté de la photographie qui permet qu'un savoir et une esthétique soient mystérieusement spontanés comme chez Bernard Plossu.
Jungle, textes de Bernard Plossu et Claude Nori Début 1966, Bernard Plossu qui n'a que vingt ans est engagé comme photographe dans une expédition anglaise à la recherche d'un temple maya. Ce sera pour lui une façon d'améliorer sa technique mais aussi l'art de la débrouille et de la survie au contact d'une nature souvent hostile avec les quatre autres jeunes membres de l'expédition. Il tiendra tout le long de cette expérience, un journal dont des extraits sont publiés dans l'ouvrage, donnant à cette approche de son périple mexicain une dimension aventurière.
Dans la vieille Packard 50, on file vers Guanajuato, dans l'infini de l'espace, des routes, dormant n'importe où autour d'un feu sous les étoiles, réveillés par les paysans, déjeunant dans les marchés ou les cantinas, dansant, chantant partout, bavardant avec des vieillards aux chapeaux de paille esquintés par le temps... ».
Un livre-objet inédit mettant en avant une sélection de textes de l'inventeur du réalisme fantastique E.T.A. Hoffmann accompagnée d'illustrations intensifiants les ambiances fantasques de l'écrivain allemand.
Avant de devenir l'inventeur du réalisme fantastique et d'inspirer Balzac, Maupassant, E.A. Poe, Boulgakov, Siniavski, E.T.A. Hoffmann (1776-1822) a été l'image même du beautiful losers. Lui qui s'était rêvé musicien a passé son temps à saborder ses chances d'être reconnu en tant que tel. En attendant la reconnaissance qui lui échappait, il travaillait comme juriste : mais être Prussien sous Napoléon signifiait être chassé d'une ville à l'autre. Sur le tard, à quelques années de sa mort, il s'est découvert ce talent pour l'écriture. Le public a été fasciné. Or ses jours étaient comptés. Il s'est éteint en 1822 au moment où les derniers romantiques allemands voyaient en lui un maître et qu'il a inspiré en France une passion pour l'étrange.
Au XXe siècle, Sigmund Freud l'a remis à l'honneur en puisant dans ses textes, notamment dans Le Marchand de sable, son concept d'inquiétante étrangeté. Et depuis on ne compte plus les auteurs (de Lovecraft à Pierre Péju), cinéastes (Michael Powell, Sokourov, Miyazaki), musiciens (Schubert, Schumann, Philipp Glass...), peintres (Paul Klee, Oskar Schlemmer) qui se sont nourris de son imaginaire.
Ce livre composé de 5 contes Le Diable à Berlin, Le Marchand de sable, Vampire, La Maison sinistre, Les Mines de Falun propose aux lecteurs une entrée idéale et simple dans l'oeuvre d'E.T.A Hoffmann illustré par le regard du dessinateur marseillais Tristan Bonnemain.
Une postface d'Elisabeth Lemirre (spécialiste des contes littéraires, a signé la postface du Chien noir de Lucie Baratte) et Jacques Cotin (ancien directeur de la Pleïade) permettra aux lecteurs de plonger, plus en profondeur, dans la modernité d'E.T.A. Hoffmann.
L'essayiste Youssef Ishaghpour a publié en 2001 un Orson Welles en trois volumes qui est resté depuis un livre de référence. Au moment de sa mort en octobre 2021, il préparait depuis 20 ans un monumental ouvrage sur les films de Jean-Luc Godard, lui aussi disparu moins d'un an plus tard. Voici donc cette encyclopédie où l'auteur rend compte, film après film, de l'importance du cinéaste franco-suisse. On y apprend donc à voir mais aussi à penser le cinéma, puisque que toute l'oeuvre de Godard n'est qu'une vaste réflexion sur l'image, sur le cinématographe et sur ce qu'est la fiction.
