Les Cahiers de septembre ont été écrits dans une forme de célébration : celle de voir arriver sur les écrans français une longue liste de beaux films, sinon de grands films.
Les nouveaux longs métrages d'Aki Kaurismaki (dont Jim Jarmusch nous parle depuis New York), Catherine Breillat ou Philippe Garrel côtoient l'irruption du très impressionnant L'Arbre aux papillons d'or du débutant vietnamien Pham Thien An, Le Procès Goldman, passionnante reconstruction de Cédric Kahn, ou Le Gang des Bois du Temple, d'un des cinéastes français le plus intéressants de ces dernières années, Rabah Ameur-Zaïmeche. Tous ces films sont traités longuement dans nos pages, avec critiques, entretiens et autres contributions qui précèdent notre cahier critique, où sont abordées d'autres sorties importantes du mois, comme Le Ciel rouge de Christian Petzold, N'attendez pas trop de la fin du monde de Radu Jude, ou encore notre retour sur les deux films-monstres de l'été, Barbie et Oppenheimer.
L'actualité des ressorties et DVDs s'accompagne d'un long texte sur Raoul Walsh, prolifique et tumultueux, à l'honneur en ce moment à la Cinémathèque française.
Trois hommages viennent clore ce numéro : Jane Birkin, Sophie Fillières et William Friedkin.
Découvrez la nouvelle collection de hors-séries signée Les Cahiers du Cinéma : Les Cineastes.
Composé de textes d'époque, d'approches nouvelles et d'archives inédites, ce numéro embrasse tout l'apport de François Truffaut, cinéaste majeur de la Nouvelle Vague et des deux décennies qui ont suivi. Dans sa jeunesse aux Cahiers, il fut aussi une plume critique aiguisée, dont plusieurs textes vivifiants figurent dans ce hors-série.
Outre un entretien-fleuve de 1980 donné par le cinéaste à la revue, des textes sur lui notamment signés par Godard, Rohmer ainsi que des témoignages de ses collaborateurs et acteurs, et de cinéastes marqués par ses films reviennent sur son travail.
Enfin, des Mistons à Vivement dimanche, chacun de ses films est abordé dans un article ancien ou actuel.
800 numéros ! Pour fêter leur longévité, rare dans l'écosystème fragile des revues, les Cahiers du cinéma invitent le cinéma à « refaire le monde ». Au prisme des films d'hier, d'aujourd'hui et de demain, les utopies politiques, l'urgence écologique, l'intelligence artificielle, la VR sont analysés dans des textes de fond complétés de nombreux entretiens avec des cinéastes, qui interprètent à leur manière l'expression « refaire le monde » : Quentin Tarantino, Wang Bing, Lucrecia Martel, Catherine Breillat, Justine Triet, Wang Bing... Aux critiques et entretiens autour des importantes sorties de juillet et d'août (dont celle de la Palme d'or Anatomie d'une chute) s'ajoute un copieux hommage au cinéaste le plus estival qui fut, Jacques Rozier, disparu fin mai, dont Adieu Philippine est l'un des films les plus importants de la Nouvelle Vague.
Le numéro de mai des Cahiers répond comme chaque année présent au rendez-vous cannois. Un passage en revue des différentes sélections, de la compétition aux sections parallèles permet de voir se dessiner ce qu'il y a de plus prometteur dans la saison cinématographique à venir. Parmi les cinéastes dont nous attendons impatiemment les films, certains partagent avec nos lecteurs des documents de travail inédits : esquisses de Marco Bellocchio pour L'Enlèvement et repérages de Jean-Luc Godard pour un court métrage posthume, Film annonce du film « drôles de guerres », dont nous dévoilons quelques images exclusives.
A l'occasion de cette sélection particulièrement abondante en premiers films, les Cahiers reviennent avec des jeunes et anciennement jeunes créateurs sur ce que cela représente d'ouvrir sa carrière sur la Croisette.
Cette actualité n'éclipse pas pour autant la réjouissante sortie de l'un des films les plus stimulants de l'année, Trenque Lauquen, de l'Argentine Laura Citarella, qui nous a accordé un long entretien. A ses côtés dans le cahier critique, les nouveaux films de Kelly Reichardt et Alexander Sokourov.
