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Stan Cuesta
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Jimi Hendrix est surement la star ultime et le plus grand guitariste que la terre rock ait porté avec seulement trois albums studios. Mais cette ouvrage foisonne de disques sur lesquels il a posé ses notes merveilleuses... Plus d'une centaine pour s'apercevoir aussi qu'il s'agit d'un des plus grands musiciens de l'histoire du rock.
Jimi Hendrix était trop. Trop bon. Trop doué. Trop intense. Trop sexe, trop drogues, trop rock'n'roll. Trop tout. Larger than life comme disent les anglo-saxons. Plus grand que la vie ! Hors du commun, c'est le moins qu'on puisse dire. Alors, les autres avaient du mal à suivre. Tous les autres : musiciens, accompagnateurs, stars du rock concurrentes, groupies, producteurs, organisateurs de concerts, journalistes, disc jockeys, présentateurs télé... Et nous aussi, pauvre public, bien sûr. Car son oeuvre est à son image : immense, d'une richesse inouïe, fascinante. Mais aussi truffée d'arnaques dues à des producteurs véreux, de disques post-mortem sur lesquels il n'apparaît parfois même pas ! Un bordel sans nom, pour résumer.
C'est à cette somme que ce livre s'attaque. Tous les albums, ou presque ! Tout considérer. Et faire le tri. Comme Hendrix lui-même faisait le tri : après avoir écouté un de ses grands disques - voire un seul morceau -, tout le reste parait fade. Jimi Hendrix était le plus grand. Il n'y a même pas de discussion. Le plus grand guitariste, bien sûr. Mais aussi probablement l'un des plus grands musiciens et compositeurs de l'histoire du rock - au sens large. Voire même l'un des plus grands chanteurs. Ironie suprême pour ce grand timide qui disait détester sa voix.
Mais comment faire ce fameux tri ? La carrière de Jimi Hendrix sous son nom - après n'avoir été qu'un simple accompagnateur - n'a duré que quatre ans. Il n'a publié de son vivant que trois albums studio - trois chefs-d'oeuvre - et un live. Et ce livre recense plus de cent disques ! Un cas d'école. Parce que Jimi jouait, composait, jammait avec d'autres musiciens et enregistrait en permanence. Les inédits sont innombrables, et souvent excellents. Car une chute d'Hendrix, c'est presque toujours quelque chose que n'importe quel autre musicien se damnerait pour avoir un jour enregistré... Son génie était tel que même ses rebuts étaient divins. Enfin, presque tous.
En conséquence, sa discographie, pléthorique, est une véritable jungle. On ne sait où donner de la tête. Ce livre essaie de trier le bon grain de l'ivraie. Avec subjectivité, bien sûr. Comment faire autrement ? En art, il n'y a rien de meilleur que la subjectivité. La critique objective est un leurre.
Stan Cuesta en sait quelque chose, lui qui a découvert Hendrix avec l'un de ses faux disques, l'une de ses fameuses arnaques, et qu'il l'a aimé parce qu'il ne savait pas. Depuis, il a tout écouté. Et il nous livre ici ses impressions, tel un reporter de guerre de retour de la ligne de front. En plus, il s'attache à raconter la planète Hendrix au sens large. Tous ces disques qu'on évoque généralement sans jamais les écouter : ceux que Jimi a, ceux des groupes avec lesquels il a joué. Un travail de dingue ? Absolument. Fait par un dingue, pour des dingues. Parce qu'Hendrix, c'est dingue. -
De Woodstock à Hanoï, sous les bombes en pleine guerre du Vietnam, ce livre - où l'on croise aussi bien Bob Dylan que Martin Luther King, Ennio Morricone que Václav Havel - retrace en dix temps forts l'incroyable parcours musical et humanitaire de Joan Baez.
Peu d'ouvrages ont été écrits en français sur cette chanteuse à l'impressionnante carrière - débutée en 1959 et close en 2019 -, qui a pourtant toujours eu une relation privilégiée avec notre pays.
Les témoignages de personnalités françaises qui l'ont côtoyée - du photographe Bernard Plossu, en Californie dans les sixties, à Maxime Le Forestier - complètent ainsi le portrait de cette artiste indocile, intrépide et lumineuse, qui apparaît aujourd'hui toujours aussi jeune, dynamique et résolument engagée dans son combat pour la non-violence.