L'histoire du Hellfest, qui vient de souffler sa quinzième bougie, n'a jamais été un long fleuve tranquille. Dès 2006, Ben Barbaud et Yoann Le Nevé, fondateurs de l'événement, et leurs fidèles ont en effet relevé bien des défis pour parvenir à faire de cette grand-messe d'enfer l'un des plus importants festivals de musiques extrêmes au monde. Un lieu de pèlerinage unique à Clisson, la petite Venise de Loire-Atlantique, au pays du Muscadet. C'est ce parcours haut en couleur que ce livre hors norme, réalisé en coproduction avec le Hellfest et préfacé par Kerry King (guitariste du mythe Slayer), retrace avec un souci du détail jusqu'alors inédit. Au menu de ces 592 pages et de ces 4,5 kilos de passion, l'histoire, la vraie, avec ses heures de gloire et de doutes, plus de 1.500 de photos (pour la plupart inédites), environ 500 documents, des dizaines d'interviews exclusives et des tonnes d'archives (affiches, pass, flyers, dessins préparatoires, etc.). Les meilleurs moments musicaux de ces quinze années de communion sont également au coeur de ce pavé, de même qu'un focus sur certains des principaux disciples de cette success story comme on en voit peu. L'histoire agitée d'un festival culte à la renommée internationale et d'un site sacré, certes, mais plus encore les tribulations improbables d'une bande de copains un peu fous, mais qui rêvent grand.
Cette aventure humaine a aujourd'hui sa bible. Un livre définitif écrit par Philippe Lageat, Vanessa Girth et Baptiste Brelet, du mensuel Rock Hard.
Fait par des fans, avec des fans, pour des fans
Quand on aménage les petits espaces intelligemment, le confort n'est plus une question de superficie.
Les villes du monde deviennent de plus en plus denses et, par conséquent, beaucoup de gens vivent dans de petits appartements. Pretty Small nous montre que ces mini-logements peuvent être plus qu'agréables. Ils peuvent avoir un style et une élégance qui les rendent désirables.
Où ranger les choses dont on n'a pas besoin au quotidien ? Comment adapter une pièce à ses activités de la journée ? Comment organiser un espace où l'on vit et travaille ? Ce livre nous montre des exemples en Europe, aux USA et en Asie. Il nous donne aussi des conseils pratiques, des astuces de rangement, des idées pour entreposer son vélo, des ameublements modulables, des aménagements intelligents. Ainsi, une bonne qualité de vie devient possible même dans les plus petits logements.
EN BREF :
- Exemples d'aménagements ingénieux en Europe, dont 13 en France, aux USA et en Asie - Astuces pour économiser de la place pour les célibataires, étudiants, colocataires et familles, qui veulent vivre sans compromis dans un espace limité - Détails d'appartements et de petites maisons avec plans d'étage, dessins et photos
VOUS AVEZ ADORE LES CARNETS D'OZU... VOUS ALLEZ DEVORE LES CARNETS DE BERGMAN !
INGMAR BERGMAN, L'UN DES PLUS GRANDS CINEASTE DE L'HISTOIRE DU CINEMA. SES CARNETS INTIMES RACONTENT L'HOMME ET LE RÉALISATEUR. UN VOYAGE AU COEUR DE SON UNIVERS.
Du Septième Sceau (1957) à Sarabande (2004), en passant par Persona (1966), Sonate d'automne (1978) ou Fanny et Alexandre (1982), ces Carnets inédits d'Ingmar Bergman nous dévoilent les coulisses mentales de ses plus célèbres oeuvres, mais aussi de projets de films jamais réalisés, au gré de dialogues, de scènes et d'anecdotes où la réalité et les souvenirs se mêlent à la fiction et au rêve.
Tour à tour journal intime et exploration du coeur palpitant de la création, ces Carnets nous livrent un autoportrait poignant, celui d'un artiste au quotidien, avec ses moments d'euphorie et d'abattement, à la recherche éperdue de la vérité enfouie, brute et intime, des êtres et des sentiments.
Il y a soixante ans, les Beatles sortent Love me do, leur premier single. Depuis, leur musique, leurs chansons, leur génie comme leur révolution accompagnent la planète. Des stars mieux que Jésus Christ Comme tels, les Beatles ne s'appartiennent plus vraiment. Au-delà des mélodies et des mots, ils sont une culture autorisant excès et libertés. Alors pourquoi pas, en dédicace, un petit opus surréaliste et inédit qui, avec pudeur et passion, s'autorise à convoquer John, Georges, Paul et Ringo du côté des casseroles.