Spécialiste de SFX, Doug Chiang, collaborateur de George Lucas, Steven Spielberg, James Cameron ou Robert Zemeckis vient prolonger l'enquête hollywoodienne du numéro d'avril livrant les secrets de son métier dans notre rubrique Au travail.
Au sommaire :
Éditorial Lumière !... ou pas par Marcos Uzal Événement Cannes 2023 Promesses cannoises par Olivia Cooper-Hadjian, Fernando Ganzo et Charlotte Garson Non-compétition officieuse Le Carnet d'image par Nicole Brenez et Fabrice Aragno Une quête d'instabilité entretien avec Todd Haynes La méthode Haynes par Olivia Cooper-Hadjian Un ticket pour l'Afrique par Élisabeth Lequeret Moretti vu de Rome par Cristina Piccino Enfance retrouvée entretien avec Ana Torrent Premier contact par Yal Sadat Quinze jours ailleurs entretien avec Julien Rejl Croquis d'un rapt par Marco Bellocchio Mais aussi :
Film du mois Cahier critique Journal DVD / Ressorties Livres Au travail Avec les Cahiers
La ressortie en salle de tous les films de Jean Eustache est, littéralement, un événement : au-delà du mythique La Maman et la Putain, ressorti l'été dernier, la richesse de cette oeuvre restait jusqu'à présent à la fois objet de culte et relativement secrète, rare sur grand écran. Les Films du Losange exaucent un rêve de cinéphile, et les Cahiers sont au rendez-vous : peu de cinéastes auront été si proches de la revue, biographiquement mais surtout dans l'histoire de ses textes, de ses inquiétudes, de ses approches du cinéma. Nous reparcourons toute sa filmographie, film par film, des Mauvaises Fréquentations aux Photos d'Alix.
Asteroid City de Wes Anderson, à qui nous consacrons notre couverture, a beaucoup divisé à Cannes (festival sur lequel nous revenons sous la forme d'un texte collectif, coup de sonde sur les films majeurs de la saison cinéma à venir). La sortie en salle de ce film avec Scarlett Johansson, Tom Hanks et Jason Schwarzman permettra aux spectateurs d'apprécier sa beauté et sa mélancolie à leur juste mesure. Dans notre entretien exclusif, le cinéaste parle à la fois du sujet du film (« se transplanter soi-même ailleurs ») et des arcanes de sa minutieuse fabrication, documents à l'appui.
Aux côtés de rencontres plus brèves avec des cinéastes aussi variés que Masao Adachi, Telmo Churro et Jean-Pierre Gorin, l'autre entretien du numéro permet de prendre des nouvelles d'un habitué de la revue : Nanni Moretti. Vers un avenir radieux réussit l'improbable pari de regarder le présent sans l'édulcorer, en revisitant un passé : celui du Parti Communiste Italien des années 1950.
Autre âge d'or, cinématographique celui-là : celui du film noir mexicain, dont cinq spécimens brillants font l'objet de restaurations qui sortiront en salle, alliant classicisme formel et critique incisive du Mexique de l'après-guerre.
L'actualité des films, des ressorties, festivals et DVD, ainsi que des hommages à Kenneth Anger et Jean-Claude Biette complètent ce numéro de juin défricheur et voyageur.
Dans ce numéro, nous prenons des nouvelles des cinéastes encore en pleine préparation. Pedro Almodóvar, Alain Guiraudie, Catherine Breillat, Wang Bing, Whit Stillman, Sophie Fillières et d'autres nous font la primeur de documents sur leurs films à venir. Cette incursion qui ne présume rien de l'oeuvre telle qu'elle nous reviendra une fois montée, étalonnée, distribuée, « sortie », prolonge une rubrique récurrente dans les Cahiers depuis 2020, « Au travail », qui donne la parole à des techniciens à l'endroit où le « métier » s'articule à l'esthétique.
L'événement de ce mois de mars peut surprendre : il s'agit de la diffusion, sur Arte, de la série de Marco Bellocchio Esterno notte, parfait contrechamp à son film tourné il y a vingt ans sur l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro, Buogiorno, notte. Dans un entretien, le cinéaste revient sur son goût pour une théâtralité tantôt discrète tantôt expressionniste et la possibilité que le rythme de la série lui donne de détailler comme jamais ses personnages, diffractant les points de vue sur un traumatisme national.
