Silvia, fille de Monsieur Orgon et soeur de Mario, est inquiète à la perspective d'épouser Dorante, un jeune homme qu'elle ne connaît pas. Lorsqu'elle apprend sa venue, elle obtient de son père l'autorisation de prendre le rôle de sa femme de chambre, Lisette, afin de pouvoir étudier plus à son aise le caractère de son prétendant. Mais celui-ci a eu la même idée pour les mêmes raisons ; il va donc se présenter sous l'apparence d'un serviteur nommé « Bourguignon », tandis que son fidèle valet, Arlequin, se fait passer pour lui. Monsieur Orgon, informé par une lettre du père du prétendant, et son fils Mario décident de laisser s'engager ce « jeu de l'amour et du hasard », en se promettant de s'amuser de la situation.
Arlequin poli par l'amour met en scène une fée qui s'est éprise d'Arlequin. Il est si beau que la nature s'est retrouvée épuisée lorsqu'il a fallut lui donner une âme. La fée cherche à lui donner de l'esprit et, en définitive, fait le travail d'une autre. La fée, amoureuse d'Arlequin l'a fait transporter sur son île. Elle épie son réveil. Arlequin baille, et se rendort. Peu après, il se réveille et dit qu'il a faim. La fée lui demande s'il n'est pas surpris de se retrouver dans un palais auprès d'elle. Mais Arlequin s'en moque la fée lui chante une chanson tendre mais il ne ressent en l'écoutant qu'un grand appétit. Lorsqu'on danse pour l'amuser, il s'endort. Mais la balourdise d'Arlequin qui ne s'aperçoit pas de ses bontés ne rebute pas la fée. La Bergère Silvia est aimé d'un berger qu'elle n'aime pas. Lorsqu'Arlequin et Silvia se rencontrent ils sont charmés l'un par l'autre. Arlequin ramasse le mouchoir que Silvia laisse tomber en partant et le couvre de baiser. Lorsqu'Arlequin demande à la fée ce que l'on ressent quand on aime quelqu'un, il saute de joie car c'est exactement ce qu'il éprouve pour la bergère. De son côté Silvia demande au berger si une jeune fille peux se déclarer à celui qu'elle aime. Il lui répond qu'elle peut le laisser le deviner. Silvia dit à Arlequin de ne pas croire ses refus s'il la courtise. La fée jalouse tente de faire déclarer à Silvia qu'elle n'aime pas Arlequin. Cette dernière voyant Arlequin pleurer finit par avouer qu'on lui fait dire des mensonges. Trivelin vient alors en aide aux deux amants en dérobant sa baguette à la fée. Les amants se marient alors devant elle sans qu'elle puisse s'y opposer.