Les récits et les légendes rapportés par Lafcadio Hearn mettent en scène des femmes dans le Japon du XIXe siècle : entre, passion, devoir et honneur ces textes révèlent la puissance et les secrets des femmes japonaises qu'elles soient geishas, courtisanes, artistes ou femmes du peuple.
Infiniment discrète, sensuelle et raffinée, la femme japonaise telle qu'on la représente fascine. Mais ne vous méprenez pas, au-delà de sa réserve et de sa grâce, son ardeur, sa ténacité et sa force de caractère se révèlent...
Découvrez le quotidien des femmes du Japon à la fin du XIXe siècle. Passez derrière les paravents : dans cette société qui semble les cantonner au foyer familial, vous croiserez en fait les destins de femmes ordinaires ou hors du commun - geisha ou femme du peuple, épouse trahie ou amante passionnée - femmes éprises de liberté.
Femmes du Japon - Puissance et secrets nous plonge au coeur des valeurs, des coutumes, de la sagesse et de l'imaginaire japonais à travers sept textes choisis de Lafcadio Hearn illustrés par les plus grands maîtres de l'estampe.
Lafcadio Hearn (1850-1904), à la suite d'une vie d'épreuves et de voyages l'ayant mené d'Irlande en Ohio et de la Louisiane aux Antilles françaises, a fini par découvrir au Japon ce qu'il cherchait depuis toujours : émerveillement, sentiment d'appartenance et sérénité. Marié à la ?lle d'un samouraï, il est l'un des rares Occidentaux à avoir obtenu la nationalité japonaise. Ses écrits ont largement contribué à mieux faire connaître le Japon et sa culture en Occident.
Le choix de contes réunis dans ce volume offre un vaste parcours de l'oeuvre japonaise de Lafcadio Hearn, que l'on peut suivre à travers la quinzaine d'ouvrages qu'il envoie à ses éditeurs américains jusqu'à sa mort en 1904. Histoires de fantômes mais encore ? Les fantômes sont des revenants et ce que Lafcadio Hearn veut faire revenir grâce à eux est un passé menacé d'une perte irréparable, dès le moment où l'ouverture du pays aux influences étrangères (1868) l'ont livré sans réserve à la modernité. À cette perte il oppose le barrage de l'écriture, écrivain lui-même autant et plus que folkloriste et s'aidant de la littérature occidentale qu'il met au service des fantômes japonais. Récits horrifiques mais aussi enchanteurs : d'une manière bien à lui, il se bat contre les fantômes ou se laisse séduire par eux, pendant les quatorze ans de vie qu'il leur a consacrés. Denise Brahimi, auteur de la préface, est spécialiste de littérature comparée. Ayant enseigné à l'université Paris VII, elle a publié de nombreux ouvrages sur des écrivains tels que Guy de Maupassant, Isabelle Eberhardt ou Georges Simenon, sur les récits de voyages au Maghreb, ainsi que sur le cinéma et la peinture.
Fils d'un chirurgien de la marine anglaise et d'une Grecque, vagabond assoiffé de voyages, mais aussi traducteur talentueux de Théophile Gautier, de Flaubert et de Maupassant, Lafcadio Hearn (1850-1904) découvre à quarante ans le Japon et s'y installe pour ne plus en repartir. Il se convertit au bouddhisme, épouse une Japonaise et consacre à son pays d'adoption de nombreux ouvrages. Avec Kokoro, sans doute l'un de ses livres les plus émouvants, il nous fait, à travers récits et légendes, un étonnant portrait de la société japonaise, saisie au plus intime de ses moeurs et de ses croyances. Et l'on est frappé de ce que cette vision en profondeur, donnée par un observateur privilégié en même temps que par un grand écrivain, conserve, presque un siècle après, une extraordinaire vérité, confirmant ainsi que l'âme japonaise a beaucoup moins changé que la réalité matérielle du Japon ne pourrait nous le laisser croire. Denise Brahimi, auteur de la préface, est une spécialiste de littérature comparée qui a enseigné à l'université Paris VII. Elle est l'auteur de nombreux ouvrages sur des écrivains tels que Guy de Maupassant, Isabelle Eberhardt ou Georges Simenon, sur les récits de voyages au Maghreb, ainsi que sur le cinéma et la peinture.