Nous accordons aussi une place importante à Toute la beauté et le sang versé de Laura Poitras, portrait tout aussi diffracté de la photographe Nan Goldin, figure de l'underground américain dont le militantisme ouvre davantage au collectif qu'à un art autocentré ; et nous conversons autour d'À pas aveugles, dans lequel Christophe Cognet invite à penser des photographies réalisées clandestinement au sein des camps de concentration et d'extermination, clichés inconnus pour la plupart des spectateurs de ce documentaire.
C'est également une pluralité des approches qui marque la présence transversale dans nos pages de Jean-Luc Godard et de Paul Vecchiali : pour le premier, le livre composite et vivant de Nicole Brenez et ses documentaires projetés à la BPI entrent en écho avec une rétrospective consacrée à son comparse Jean-Pierre Gorin à Cinéma du Réel. Pour le second, mort le 18 janvier dernier, les souvenirs de sa capacité de travail et d'inventivité inextinguible, telle que se la remémorent ses acteurs, mis à contribution dans ce cinéma libre et « diagonal ».
Les sorties réjouissantes des nouveaux films de Joanna Hogg, Clément Cogitore et Sophie Letourneur, des entretiens avec Ana Katz, Patrick Wang et Michael Roemer et deux livres importants sur deux immenses acteurs du cinéma classique complètent ce numéro.
Depuis un long et mythique voyage pour interviewer les plus grands cinéastes américains dans les années 1980, partir rencontrer ceux qui font le cinéma hollywoodien est devenu un horizon permanent pour les Cahiers du cinéma. C'est particulièrement important aujourd'hui où Hollywood semble plus que jamais avoir une place incertaine dans le paysage cinématographique mondial : les plateformes, la crise des salles, la délocalisation des productions... Il était capital d'interroger cinéastes, producteurs et exploitants pour comprendre que ce cinéma hollywoodien est justement le plus conscient des enjeux esthétiques et industriels qui comptent aussi en France. Dans cette enquête qui le mène des studios Warner aux universités où se forment les jeunes cinéastes américains, Yal Sadat a longuement conversé avec David Lynch, avec Walter Hill, David Robert Mitchell ou encore John Carpenter, dans un entretien fleuve. De Mullholland Drive à Invasion Los Angeles, en passant par Under The Silver Lake et Driver, ces cinéastes ont dessiné un imaginaire de Los Angeles au cinéma que notre envoyé spécial retrace à travers une fine analyse de cette ville-décor.
À ces 40 pages s'ajoutent nos habituelles critiques des sorties du mois (films d'Ari Aster, Alain Cavalier, Lucie Borleteau, Nicolas Philibert...), ainsi que des livres et dvds et un entretien fourni avec Céline Bozon sur son travail de cheffe opératrice.
Pour clore le numéro, invitation est faite à l'écrivaine Nathalie Léger de livrer sa vision de Jeanne Dielman de Chantal Akerman, qui ressort en salles restauré après sa désignation comme Meilleur film de l'histoire par un tonitruant sondage lancé fin 2022 par Sight & Sound.
Qu'un cinéaste comme Steven Spielberg revienne sur ses années de jeunesse, sa découverte du cinéma, et avec elles, les joies et souffrances qui l'accompagnent, est un véritable événement. Parce qu'il est sans doute le cinéaste américain pour qui l'enfance a le plus eu une place privilégiée. Mais aussi parce qu'à 76 ans, il a fini par représenter comme aucun autre l'idée du cinéma comme émerveillement, à une époque où le rapport au spectaculaire et à la salle semble plus tourmenté que jamais. Des entretiens avec Michelle Williams (qui joue le rôle de sa mère dans the Fabelmans, et figure en couverture de ce numéro) et Tony Kushner (producteur et scénariste), ainsi que plusieurs textes analysant l'oeuvre de Spielberg abordent par plusieurs biais celui qui restera sans doute comme le film le plus important et singulier de sa carrière.
La sortie en version restaurée de Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig, où l'actrice donnait la parole, en 1975, à vingt-trois comédiennes, est l'autre événement de février : il rappelle l'importance historique de ce film mais aussi la singularité d'une figure essentielle, Seyrig, sans doute l'une des plus aimées de l'histoire de la revue, approchée à différents moments de son travail dans un « Cinéma retrouvé » diffracté et fourni.
