L'écologie est une discipline carrefour qui peut être envisagée de différentes façons. Le fil conducteur choisi ici est énoncé par le sous-titre. Par une approche globale, c'est-à-dire à l'échelle de la planète, l'auteur présente peu à peu les mécanismes et processus essentiels et termine par un retour à la dynamique des écosystèmes et de la biosphère. Dans cette nouvelle édition entièrement révisée, des encarts historiques ou expérimentaux ont été intégrés dans le cours et des questions avec réponses ont été ajoutées en fin de parties.
Comme un éléphant dans un jeu de quilles, l'homme bouscule et menace la biodiversité. Par ses interventions multiples et désordonnées, il déplace de précieux équilibres écologiques, précipitant ainsi la disparition de beaucoup d'espèces et sapant le potentiel de ressources biologiques dont il dépend pour son propre devenir. Le monde vivant, né il y a plus de 3 milliards d'années, est cependant un remarquable succès dont une des clés majeures est la coopération entre les espèces : on s'associe pour mieux se multiplier, pour inventer de nouveaux modes de vie, pour conquérir de nouveaux espaces. Si l'on veut en finir avec la crise écologique actuelle, une nouvelle stratégie - fondée sur la coopération avec les autres espèces - est indispensable.
Les ouvrages de la collection « Mini-Manuels » présentent sous une forme concise et attractive (2 couleurs et de nombreux schémas) les notions essentielles. Le cours est illustré par des encarts historiques ou apportant quelques compléments techniques. En fin de chapitre, un résumé des points-clés, des exercices, des QCM ou des QROC, tous corrigés, permettent de tester ses connaissances et de s'entraîner avant l'épreuve. Ce livre est une introduction simple et concise à l'écologie.
Quels sont les mécanismes qui lient changements climatiques et biodiversité ? Comment orienter sa réflexion pour agir en connaissance de cause ?
Déforestation, pollution, édification de digues, autant de violences que l'homme inflige à la nature, au risque de briser les écosystèmes les plus précieux. Peut-il raisonnablement penser se développer au détriment du monde vivant ? Ne vaut-il pas mieux instaurer un autre rapport à la nature, fait de respect pour le vivant ? Ce livre explore cette profusion de vie dont nous sommes l'une des composantes et sans doute l'un des pivots. Robert Barbault dirige le laboratoire d'écologie de l'École normale supérieure et le programme national sur la biodiversité.
Cet ouvrage s'adresse aux étudiants en licence (biologie, géologie et géographie). Il sera également utile aux candidats préparant les concours d'aptitude à l'enseignement (CAPES et agrégation) ainsi qu'à toute personne souhaitant avoir une vue d'ensemble sur l'écologie. Comprendre la planète Terre et ses grands écosystèmes est devenu l'un des grands défis du XXIe siècle. L'auteur fait dans cet ouvrage le choix d'une approche globale de l'écologie, c'est-à-dire à l'échelle de la planète, reliant les aspects structurels et fonctionnels de la biosphère à la dynamique de ses éléments constitutifs, les populations naturelles et les écosystèmes où celles-ci interagissent. Seconde originalité de l'ouvrage, il s'intéresse à la place de l'homme et ses activités dans la dynamique de la biosphère ainsi qu'à l'évolution de la discipline. Ce qui conduit à une sixième partie totalement nouvelle (l'écologie interpellée), réflexion approfondie sur les ouvertures qu'apporte l'écologie du XXIe siècle en réponse aux défis évoqués ci-dessus. Ce cours est complété par des questions de révision pour permettre à l'étudiant de s'autoévaluer.
Non, la nature n'est pas seulement une jungle d'individus en lutte et en compétition les uns avec les autres, c'est surtout un lieu d'échanges et d'entraide. Et, s'il a le pouvoir de menacer et de détruire cet équilibre, il peut aussi aujourd'hui inverser la tendance en acceptant de se réconcilier avec le vivant.
