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Laure Murat
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Toute mon adolescence, j'étais persuadée que les personnages d'À la recherche du temps perdu étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman. J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire La Recherche. Et là, ma vie a changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles. Proust m'a constituée comme sujet. L. M.
Érudit, réjouissant, instructif. Télérama.
Dans un impeccable pas de deux entre autobiographie et hommage littéraire, l'essayiste remonte le fil de sa propre enfance tout en célébrant le chef-d'oeuvre proustien, indépassable école du regard et bréviaire d'émancipation. Bouleversant. Psychologies magazine.
Prix Médicis essai 2023. -
Relire : Enquête sur une passion littéraire
Laure Murat
- Flammarion
- Champs Essais
- 15 Mai 2024
- 9782080451613
«Si l'on ne peut trouver de jouissance à lire et à relire un livre, il n'est d'aucune utilité de le lire ne serait-ce qu'une seule fois», déclarait Oscar Wilde. Mais que nous apprend au juste une deuxième lecture que la première n'avait pas révélé ? Pour quelle raison les enfants veulent-ils entendre chaque soir la même histoire ? Au fond, pourquoi relit-on ? Voici une singulière enquête sur une passion littéraire aussi dévorante aujourd'hui qu'hier : la relecture. Elle se fonde sur des dizaines d'entretiens avec nos grands auteurs contemporains, de Christine Angot à Jean Echenoz, d'Annie Ernaux à Patrick Chamoiseau. Décrivant avec délicatesse le pouvoir des lectures-fétiches de l'enfance ou celui de l'érotisme de la répétition, ce livre unique en son genre est un hommage brûlant à la littérature et à ceux qui l'écrivent.
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Passage de l'Odéon : Sylvia Beach, Adrienne Monnier et la vie littéraire à Paris dans l'entre-deux-guerres
Laure Murat
- Gallimard
- L'imaginaire
- 25 Avril 2024
- 9782073062116
«Indiscutablement, c'est un grand bonheur que de rendre à nouveau hommage à Adrienne Monnier et Sylvia Beach, avec lesquelles j'étais, comme on dit au Québec, "tombée en amour" il y a deux décennies. Me réimmerger dans leur monde n'a fait que confirmer ce sentiment inaltéré pour deux libraires intrépides, articulées, drôles, énergiques, sans peur ni reproche. Elles ont été mes héroïnes, elles le demeurent, intactes.» En 1915, Adrienne Monnier inaugure au 7, rue de l'Odéon une librairie-bibliothèque de prêt, La Maison des Amis des Livres, appelée à devenir le rendez-vous favori du Tout-Paris littéraire. En 1921, Sylvia Beach installe en face, au n°12, Shakespeare and Company. L'«Odéonie» va constituer l'un des foyers les plus actifs de la vie culturelle de l'entre-deux-guerres, dont la renommée franchira les frontières de la France avec la parution d'Ulysse de James Joyce, édité en 1922 par Sylvia Beach, puis traduit en français en 1929 grâce à Adrienne Monnier. Un lieu mythique de partage et de rencontres pour Aragon, Gide, Sarraute, Breton, Fargue, Beauvoir, Leduc, Stein, Toklas, Hemingway. Dans un Paris agité de passions et fou de livres, Laure Murat nous entraîne dans un récit vivant, sur les pas de deux libraires hors du commun, sans lesquelles notre paysage littéraire serait aujourd'hui très différent.
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La maison du docteur Blanche ; histoire d'un asile et de ses pensionnaire, de Nerval à Maupassant
Laure Murat
- Folio
- Folio
- 19 Avril 2013
- 9782070448920
En 1821, le docteur Esprit Blanche fonde une maison de santé, un asile d'un genre nouveau, établi sur le modèle d'une pension de famille. De cette initiative va naître l'une des institutions les plus célèbres d'Europe, refuge de la génération romantique et de Gérard de Nerval en particulier. Elle abritera les vertiges de Charles Gounod, la mélancolie de la famille Halévy, les crises d'hystérie de Marie d'Agoult. Théo Van Gogh en sera l'un des derniers patients avec Guy de Maupassant. Laure Murat nous révèle l'aventure d'un lieu sans équivalent dans l'histoire de la psychiatrie et explore, à partir d'archives inédites, les rapports entre la création et la folie.
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L'homme qui se prenait pour Napoléon ; pour une histoire politique de la folie
Laure Murat
- Folio
- Folio
- 19 Avril 2013
- 9782070448357
Au lendemain du retour des cendres de Napoléon Ier, en 1840, le directeur de Bicêtre voit arriver dans son asile quatorze nouveaux «empereurs». Tous les fous, dit-on, se prennent pour Napoléon. Que disent les archives? Et pourquoi Napoléon, mieux que Louis XIV?