En conclusion du livre, on découvrira un entretien exclusif accordé par Joan Baez à l'auteur lors de ses tout derniers concerts triomphaux à l'Olympia en 2019.
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Journaliste musical à Rock & Folk après avoir été chanteur et musicien, Stan Cuesta a écrit, traduit et dirigé de nombreux ouvrages sur le rock et la contre-culture au sens large. La Musique a gâché ma vie est son premier recueil de nouvelles. Il y est question de Paris, des années soixante-dix, de musique sous toutes ses formes - de Claude Debussy aux Guilty Razors -, de gens vaguement célèbres et de parfaits inconnus... et de plein d'autres choses encore, allant du sexe à la corrida. Mais ces textes à forte connotation autobiographique sont-ils vraiment des nouvelles ? « Va savoir », dirait Réjean Ducharme.
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Catherine Ringer et les Rita Mitsouko
Stan Cuesta
- Hoëbeke
- Les Indociles
- 3 Octobre 2019
- 9782842307295
Le premier livre sur Catherine Ringer Dans ce tout premier livre jamais consacré à Catherine Ringer, Stan Cuesta revient sur la carrière de la chanteuse au sein des Rita Mitsouko puis en solo.
En choisissant dix temps forts, de ses débuts dans l'underground des années 1970 à son accession au statut de véritable légende vivante, l'auteur retrace le parcours de cette diva des temps modernes que sa voix, sa personnalité et ses compositions immensément populaires font planer bien au-dessus de tous les clivages entre genres musicaux, qu'ils soient rock, rap, funk, variété, tango ou chanson réaliste. Appartenant à la même génération que la chanteuse, l'auteur a suivi sa carrière depuis ses tout débuts et côtoyé les mêmes scènes, des ?amboyantes années 1980 à aujourd'hui.
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Lou Reed : Velvet Underground ; John Cale, Nico
Stan Cuesta
- Le Layeur
- 19 Septembre 2019
- 9782915126525
Un ouvrage illustré qui fait la part belle aux couvertures des disques et qui présente pour chaque album l'histoire de sa création, une anecdote marquante et quelques phrases percutantes... Le Velvet Underground et Lou Reed, deux artistes dont l'oeuvre marque l'aventure du rock et qui vont influencer le destins de nombreux artistes.
Le Velvet Underground a connu un destin incroyable. Dans les années 1960, dans le sillage d'Andy Warhol, avant-gardiste, provocateur et beaucoup trop en avance sur son époque, il n'a eu aucun succès ! Mais comme l'a dit Brian Eno, si pratiquement personne n'a acheté ses disques à leur sortie, ceux qui l'ont fait ont ensuite tous formé leur propre groupe... Inexorablement, le Velvet a fait de plus en plus d'émules, notamment dans le mouvement punk, jusqu'à devenir aujourd'hui l'un des groupes qui ont le plus durablement marqué l'histoire du rock.
Le Velvet Underground a dès ses débuts été soumis à une tension créatrice originale et productive due aux origines radicalement différentes de ses deux leaders. Lou Reed, pur new-yorkais, proche de la rue et d'une certaine littérature décadente liée à la drogue et aux déviances en tous genres (William Burroughs, Hubert Selby Jr.), qu'il a étudiée avec le poète alcoolique Delmore Schwartz, était aussi un fan de rock'n'roll, de doo-wop et de pop. De son côté, John Cale, jeune prodige gallois de la musique classique et contemporaine ayant étudié le piano et l'alto, était venu se dévergonder à New York et se frotter à l'avant-garde (John Cage, Terry Riley, La Monte Young). Le groupe était donc placé sous les signes en apparence contradictoires de la pop music et de l'avant-garde expérimentale... À leurs côtés, Sterling Morrison (guitare) et Moe Tucker (batterie) apportaient un côté rock garage à une musique décidément très riche.
Ce livre analyse la production discographique du Velvet Underground, qui n'a publié que quatre albums lors de sa trop brève existence, mais qui a vu sortir une pléiade de disques après sa séparation : live, inédits et autres pirates devenus officiels... Parallèlement, depuis 1970, les trois figures principales du groupe se sont lancées dans des carrières solo d'une richesse incroyable, que ce livre détaille chronologiquement. Lou Reed, bien sûr, dont une bonne partie de la discographie est constituée par l'enregistrement de chansons ébauchées avec le Velvet, et qui obtiendra enfin le succès avec " Walk On The Wild Side ". John Cale, dont la trajectoire solo va s'avérer d'une opulence époustouflante entre avant-garde et pop chatoyante et dont l'élan créatif ne semble toujours pas vouloir s'arrêter. Nico, enfin, qui publiera, souvent avec l'aide de ses deux acolytes, des oeuvres d'une beauté et d'une originalité totalement inouïes.
