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Romance
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Premier roman de cet auteur, « la jeune captive » est l'histoire d'un homme de quarante ans, marié, père de famille, à qui tout réussit. Sa vie est ravagée par sa passion en faveur d'une jeune femme d'une vingtaine d'années, dont il est tombé éperdument amoureux. Brillant avocat, il a été commis d'office pour la défendre. En homme d'honneur, il attend la fin du procès pour révéler ses sentiments. Elle hésite, légèrement impressionnée par la stature et la force de la passion de cet homme. Mais elle est une femme raisonnable, qui ne veut pas d'une histoire compliquée aux dégâts collatéraux, elle refuse donc ses avances et son amour. Si l'intrigue est simple, c'est avant tout le style qui fait la force de ce livre. Une écriture étincelante, parfaitement classique, qui donne toute sa puissance à cette histoire d'amour, et qui sera d'un charme absolu pour tout amoureux de la belle langue française. « Martyrs de l'absurde » est le récit « d'une histoire de famille vieille et jaunie ». Deux cousins passaient depuis toujours l'été dans les propriétés familiales voisines, dans le Bourbonnais. Tout enfant, ils s'aimaient déjà et devaient se marier. L'absurde les sépara pour toujours. Le charme dramaturgique de cette bouleversante histoire repose là encore tout entier dans la belle écriture de Christian Charrière-Bournazel. Ces deux grandes histoires d'amour nous mettent en présence, comme dans un miroir, de la force de l'amour dans nos vies, qui peut nous entraîner des plus hauts sommets inondés de lumière aux gouffres les plus sinistres. Extraits : « (...) si la passion amoureuse est à dix-huit ans le prix à payer pour l'apprentissage de la joie et du plaisir, elle est, vingt ans plus tard, un départ pour des galaxies inconnues à travers l'in?ni de l'espace et du temps. Et tandis que le jeune fauve au coeur tendre n'a rien à craindre de ses larmes à l'heure où elles fécondent sa vie future, l'autre quitte pour toujours et sans bagage le monde ?ni de sa maturité. » p14
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« Tu n'étais ni malveillant, ni malfaisant. Tu étais malaisant. Je n'ai jamais su pourquoi, mais c'est un fait. Et tu étais désespéré, aussi. » Pudique et violent, ce roman basé sur des faits réels est un cri d'amour, de rage, de désespoir. L'histoire de l'irréalisable réalisé, de la brutalité du deuil, de l'abandon. Ça crie comme ça aime, le coeur palpite encore dans cet émouvant roman.
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Une femme et un homme, cinquantenaires, font connaissance dans un train. Un coup de foudre. Le temps d'un trajet Paris-Marseille, elle s'invente une autre vie pour échapper à son quotidien : de galeriste parisienne, elle devient écrivaine marseillaise. Peut-on bâtir une relation vraie sur un mensonge ? C'est elle qui, à la troisième personne, raconte leur histoire. Leur découverte l'un de l'autre lors de retrouvailles ponctuelles à Marseille où elle est censée habiter. Puis leur amour parisien caché dans ce qu'ils appellent la Serre. En nous confiant ses attentes et ses ressentiments, ses illusions et ses désillusions, en dialoguant avec ses enfants, elle nous amuse autant qu'elle nous émeut ou, parfois, nous énerve par son silence vis-à vis de l'autre. C'est lui qui, à la première personne, dévoile au lecteur sa vie de famille, ses sentiments, son questionnement sur la liberté. Cet avocat d'affaires solide révèle un homme fragile qui doute. Mais agit en secret. Deux versions de l'histoire où personne n'a le monopole du mensonge ou du non-dit. Le fil rouge du roman. Comment s'en extirper ? Comment crever la bulle dans laquelle ils s'enferment ? Tant que leur parole n'est pas libérée, quiproquos et doutes s'enchaînent. Peuvent-ils se faire confiance ? Le hasard va jouer son rôle. Autant que l'envie et l'obstination des deux protagonistes. Sur une période de six mois, le lecteur suit la construction progressive d'un puzzle amoureux et vit les péripéties de cette relation. Il s'interroge, comme les deux personnages du roman, mais avec des clefs différentes, sur sa potentialité, sa durabilité, son dénouement qu'on ignore jusqu'au dernier chapitre. C'est pourquoi, une fois le livre en mains, on ne le lâche plus.