Voici une histoire de France à partir du registre des asiles. Ou comment un horloger bien vivant croit avoir «perdu la tête» sous la guillotine. ou pourquoi l'encombrant Marquis de Sade est enfermé comme aliéné.
Comment délire-t-on l'histoire? Que signifie la raison d'État face à la «folie» révolutionnaire? Dans cette enquête passionnante, Laure Murat pose les jalons d'une nouvelle réflexion sur l'histoire et son imaginaire.
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Une révolution sexuelle ? Réflexions sur l'après-Weinstein
Laure Murat
- Stock
- Les Essais Stock
- 26 Septembre 2018
- 9782234086463
« Écrire sur l'après-Weinstein, du point de vue américain et français. Analyser deux cultures, cousines et à bien des égards incompatibles. Préférer l'histoire longue, des origines lointaines aux perspectives d'avenir, à l'histoire courte et pagailleuse livrée par les médias. Essayer de comprendre ce qui constitue un événement historique et ses enjeux. Revenir sur les polémiques autour de la liberté d'expression, de la morale et de l'art, en particulier dans le cinéma. C'est la grande ambition de ce petit livre.
Je mesure les risques d'écrire un livre d'intervention en pleine actualité. Je les assume parce que je crois que contribuer à la conversation démocratique vaut mieux que de rester dans son coin. » -
Passage de l'Odéon : Sylvia Beach, Adrienne Monnier et la vie littéraire à Paris dans l'entre-deux-guerres
Laure Murat
- Fayard
- Histoire De La Pensee
- 17 Septembre 2003
- 9782213616629
En 1915, Adrienne Monnier inaugure au 7, rue de l'Odéon une librairie-bibliothèque de prêt d'un genre nouveau, La Maison des Amis des Livres, appelée à devenir le rendez-vous favori du Tout-Paris littéraire, d'Aragon à Walter Benjamin, d'André Gide à Nathalie Sarraute. En 1921, Sylvia Beach installe en face, au n° 12, une boutique fondée deux ans plus tôt sur le même modèle, Shakespeare and Company, dont les habitués ont pour noms Gertrude Stein, Francis Scott Fitzgerald, Marianne Moore, Ernest Hemingway, Djuna Barnes...
Pendant près de trente ans, de rencontres en lectures publiques, d'expositions en soirées musicales, l'«Odéonie» va constituer l'un des foyers les plus actifs de la vie culturelle de l'entre-deux-guerres, dont la renommée franchira les frontières de la France avec la publication de l'Ulysse de James Joyce, édité en 1922 par les soins de Sylvia Beach, puis traduit et publié en français en 1929 grâce à Adrienne Monnier.
Éditrices, mais aussi traductrices et revuistes, les deux libraires ont contribué de façon majeure à la circulation des savoirs, des idées et des langues, par leur rôle d'intermédiaires entre les livres, les lecteurs et les écrivains, la France et l'Amérique. Que nous apprennent les registres d'abonnés sur les lectures d'Aragon, de Breton et même de Lacan lorsqu'ils avaient 20 ans, de Sartre ou d'Hemingway ? Comment les réseaux entre auteurs et éditeurs se sont-ils constitués, et quelle fut, finalement, l'identité de la rue de l'Odéon, en regard notamment de la NRF et du groupe surréaliste ? Grâce à Laure Murat et à son exceptionnel talent de chercheuse et de narratrice, ces questions trouvent désormais une réponse, puisée aux sources de milliers d'archives inédites, dispersées entre l'université de Princeton, la bibliothèque Doucet et l'IMEC.
En consacrant pour la première fois une étude d'envergure à ces lieux mythiques et largement méconnus, le livre entend non seulement rendre à Adrienne Monnier et Sylvia Beach la place déterminante qui est la leur, mais aussi mettre en lumière l'audace de leur entreprise, que l'on ne saurait réduire à la seule animation d'un salon littéraire, auquel l'image des femmes est traditionnellement attachée.
