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De la poubelle au musée, une anthropologie des restes
Octave Debary
- Créaphis
- 7 Mars 2019
- 9782354281380
Cet ouvrage traite de la difficulté à nous séparer des objets et de leur histoire. De la poubelle à l'usine, des marchés de vide-greniers aux puces , du théâtre d'objets au mémorial, du patrimoine au musée et à l'objet comme reste, Octave Debary cherche à interroger le pouvoir de faire autre chose des objets. Il questionne des manières de rendre compte de l'histoire. S'agit-il de dettes ? De devoirs de mémoire ? Ou d'arts du souvenir qui placent au coeur de leur pratique un art de l'oubli ?
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Montrer les violences extrêmes
Annette Becker, Octave Debary
- Créaphis
- 29 Novembre 2012
- 9782354280611
Comment notre société traite-t-elle de son passé à travers les souvenirs de ses drames? Comment aborde-t-elle le difficile travail d'historicisation des souffrances causées par les violences des guerres en particulier ? Comment les dire, comment les montrer, peut-on les dire en les montrant ? Est-il possible de créer à partir de ce qui reste, d'Auschwitz aux poignées de terres rapportées du Viet Nam ? Peut-on faire une théorie de la violence, théoriser l'existence ? Peut-on prétendre partager ce qui relève dans nos sociétés aujourd'hui, la plupart du temps d'un non-vécu ?
Pour tenter de répondre à ces questions, cet ouvrage rassemble les travaux d'artistes, muséographes, scénographes, conservateurs, architectes, historiens, anthropologues et philosophes, autant de confrontations de mots, de sons, de sensations, d'objets et d'images.
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Retourner le monde - Arts, anthropologies, ressemblances
Octave Debary
- Créaphis
- Poche
- 11 Septembre 2025
- 9782354282202
Ce livre rassemble des réflexions fondamentales sur les arts, l'anthropologie, les écritures de l'histoire, en relation avec la mémoire. En s'intéressant à la façon dont une société met en mémoire (et en musées) son histoire, Octave Debary a étudié en particulier l'art contemporain en prenant le cas de plusieurs artistes "enquêtés.
Ce livre rassemble des réflexions fondamentales sur les arts, l'anthropologie (que l'auteur accorde au pluriel), les écritures de l'histoire, en relation avec la mémoire.
En s'intéressant à la façon dont une société met en mémoire (et en musées) son histoire, les recherches de l'anthropologue Octave Debary l'ont particulièrement conduit à l'étude de l'art contemporain en prenant le cas de plusieurs artistes "enquêtés" - dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle.
Sa recherche entreprise depuis presque vingt années sur les "artistes de la mémoire" constitue une contribution originale et importante au développement d'une anthropologie de l'art et de la réception.
D'autre part, ses réflexions sur les objets et les déchets présentent un autre aspect de sa recherche. Par exemple, dans son chapitre sur l'artiste allemande Swaantze Güntzel, se rejoignent les deux pôles de sa recherche. "Depuis l'avènement de la société industrielle, la ressemblance entre le destin des objets et celui des humains pose question" s'interroge l'auteur.
Cet ouvrage est écrit à la première personne mêlant subjectivité du récit personnel aux fondamentaux de la pratique anthropologique. Il s'agit là d'un texte propre à faire avancer la pensée et l'interrogation sur la place des arts plastiques, les rapports avec les artistes, mais aussi la confrontation avec les objets, leur sens et leur devenir dans une pratique d'anthropologue. -
Le pouvoir d'être affecté : souffrances, résistances et émancipation
- Hermann
- Psychanalyse En Questions
- 29 Juillet 2022
- 9791037020062
Classiquement, dans l'histoire de la philosophie, les affects ont toujours été compris comme la part de l'involontaire dans l'existence humaine : le sujet les subirait dans une passivité totale. En croisant les regards contemporains de linguistes, sociologues, psychanalystes, philosophes et anthropologues, cet ouvrage entend changer cette approche simpliste et réductrice, notamment en proposant une généalogie de l'illusion d'indépendance du sujet vis-à-vis de ses affects.L'enjeu est de ressaisir au présent les trajectoires des affects. Car ceux-ci ne peuvent pas être appréhendés ni auscultés en faisant abstraction de l'environnement où ils émergent. C'est depuis un certain état des corps, du social, à partir de l'expérience contemporaine du travail, des mobilisations et des résistances et des actes de parole que l'on peut analyser et comprendre les courbures affectives d'un sujet, et c'est par là que ce sujet affecté peut apprendre à faire usage de toutes les ressources de son affectivité.
Avec les contributions de : Thamy Ayouch, Éric Bidaud, Emma Breton, Valérie Brunetière, Julien Chandelier, Patrick Cingolani, Catherine Cyssau, Octave Debary, Julie Alev Dilmaç, Anne Eon, Marie-Luce Gélard, Christian Godin, Élise Huchet, Laurie Laufer, Guillaume Le Blanc, Lucile Richard, Ouriel Rosenblum, Jan Spurk, Federico Tarragoni, Ayça Yilmaz Deniz. -
Objets perdus, objets retrouvés ? Subrepticement, le passé se loge dans les objets de la vie quotidienne, dans les sensations qu'ils éveillent et qui lui servent de supports mnémoniques. La recherche proustienne du temps perdu peut se décliner sous l'angle de l'objet. L'ouvrage a lancé l'invitation à des chercheurs, spécialistes de ces questions, de développer la relation qu'ils établissent entre objets et mémoires. Plusieurs perspectives contemporaines en sciences sociales proposent de dépasser une lecture symboliste des objets en défendant l'idée selon laquelle ils sont au coeur des rapports sociaux. En s'attachant à décrire les dispositifs auxquels ils prennent part, ces théories donnent aux objets une position d'égalité avec les humains dans leur capacité à construire le monde. Ce rôle leur confère une place privilégiée dans la mise en mémoire de l'histoire. Objets refuges de l'identité, du patrimoine, de l'art, de la valeur marchande, des souvenirs familiaux, tous concentrent des formes d'investissements. De l'investissement compensatoire à la consolation, à la délégation morale ou aux régimes de valeurs biographiques, ces postures impliquent différents traitements : passion, haine, fétichisme ou affranchissement de l'objet.