Stan Cuesta écoute et collectionne les disques du Velvet Underground, de Lou Reed, de John Cale et de Nico depuis son plus jeune âge. Ils ont produit sur lui, comme sur un nombre incalculable de fans de musique, un effet dévastateur, jusqu'à décider de sa " carrière " de journaliste, au cours de laquelle il n'a eu de cesse de les voir en concert et d'interviewer ces artistes mythiques. -
Alors qu'il vient de recevoir le Prix Nobel de littérature - au grand dam de certains, ce qui prouve qu'il choque toujours autant qu'à ses débuts, il y a 55 ans ! - Bob Dylan poursuit la construction d'une oeuvre fleuve et passionnante, sur scène et sur disques. Une oeuvre dans laquelle on se perd avec délices, tellement riche qu'on ne sait parfois pas comment l'aborder, un véritable univers.
Ce livre permet de faire le point sur sa discographie, forte de près de 80 albums : les disques officiels en studio, en concert, les coffrets inédits qui explorent son passé et qui sortent à un rythme effréné, les albums pirates emblématiques (le genre est quasiment né à la fin des sixties avec Great White Wonder, un disque consacré aux séances inédites de Dylan).
Car le grand paradoxe de cet artiste immensément productif, c'est que Dylan n'aime pas enregistrer des disques ! Il n'aime pas les studios, ni les producteurs. Il n'aime pas répéter. Ni se répéter. Il chante ses chansons, le groupe, s'il y en a un, essaie de suivre, et il s'en va. Après, la chanson continue à vivre en concert, elle est sans cesse modifiée. Et nous, nous restons scotchés aux versions des disques et nous somme souvent déçus par les concerts. Dylan s'en fout. Il n'écoute pas ses disques. Nous si.
Certains d'entre eux ont été sous-estimés, injustement oubliés ou méprisés, d'autres surestimés, il faut le dire aussi, avec une subjectivité, voire une mauvaise foi, revendiquée ! Ici pas de pompage d'éternels poncifs répétés depuis la nuit des temps ou recopiés sur internet. Stan Cuesta écoute Dylan et écrit sur lui, depuis... des lustres. Il l'aime et le déteste suivant les périodes, comme tout le monde. Et il le dit. Argumente. Ici pas de tiédeur « wikipédiesque ». Du coeur et de la passion. De l'amour.
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Raw power ; une histoire du punk américain
Stan Cuesta
- Le Castor Astral
- Castor Music
- 8 Octobre 2015
- 9791027800292
Le punk n'est pas une musique. Encore moins un look. C'est un état d'esprit. Mais où et quand est-il né ? On pense bien évidemment à la scène new-yorkaise des années 1970 qui gravitait autour du CBGB, ce club mythique où Television, Patti Smith, les Ramones et des dizaines d'autres ont fait leurs premiers pas. Mais l'esprit punk, mélange de romantisme et de sauvagerie, d'amateurisme et de goût de l'expérimentation, est apparu bien avant, au cour de l'Amérique profonde, avec les groupes garage des sixties, voire même avec le rockabilly des années cinquante.
Ce livre raconte l'explosion de ce fabuleux bouillonnement créatif, en retraçant le parcours parfois météorique de grands précurseurs du genre, dont l'influence sur les générations futures sera inversement proportionnelle au succès rencontré à leur époque : Hasil Adkins, Sonics, Seeds, Velvet Underground, Stooges, MC5, Modern Lovers, New York Dolls, Suicide, ils sont tous là ! Sans oublier cette fameuse vague new-yorkaise qui donnera naissance à de grands groupes aux esthétiques très variées, comme Blondie ou Talking Heads, puis à la no wave, à la new wave et, en Californie, au mouvement hardcore, une autre idée du punk, plus violente et moins intellectuelle. Au XXIe siècle, le punk est partout - du sommet des ventes avec Green Day aux plus petits clubs du monde entier - et est devenu l'influence incontournable de tout ce que le rock produit encore d'intéressant, des Strokes au White Stripes.