Née en 1967, Laure Murat vit et travaille à Paris. Elle a fait des pratiques culturelles son domaine de prédilection, et La Maison du docteur Blanche, qu'elle a publié en 2001, a reçu un accueil critique et public exceptionnel. -
Ceci n'est pas une ville
Laure Murat
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 7 Septembre 2016
- 9782081377080
«J'ai aimé Los Angeles tout de suite, dès la sortie de l'avion. Tout m'a plu, la lumière, l'horizon, les palmiers, les voitures, l'urbanisme improbable, la langueur du paysage, la couleur d'or rose de l'atmosphère. Los Angeles, cité dépourvue de centre et de monuments, propice à l'errance et à la rêverie, défaisait d'un coup tous mes préjugés et m'offrait ce que je n'avais jamais su faire : lâcher prise.Que signifie tomber amoureux d'une ville ? Quel est le rapport érotique qui nous lie à certains lieux et pas à d'autres ? Pourquoi Los Angeles, ville sans bords qui ne se laisse ni définir ni saisir ?»Née à Paris où elle a vécu la majeure partie de sa vie, Laure Murat s'est installée à Los Angeles il y a dix ans. Elle pose sur cette ville un regard singulier et libre, composé d'expériences intimes et de réflexions subjectives.
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L'homme qui se prenait pour Napoléon et autres essais pour une histoire politique de le folie
Laure Murat
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 22 Septembre 2011
- 9782070786640
Tous les fous, dit-on, se prennent pour Napoléon. Mais le délire d'identification à l'empereur se vérifie-t-il dans les registres des asiles et, si oui, que cela nous enseigne-t-il sur les rapports de l'Histoire et du trouble psychique ? C'est à partir de cette question qu'est née l'idée de ce livre, dont le sujet, très vite, s'est élargi à d'autres problématiques. Quel impact les événements historiques ont-ils sur la folie ? Peut-on évaluer le rôle d'une révolution ou d'un changement de régime dans l'évolution du discours de la déraison ? Quelles inquiétudes politiques les délires portent-ils en eux ? En somme : comment délire-t-on l'Histoire ? Pour le savoir, ou du moins y voir plus clair, il fallait remonter à la source et questionner la clinique, interroger les rapports entre la guillotine et la hantise de « perdre la tête », l'enjeu de la présence de Sade à Charenton, la supposée démence des révolutionnaires, la confusion entre la pétroleuse hystérique et l'opposante politique. Pendant trois ans, Laure Murat interrogé les archives. L'Homme qui se prenait pour Napoléon est le résultat de cette enquête.
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« Un jour, dans le métro, un homme s'assoit à côté de moi et ouvre un carnet sur ses genoux. C'est une liste de lectures, où se mélangent les auteurs dans une succession improbable : Gustave Flaubert côtoie Marc Levy, Franz Kafka jouxte Barbara Cartland. Sous mes yeux, l'homme ajoute un titre : Goethe, Les Souffrances du jeune Werther. C'est le livre que lit la jeune femme sur la banquette opposée. Je comprends soudain : ce qu'il consigne, ce ne sont pas ses lectures personnelles mais celles des usagers du métro. Dès cet instant, comme frappée par une épiphanie, je décide ni plus ni moins de lui piquer son idée et de profiter de tous mes trajets pour essayer de dresser une cartographie de la lecture souterraine. Pendant des mois, j'ai noté les titres, observé les mains qui feuillettent, les corps penchés sur les livres ou les tablettes, pour en tirer un petit recueil d'observations, promenade ludique au pays de la lecture envisagée comme activité underground. » Dans ce récit volontiers poétique et souvent drôle, Laure Murat fait l'inventaire de tous les livres qui se trouvent à portée de ses yeux dans le métro. Un livre pour tous les lecteurs... qui ne peuvent s'empêcher de regarder par-dessus l'épaule de leur voisin de strapontin.
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Un texte sur le pouvoir émancipateur de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec la vie.
Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'
À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman.
J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la
Recherche. Et là, ma vie a changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. Il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles.
Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps.
" Ce que rappelle avec force ce livre, c'est le formidable pouvoir émancipateur de la littérature. "
Elisabeth Philippe,
L'Obs
" Erudit, réjouissant, euphorisant. "
Nathalie Crom,
Télérama
" Un des meilleurs livres qu'on puisse rêver sur Proust. "
Tiphaine Samoyault,
Le Monde des livres
" Éblouissant. "
Jérôme Garcin,
Le Masque et la plume
Prix Médicis essai 2023 ; prix Jean d'Ormesson 2024 -
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La Maison du docteur Blanche est l'une des institutions les plus célèbres de l'Europe du xixe siècle. En 1821, le docteur Esprit Blanche fonde une maison de santé, un asile d'un genre tout à fait nouveau, établi sur le modèle d'une pension de famille.
