matti hagelberg
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One could imagine that being the high emperor of Mars would be all fun and games, but for Lauri Kenttä, it certainly hasn't been a bed of roses for the last eight years or so.
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Alexander Graham Bell
Matti Hagelberg, Juliette Volcler
- Philharmonie De Paris
- Supersoniques
- 14 Octobre 2021
- 9791094642542
Décibel, course aux brevets, « téléphone à oreille » et leçons d'élocution. Voici la 161e biographie d'Alexander Graham Bell, le père du téléphone, figure clef de notre modernité sonore. Mais se pourrait-il que l'Histoire ait tout retenu à l'envers ? Voilà qu'un assistant talentueux, des inventeurs oubliés, des historiennes pugnaces, des Sourdes et des Sourds viennent soudain perturber le récit...
Alexander Graham Bell, scientifique et ingénieur, est né à Édimbourg en 1847. Trois ans avant qu'AT&T ne fonde les Laboratoires Bell (1925), il meurt dans son domaine privé de Beinn Bhreagh, en Nouvelle-Écosse.
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Ceux qui se sont délectés du graphisme et de l'humour inimitables du Finlandais Matti Hagelberg avec l'album Holmenkollen (2002) ne seront pas déçus avec ce second album français (qui reprend des récits antérieurs, publiés dans deux albums en Finlande en 1996 et 1997). On y découvrira par exemple la Patrouille des Nounours, ayant pour mission de retrouver le mélodica de Dieu; ou bien Matti lui-même, tombant malencontreusement amoureux de la Mort.
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Se positionner entre des figures tutélaires telles que L'Association et Le Dernier Cri autour d'un projet du génial Matti Hagelberg tenait de la gageure éditoriale. The Hoochie Coochie retrousse donc ses manches et relève le défi avec un objet hors-normes, associant sérigraphie, gravure et offset pour un magnifique coffret au tirage limité. Au menu, deux histoires poignantes, à la lecture bien plus immédiate que les constructions alambiquées et réjouissantes de ses précédents opus. Deux formats moyens autour de la crise du couple (Le 14e Jour du mois) et du racisme rampant (La Ballade de William Zantzinger), associés par la thématique souterraine de la recherche de l'anonymat.
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Avec Silvia Regina, Matti Hagelberg dresse un portrait lugubre de la Finlande, le pays qui l'a vu naître. En employant habilement l'art de la parabole et en mêlant des références culturelles populaires et classiques, il dénonce l'absurdité des sociétés modernes déchirées par le libéralisme, la détresse des classes opprimées et l'avidité des élites. Avec finesse, il détourne les institutions pour mieux les corrompre. C'est ainsi que le drapeau finlandais abandonne son bleu roi et son blanc immaculé au profit d'un marron-caca et d'un jaune-pisse. Ce n'est pas pour rien que le titre du livre est un emprunt au nom d'un bateau de croisière, Le Silvia Regina, qui fut un temps le fleuron de l'industrie nautique scandinave. Tout un symbole qui fait naufrage !
Silvia Regina clôt la trilogie entamée par Matti Hagelberg en 2002 avec Holmenkollen, suivi par Kekkonen en 2007. Son oeuvre est indéfinissable, elle associe à la fois réalisme et surréalisme, l'esthétique de la carte à gratter et l'écriture poétique, le cynisme et l'humour. De publications en publications, il affirme un univers singulier, volontairement chaotique et marginal. Près de 20 ans après sa première publication en français dans les pages de La Monstrueuse (Chacal Puant), l'auteur finlandais n'a rien perdu de son inventivité et de sa férocité. -
Plus fourni et varié encore que son prédécesseur Holmenkollen, le nouveau livre de Matti Hagelberg a pour héros Kekkonen, président ayant gouverné la Finlande de 1956 à 1981, soit De Gaulle, Pompidou et Giscard à lui tout seul...
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Holmenkollen (du nom d'une célèbre station balnéaire Scandinave), est le premier livre du Finlandais Matti Hagelberg en français, après un mini-format chez Chacal Puant et plusieurs publications dans LAPIN Première formule. On y croise (à la carte à gratter) des personnages célèbres comme l'architecte Alvar Aalto... ou le commandant Cousteau, qui apparaît soudain dans la baignoire d'une ménagère bien ennuyée.
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Parfaitement adapté à la collection Côtelette, Hard West va permettre de découvrir l'autre face du génie finlandais Matti Hagelberg. Pas de carte à gratter ici, mais des pages minimalistes au pinceau, au service de l'un des ouvrages les plus drôles qui a pour sujet la bande dessinée, ou plutôt une forme méconnue de la bande dessinée : le western de gare italien. L'intrigue commence quand un dessinateur finlandais, Mikko Komu, reprend l'un des westerns italiens les plus célèbres, aux aventures duquel se sont succédées des générations de dessinateurs académiques italiens : Calamity Kid. Le livre est presque exclusivement composé des réactions des lecteurs à cet événement souvent jugé comme scandaleux, et le plus souvent en plan fixe. Déjà totalement culte en Finlande, Hard West devrait devenir ici aussi le livre fétiche des amateurs de paraboles insolites liées à la bande dessinée.