Sous un soleil de plomb, El Mexicano, sombrero jaune paille et grandes moustaches, va affronter le cactus géant dans un duel (accord de banjo) extraordinnaire !
Tout ça pour découvrir, que malgré tout, ce cactus piquant et bougon a du coeur !
D'après un récit de Françoise Davisse et Carl Aderhold. Texte et dessins de Sébastien Vassant
Voilà sept récits tantôt drôles, tantôt émouvants, toujours basés sur des faits réels, qui mettent en scène des animaux exceptionnels et qui prouvent que, tout autour du monde, les bêtes peuvent être les meilleures amies de l'homme... et réciproquement.
Un magnifique recueil d'histoires somptueusement illustrées, pour s'émerveiller, rire et vibrer, comme une tendre invitation au respect du monde animal et à la préservation de sa belle diversité.
La guerre d'Algérie fut le grand épisode traumatique de l'histoire de la France des Trente Glorieuses et les blessures ouvertes alors ne sont pas encore refermées, comme en témoignent les polémiques mémorielles récurrentes qu'elle continue de soulever. En 250 pages, Benjamin Stora et Sébastien Vassant retracent en textes et en images les moments-clés de cette guerre longtemps restée « sans nom », avec ses épisodes majeurs et ses acteurs principaux, français comme algériens.
À partir d'archives, de portraits et de témoignages, Benjamin Stora et Sébastien Vassant donnent à voir et à comprendre la guerre d'Algérie comme on ne l'a jamais fait. La bande dessinée restitue cette histoire dans toutes ses dimensions tout en intégrant les acquis de la recherche historique la plus récente, et en faisant place à la diversité des mémoires.
Cinq tableaux, se déroulant tous un soir d'élection présidentielle. Vincent Farasse entrelace l'intime et le politique avec beaucoup de finesse et d'humour. Deux couples qui s'affrontent au sujet de leurs enfants, amoureux, fugueurs (1995) ; un homme et une femme décidés à profiter d'un week-end à deux à la campagne, qu'un voisin bien curieux vient bousculer (2002) ; une fratrie qui se réunit (et se déchire) autour d'un père tout juste décédé (2007) ; un homme qui cherche, au bord de la mer, à faire revivre un amour disparu (2012) ; une femme qui attend dans une chambre d'hôtel qu'un futur ministre la rejoigne (2017)... A travers chaque élection, et à chaque fois par le biais d'une histoire intime, fictionnelle, les auteurs nous offrent une photographie de l'époque, de son arrière-plan.
Nouveau pari pour la collection "Ceux qui ont dit non" : l'adaptation en bande dessinée. La figure légendaire de Victor Hugo et son combat contre la peine de mort étaient tout indiqués pour ce premier volume. Les illustrations réalistes de Sébastien Vassant nous émeuvent et nous replongent avec force dans une époque, un combat politique. Par sa main, on voit ce qu'a vu Hugo, et on se soulève avec lui...
À travers les souvenirs, les relations, et le peu de famille qui entoure Sandra, trentenaire et écrivaine, abandonnée par son éditeur et ex-mari, les auteurs abordent le délicat sujet de la création et de la filiation.
Sandra Rebourg écrit. Elle n'arrive pas à se remettre de sa récente rupture avec son ex-compagnon, Lazare Desmeaux - qui est aussi le directeur de la maison d'édition qui la publie et pour laquelle elle a quitté son premier (et plus petit) éditeur.
Alors qu'elle avait délaissé l'écriture dans l'espoir de devenir mère, elle reprend la plume pour accoucher du roman qui l'habite depuis toujours mais qu'elle n'avait pas eu le courage de s'attaquer jusqu'ici : Les Heures passées à contempler la Mère.
Un livre où elle dresse son portrait à travers celui de sa génitrice disparue.
Et pour cela, elle décide de prendre un pseudonyme pour ne pas avoir à faire avec son ex-mari d'éditeur.