L'homme fait partie de la nature, au même titre que les autres mammifères, les insectes, les plantes¿ Pendant des milliards d'années, tous ces organismes ont évolué, se sont adaptés, sont parfois entrés en compétition les uns avec les autres, et surtout ont coopéré. Là se trouve la raison principale du remarquable succès du monde vivant, comme le montrent de nombreux exemples concret : si les tensions et les conflits existent bien entre les espèces, la nature est surtout un lieu d'échanges, d'entraide, de coopération.
Mais l'emprise grandissante d'une espèce particulière, la nôtre, bouleverse cet équilibre subtil : l'homme est devenu une menace pour la planète, ses habitants et lui-même.
Pour autant, il n'est pas trop tard pour redresser le cap ! C'est en reconnaissant que nous faisons tous partie d'une même communauté, en développant une nouvelle solidarité écologique, en nous réconciliant avec le monde vivant que nous pourrons le sauver : réconcilions-nous avec la nature, car c'est notre nature !
Le livre-testament d'un des plus grand écologues français qui nous offre un plaidoyer limpide et convaincant pour nous aider à nous réconcilier avec la nature avec notre nature et à nous construire ainsi un autre avenir.
Beaucoup de choses se sont passées depuis que, en 1965, Jean Dorst a publié son fameux Avant que nature meure, analyse vivante et prémonitoire de la crise d'érosion de la biodiversité aujourd'hui avérée. Et appel à l'action : pour que l'homme se réconcilie avec la nature. Toutes donnent raison à cette analyse documentée et réfléchie. Toutes ont besoin de la profondeur de ce récit, de son ampleur tant naturaliste qu'historique et géographique, pour être pleinement comprises.Certes, des avancées réelles ont été obtenues sur le plan des connaissances, de la prise de conscience, de la mobilisation et de l'action. Mais la biodiversité continue de se déchirer. Pourquoi ? Que faire ? D'abord, relire Avant que nature meure, qui a conservé toute son actualité, sa pertinence... et sa saveur. Ensuite, s'appuyer sur une synthèse de ce qui s'est passé depuis 1965, sur les développements en matière de connaissance et de protection de la biodiversité, et sur les obstacles qui persistent.Avec Pour que nature vive, Robert Barbault prolonge ce récit écologique, avec des rappels fréquents sur les clairvoyances étonnantes d'actualité. Il confirme la réalité de la crise d'extinction de la biodiversité et en précise l'ampleur et les modalités, à la lumière des faits. et des analyses de Jean Dorst. Il s'attache ensuite à souligner l'ample mobilisation qui s'est déployée depuis les années 1970, et ouvre la perspective - encore utopique mais qui s'enracine -, de cette réconciliation avec la nature, dans un esprit de solidarité écologique, sur la base d'une éthique de la biosphère.
Dans le contexte actuel de crise économique et sociale, parler de Nature peut passer pour de l´inconscience ou de la provocation. Pourtant, l´édifice humain tout entier repose sur la Nature, dont la biodiversité est l´un des visages. Et la Vie sur notre planète nous offre l´exemple même d´un développement durable dont nos entreprises pourraient bien s´inspirer. Car ce n´est qu´en prenant en compte l´ensemble de la biosphère que nous pourrons espérer comprendre comment, devant les dangers que court l'humanité de son propre fait, il lui est possible de redresser la barre. Dans cette perspective, il est nécessaire que l´écologie et l´économie s´allient pour que la première devienne plus réaliste et la seconde plus humaine. À cette fin, ce livre associe les regards et les compétences du naturaliste et de l´anthropologue.
Epuisement et pollution des réserves d'eau douce, destruction des sols par la culture intensive, déforestations massives, pollution de l'air et des mers, désordres climatiques attribués à l'effet de serre, manipulations génétiques appliquées aux aliments de l'homme et à la reproduction animale : la Terre est-elle en voie de devenir inhumaine ? Avec rigueur et fermeté les auteurs expliquent les enjeux économiques, sociaux, scientifiques, philosophiques... de la situation écologique actuelle.
Une seule certitude les anime : la nécessité absolue de nouveaux rapports avec la nature, si nous voulons que la Terre reste humaine.