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GALLIMARD
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L'homme qui plantait des arbres
Jean Giono, Olivier Desvaux
- Gallimard Jeunesse
- Folio Cadet Classique
- 8 Mars 2018
- 9782075092661
En Provence, dans une région aride et sauvage, un berger solitaire plante des milliers d'arbres. Au fil des ans, les collines autrefois nues reverdissent et les villages désertés reprennent vie. Voici l'histoire d'Elzéard Bouffier, le silencieux, l'obstiné, celui qui réconcilie l'homme et la nature.
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Un jeune carbonaro piémontais, colonel de hussards, riche, beau, noble, pur et naïf (tous les atouts ; c'est là qu'est le jeu), réfugié en France à la suite d'un duel politique, retourne dans son pays en traversant le choléra de 1838 qui désole la Haute Provence entre Aix et les Alpes. La contrée est plus couverte de morts qu'un champ de bataille. Le jeune homme confronte sans cesse ses qualités et sa passion à la passion des autres qui est ici l'égoïsme à l'état pur. (Sauf pour un seul personnage qu'il manque.) Dans cet admirable roman, le chef-d'oeuvre peut-être de Jean Giono, on ne voit qu'un jeune hussard qui voyage au milieu de mille drames, mais ce jeune homme a un tel caractère, ses actions sont si enthousiasmantes et le tout est raconté avec un tel art, qu'on se dit que Stendhal et Balzac ont trouvé leur successeur.
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"Le livre est parti parfaitement au hasard, sans aucun personnage. Le personnage était l'Arbre, le Hêtre. Le départ, brusquement, c'est la découverte d'un crime, d'un cadavre qui se trouva dans les branches de cet arbre. Il y a eu d'abord l'Arbre, puis la victime, nous avons commencé par un être inanimé, suivi d'un cadavre, le cadavre a suscité l'assassin tout simplement, et après, l'assassin a suscité le justicier. C'était le roman du justicier que j'ai écrit. C'était celui-là que je voulais écrire, mais en partant d'un arbre qui n'avait rien à faire dans l'histoire." Jean Giono.
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Le matin fleurissait comme un sureau.
Antonio était frais et plus grand que nature, une nouvelle jeunesse le gonflait de feuillages.
- Voilà qu'il a passé l'époque de verdure, se dit-il.
Il entendait dans sa main la truite en train de mourir. Sans bien savoir au juste, il se voyait dans son île, debout, dressant les bras, les poings illuminés de joies attachées au monde, claquantes et dorées comme des truites prisonnières. Clara, assise à ses pieds, lui serrait les jambes dans ses bras tendres.
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En 1953, le magazine américain The Reader's Digest demanda à Giono d'écrire quelques pages pour la rubrique bien connue «Le personnage le plus extraordinaire que j'aie jamais rencontré». Quelques jours plus tard, le texte, tapé à la machine, était expédié, et la réponse ne se faisait pas attendre : réponse satisfaite et chaleureuse, c'était tout à fait ce qui convenait. Quelques semaines passèrent, et un beau jour Giono descendit de son bureau. Son visage reflétait la stupéfaction. Il venait de recevoir une deuxième lettre du Reader's Digest, d'un ton bien différent de la première : on l'y traitait d'imposteur... Giono trouvait la situation cocasse, mais ce qui dominait en lui à l'époque, c'est la surprise qu'il puisse exister des gens assez sots pour demander à un écrivain, donc inventeur professionnel, quel était le personnage le plus extraordinaire qu'il ait rencontré, et pour ne pas comprendre que ce personnage était forcément sorti de son imagination...
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« Elle était à ce moment-là, de beaucoup et de loin, la plus belle femme de Châtillon, et même d'ailleurs certainement. Quelqu'un qui l'a bien connue à ce moment-là me disait : "Elle était belle comme ce marteau, vois-tu !" Et il me montrait le marteau dont il faisait usage depuis vingt ans (c'était un cordonnier), un marteau dont le manche était d'un bois doux comme du satin depuis le temps qu'il le maniait, dont le fer si souvent frappé étincelait comme de l'or blanc. Et avec ça elle était tout le temps affable et gentille. »
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Un curé traverse la route en portant une pendule. Un canon anglais passe au grand galop, les chevaux fouettés par les artilleurs français. Un colonel sans capote et nu-tête fait ses grands pas dans l'herbe. De sa main gauche il tient une boîe de sardines ouverte. Il trempe le pain dans l'huile et il pompe à pleine bouche. Un officier anglais, penché derrière un arbre, allume sa pipe à l'abri. Tout ça s'en va vers le mont Cassel. Un réquisitoire contre la guerre.
