Ce deuxième tome de l'Histoire de l'Anjou correspond à la période la plus prestigieuse de l'histoire de cette province : l'Anjou des Princes, soit la période allant du ixe siècle au xve siècle, avant le rattachement de l'Anjou à la couronne de France. Le renouvellement de la recherche en histoire médiévale, avec l'essor notamment de l'archéologie, est si important qu'il convenait de reprendre cette question dans son ensemble. Les auteurs dressent ainsi un tableau aussi complet que possible de l'Anjou au coeur du Moyen Âge.
Moine bénédictin puis abbé de Saint-Vaast d'Arras, nommé évêque de Chartres par le pape Clément VII en 1380, Jean Le Fèvre reçoit l'office de chancelier de Louis Ier d'Anjou en février 1381, une charge qu'il conserve après la mort de celui-ci (en 1384) auprès de sa veuve Marie de Blois et de son fils Louis II, jusqu'à sa propre mort survenue à Avignon en janvier 1390. Au cours de ces années, de 1381 à 1388, il tient un journal dans lequel il consigne au jour le jour des notes détaillées sur ses activités et ses interlocuteurs ainsi que la liste des actes (près de 3 200) que, en raison de son office, il revêt du sceau princier. Par ses fonctions, Jean Le Fèvre se trouve au coeur de la vie politique de la Chrétienté occidentale au cours des années 1380.
Son journal est riche de détails sur les évènements qui touchent la cour de France et celle du pape Clément VII à Avignon ainsi que sur la reprise en main difficile du comté de Provence et du royaume de Naples par les princes de la seconde maison d'Anjou. Ni chronique raisonnée, ni ouvrage d'histoire, le Journal rassemble, sous une forme tout à fait originale, les notes prises par cet acteur engagé qui est aussi un excellent témoin des grands bouleversements de son temps.
Cet ouvrage confronte René d'Anjou aux problématiques récentes de l'histoire politique de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, notamment autour de la question de la genèse de l'État moderne. Le rapport de René à ses territoires et à ses sujets est crucial à appréhender, puisqu'il conditionne son rôle sur l'échiquier politique français et sa crédibilité internationale. Afin de retrouver un rayonnement européen qui le rende capable de rivaliser avec les grands États de son temps, René d'Anjou devait au préalable pacifier ses territoires et les gouverner avec efficacité.
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Ce livre éclaire d'un jour nouveau l'histoire du fait religieux en Occident au Moyen Âge et répond à la question mise au programme de l'agrégation externe en 2010-2011. Il s'agit de comprendre comment s'articulent deux versants du christianisme médiéval : les éléments de stabilité (les structures) d'une part, les éléments mouvants (les dynamiques) d'autre part. La réalité sociale est appréhendée dans toute sa diversité, dans tout l'espace immense de l'Occident latin - de la Scandinavie à la péninsule Ibérique reconquise et de l'Irlande à la Hongrie - et en couvrant une période de près de trois siècles.
On ne peut comprendre le moyen âge sans comprendre le rôle de l'église. De la chute de l'empire romain d'occident et la conversion des royaumes barbares aux débuts de la renaissance, l'europe et la chrétienté se confondent, cet ouvrage permet de comprendre le rôle de l'église dans l'évolution de la société médiévale, un rôle culturel et politique mais aussi économique et juridique. C'est l'église qui en grande partie forge cette société qui n'est pas sans réagir, parfois violement. la fin du moyen âge marque un retour des crises internes qui annoncent la réforme.
L'ouvrage est parfaitement à jour des recherches les plus récentes.
Les relations entre l'église et la société sont analysées de façon exhaustives et synthétiques.
Durant les onze siècles qui correspondent à la période médiévale, l´histoire de l´Église est indissociable de celle de la société. Au sens étymologique, le terme « Église » désigne en effet l´assemblée des chrétiens, et toutes les sociétés occidentales du Moyen Âge se définissent comme chrétiennes.
Écrire l´histoire de l´Église au Moyen Âge consiste à décrire la manière dont les sociétés occidentales se sont construites et développées dans la perspective d´une chrétienté universelle. Il s´agit aussi de s´interroger sur ce que signifie concrètement l´appartenance à cette chrétienté pour les hommes et les femmes de ce temps.Sommaire :1re partie : essor et diversité du christianisme en Occident (vers 400-vers 750)1. Héritages de l´Antiquité tardive2. Les Églises des royaumes occidentaux3. Le monde des moines : unité ou diversité ?4. L´encadrement des fidèles2e partie : une Église universelle et homogène : le rêve impossible ? (vers 750-vers 1050)5. L´ordre carolingien et son rayonnement6. Les conflits d´intérêt au sein de l´Église carolingienne7. Renovatio imperii et expansion de la chrétienté8. Vers une institutionnalisation de l´ecclesia3e partie : apogée de la papauté et christianisation de la société (vers 1050-vers 1274)9. L´affirmation de la papauté (vers 1050-vers 1190)10. Vigueur de l´institution et renouveau de la vie religieuse au xiie siècle11. Le « beau xiiie siècle » de l´Église : réalités et limites12. La christianisation de la société : programme, résistances et contestations4e partie : le temps des crises et des réformes (vers 1274-vers 1517)13. De l´apogée de la papauté à la première crise des institutions (vers 1274-1378)14. Schismes, conciles et essor des Églises nationales (1378-début xvie siècle)15. La réforme du clergé : succès et limites16. Réforme et vie religieuse des laïcsLes auteurs :Anne-Marie Helvétius est professeur d´histoire médiévale à l´université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis.Jean-Michel Matz est professeur d´histoire médiévale à l´université d´Angers.