En proposant une vision originale de l'histoire foisonnante d'un des derniers mouvements majeurs de la musique populaire, ce livre réhabilite un genre trop souvent réduit à une caricature pour lui redonner la place qu'il mérite, celle d'une formidable aventure artistique.
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Un beau livre illustré dans la collection Cover sur le groupe le plus célèbre du monde de la musique populaire. Pour tout savoir sur leur histoire et leur discographie. Encore un livre sur les Beatles ! Vous n'en avez pas marre ? Alors, déjà : non. Et en plus, celui-ci est différent. Parce que, pour une fois, un ouvrage examine, éclaire et évalue la discographie complète des Beatles, mais aussi de leurs quatre membres en solo après la séparation - même s'ils ne cessent de se croiser ! - jusqu'à aujourd'hui.
Une oeuvre prodigieuse, dont on n'a jamais fini de faire le tour. Près de 150 albums, rassemblés en 120 entrées : les disques officiels en studio, en concert, les compilations, les rééditions augmentées, les coffrets inédits, les hommages, etc. Le tout superbement illustré par une multitude de pochettes. Ce livre est l'occasion de redécouvrir certains classiques (qui a vraiment écouté les six disques, truffés de prises alternatives, de la réédition de Sgt Pepper en 2017 ? ), d'en découvrir d'autres un peu hâtivement négligés lors de leur sortie, de renverser certaines idées reçues (tel album unanimement considéré à tort comme raté, ce que personne n'a jamais pris la peine de vérifier) mais aussi, quand il le faut, d'appeler un chat un chat : oui, John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr ont fait de mauvais disques, vous saurez lesquels et pourquoi.
Le tout est découpé en chapitres parcourant les six décennies couvertes par cette discographie pléthorique et - souvent - géniale : les sixties flamboyantes, les seventies bien commencées et mal terminées, les eighties difficiles, les années 1990 et l'apothéose de la nostalgie, et enfin le XXIème siècle, époque étonnante où Paul et Ringo n'en finissent plus de donner des concerts et d'enregistrer des albums, parfois très bons ! Car si la séparation des Beatles, en avril 1970, avait scellé le sort des sixties, si l'assassinat de John Lennon en décembre 1980 avait définitivement tué le rêve (d'une hypothétique reformation) et si la mort de George Harrison en novembre 2001 semblait avoir bouclé l'affaire, l'histoire n'en finit pas de se prolonger.
Qui aurait cru que les trois survivants retourneraient en studio dans les années 1990 pour créer de nouveaux morceaux ? Qui aurait parié sur une nouvelle jeunesse de McCartney au XXIème siècle ?
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Nirvana ; une fin de siècle américaine
Stan Cuesta
- Le Castor Astral
- Castor Music
- 16 Février 2017
- 9791027801015
Le livre de référence sur Kurt Cobain et Nirvana Le 5 avril 1994, Kurt Cobain met brutalement fin à ses jours, signant du même coup l'épilogue sanglant d'une fulgurante aventure : celle de Nirvana, dernier grand groupe de rock du XXe siècle... Aujourd'hui, l'oeuvre de Nirvana pèse toujours de tout son poids sur l'histoire du rock, alors que Kurt Cobain est devenu l'icône de toute une génération, un " Jim Morrison fin de siècle " symbole d'un rock tumultueux et violent, d'une incandescente beauté. Au-delà des clichés d'une aventure très sex, drugs and rock'n'roll, ou des analyses pseudo-sociologiques autour de la génération X et du mouvement grunge, ce livre de référence, extrêmement documenté, retrace pas à pas la carrière d'un groupe majeur et s'intéresse aux diverses influences de Kurt Cobain, pour éclairer sous un angle nouveau une " oeuvre au noir " fondamentale, ultime brasier d'un siècle marqué au fer rouge du rock'n'roll.
