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REVUE FREQUENCE THEATRE PLUS n.12 : la colonie
Pierre de Marivaux
- La traverse
- Revue Frequence Theatre Plus
- 2 Juin 2004
- 3600125007419
( 5 hommes, 6 femmes).
Un groupe d'hommes et de femmes a été contraint de se réfugier dans une île.
Ce jour-là, on doit élire les deux nouveaux gouverneurs de l'île : l'un représentera la noblesse, l'autre le tiers-état.
Les femmes n'acceptent plus de vivre sous la dépendance des hommes ; elles refusent que ces derniers ne les admettent pas au gouvernement et décident, à leur tour, de dresser des lois. Elles veulent également abolir le mariage considéré comme une pure servitude...
La Colonie, malgré une conclusion politiquement et sexuellement conforme aux idées en place depuis des millénaires, amorce les grands mouvements féministes qui agiteront notre société deux cents ans plus tard.
Avec cette comédie vive et riche en rebondissements, aux propos étonnamment modernes, Marivaux serait-il l'un des précurseurs de la libéralisation de la femme ?
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REVUE FREQUENCE THEATRE PLUS n.15 : Arlequin poli par l'amour
Pierre de Marivaux
- La traverse
- Revue Frequence Theatre Plus
- 2 Juin 2004
- 3600125007440
( 3 hommes, 3 femmes, figuration).
La fée doit épouser le grand magicien Merlin. Mais elle tombe amoureuse d'Arlequin, un beau jeune homme à l'esprit simple.?Elle l'enlève et le ramène chez elle ; Arlequin n'est guère sensible à ses charmes. Il rencontre par hasard une jeune bergère, Silvia. C'est le coup de foudre.
Folle de jalousie, la fée ourdit un plan diabolique pour éliminer sa jeune rivale. Qui triomphera : l'amour ou la magie ?
Avec Arlequin poli par l'amour, Marivaux fait ses véritables débuts au théâtre (1720). Il écrit un acte brillant, d'une exquise fraîcheur, agrémenté de chansons et de danses qui contribuèrent au succès de la pièce.
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REVUE FREQUENCE THEATRE PLUS n.32 : les sincères
Pierre de Marivaux
- La traverse
- Revue Frequence Theatre Plus
- 12 Mars 2008
- 3600125007631
(3 hommes, 3 femmes).
Pour que leur maître renoncent à un mariage qu'ils estimeraient désastreux, Frontin et Lisette ourdissent un stratagème en les mettant face à leurs contradictions. La Marquise prétend ne supporter que les gens sincères, à condition qu'ils abondent dans son sens sans avoir l'air de la flatter. Ergaste prend plaisir à se dénigrer, à clamer ses défauts. Ils apprendront que toute vérité n'est pas bonne à dire. Même si elle leur évitera d'effectuer un irréversible faux-pas.
" Ici, c'est le jeu social qui l'emporte et les héros de la sincérité, devenus les victimes de leur propre comédie, sont en fin de compte moins pathétiques que pitoyables. Marivaux ne fait pas ainsi l'éloge du mensonge ou de la dissimulation : il constate seulement que l'une et l'autre sont parfois nécessaires et que, à moins de rompre avec toute vie en société, la seule façon d'être vrai et d'être soi-même, c'est d'observer en toute lucidité les règles du jeu de cette société. " (Bernard Dort)
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