A Montmartre puis à Passy, les patients vont partager la vie quotidienne du médecin et de sa famille. Cette maison sera le refuge de la génération romantique. Elle abritera entre autres Gérard de Nerval, Charles Gounod et Marie d'Agoult. Théo Van Gogh, frère de Vincent, en sera l'un des derniers patients avec Guy de Maupassant. Par l'hydrothérapie mais aussi par le « traitement moral », qui a peut-être ouvert la voie à la psychanalyse, Esprit Blanche puis son fils Emile ont tenté de répondre au désarroi d'une époque hantée par le spleen et la fatalité des tares héréditaires.
Grâce à la découverte d'archives inédites, détaillant des milliers de diagnostics, Laure Murat nous révèle pour la première fois l'aventure d'un lieu sans équivalent dans l'histoire de la psychiatrie.
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La loi du genre : Une histoire culturelle du 'troisième sexe'
Laure Murat
- Fayard
- Histoire De La Pensee
- 11 Octobre 2006
- 9782213620428
Homme ou femme. Existe-t-il seulement un espace viable entre ou hors ces deux catégories ? Une invention théorique et poétique a tenté de fournir, au cours de l'histoire, une réponse à cette question : le 'troisième sexe', celui qui défierait la loi du genre. L'expression désigne, à partir du xixe siècle, les figures considérées comme déplacées par rapport aux canons de la virilité et de la féminité : les « tantinettes » traquées par la police dans le Paris de Balzac, les saphistes de roman et les invertis étudiés par la psychiatrie, les « fastueux travestis » des bals populaires, les féministes tendance garçonnes et les premiers transsexuels des années 1930.
Derrière toutes ces figures dissidentes, l'idée d'un 'troisième sexe' provoque, dérange et renvoie la société à cette énigme inépuisable : que signifie vraiment être une 'femme' ou un 'homme' ?
Exploitant des archives inédites de la police, des textes méconnus de la sexologie ou de la littérature, Laure Murat a élaboré ici une analyse inattendue et passionnante, éclairant d'un jour nouveau l'archéologie des discours sur les questions de genre que notre époque ne cesse d'interroger. -
Ecrire l'histoire n.20 : les mots du genre
Laure Murat, Marta Segarra, Ilana Eloit
- Cnrs
- Ecrire L'histoire
- 30 Septembre 2021
- 9782271138439
Entretiens.
Laure Murat.
Marta Segarra et Ilana Eloit.
Dossier => Les mots du genre.
Chacun de nous est la somme des transformations effectuées par les mots.
Monique Wittig.
Revue éditée avec le concours financier de l'Université de Paris. Ce numéro a reçu le soutien financier de la Cité du Genre et de l'IdEx Université de Paris, ANR-18-IDEX-0001.
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Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne Tome 3
Hubert Haddad, Mona Ozouf, Line Amselem, Christian Prigent, Laure Murat
- Editions De La Sorbonne
- Breves
- 17 Septembre 2020
- 9791035105709
Le Livre en question, projet continué avec bonheur depuis 2017 entre la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et la Maison des écrivains et de la littérature, offre une troisième saison des plus florissantes. Cinq signatures et non des moindres : trois autrices. Line Amselem, Mona Ozouf et Laure Murat, et deux auteurs. Hubert Haddad et Christian Prigent, répondent à l'appel, se saisissent d'un élément des collections de la bibliothèque et rendent vie dans leurs textes à quelques-uns de ses plus beaux fantômes. Ces chemins littéraires nous emmènent dans une contrée de livres et tracent les contours de mondes passé et contemporain.
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Paris des ecrivains
Laure Murat, Georges Fessy
- Chene
- Patrimoine Chene
- 1 Septembre 2000
- 9782851089090
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L'expédition d'Egypte : Le rêve oriental de Bonaparte
Laure Murat, Nicolas Weill
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 23 Janvier 1998
- 9782070533992
Le 5 mars 1798, le directoire exécutif de la jeune république française charge le fougueux général bonaparte d'une expédition vers l'egypte.
Motif invoqué : entraver la puissance anglaise et restaurer le commerce français au levant. militaire, l'aventure sera aussi scientifique. pas moins de 167 savants et membres de l'institut embarqueront avec l'armée d'orient pour " répandre les lumières de l'europe " sur une egypte jugée décadente et asservie par ses maîtres étrangers, les mamelouks. le 2 juillet 1798, bonaparte et ses troupes débarquent à alexandrie, bataille des pyramides, prise du caire, expédition en haute-egypte : les victoires se succèdent avant que les premiers revers, à aboukir, devant saint-jean-d'acre, en syrie, ou à canope ne marquent la fin du rêve égyptien.
Laure murat et nicolas weill relatent cette fabuleuse épopée, prélude à la légende napoléonienne, évoquent le formidable échange culturel auquel elle donna lieu et nous permettent de mieux comprendre les fondements de l'égyptomanie.