Journaliste musical (Rock & Folk, Mojo, Rolling Stone), Stan Cuesta a écrit de nombreux livres sur la musique. Il est notamment l'auteur de Jeff Buckley et Raw Power, une histoire du punk américain (Le Castor Astral). Il est également le traducteur de Babylon's Burning de Clinton Heylin, de l'autobiographie de John Cale (Au Diable Vauvert), New York 73/77 de Will Hermes et Dennis Hopper, Born To Be Wild de Tom Folsom (Rivages Rouge). -
Icônes du Jazz présente huit portraits des plus grands artistes de jazz qui ont défini ce genre musical de manière décisive : Louis Armstrong, Coleman Hawkins, Billie Holiday, Dizzy Gillespie, Sonny Rollins, Miles Davis, Dave Brubeck et John Coltrane. Découvrez dans cet ouvrage richement illustré la vie de ces icônes, ainsi que 8 CD des plus grands de leurs succès qui vous replongeront dans l'univers du Jazz.
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Crosby, Stills, Nash & Young : ces quatre noms symbolisent à eux seuls une époque magique, la fin des sixties/ début des seventies, Woodstock, la Californie, le rêve hippie, des chansons et des harmonies merveilleuses...
Mais au-delà de ces quelques années hors du temps, la carrière de ces quatre-là - tous encore bien vivants et incroyablement productifs - est aussi d'une richesse hallucinante.
Neil Young, probablement le plus prolixe, n'en finit pas de surprendre depuis bientôt cinquante ans : chanteur folk solitaire, countryman apaisé (le fameux Harvest ), rocker furieux avec son épique Crazy Horse, pionnier de l'electro-pop ou du grunge (son association avec Pearl Jam), le loner a tout fait, avec une énergie incroyable, jusque dans ses ratages complets, toujours suivis d'une résurrection inattendue...
Quand on parle de résurrection, le nom de David Crosby vient immédiatement à l'esprit : ce chantre du mode de vie hippie, fondateur des Byrds, auteur de nombreux chef-d'oeuvre de délicatesse, était devenu un violent cocaïnomane erratique, promis à un funeste destin, avant d'être sauvé...
Par la musique.
Graham Nash, l'Anglais de la bande, qui a commencé avec les Hollies (rivaux pop sixties des Beatles), a lui toujours gardé son sang-froid et filé de magnifiques chansons comme autant de perles (c'est lui qui a écrit tous les tubes de CSNY, de « Marrakesh Express » à « Our House »), jusqu'à aujourd'hui.
Enfin, Stephen Stills (ex-mari de notre Véronique Sanson nationale), véritable surdoué de la musique qui a joué avec la terre entière (de Hendrix à Clapton), possède une discographie que beaucoup redécouvrent aujourd'hui avec incrédulité et ravissement (notamment son explosive période Manassas).
Pour la première fois, un ouvrage va s'intéresser aux parcours croisés de Crosby, Stills, Nash and Young et à leur discographie prodigieusement étoffée : leurs disques en commun, bien sûr, leurs carrières solo respectives - immenses -, leurs diverses associations (Crosby et Nash, Stills et Young), mais aussi tous les groupes dont ils on fait partie avant (The Byrds, The Hollies, The Buffalo Springfield), pendant (Manassas, Crazy Horse) ou après...
Ça fait du monde. Des dizaines d'albums originaux, sans compter les documents d'archives (Neil Young a de quoi tenir encore un siècle avec ce qu'il a mis de côté !) d'une qualité hallucinante qui ne cessent de sortir... Tout ça ne raconte rien moins que 50 ans de musique populaire américaine et anglaise. 50 ans de rêves. Rien que ça !
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Mick Jagger est peut-être la plus grande star que le rock ait jamais connue. On peut même dire qu'il a inventé et incarne à lui seul le concept de rock star : chanteur exceptionnel, bête de scène flamboyante, auteur d'un nombre incroyable de classiques du genre, personnage public aux frasques légendaires mêlant sexe et drogue. Toujours sur la brèche à plus de soixante- dix ans, comme une sorte de Dorian Gray du rock'n'roll à l'éternelle jeunesse, il continue de faire triompher les Rolling Stones dans le monde entier devant des foules en délire rassemblant plusieurs générations de spectateurs.
Mais Jagger est un personnage complexe : c'est une rock star doublée d'un redoutable homme d'affaire à la froide efficacité, réservé, secret, adepte de la langue de bois face à la presse, conservateur et anglais jusqu'au bout des ongles, gentleman farmer propriétaire d'un château en Touraine, exemple type d'une nouvelle aristocratie rock'n'roll - au sens propre du terme puisqu'il a été anobli par la reine d'Angleterre. À cet égard, tout l'oppose en apparence à son vieux complice Keith Richards, éternel vieux pirate déjanté du rock'n'roll.