Quiconque s'intéresse au Japon devrait connaître et aimer Lafcadio Hearn (1850-1904). Il en est ainsi pour les Japonais eux-mêmes, qui lui vouent la plus grande admiration et n'ont pas hésité à adapter son livre au cinéma (Masabi Kobayashi, Kwaïdan, 1965). En effet, Lafcadio Hearn a su mettre sa sensibilité riche et complexe au service de ce que l'on appelle communément l'âme japonaise, à travers un ensemble de contes populaires, de légendes et de croyances transmises pendant des siècles par la tradition. De 1890, date de son arrivée à Yokohama, jusqu'à sa mort à Tokyo en 1904, il a pu connaître, notamment grâce à son épouse japonaise, un Japon qui commençait à se moderniser, mais restait proche encore de l'imagination du passé. Les légendes rapportées dans Kwaïdan donnent une idée de toute cette richesse qu'il a voulu sauver. Il y parvient d'autant mieux que, par un admirable mimétisme, il a su se couler dans l'esthétique de son pays d'adoption. Deux points à signaler : - l'édition précédente chez Minerve en 1988 est épuisée depuis plus de 15 ans. Le texte avait été spécialement retraduit de l'anglais, la traduction de Marc Logé au Mercure de France en 1923 étant parsemée de contresens et rédigée dans un français désuet. Pour cette éditions, les traductrices ont encore amélioré leur traduction ; - la présente édition s'enrichit d'un texte supprimé par le Mercure de France et traduit ici pour la première fois. Il s'agit donc d'une édition intégrale.
Quel est le cheminement de pensée que peut traverser un étranger découvrant le Japon de l'ère Meiji ? Comment apprend-on à connaître une culture bercée par son honneur, son rapport au shintoïsme, au bouddhisme et aux grandes figures mythiques, qu'elles soient des Kami, des divinités, ou des samouraïs ?
Lafcadio Hearn, nous propose de découvrir ses premières expériences de vie nippone jusqu'à son imprégnation totale de ce nouvel univers et de ses croyances.
C'est toute la spiritualité japonaise qui est mise en avant dans ces sept textes rédigés durant ses pérégrinations dans l'archipel, illustrés par les plus grands maîtres de l'estampe.
Découvrez les Yokaï, fantômes et autres créatures étranges et inquiétantes du folklore japonais grâce au texte de Lafcadio Hearn dans une édition reliée et illustrée par les plus grands maîtres de l'estampe japonaise.
La cinquantaine d'histoires recueillies par Lafcadio Hearn (1850-1904) d'après le folklore japonais révèlent un éventail thématique très ouvert, allant du conte de fées aux histoires d'ogres et de vampires... Mais l'imaginaire japonais ne force pas seulement les portes de la mort, il entrouvre aussi celles de la réincarnation, thème ignoré du folklore occidental, où s'affirme la coloration religieuse qui caractérise le fantastique japonais. Des réincarnations à l'apparence de métamorphoses qui laissent à leurs victimes un espoir immense, à échelle de l'infini dans lequel elles se perdent. Un sentiment de tragique inséparable de l'espoir, telle est la morale que Lafcadio Hearn invite le lecteur à tirer. Comme il l'avait tirée lui-même en trouvant au Japon l'apaisement. Traduit de l'anglais par Marc Logé Préface de Francis Lacassin Né en 1850 en Grèce, d'un chirurgien de la marine anglaise et d'une Grecque ; abandonné très tôt par son père puis par sa mère, élevé au Pays de Galles par une vieille tante, éborgné dès l'adolescence par un accident qui le coupa un peu plus des autres, Lafcadio Hearn est le déraciné type. Rejeté par sa famille anglaise, à 16 ans, il sera livré à lui-même et à la misère de bonne heure. Emigré aux Etats-Unis à vingt et un ans, il y connaît, malgré divers emplois dans le journalisme, une existence misérable. En quête d'un idéal inaccessible, et cherchant à s'identifier à une culture, il croit y parvenir lors d'un séjour de sept années à la Nouvelle Orléans, suivi d'une tentative d'établissement à la Martinique. Le hasard d'un reportage au Japon lui fait découvrir dans ce pays le havre de grâce qu'il n'espérait plus. Converti au bouddhisme, époux d'une japonaise qui lui donna plusieurs enfants, il connut un bref mais intense apaisement, dont le grand connaisseur avait deviné le sens en recueillant ces contes. C'est leur message d'espoir qu'il cherche ainsi à communiquer, sans rancune, à ces hommes d'Occident qui n'avaient pas su le reconnaître pour un des leurs.