Un homme qui creuse une montagne indienne pendant vingt ans, un soldat japonais de la Seconde Guerre mondiale qui ne rend pas les armes sur une île des Philippines pendant trente ans, un chrétien du Ve siècle qui se tient sur une colonne pendant trente-neuf ans, un juriste français qui décide de fonder son propre royaume en Amérique du Sud, un facteur qui, pendant trente-trois ans, façonne son palais idéal, et un chien qui continue de venir attendre son maître décédé tous les soirs pendant dix ans à la gare de Shibuya... don de soi ou entêtement obsessionnel ? folie ou génie ? Chacun était animé de la même volonté farouche, chacun est allé au bout de lui-même pour défendre ou révolutionner son propre monde. Il y a du don Quichotte dans tous ces personnages, et c'est ce qui les rend si attachants, si grands, si sublimes, ces héros dérisoires qui ont réellement existé à la marge de la grande histoire.
Un album documentaire haletant, servi par la langue magnifique d'Anne Terral, qui donne une épaisseur et un rythme propres à chacun de ses héros, et par les illustrations intenses et nerveuses de Sébastien Vassant.
Six destins hors du commun méconnus mais qu'on n'est pas près d'oublier : Dashrath Manjhi (Inde) - Hiroo Onoda (Japon-Philippines) - Siméon le Stylite (Syrie) - Antoine de Tounens (France-Patagonie) - Ferdinand Cheval dit le facteur Cheval (France) - Hachiko (Japon).
Dans Mai 68 : La veille du grand soir, le lecteur est là où l'histoire s'écrit, à la Sorbonne et à l'Élysée, aux usines Renault ou à la Préfecture. Il côtoie Cohn-Bendit, voit débattre Sartre. En contrepoint, les auteurs racontent aussi les atermoiements au sommet de l'État : les affrontements entre De Gaulle et Pompidou ou les négociations entre un Chirac armé jusqu'aux dents et la CGT...
Paris, le 23 juillet 1945. Au beau milieu de l'été, un an après la libération de la capitale par les troupes du Général Leclerc, c'est sous une chaleur harassante que la foule s'agglutine devant les portes du Palais de Justice. Et pour cause, c'est aujourd'hui qu'à lieu le procès du maréchal Pétain. Le procès d'un vieux monsieur de 89 ans, que l'on dit sénile et dont on a du mal à croire qu'il fut tour à tour sauveur de la République puis meneur de l'ignoble Collaboration. Seulement 3 mois après la capitulation finale de l'Allemagne nazie, c'est le procès retentissant de l'un des personnages les plus controversés de l'histoire de France qui commence... Philippe Saada nous raconte le déroulement du procès Pétain dans un passionnant documentaire en BD, illustré par l'un des habitués de La Revue Dessinée : Sébastien Vassant. Permettant d'entrevoir tous les tenants et aboutissements de cet épisode crucial de l'après-guerre, cet ouvrage - adapté du film documentaire éponyme diffusé en 2015 sur Planète et France 5 - se révèle d'utilité publique.
Il existait à Brest, depuis 1971, une usine portant les doux noms d'Ericsson, Thomson, Alcatel puis enfin Jabil.
Mais les enjeux économiques, la recherche du profit et les avancées technologiques ont fini par avoir la peau de ce bassin d'emplois que chacun aspirait à préserver.
Cette mémoire ouvrière, cinq femmes, licenciées ou retraitées ont voulu la faire perdurer. Au hasard des rencontres et des manifestations, elles se sont retrouvées à écrire et jouer une pièce de théâtre, Politique Qualité, inspirée de leur vraie vie.
Ce parcours humain étonnant, Sébastien Vassant nous le fait découvrir aujourd'hui par la bande dessinée reportage. Allant à la rencontre de ces mères de famille, devenues porte parole d'une population qui ne l'a pas souvent, on découvre des femmes uniques, habitées, qui transcendent leurs espoirs et leurs déceptions par l'apprentissage de la comédie. Tout comme les spectateurs de Politique Qualité, le lecteur ressort ému par la lecture de ce livre.