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Chroniques romanesques ; un roi sans divertissement ; les âmes fortes ; les grands chemins ; le moulin de Pologne ; deux cavaliers de l'orage ; ennemonde et autres caractères ; l'iris de Suse ; Noé
Jean Giono
- Gallimard
- Quarto
- 9 Novembre 2010
- 9782070129904
«Quand on est bel et bien en présence du problème qui consiste à ce qu'on appelle vivre qui est simplement en définitive passer son temps, on s'aperçoit vite qu'on n'arrive pas à le passer sans détourner les choses de leur sens. Père et mère, femme et enfants, voisins, voisines, si l'on s'en sert comme il se doit, ça mène à peu de chose. Mais si on s'en sert comme on ne doit pas, quel miracle !» Les Grands Chemins.
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De Manosque à Florence, en passant par Milan, Venise, Padoue, Bologne, voici l'Italie de Jean Giono, romancier du bonheur. Le lecteur le suivra dans ses découvertes, avec un plaisir extrême. À chaque pas, le paysage et les êtres apportent leur leçon. Giono sait traduire le message d'une allée de cyprès sur une colline, du froncement de sourcils d'un Milanais, du battement de cils d'une Vénitienne. Il est délicieux de voyager avec un tel guide.
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«Alors, il se met à tripoter son paquet de cartes comme s'il tirait sur un accordéon. Il le frappe, il le pince, il le soufflette, il le caresse, il l'étire et le referme. Il annonce:roi de pique, sept de carreau, trois de coeur, roi de trèfle, dame de coeur, neuf de pique, deux de carreau; et chaque fois la carte annoncée tombe. Il jette le jeu de cartes dans le bassin de la fontaine et, quand il va y tomber, le jeu de cartes se regroupe dans sa main. Il me l'étale sous le nez en éventail, en fer à cheval, en roue, en flèche. Il fait couler les cartes de sa main droite à sa main gauche, en pluie, en gouttes, en cascades. Il leur parle, il les appelle par leurs noms; elles se dressent toutes seules hors du jeu, s'avancent, viennent, sautent. Il raconte de petites saloperies à la dame de coeur et la dame de coeur bondit jusqu'à sa bouche...»
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Notes sur l'affaire Dominici / Essai sur le caractère des personnages
Jean Giono
- GALLIMARD
- Blanche
- 6 Juin 1955
- 9782070228294
«Je ne dis pas que Gaston Dominici n'est pas coupable, je dis qu'on ne m'a pas prouvé qu'il l'était», écrit Jean Giono dans ce petit livre, qu'il a divisé en deux parties. La première est composée de notes d'audience prises à chaud, pour ainsi dire, et mises au net ensuite. Ces notes sont d'un grand écrivain. Elles éclairent les insuffisances du procès. Elles mettent en lumière bien des points qui sont restés dans l'ombre, elles font ressortir des subtilités que personne jusqu'ici n'avait aperçues. En premier lieu «nous avons affaire à un procès de mots», dit Jean Giono. En effet, l'accusé parle un langage primitif, sans syntaxe ; on transcrit ses déclarations et on l'interroge dans un autre langage, le français officiel. Cette simple remarque pourrait bien tout remettre en question.Dans la seconde partie, qui est un morceau éblouissant, l'auteur esquisse une description du caractère de l'accusé et des témoins. En s'appuyant sur la vie des paysans de la Durance qu'il connaît bien, sur les conditions géographiques, voire historiques, il reconstitue avec une impressionnante plausibilité ce qu'ont été la vie, les pensées, ce qu'est même la sensibilité du fermier de la Grand Terre, personnage homérique, paysan rusé, mais jamais individu médiocre.Un livre comme celui-là est plus qu'un témoignage : c'est un faisceau de lumière braqué sur la justice.
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Un roi sans divertissement et autres romans
Jean Giono
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 12 Mars 2020
- 9782072882913
«Si j'invente des personnages et si j'écris, c'est tout simplement parce que je suis aux prises avec la grande malédiction de l'univers, à laquelle personne ne fait jamais attention : l'ennui.» À en croire Giono, l'écriture n'aurait été pour lui qu'un divertissement. Non pas un simple jeu, entendons-le bien, mais le moyen de n'être plus «l'homme plein de misères» dont parle Pascal. Et de devenir l'une des voix narratives les plus fortes de l'histoire de la littérature.