Saviez-vous que les fantômes, au Japon, sont surtout des femmes ? Qu'ils comportent bien plus de catégories que les nôtres ? Et surtout, qu'ils ne font peur à personne ? Chez les Extrême-Orientaux, si un vivant croise une personne enterrée trois mois plus tôt, il ne ressentira nulle crainte, nul étonnement même : tous deux bavarderont comme de vieux amis qui se sont quittés la veille, riront, boiront, connaîtront peut-être des rapports intimes qui préludent à une étrange progéniture. Là-bas, au loin, le fantôme appartient à la vie quotidienne - comme une fée ou un dragon dans nos contes de fées.
Et pourtant, malgré leur intrusion toute naturelle dans la vie quotidienne, ces fantômes-là diffèrent-ils tellement des nôtres ? Que rencontre-t-on, dans Kwaidan ? Une sorte de goule, une fantôme revendicatrice, un saule fantôme, un cerisier qui vit grâce à l'âme d'un vieillard, des têtes sans corps, des corps sans visage, une belle femme réincarnée en oiseau fidèle, une armée fantôme qui écoute le récit de sa défaite, les larmes aux yeux, un rêve qui laisse des traces bien tangibles au réveil - mais sous une étrange allégorie, un époux qui, après des années de mariage, s'aperçoit que sa femme n'est pas de ce monde...
«Un jour de février - un de ces jours cristallins de nos hivers du Sud sans neige où l'air est pur et vif et où les contours ressortent aussi distinctement qu'à travers le foyer d'une lentille adamantine -, Julien La Brierre lut attentivement sa brève épitaphe dans cette remarquable clarté, et eut bien du mal à détacher les yeux du nom de son épouse inscrit dans la pierre : Adèle, morte noyée. À peine six mois s'étaient écoulés depuis qu'elle reposait dans ce haut mur de tombes, cet étrange colombarium colonial où les morts dormaient en rangs serrés derrière des plaques de marbre carrées gravées de lettres noires ou couvertes de caractères en bronze. Et cependant, dans la rangée du haut, son lieu de repos avait déjà l'air bien ancien. Car, sous notre soleil du Sud, la flore des cimetières donne l'impression de se manifester spontanément, de jaillir d'un coup en une profusion luxuriante.»
On voyait souvent Lafcadio Hearn déambulant à travers les rues étroites et inclinées de Saint-Pierre, s'arrêtant ici pour bavarder avec Manm Robert, la commère de son quartier qui vendait les meilleurs bouts, cigares de la ville, ou pour s'appuyer un instant contre le parapet de la Roxelane et regarder les « laveuses » battre le linge, - ou bien encore écoutant sans se lasser les récits de vieillards, qui lui parlaient des revenants, des zombis, - ou d'histoires d'autrefois. Et parmi tous les récits qu'il entendit conter ainsi, le plus touchant est peut-être celui de Youma, la jeune da (bonne d'enfant) dont Hearn s'inspira pour écrire le roman auquel il donna le nom de son héroïne, une belle fille de couleur...
À peine arrivé au Japon, Lafcadio Hearn part se promener dans un kuruma, un pousse-pousse, à travers les rues de Yokohama. Tout le séduit et le surprend : couleurs, odeurs, bruits... Peu à peu, l'Occidental se laisse envoûter par la magie de l'Extrême-Orient. Pour découvrir le Japon, ses mystères et ses charmes, quel meilleur guide qu'un poète voyageur ? Suivez-le...
Observateur du familier et de l'étrange, Lafcadio Hearn s'intéresse aux insectes, en poète plus qu'en naturaliste. Une fois installé au Japon, il trouve dans les coutumes et les croyances du pays un écho singulier à ses propres préoccupations. Ainsi Hearn détecte-t-il dans l'affection que les Japonais ont pour les insectes une ouverture au monde dont l'Occident chrétien et industrialisé n'est pas capable. Durant les quatorze années de son séjour au Japon, il écrit nombre d'essais descriptifs et de contes relatifs aux insectes - grillons, cigales, libellules, lucioles, fourmis, papillons, mouches et moustiques - directement inspirés de la poésie et du folklore japonais.?Il tisse de subtiles correspondances entre le Japon et la Grèce antique, seule autre civilisation à ses yeux qui ait su chanter avec la même plénitude le monde des insectes, riche en merveilles scientifiques et en symboles métaphysiques. Se dessine peu à peu sous les yeux du lecteur un univers qui parle autant des insectes que de l'âme humaine, dont ils sont, au Japon, en Grèce et dans le cour de quelques poètes européens, les énigmatiques messagers. « Et l'étal chantant du marchand d'insectes dans quelque festival nocturne ne proclame-t-il pas une compréhension universelle et populaire des choses qui n'est, en Occident, perçue que par nos poètes les plus rares - le plaisir mêlé de douleur que procure la beauté de l'automne, l'étrange douceur des voix de la nuit, la résurrection magique du souvenir par les échos des forêts et des chants ? », proclame Hearn dans son essai sur les insectes musiciens.