Considéré comme le plus rock des critiques gastronomiques, Emmanuel Rubin, journaliste au Figaro et à Europe 1, cofondateur du Fooding, invite les pop chefs de la scène culinaire à mettre en saveurs les standards les plus food des Beatles : Mean Mr Mustard, Octopus's Garden, Wild Honey Pie, Penny Lane, Glass Onion, Savoy Truffle, Strawberry Fields Forever, The Ballad of John and Yoko, Lucy in the Sky with Diamonds ou encore Yesterday qui a bien failli s'appeler Scrambled Eggs.
Enfin, racontée la fabuleuse histoire de la Nouvelle Photographie française dans la subversion des années 70 par ceux qui l'ont connue et vécue ! De 1972 à 1981, la photographie en France opéra un virage pour investir tout l'espace culturel, s'affranchir des ultimes réticences, révolutionner les pratiques artistiques, devenir une source d'études et d'inspiration permettant à une génération entière de s'exprimer en toute liberté. Avec de nombreux textes, témoignages, analyses de critiques, historiens et photographes et plus de 200 images subversives ou politiques de reportage, des portraits, des nus, et des expérimentations. Parmi lesquels Eddy Kuligowski, Bernard Descamps, Bruno Requillart, Claude Batho, Arnaud Claass, Bernard Plossu, Guy Le Querrec, Hervé Gloaguen, Bernard Faucon, Denis Roche, Agnès Varda, Gilles Peress, Michel Dieuzaide, Raymond Depardon, André Laude., Jean-Claude Lemagny.... En accompagnement de l'exposition au Pavillon des Arts à Montpellier en octobre 2022

ALORS QUE LE CENTRE POMPIDOU LUI CONSACRERA UNE RÉTROSPECTIVE EN MARS 2023, IMMERGEZ-VOUS DANS LE CINÉMA DE JOANNA HOGG, FIGURE MAJEURE DU CINÉMA INDÉPENDANT ANGLO-SAXON, MÉCONNUE EN FRANCE JUSQU'À LA SORTIE DE SON DIPTYQUE THE SOUVENIR.
POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANCE, L'ENSEMBLE DE SON OeUVRE SE DEVOILE DANS UN LIVRE INÉDIT.
Auteur d'une oeuvre aussi personnelle que singulière, Joanna Hogg a été révélée tardivement au public français grâce au diptyque The Souvenir sorti en salles début 2022. Pourtant, la réalisatrice anglaise a déjà signé quatre autres longs métrages, dont son dernier opus, The Eternal Daughter, présenté à la Mostra de Venise cette année. Une oeuvre passionnante dont la singularité méritait qu'on lui consacre ce livre qui s'appuie essentiellement sur des documents visuels esquissant, en creux, un portrait de l'artiste.
Le grand public le connait sous les traits du psy dans la série Les Sopranos, dont il a dirigé un épisode en 2004. Pour les autres, Peter Bogdanovich occupe une place importante dans Le Nouvel Hollywood.
Ce livre se compose de deux parties. La première est un essai introductif qui cerne les thèmes et le style de l'une des oeuvres les plus passionnantes du cinéma américains. La seconde constitue le coeur du livre est une longue conversation de plusieurs dizaines d'heures, menée avec Bogdanovich de 2009 à aujourd'hui : ses débuts, l'aventure critique, ses rencontres avec Ford, Welles ou encore Hawks, son baptême du feu avec Roger Corman, La Dernière séance, le statut de jeune prodige du cinéma américain, ses déboires avec Hollywood, ses drames personnels (l'assassinat de Dorothy Stratten), Mask, sa renaissance,...
Livre écrit et réalisé par Jean-Baptiste Thoret, journaliste spécialiste du Nouvel Hollywood, auteur de livres sur John Carpenter, Tobe Hooper, Michael Cimino ou Michael Mann.