Qui donc est Mick Jagger ? Comment en est-il arrivé à ce statut d'icône planétaire ? En examinant ses origines, son évolution, ses hauts faits d'armes artistiques, commerciaux et people, ce livre tente de percer le mystère de l'ascension de ce petit blanc anglais issu de la moyenne bourgeoisie que rien ne prédisposait a priori à faire se pâmer les foules à travers le monde en interprétant une version modernisée de la musique des noirs américains du Sud des États-Unis.
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La discothèque parfaite de la chanson française ; 200 albums essentiels d'hier et d'aujourd'hui
Stan Cuesta, Gilles Verlant
- Fetjaine
- 29 Septembre 2011
- 9782354252168
- Soixante ans de chanson française, depuis l'après-guerre jusqu'à aujourd'hui, de la chanson réaliste au rap, d'Edith Piaf à M - ou Arnaud Fleurent-Didier, auteur de "La Reproduction"... Ce guide illustré se lit comme un roman, parcourt tous les genres et entraîne le lecteur dans un long et passionnant cheminement, en quête de la discothèque idéale. On découvre une lignée, plus évidente qu'on ne l'aurait cru, de Piaf à Greco, de Greco à Gainsbourg, puis Dutronc, puis Jonasz, puis Bashung, puis M... Ce lien entre les anciens et les modernes apparaît à chaque page.En 200 albums incontournables et une liste impressionnante de 2000 titres indispensables, voici donc le meilleur de la chanson française présenté, analysé, décortiqué avec une érudition sans faille. Un livre illustré épais - plus de 300 pages - qui sera un beau cadeau de fin d'année.
- Musicien, journaliste et écrivain, Stan Cuesta est l'auteur de nombreux ouvrages sur la chanson, dont La chanson fraçaise en vynils (Ereme 2009), The Clash (Diable Vauvert 2008), des Librio sur Edith Piaf, Léo Ferré, U2,...
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Cet ouvrage, très complet et richement illustré, retrace l'histoire du jazz en suivant sa progression géographique. Parties de la Nouvelle Orléans, les routes du jazz nous conduisent à Chicago, Kansas City et New York, puis sur la Côte Ouest, avant d'atteindre l'Europe et finalement le monde entier. Plus de 7 heures d'enregistrements originaux des plus grands morceaux de jazz sur 6 CD vous accompagnerons à travers ce voyage musical.
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En cette année 1961, Edith Piaf chante pendant trois mois à l'Olympia. Elle ne fait relâche qu'un seul soir : pour le musicorama de Vince Taylor. Et elle est quand même dans la salle pour le voir. Six ans plus tôt, au milieu d'un séjour de quatorze mois aux Etats-Unis, elle avait fait adapter une chanson de rhythm'n'blues du célèbre tandem d'auteurs-compositeurs Leiber et Stoller. " Black denim trousers and motorcycle boots ", qui allait devenir le fameux " l'homme à la moto ", l'un de ses plus grands succès. Au même moment, le futur " King " du rock'n'roll obtient ses premiers triomphes avec des chansons de... Leiber et Stoller. Elvis Presley et Edith Piaf avaient finalement plus de choses en commun que leurs initiales...
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Le disque vinyle, mémoire de toutes les voix qui nous ont fait vibrer, d'Edith Piaf à Alain Bashung, a accompagné l'histoire de la chanson française depuis le début des années 50 jusqu'à la fin des années 80. Il a été le support des plus grands chefs-d'oeuvre et a réuni dans une même passion des générations entières d'amoureux de ses sillons et de ses pochettes, qu'ils soient fans de Charles Trenet ou des Rita Mitsouko... Une histoire de la chanson française en vinyls, racontée par Stan Cuesta, nous fait voyager librement tout au long de plus de 40 années de notre histoire culturelle, évoquant cette période incroyable grâce à une sélection de près de 700 pochettes - certaines mythiques, d'autres introuvables, toutes choisies avec le plus grand soin - accompagnée de textes, de citations et d'anecdotes, aussi documentés que divertissants. Cette approche originale et ludique de la chanson française nous entraîne dans un univers tout à la fois proche et lointain, où se côtoient aussi bien Johnny Hallyday que Georges Brassens, Serge Gainsbourg que Noir Désir, et où chacun verra renaître les émotions de sa jeunesse.
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Notre talent nous survivra mes chers...