Quinze ans après la mort de Hearn, l'un de ses élèves et traducteurs compila, pour une maison d'édition japonaise, une dizaine de ces textes consacrés aux insectes ; c'est ce projet que nous reprenons ici, en l'augmentant d'un texte sur les insectes dans la poésie grecque et de cinq courts articles datant de la période américaine de Hearn.
Un recueil de contes et légendes japonaises autour des fantômes de l'archipel, bien plus terribles et hauts en couleur que nos revenants poussiéreux.
On voyait souvent Lafcadio Hearn déambulant à travers les rues étroites et inclinées de Saint-Pierre, s'arrêtant ici pour bavarder avec Manm Robert, la commère de son quartier qui vendait les meilleurs bouts, cigares de la ville, ou pour s'appuyer un instant contre le parapet de la Roxelane et regarder les « laveuses » battre le linge, - ou bien encore écoutant sans se lasser les récits de vieillards, qui lui parlaient des revenants, des zombis, - ou d'histoires d'autrefois.
Et parmi tous les récits qu'il entendit conter ainsi, le plus touchant est peut-être celui de Youma, la jeune da (bonne d'enfant) dont Hearn s'inspira pour écrire le roman auquel il donna le nom de son héroïne, une belle fille de couleur.
Lafcadio Hearn, né en 1850 en Grèce, ayant vécu seize ans aux États-Unis, reste un nomade jusqu'au jour où il découvre dans le Japon la patrie de son esprit au point de s'y fixer en 1890. De cette date jusqu'à sa mort en 1904, il écrit des romans et contes inspirés par ce pays, seulement tourmenté par le regret de ne jamais suffisamment en pénétrer l'âme.
C'est dans ses Lettres japonaises qu'il est assurément le témoin, à la fois le plus intelligent et sensible, de la vie et de la culture du Japon traditionnel avec son héroïsme, sa courtoisie, ses raffinements, un pays encore indemne de toute occidentalisation.
Outre les Lettres déjà publiées par la Revue des Deux Mondes en 1924, cet ouvrage offre des lettres inconnues, ainsi que deux textes, inédits en français, consacrés à l'auteur, signés Hugo von Hofmannsthal et Stefan Zweig.
Les « Fantaisies » et « Rêveries » de Lafcadio Hearn parurent entre 1879 et 1884, surtout dans le New Orleans Daily City Item. Avec les romans Chita (1887) et Youma (1890), elles constituent ses écrits littéraires les plus originaux. Témoignant d'une écriture créolisée, d'une esthétique impressionniste et d'une thématique associant Éros et Thanatos, ces romances sont imprégnées de désir et de décadence, de mort et d'outre-mort. La vie néo-orléanaise qui s'y inscrit est aussi foisonnante que morbide, mais la nature sous-tendant les rêveries floridiennes conjure l'ombre de la mortalité. Si les récits se trament sur le fond des paysages aquatiques du golfe du Mexique et de son arrière-pays marécageux, chaque page respire le chatoiement culturel d'un univers latino-créole hétérogène, complexe, voire fantastique et fantomatique.
Présentation du traducteur
Récit de deux années passées dans les Antilles françaises, notamment à la Martinique, suivi d'un recueil de contes. A travers des scènes de la vie quotidienne, Lafcadio Hearn exprime l'essence de la civilisation créole et décrit tout un monde de sensualité et de mystères, de fantômes, de sorciers et de zombies.
Le regard extraordinaire que Lafcadio Hearn a porté sur la Martinique justifie amplement la présente réédition.
L acuité de sa perspective s'explique non seulement par ses origines hybrides et son statut d étranger, mais aussi par sa culture de francophile et sa profonde fascination pour les Tropiques. Hearn, fin portraitiste de la Martinique du XIX siècle finissant, propose un témoignage séduisant surtout par son savant mélange de registres, notamment ceux de l'artiste, du folkloriste, du conteur et de l'ethnographe.
Le Japon inconnu : (esquisses psychologiques) / Lafcadio Hearn,... ; trad. de l'anglais... par Mme Léon Raynal Date de l'édition originale : 1904 Collection : Bibliothèque internationale Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
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