Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Pu D'Artois
-
Enfin disponible en librairie et désormais diffusée par Artois Presses Université, la Revue Giono rassemble et publie dans chacun de ses volumes annuels des documents et études consacrés à l'oeuvre du grand romancier auteur de Que ma joie demeure et Le Hussard sur le toit. Le n°11 (année 2018) fait la part belle aux inédits de Giono, avec la publication, assurée par Jacques Mény, des correspondances de l'écrivain avec Louis Brun, directeur des éditions Grasset, et Henri Pollès, libraire, qui fut le principal « pourvoyeur » de la bibliothèque de Jean Giono. Ces deux ensembles de documents présentent un intérêt exceptionnel pour la connaissance des relations ambiguës de Giono avec le monde de l'édition, et son commerce avec les livres. Autre inédit, le texte du journal et des carnets de travail de l'écrivain, édité par Christian Morzewski, et qui couvre dans ce volume les années 1959 et 1960, apportant un éclairage nouveau sur l'intérêt de Giono pour le théâtre, avec un étonnant projet d'adaptation par ses soins de son grand roman Le Chant du monde.
La partie critique du volume reprend les communications prononcées à l'occasion des « Rencontres Giono » de 2017 à Manosque, placées sous le signe de la « cause animale ». Les relations des oeuvres et des personnages de Giono avec le monde animal, réel ou métaphorique, y sont explorées par les meilleurs spécialistes (Alain Romestaing, Marie-Anne Arnaud, Sophie Milcent-Lawson...).
Enfin et comme dans chacun des volumes de cette revue très soignée, un luxueux cahier iconographique en couleurs présente une « belle édition » de l'oeuvre de Giono, ici celle de Colline illustrée en 1931 par Amédée de La Patellière..
-
Le volume n°13 (année 2020) rassemble plusieurs inédits exceptionnels, dont un nouvel extrait d'une version de Deux cavaliers de l'orage, ainsi que le carnet de travail pour l'année 1960, pendant laquelle Giono se fait cinéaste avec le scénario de Crésus. Mais c'est le dossier d'archives sur Giono pendant la Seconde Guerre mondiale qui constitue la pièce maîtresse de ce volume : plus de cent pages de documents, dont le fameux tract pacifiste à l'origine de sa première arrestation en septembre 1939, les procès-verbaux de déclaration, de déposition, d'interrogatoire, les rapports de commission rogatoire et de nombreuses lettres qui aident à comprendre pourquoi et comment Giono a pu paraître suspect de collaborationnisme à partir de 1942, avant que les témoignages de nombreux amis et des résistants bas-alpins ne le lavent de tout soupçon.
La partie critique du volume reprend notamment les principales communications prononcées à l'occasion des « Rencontres Giono » de 2019 à Manosque, placées sous le signe des relations qu'entretient aujourd'hui l'oeuvre de Giono avec les préoccupations environnementales et l'écologie.
Une bibliographie actualisée de l' « année gionienne » 2019 clôture l'ouvrage.
-
Le volume n°12 rassemble plusieurs inédits du romancier Jean Giono, dont deux longs extraits jusqu'alors inconnus d'une version de Deux cavaliers de l'orage, le roman « maudit », démarré en 1939, abandonné puis repris et enfin édité en volume en 1965. Les carnets de travail de l'écrivain font l'objet d'une autre publication inédite prolongeant pour l'année 1959 un témoignage sur l'activité de polygraphe de Giono, à l'époque sollicité aussi bien par le cinéma que le théâtre ou le récit de voyage (en Espagne, sur les traces du poète Juan Ramon Jiménez dont il va écrire le scénario de Platero et moi pour le cinéma).
La partie critique du volume reprend les principales communications prononcées à l'occasion des « Rencontres Giono » de 2018 à Manosque, placées sous le signe des héroïnes gioniennes.
C'est toute une galerie de portraits de femmes fortes (et d'âmes fortes) qui s'y trouve brossée, de Pénélope et Hélène de Troie à Ennemonde, en passant par Pauline de Théus, par les spécialistes de l'oeuvre de Giono.
Un cahier iconographique en couleurs présente une « belle édition » de l'oeuvre de Giono, ici celle du Haut pays illustrée en 1965 par Pierre Ambrogiani.
Une bibliographie actualisée de l'« année gionienne » 2018 clôture l'ouvrage.