Démobilisé en 1918, très marqué par la guerre, Giono retrouve à vingt-trois ans son poste d'employé de banque à Manosque. Une décennie s'écoule au cours de laquelle il passe son temps à rédiger, en marge de son travail, des fiches descriptives révélant l'essence véritable des clients de la banque. «Une excellente école», selon lui, pour la «connaissance du coeur humain». Puis, en quelques mois, il écrit Colline (1929) . Le monde des lettres se dispute la publication de ce premier diamant rocailleux. Cest une révélation, et une rupture ; chose alors singulière, ce roman poétique (ou conte) est composé d'un bout à l'autre au présent de l'indicatif. Latmosphère sacrificielle qui hante ces pages d'une extrême sécheresse n'en est que plus brutale. Cinq ans plus tard, Le Chant du monde s'apparente à un roman d'aventures autant qu'à un récit mythologique, nouvelle Iliade où l'homme et la nature fusionneraient d'une manière spontanée. Mais l'Histoire gronde de nouveau. Giono prône un pacifisme absolu, qui, en 1939, le conduit en prison. Libéré, il s'attelle à ce qui devait être une notice destinée à accompagner sa traduction de Moby Dick. Puis le projet dévie. Pour saluer Melville (1941) devient un roman dont Melville est le héros. Et une charnière dans l'oeuvre de Giono.
Après la Seconde Guerre (et une seconde incarcération), il est pris d'une extraordinaire fièvre créatrice. Un roi sans divertissement (1947), écrit en vingt-sept jours, est, selon Pierre Michon, «un des sommets de la littérature universelle». Un sommet aussi dans l'art si gionien de rendre les silences éloquents et les ombres éclairantes. L'aventure se niche dans les phrases dont on ne saurait deviner la fin, les séquences sont montées avec une hardiesse incomparable, les niveaux de langue juxtaposés avec la plus grande aisance. Langlois, justicier paradoxal, «porte en lui-même les turpitudes qu'il entend punir chez les autres». Il éprouve comme Giono la nécessité du divertissement, dont le crime, comme l'écriture (et la lecture), est une forme.
«Giono est-il le plus grand romancier de ce temps?» se demandait Roger Nimier en 1952, l'année du Moulin de Pologne, roman du Destin (et chef-d'oeuvre trop peu lu). Une chose est sûre : Giono est un grand romancier de tous les temps. Le fréquenter, c'est faire une inoubliable expérience de lecture. Ceux qui reviennent sans cesse à ses livres le savent. Quant à ceux qui auront attendu le cinquantième anniversaire de sa mort, survenue en 1970, pour s'en emparer, on les envie.
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Le petit garçon qui avait envie d'espace
Jean Giono, François Place
- Gallimard Jeunesse
- Folio Cadet ; Les Classiques
- 11 Octobre 2018
- 9782075106641
Un petit garçon se promène avec son père, mais les haies qui bordent le chemin l'empêchent de voir le paysage. Son père l'emmène alors au moulin, à la ruche, dans l'atelier du forgeron. Le soir venu, ses rêves le conduisent au pied d'un arbre. Il grimpe tout en haut puis s'envole, libre comme un oiseau...
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L'homme qui plantait des arbres
Jean Giono, Joëlle Jolivet
- Gallimard Jeunesse
- Albums
- 21 Octobre 2010
- 9782070627769
Au cours d'une de ses promenades en Haute-Provence, Jean Giono a un jour rencontré un personnage extraordinaire : un berger solitaire et paisible qui plantait des arbres, des milliers d'arbres. Ainsi, au fil des ans, un homme seul allait rendre vie à une contrée aride et désolée. Jean Giono nous fait découvrir une merveilleuse aventure pleine de tendresse et de générosité.
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Oeuvres romanesques complètes Tome 1
Jean Giono
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 27 Octobre 1971
- 9782070106554
«Si Giono (1895-1970) a passé sa vie en Provence, son oeuvre dépasse le Midi : les paysages et les êtres qu'il fait vivre sont aussi ceux des Alpes et de l'Italie. Du panthéisme optimiste et lumineux de ses débuts à l'engagement pacifiste d'avant 1939, aux épopées de sa maturité, aux narrations complexes et denses de ses noires "Chroniques", à la sérénité conquise et à l'humour des dernières années, ce
grand romancier généreux fut un inventeur sensible et sensuel de personnages, d'atmosphères, d'images, un poète bouillonnant mais un observateur minutieux, fabulateur dans sa vie et créateur toujours renouvelé dans ses styles et sa narration, "robuste et effervescent".» Pierre Citron. -
"Moulin de Pologne, pourquoi ce nom ? personne n'en sait rien.
Les uns prétendent qu'un pèlerin polonais allant à rome s'établit jadis à cet endroit-là dans une cabane.
Un peut après la chute de l'empire, un nommé coste acheta le terrain, fit construire la maison de maître et les dépendances qu'on voit encore.
Coste était un enfant du pays, mais il y revenait après un long séjour au mexique. c'était, paraît-il, un homme maigre et silencieux. on se souvient surtout de ce qui le caractérisa : des sautes d'humeur violentes qui le faisaient passer sans transition d'une bonté de pain à une cruauté famélique".
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« Giono a beau se défendre d'être un écrivain provençal, il a trop habité la Provence et est trop habité par elle pour résister à ceux qui lui demandent d'en parler. Toute sa vie, il a ainsi écrit de courts essais, des préfaces, des articles. Ce sont eux qui sont réunis dans ce recueil.
