Les princes angevins, une histoire étonnante.
Elle commence avec le destin exceptionnel du plus jeune frère de saint Louis, Charles, comte d'Anjou et de Provence, promu par la volonté du pape à la tête du royaume de Sicile. Une génération plus tard, c'est le petit fils de Charles le, qui devient roi de Hongrie et de Croatie en attendant que son fils Louis devienne pendant quelques années roi de Pologne. Ce destin européen des princes des deux Maisons d'Anjou de la fin du Moyen Age est retracé ici à travers les communications d'une quinzaine de chercheurs, français et étrangers, tous spécialistes des territoires gouvernés par les princes angevins.
Par-delà les hauts et les bas de l'histoire politique, on retrouve là une conception du pouvoir qui ne manque pas de modernité. L'épopée angevine fut à ce point séduisante que les rois de France, héritiers des princes angevins, prirent eux aussi, dès la fin du XVe siècle, le chemin de l'Italie. Cet ouvrage est issu des journées sur l'histoire des princes angevins des derniers siècles du Moyen Age qui se sont tenues à Fontevrault les 15 et 16 juin 2001, parallèlement à l'ouverture de la grande exposition sur l'Europe des Anjou.
Quand un aréopage d'éminents spécialistes se penche sur la question de l'architecture paysanne des origines à nos jours, cela donne cette impressionnante somme, très illustrée, riche d'analyses passionnantes sur la façon dont construisaient, se logeaient, travaillaient et vivaient les Bretons, des riches fermes du Léon aux chaumières de la Brière et de la Presqu'île Guérandaise.
L'étude balai 2000 ans d'histoire, au gré des sources et d'exemples finement étudiés, depuis les premiers habitats mis au jour par l'archéologie jusqu'à la fin de la société rurale traditionnelle.
Ce livre est tiré d'une journée d'études de l'Institut Culturel de Bretagne/Skol Uhel ar Vro.
La période "féodale" mérite bien son nom en Bretagne car le pouvoir souverain qu'exercent les ducs est le plus souvent faible ou contesté par leurs vassaux ou les princes voisins. Ce n'est pourtant pas l'anarchie : autour des châteaux qui apparaissent alors l'autorité s'organise dans le cadre nouveau des seigneuries. L'Eglise connaît aussi un grand dynanisme ; de cette époque subsistent de nombreuses églises romanes. Un vaste mouvement de mise en valeur carctérise les campagnes dont le paysage présent désormais les grands traits qu'il garda jusqu'à nos jours. L'économie devient plus active ; les échanges s'accroissent, multipliant les centres nouveaux qui sont à l'origine des agglomérations actuelles.
Dans une perspective de longue durée, du très haut Moyen Age à la fin du XIIe siècle, l'ouvrage, qui correspond en grande partie à une thèse d'Etat soutenue en décembre 1992, envisage l'évolution des paysages, des structures territoriales et sociales du Vannetais et du Nantais. Il s'éloigne donc de l'histoire événementielle pour tenter de dresser, cartes et schémas à l'appui, un tableau de l'espace breton et des hommes qui l'habitent pendant la première partie du Moyen Age. La méthode de recherche a été délibérément pluridisciplinaire. Les sources écrites, relativement nombreuses ici par rapport au reste de la Bretagne, ont été largement utilisées, mais elles ont été aussi éclairées d'un jour nouveau par la toponymie, l'archéologie, la paléobotanique. Il a été ainsi possible de montrer qu'en plus de l'opposition fondamentale entre Haute et Basse Bretagne, la Bretagne méridionale avait sa propre personnalité.
Bien avant la conversion des Hongrois au christianisme en l'an mil, le bassin des Carpates joua un rôle clef dans l'histoire européenne.
Il fut, du IVe au Ie siècle avant notre ère, un foyer très dynamique du monde celte, puis du fait de sa situation géographique, constitua pour sa partie occidentale une zone militarisée essentielle pour la défense de l'Empire romain en lui donnant de nombreux combattants et plusieurs empereurs. Enfin, c'est au coeur du bassin des Carpates que se fixèrent deux des peuples barbares les plus redoutables du très haut Moyen Age européen, les Huns et les Avars.
En reconstituant plus d'un millénaire d'histoire, les différents auteurs de ce livre se sont efforcés de donner une lecture nouvelle des sources écrites malheureusement peu nombreuses, ils se sont surtout appuyés sur les nombreuses découvertes archéologiques de ces cinquante dernières années.
Cet ouvrage offre ainsi une synthèse vivante et actualisée de nos connaissances sur un espace européen mal connu en France.
Cet ouvrage confronte René d'Anjou aux problématiques récentes de l'histoire politique de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, notamment autour de la question de la genèse de l'Etat moderne. Le rapport de René à ses territoires et à ses sujets est crucial à appréhender, puisqu'il conditionne son rôle sur l'échiquier politique français et sa crédibilité internationale. Afin de retrouver un rayonnement européen qui le rende capable de rivaliser avec les grands Etats de son temps, René d'Anjou devait au préalable pacifier ses territoires et les gouverner avec efficacité.
De Clovis à Saint Louis, de Martin de Tours à Jeanne d'Arc, des temps mérovingiens à la guerre de Cent Ans, s'écoule un millénaire au cours duquel s'opère la lente christianisation de ce qui allait devenir la France.
En confrontant systématiquement sources écrites et non écrites, les auteurs de cet ouvrage s'efforcent de mieux évaluer les cinq siècles qui forment ce que l'on appelle le haut Moyen Âge. L'Anjou est la région idéale pour une telle enquête. À des sources écrites diverses viennent s'ajouter l'épigraphie et la numismatique. De leur côté, les fouilles archéologiques nombreuses ces dernières années ont pu s'appuyer aussi sur des campagnes de prospections aériennes et des recherches palynologiques. Ces multiples approches permettent de proposer une nouvelle image de l'Anjou avant l'an mil.