L'oeuvre monumental de Picasso est parcouru depuis ses premiers dessins d'enfant jusqu'à ses dernières gravures par deux figures essentielles : celle de la femme et celle du taureau. Or les productions de Picasso qui leur sont liées commencent à pâtir injustement de sa réputation d'amant violent et d'aficionado convaincu.
Ces condamnations témoignent d'un parti pris réducteur et la personnalité complexe comme l'oeuvre de Picasso méritent un examen plus approfondi que la caricature.
Bien que les deux motifs - femme et taureau - se trouvent souvent associés chez Picasso, l'étude du double sujet n'a encore jamais été conduite. Elle permet pourtant de déconstruire les idées reçues à leur propos.
En réalité, leur représentation a changé selon le cours de l'Histoire, la vie de l'artiste, son esthétique, son idéologie. Pour éclairer les oeuvres et en prendre la mesure, leur contextualisation biographique et historique s'avère donc nécessaire.
Depuis les années 1990, Tricky compte parmi les créateurs majeurs de la musique contemporaine. De ses premiers pas aux côtés du collectif Wild Bunch, puis de Massive Attack, à sa carrière en solo, le musicien a traversé les décennies en s'appliquant à casser les barrières entre les genres. Pierre angulaire du mouvement trip-hop, il refuse d'être réduit à une étiquette.
Né dans le quartier de Knowle West, à Bristol, ville d'Angleterre au passé sanglant, Tricky défie les modes sans jamais revoir ses prétentions à la baisse, ou s'accommoder de rôles à contre-emploi. En constante mutation, sa créativité réside dans l'audace et la prise de risque. Nourri d'entretiens avec le musicien, Tricky, antistar superstar revient sur l'oeuvre de cet antihéros irascible et imprévisible, dont les albums sont des havres de résistance, et les chansons, des appels à la liberté.
De ses duos avec Ginger Rogers dans les années 1930 aux comédies musicales en technicolore des années 1950, Fred Astaire a révolutionné la danse au cinéma. Prodige de la scène depuis son enfance, inspiré par les numéros de claquettes des danseurs afro-américains, il s'affirme à Hollywood comme chorégraphe et réalisateur de ses séquences dansées. Avec son style hypnotique défiant les lois de la gravité, Astaire fait de la danse une parade amoureuse qui donne vie à ses personnages, à ses partenaires et aux objets qui les entourent.
Fred Astaire, la haute-société du spectacle est un voyage à la découverte des inventions d'un illusionniste facétieux. Alors que sa carrière épouse les promesses d'un capitalisme enchanteur, Astaire joue avec son image et présente à l'industrie du divertissement un miroir déformant.
D'Elephant Man à Blue Velvet, de Twin Peaks à Mullholand Drive, David Lynch s'est établi en véritable maître de l'étrange. Au fil d'une oeuvre nimbée de mystère, il nous ouvre les portes d'un univers à deux visages où le beau cohabite avec le monstrueux, où le bien côtoie le mal, où l'innocence rencontre la perversité et où la réalité vacille au bord du rêve. Dans ce jeu de faux-semblants, la tranquillité apparente d'une petite ville américaine peut dissimuler les plus inquiétants secrets... Des secrets que Rockyrama se propose ici, non pas de percer, mais d'embrasser. Une virée aux confins de l'Amérique cauchemardesque de David Lynch qui vous invitera à passer de l'autre côté du miroir.
Ayant remporté l'OSCAR du meilleur montage pour « La Guerre des étoiles » de George Lucas en 1978 et ayant monté plus de dix films de Brian de Palma, PAUL HIRSCH est le monteur de films-phares du cinéma américain comme « Carrie », « Phantom of the Paradise », « Obsession », « L'Empire contre-attaque », « Blow Out », « Footloose », « La folle journée de Ferris Bueller », « Un ticket pour deux », « La chute » ou « Mission Impossible » ... Il nous livre une autobiographie passionnante, accessible à tous, pratique et authentique, remplie d'anecdotes et de réflexions précises et étonnantes sur le métier de monteur au cinéma et son évolution au cours de ses cinquante années de collaborateur de création aux côtés des plus grands cinéastes contemporains américains, parmi lesquels George Lucas, Brian de Palma, Herbert Ross, John Hughes, Joel Schumacher, Taylor Hackford, J.J. Abrams, ....