Les sorties du mois, entre autres les nouveaux films de M. Night Shyamalan et de Hong Sang-soo, ainsi que d'autres manifestations, expositions, cycles et parutions, comme le monumental volume des carnets d'Ingmar Bergman, complètent ce numéro.
Exclu, sans qu'on ne comprenne exactement pourquoi du palmarès du festival, le nouveau film d'Albert Serra est, en effet, une sidération. Les Cahiers se penchent sur ce moment fort de l'année cinématographique avec un ensemble de textes sur Pacifiction et qui accompagnent les longs entretiens que le cinéaste et son acteur Benoît Magimel nous ont accordés. D'autres sorties importantes du mois sont traitées en profondeur, comme Les Amandiers de Valéria Bruni Tedeschi ou Armageddon Time de James Gray, deux autres cinéastes que nous avons rencontrés pour ce numéro, ainsi que Saint Omer, d'Alice Diop, l'un des films français les plus attendus de l'année. Dans notre rubrique « cinéma retrouvé », nous revenons sur l'oeuvre d'Akira Kurosawa, à l'honneur d'une rétrospective à la cinémathèque française, et du seul et absolument hallucinant film réalisé par l'acteur Alain Cuny, L'Annonce faite à Marie, récemment restauré. Sans oublier toutes les autres nouveautés DVD, (les premiers westerns de John Ford, Casque d'or de Jacques Becker...), livres (la réédition du Dictionnaire de Jacques Lourcelles, Lav Diaz : faire face...), ainsi que l'actualité des festivals, sorties hors salles, et notre chronique de la journée d'appel à des États généraux du cinéma français.
Exceptionnellement, nous revenons en couverture de ce numéro sur un film qui est déjà en salles depuis un mois, Nope de Jordan Peele. Rarement un film, un « blockbuster de l'été » aura autant divisé, autant suscité des interprétations, des critiques, des débats. Il nous semblait indispensable d'y revenir pour proposer différentes visions sur un film aussi clivant et, pour nous, aussi important. Jordan Peele lui même livre quelques secrets dans l'entretien qu'il nous accorde, où il approfondi dans sa vision du film, sa conception, sa fabrication, mais aussi sur l'accueil qu'il a provoqué. Nous sommes persuadées qu'entre autres, on se souviendra de 2022 comme l'année de Nope, mais cela ne nous fait pas oublier d'autres grands films qui arrivent en salle ce mois-ci, comme Chronique d'une liaison passagère d'Emmanuel Mouret (qui se livre dans nos pages à un jeu de références cinéphiliques qui vont de Lubitsch à Woody Allen) ou Juste sous vos yeux de Hong Sang-soo. Joe Dante et Joao Pedro Rodrigues sont aussi parmi les cinéastes qui s'expriment dans ce numéro, tout comme un texte très émouvant du jeune réalisateur espagnol Jonas Trueba sur l'oeuvre de Jonas Mekas. Finalement, un long dossier sur Douglas Sirk, l'un des plus grands cinéastes hollywoodiens, étudie son oeuvre américaine et allemande (quand il s'appelait encore Detlef Sierck) à l'occasion d'une grande retrospective à la Cinémathèque française qui sera sans doute l'un des moments forts du cinéma de cette rentrée.
Au sommaire de ce numéro collector : -100 pages consacrées à JL Godard -Des entretiens, des archives des Cahiers autour des films et des textes de JLG -De nombreux contributeurs : Martin Scorsese, Isabelle Huppert, Leos Carax, Jim Jarmush, F.J Ossang, Luc Moullet, Dominique Païni et bien d'autres... -Mais aussi des textes inédits : de Jean Narboni, Antoine de Baecque, Alain Bergala, Charles Tesson et de la rédaction...
