Ce court roman est aussi iconoclaste que désopilant. Ou comment « servir le peuple » devient, pour l'ordonnance d'un commandant de l'Armée populaire de libération, l'injonction de satisfaire aux besoins sexuels de la femme de son supérieur. Le mari s'étant absenté pour deux mois, les deux amants passent leurs journées cloîtrés dans la maison, où ils découvrent un jour, en brisant par accident une petite statue en plâtre de Mao, que ce geste sacrilège décuple leur désir. Dès lors, c'est à qui se montrera le plus « contre-révolutionnaire » en
détruisant le maximum d'objets liés au Grand Timonier qui se trouvent dans la maison.