L'enfer de Dante compte neuf cercles. Hollywood pourrait assurément être le dixième. Périssent vos rêves de gloire sur grand écran, le star-system n'est en effet qu'une comédie jouée par des dieux tragiques en proie aux pires démons. Dans la cité des anges, rien n'est ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Tout est chaos et hideur, misère, fureur et malheur. La mort violente côtoie la vie facile. La drogue, l'alcool et la débauche s'invitent sans cesse au festin du succès. L'aliénation voisine avec l'adulation des masses. La grâce est suivie comme son ombre par la disgrâce. Vous qui entrez dans ce monde immonde, abandonnez tout espoir. Vous ne trouverez que souffrance et désillusion.
Pourquoi diable en est-il ainsi dans le plus céleste des royaumes terrestres? Voyageurs assez téméraires pour ne pas craindre les brûlures de la vérité, enfoncez-vous dans la vallée de larmes qu'est l'univers implacable des icônes de l'image et vous saurez ce que tant d'inconscients ignorent: pouvoir, réussite, cinéma, les sources magiques auxquelles s'abreuvent vos idoles sont toutes empoisonnées.
Vous qui entrez dans cet ouvrage, n'abandonnez pas toute espérance. Au bout de votre périple au coeur des ténèbres, vous découvrirez une lumineuse consolation: la clef de l'une des plus fascinantes énigmes de notre civilisation.
Plus de vingt ans après sa parution en 1997, Blanc reste l'ouvrage de référence sur les représentations de la blanchité dans la culture visuelle occidentale. Dans ce classique des études culturelles, Richard Dyer comble un manque dans les études des représentations raciales, traditionnellement focalisées sur les images des groupes minorisés. En analysant la blanchité en tant que telle, il contribue à l'extraire de sa position de norme invisible, qui joue un rôle essentiel dans la consolidation du pouvoir blanc. Après être revenu notamment sur le rôle du christianisme, des théories racialistes et de l'impérialisme dans la construction de la blanchité, Dyer explore ses représentations visuelles, notamment cinématographiques, à travers une histoire technologique et esthétique de la lumière, ainsi que des études de cas, allant des ?lms centrés sur des héros blancs bodybuildés, comme les Rambo ou les péplums italiens, à des classiques de la science-?ction comme Blade Runner ou Alien.
Richard Dyer est professeur émérite en études ?lmiques au King's College de Londres. Il est l'une des ?gures majeures des cultural studies britanniques, et l'auteur de nombreux livres et articles portant notamment sur les stars hollywoodiennes, la culture queer, l'entertainment et la musique au cinéma.
Pourquoi prend-on plaisir à dessiner et à regarder des images ? À écouter de la musique, à en faire, à lire et à écrire, à aller au spectacle ?
Pour le comprendre, cette investigation nous entraîne vers des territoires inattendus, là où surgissent les idées et se manifeste la création.
On y découvre que la joie singulière procurée par l'appréciation, ou la création d'une oeuvre, correspond à une sorte d'état second, un mode de vigilance aussi indispensable au bon fonctionnement de notre monde mental que le sont le sommeil et les rêves.
Une hypothèse novatrice qui explique la présence de l'activité esthétique dans toutes les sociétés humaines et nous offre la possibilité de repenser radicalement notre rapport à l'art, la beauté, l'artiste et la création.
DENIS COUCHAUX est graphiste, photographe, illustrateur et architecte de formation. Il a publié « Habitats nomades » aux éditions Alternatives (Paris, 2011) et a contribué aÌ€ de nombreux ouvrages consacrés au design, au patrimoine et aÌ€ l'architecture contemporaine. Il a également enseigneÌ ces disciplines, dix ans durant, aÌ€ l'École nationale d'architecture de Normandie.