Alors que les successifs confinements ont rendu plus visibles une série de bouleversements dans la création et la diffusion cinématographique, les Cahiers ont voulu s'emparer de cette crise et, suite à l'appel à des états généraux du cinéma du mois d'octobre, faire un point sur la situation du cinéma d'auteur en France. Ce numéro donne des perspectives critiques pour s'éloigner des diktats et conclusions trop rapides du box-office. Pour cela, on interroge des cinéastes, des spécialistes économiques, on retrace le parcours de la production et la distribution de films récents importants pour la revue, mais surtout on regarde les films français qui ont marquée cette année, et ce qu'ils nous disent sur leur propre fabrication et leur vision du monde et de la société française. Et pour ce dernier numéro, on vous dévoile les tops 10 de la rédaction, dévoilant quel est le plus beau film de 2022 pour les Cahiers du cinéma. Sans oublier des nombreuses critiques, certaines accompagnées des entretiens, sur les films importants qui arrivent dans les salles ce mois-ci, comme Le Parfum vert de Nicolas Pariser, Poet de Darezhan Omirbaev, She Said de Maria Schrader, Les Années super 8 d'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot, Godland... Ainsi que l'actualité des ressorties, DVDs, livres, où il est question d'Ernst Lubitsch, Marie-Claude Treilhou, Dennis Hopper, ou encore de l'extraordinaire Anna d'Alberto Grifi et Massimo Sarchielli, dont la restauration est un véritable événement cinématographique.
Pattinson l'apprenti entretien avec Robert Pattinson - par Cyril Béghin & Stéphane Delorme Retour de Cannes Festival de New York - Des migrants à toutes fins utiles - Néo-réacs - Claire's camera?: Cannes l'année d'avant - Eastern - Jeune Italie - Confirmation par le picaresque - Où est passé le numérique?? - Il suffit d'une idée - Twin Peaks?: le temps qu'il faut pour revenir - Anesthésie générale - S'effondrer ou être enfoncé - Cinéma positif - Moments musicaux - Tant d'enfants, si peu de sortilèges?! - Visages, visages - Vive les excentriques?! - Fraîcheur ACID Et le film continue... entretien avec Ahmad Kiarostami - par Nicholas Elliott Okja de Bong Joon-ho - par Joachim Lepastier Visages Villages d'Agnès Varda & JR - par Nicholas Elliott
Les films les plus attendus de 2018The Death and Life of John F. Donovan de Xavier Dolan High Life de Claire Denis Amanda de Mikhaël Hers Coin-Coin et les zinhumains de Bruno Dumont Ash is Purest White de Jia Zhang-ke Au Poste ! de Quentin Dupieux The House That Jack Built de Lars von Trier LÎle aux chiens de Wes Anderson Un couteau dans le coeur de Yann Gonzalez Paul Sanchez est revenu ! de Patricia Mazuy Long Days Journey into Night de Bi Gan Jessica Forever de Jonathan Vinel & Caroline Poggi Season of the Devil de Lav Diaz Synonymes de Nadav Lapid Sophia Antipolis de Virgil Vernier Le Bel Été de Guillaume Brac Les Garçons sauvages de Bertrand Mandico Les autres films et séries de 2018 Le deuxième continent (bientôt sur petit
Et d'abord pourquoi cette question?? À l'heure d'Internet, des réseaux sociaux, des séries TV, des jeux vidéos, de la réalité virtuelle, d'un magma audiovisuel général, nous ressentons le besoin de réaffirmer pourquoi (on aime) (préfère) (choisit) le cinéma. Pourquoi la «?pensée cinéma?» est toujours celle qui nous guide. Y compris pour aimer des vidéos sur Internet, des séries (on l'a vu avec Twin Peaks) ou la VR?: car cette pensée voyage et souffle où elle veut. Notre regard et notre savoir sont formés par un siècle foisonnant de théories et de pratiques de l'image en mouvement, comment l'oublier?? Plus profondément pourquoi le cinéma plus qu'un autre art ou qu'un autre hobby?? Qu'est-ce qu'on y trouve?? Pourquoi on passe tant de temps à voir des films, comme hors du temps?? Il faut donc réaffirmer ses points cardinaux?: le montage, la mise en scène, le réalisme, l'émotion, le film, le spectateur passif, la salle (ou l'idée de la salle), la pensée. Peu importe que le format soit celui d'une série ou d'une vidéo, si il y a du «?cinéma?» par-delà le récit mécanique, le ping-pong du dialogue qui fait mouche, les stéréotypes sociaux ou la caméra qui «?suit?» les personnages. Qu'il n'y ait déjà plus de cinéma dans beaucoup de films est une évidence tant l'imagerie télévisuelle l'a emporté.