Plongée au coeur du parcours et du destin tragique d'Henri Gautier, figure du syndicalisme de l'entre-deux-guerres et résistant au nazisme.
Janvier 1945. Alors que l'Armée rouge approche, les nazis évacuent les camps d'extermination d'Auschwitz, en Pologne. Débute alors, pour les dizaines de milliers de détenus, la « marche de la mort » dont très peu reviendront vivants. Parmi les victimes, Henri Gautier, 47 ans.
Le livre s'ouvre à l'automne 1940. Arrêté parce que communiste et syndicaliste CGT, Henri Gautier est fait prisonnier. Détenu à Châteaubriant, il partage le baraquement de Jean-Pierre Timbaud et Guy Môquet et est le témoin impuissant de leur exécution. Après son évasion, il entre en clandestinité mais, repris, il est déporté dans les camps de la mort.
Sous la plume de Jessie Magana et les illustrations de Sébastien Vassant, ce roman illustré nous plonge au coeur de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance au nazisme. Mais plus encore, il nous entraîne à la découverte d'une figure méconnue et pourtant majeure du syndicalisme.
Un voyage qui commence au Havre, en 1922, lorsque le chaudronnier Henri Gautier prend part à l'une des plus grandes grèves qu'ait connu la ville portuaire, et qui se poursuit jusqu'au Front populaire, en 1936, au sein de la Fédération CGT des Métaux. En tant que trésorier, il oeuvre ainsi, en première ligne, aux acquisitions du syndicat des métaux (Maison des métallos du 94 rue d'Angoulême, polyclinique des Bluets, parc de loisirs de Baillet, etc.).
Au-delà du militant et du métallurgiste qui a traversé les années cruciales de l'entre-deux-guerres, le lecteur découvre un homme discret, auteur de lettres d'une infinie tendresse qu'il envoie captif à sa femme et leur petite fille, et qui entretient avec ses camarades de solides amitiés. Par la force du récit et des illustrations, se mêlent euphorie des grèves de 1936 et désespoir des camps, action clandestine et solidarité face à la tragédie des événements.
En fin d'ouvrage un dossier historique présente la biographie d'Henri Gautier et restitue le contexte de l'époque.
Après Les docks assassinés. L'affaire Jules Durand, un nouveau roman graphique « social » qui propose de relier les engagements du passé et ceux du présent, pour inventer un avenir solidaire.
Les années 1950.
Juste après la guerre. Entre les Chantiers navals et les mystères du Grand Marais, entre les décombres de Saint-Nazaire et les failles de l'enfance, Jules se reconstruit. Le petit garçon solitaire, affamé de tendresse, bricole bravement son avenir. Avec ses rêves et ses souvenirs, ses copains, ses anges gardiens, la ronde des femmes aimantes et tant d'autres présences familières. La ville entière l'aide à grandir.
Alain rencontre Kamel, arrivé clandestinement en France, alors qu'il réussit à échapper à un contrôle de police en gare de Marseille. Scandalisé par le traitement brutal des policiers, et confiant en l'homme qu'il voit pour la première fois, il accepte de le cacher chez lui, le faisant passer, après de ses proches, pour un collègue en convalescence. Il lui promet de lui venir en aide, pour retrouver son frère, travailleur saisonnier dans le Sud de la France. Mais rapidement, le doute s'installe : la télévision annonce que trois des dix clandestins arrêtés à Marseille seraient liés à un groupe terroriste.... Et les RG débarquent chez lui. La confiance instinctive qu'il a accordée à Kamel sera-t-elle la plus grande erreur de sa vie ? Les rapports d'Alain avec son entourage changent, en particulier avec son frère, un nostalgique de l'Algérie française. En proie au doute, à la peur, les caractères se révèlent, et des secrets longtemps enfouis ressurgissent à la surface. Qui est Kamel ? Que cache-t-il ? Alain, l'homme sans histoire, est bien décidé à connaître la vérité.