Jacques Rancière a beaucoup écrit sur le cinéma, même s'il n'existe pas à ce jour d'ouvrage spécifiquement consacré aux relations entre le philosophe et l'art des images en mouvement. Cet essai vient combler ce manque en proposant un parcours raisonné à l'intérieur de textes aux formats très variés (livres monographiques, articles rassemblés en recueil, recensions de film dispersées dans des revues, entretiens...) et portant sur des formes filmiques elles-mêmes d'une grande diversité (western, documentaire, burlesque, fiction historique, etc.). Il s'agit également d'inscrire ces écrits dans un état actuel du cinéma, en montrant comment la pensée de Rancière permet d'explorer les relations toujours convulsives entre le cinéma et d'autres régimes d'images en mouvement (télévision, internet, jeu vidéo, médias sociaux...). En résulte tout « un monde des images », cinématographiques et audiovisuelles, dont Rancière dresse la carte aujourd'hui, tout en mettant en lumière la vivacité persévérante de la création en cinéma.
Dork Zabunyan est professeur en études cinématographiques à l'Université Paris 8. Il a publié Fictions de Trump. Puissances des images et exercices du pouvoir (2020) et a co-dirigé Politiques de la distraction (2021). Il a également coordonné un numéro spécial de la revue Critique consacré à Jacques Rancière, « Jacques Rancière : scènes de temps modernes » (2020).
Un conte philosophique, illustré, inspiré d'une légende amérindienne qui revient aux fondements de l'architecture, et place le désir de communauté comme préalable pour habiter, ensemble, le monde.
Un carnet de photographies qui ouvre sur une déambulation tout en mouvement, à travers les voyages du chorégraphe Mourad Merzouki qui mêle ambiance urbaine et hip-hop, apportant un regard artistique inédit sur les pays traversés.
J'écris aujourd'hui de la poésie parce que la situation de la littérature contemporaine ne me convient pas. J'écris aujourd'hui de la poésie parce que j'aurais besoin d'une bonne psychothérapie (me dit-on) - ce qui est une mauvaise raison. J'écris aujourd'hui de la poésie parce que tout autour de nous parle d'un autre monde et nous ne le comprenons pas. J'écris aujourd'hui de la poésie parce que les ombres s'élèvent et que je n'ose plus rentrer chez moi.
Avec son 38e numéro, Rockyrama replonge dans la galaxie de George Lucas, pour y célébrer dignement les quarante ans du Retour du Jedi ! Après le succès que nous ont réservé nos lecteurs, en 2020, avec le numéro consacré à L'Empire contre-attaque, Rockyrama retourne aux confins de l'univers Star Wars. Entre les pages de ce premier numéro de l'année, un dossier complet qui retrace la genèse du dernier épisode d'une trilogie qui marqua de son empreinte toute l'histoire de la pop culture. Un numéro à posséder pour compléter sa mini-collection Star Wars. Place à Dark Vador, à Luke Skywalker et à la Princesse Leia, pour un dernier voyage dans une galaxie lointaine, très lointaine...
SCÉNARISTE DE TRUFFAUT, RÉALISATEUR, HOMME DE TÉLÉVISION, COMPAGNON DE GODARD, CHABROL & BIEN D'AUTRES...
DÉCOUVREZ CLAUDE DE GIVRAY, L'HOMME DE L'OMBRE DE LA NOUVELLE VAGUE, ET PLONGEZ DANS 50 ANS D'HISTOIRE DE CINEMA FRANÇAIS !
Né en 1933, spectateur assidu des séances du Quartier latin et du studio Parnasse, il y rencontre ceux qui constitueront plus tard la bande des Cahiers, futurs fondateurs de la Nouvelle Vague, Claude Chabrol, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Éric Rohmer, et surtout François Truffaut, Mais Claude de Givray ne fut pas seulement un cinéphile invétéré, critique aux Cahiers et à Arts, il fut aussi le metteur en scène de quatre longs-métrages remarquables, le scénariste de François Truffaut, avant de travailler à la télévision pour y devenir réalisateur de documentaires et de fictions, et enfin directeur de la fiction de TF1. C'est le parcours de cet acteur d'une histoire du cinéma et de la télévision que Frédérique Topin reconstitue au travers de cet ouvrage.