Ainsi parlait Freddie Mercury, chanteur génial et inventeur du glam rock le plus flamboyant, dernier personnage d"une longue lignée de légendes foudroyées à faire entrer son groupe dans la saga des génies incontournables du rock.
Queen, L'Opéra Rock est l'ouvrage le plus complet à ce jour publié sur le groupe, sa carrière et son aeuvre. Informations confidentielles sur l'histoire du groupe, rumeurs et glamour, réactions de la presse mais surtout la musique, disséquée et analysée disque à disque, tournée par tournée.Toute la carrière de Queen avait été conçue et pensée comme une gigantesque bataille stratégique, un jeu de War Game dont les numéros uns seraient autant de victoires et les tournées des campagnes victorieuses remportées sur des millions de fans extasiés.
Pour écrire ce livre, Stan Cuesta a mené une minutieuse enquête et rencontré les membres survivants de Queen.
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Le livre retrace l'histoire du groupe de rock irlandais.
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brel, ferré, aznavour, brassens, gainsbourg.
à peu près contemporains, ces cinq-là ont modelé la chanson moderne. c'est une simple évidence. et parmi eux, un seul est encore vivant. honoré, respecté, mais doit vivre dans un monde de fantômes. contemporains, ces cinq-là ont survécu à tout. à la mort de la rive gauche et à l'explosion du rock. à tout sauf à la bêtise du siècle. ils sont la chanson française. rien de moins. mais il n'y a plus d'eddie barclay pour les signer s'ils revenaient aujourd'hui.
tous auteurs, compositeurs, interprètes ils ont modelé notre vie. peut-être moins que le rock ? certes. sans doute. mais avec une fierté en plus. ils étaient français. et leurs mots nous parlaient d'instinct. avec bécaud - le grand oublié - vian le maudit et trenet, ils ont ouvert toutes les routes. où allaient s'engouffrer christophe, nino ferrer, dutronc/lanzmann, polnareff, higelin, souchon. tous...
et même les rita mitsouko ou noir désir. si on y tient vraiment. ils sont si grands qu'il n'y a rien à dire. il avait fallu la guerre, l'invention du microsillon et puis les trente glorieuses pour qu'ils existent et explosent. aujourd'hui est un autre jour. un autre siècle. sans eux.
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29 mai 1997. Trois ans à peine après avoir été révélé par un premier album bouleversant, Grace (devenu un authentique disque culte !), Jeff Buckley disparaît accidentellement dans les eaux boueuses du Mississippi. Vingt-deux ans jour pour jour après la mort de son père Tim Buckley, figure culte des Sixties, l'histoire du rock se met (comme souvent) à bégayer.
Pour Stan Cuesta, qui retrace ce destin hors du commun, la brièveté de la carrière publique de Jeff Buckley ne doit pas faire oublier la culture et les racines complexes de cet artiste. Tout d'abord l'histoire de son père, Tim Buckley, mythique chanteur des années 1960 et 1970, dont l'ombre plane sur toute la vie du jeune homme. Ses années de formation, ensuite, ballotté de ville en ville jusqu'à Los Angeles par une mère artiste. Ses galères et ses doutes.
Ensuite, l'explosion de Grace, ses errances parfois suicidaires. Sa fin tragique et l'exploitation posthume du mythe. Ses nombreuses influences musicales, enfin, comme autant de repères, et de pistes pour dresser le portrait d'un génie. Ce livre est un document précis et documenté sur la vie de Jeff Buckley, enrichi d'importantes annexes discographiques. C'est aussi un témoignage absolument inédit, écrit par un journaliste qui fut l'un des premiers à le rencontrer.
Stan CUESTA, musicien et journaliste à Rock & Folk, rencontre Jeff Buckley aux États-Unis peu avant la sortie de son album Grace. Enthousiasmé, avec Jean Daniel Beauvallet des Inrockuptibles, il est alors à l'origine d'une Buckley-mania largement relayée par la presse. Outre Jeff Buckley, Stan Cuesta a longuement interviewé les musiciens les plus proches du chanteur, dont Gary Lucas (son premier comparse new-yorkais) et Michael Tighe (son fidèle guitariste). Ce livre est le premier écrit en français sur cet artiste incomparable. Stan Cuesta est entre autres l'auteur de Nirvana, une fin de siècle américaine, Le Castor Astral, 2004. -