La Provence n'est plus ici le lieu, à demi transformé par l'imaginaire, où il a situé le plus grand nombre de ses romans. Le but, dans ces essais, est de la montrer telle qu'il la connaît et telle qu'il la voit, c'est-à-dire très souvent à l'opposé des poncifs qui se sont accumulés sur elle. De ce pays, Giono donne une vision renouvelée par l'acuité de son observation, par son sens des couleurs et le bonheur de ses images. [...] Mais qu'on ne s'attende pas à trouver en Giono un guide touristique. La vision qu'il donne de la Provence est inséparable des personnages et des histoires qu'il y a fait vivre dans son oeuvre de fiction. Cela est si vrai qu'elle évolue en même temps que cette oeuvre. La Provence que montre Giono dans les années 50 et 60 n'est plus celle qu'il montrait avant la guerre. Lire à la suite ces textes écrits sur la Provence à divers moments, c'est embrasser d'un coup le parcours si particulier de cette oeuvre.» Henri Godard.
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Moby Dick (qu'il devait traduire, en collaboration avec Joan Smith et Lucien Jacques) fut, «pendant cinq ou six ans au moins», le compagnon de Giono. «Il me suffisait de m'asseoir, le dos contre le tronc d'un pin, de sortir de ma poche ce livre qui déjà clapotait pour sentir se gonfler sous moi et autour la vie multiple des mers. Combien de fois au-dessus de ma tête n'ai-je pas entendu siffler les cordages, la terre s'émouvoir sous mes pieds comme la planche d'une baleinière; le tronc du pin gémir et se balancer contre mon dos comme un mât. Mais... quand le soir me laissait seul je comprenais mieux l'âme de ce héros pourpre qui commande tout le livre.» De cette communion avec un livre et son auteur est né cet essai, où la biographie a l'allégresse et la spontanéité de la vie:«un homme d'un mètre quatre-vingt-trois, avec soixante-sept centimètres de largeur d'épaule» s'anime soudain sous nos yeux, tel un héros de roman, plus vrai que nature.
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Oeuvres romanesques complètes Tome 2
Jean Giono
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 27 Septembre 1972
- 9782070107292
«Si Giono (1895-1970) a passé sa vie en Provence, son oeuvre dépasse le Midi : les paysages et les êtres qu'il fait vivre sont aussi ceux des Alpes et de l'Italie. Du panthéisme optimiste et lumineux de ses débuts à l'engagement pacifiste d'avant 1939, aux épopées de sa maturité, aux narrations complexes et denses de ses noires "Chroniques", à la sérénité conquise et à l'humour des dernières années, ce
grand romancier généreux fut un inventeur sensible et sensuel de personnages, d'atmosphères, d'images, un poète bouillonnant mais un observateur minutieux, fabulateur dans sa vie et créateur toujours renouvelé dans ses styles et sa narration, "robuste et effervescent".» Pierre Citron. -
Ils se jetèrent l'un contre l'autre.
En échappant aux bras, Mon Cadet frotta sa tête contre la poitrine de Marceau. Il entendit de nouveau les furieux coups sourds. Il comprit que c'était le cur de son frère ; il se sentait, lui, propre, net, sec et dur comme un fuseau de quenouille. Il lui glissait des mains, il prit audace et appuya carrément son épaule contre le ventre de Marceau. Il essaya de le ceinturer. Marceau le saisit aux hanches et le souleva.
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Le Bonheur fou, c'est celui qu'éprouve Angelo Pardi, le héros du Hussard sur le toit, à faire la révolution italienne en 1848. Angelo se promène à travers la révolution comme il se promenait naguère à travers le choléra de Provence. La guerre - cette guerre-là, qui est à la fois guerre civile et guerre à l'Autriche - lui communique les sentiments les plus délicieux. L'amitié y prend quelque chose d'exalté et d'admirable, bien propre à transporter l'âme la plus noble du Piémont. Les combats de rues ou batailles confuses quoique Trangéest, n'ont rien de honteux, car c'est l'amour de la patrie qui les anime, ainsi qu'un prodigieux goût de vivre.
Des amours très braves, de longues marches à pied ou à cheval, d'innombrables rencontres avec une foule de personnages d'une extraordinaire vérité, sont les événements de ce roman aux dimensions tolstoïennes, écrit dans la langue la plus rapide du monde.
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Angelo, le héros du Hussard sur le toit, part de Turin après avoir fort joliment tué d'un coup de sabre M. le baron Schwartz, espion autrichien. Il passe la frontière en grand uniforme de colonel des hussards de Sardaigne, sur un cheval admirable. Les conspirations, les dangers, les amours ne vont point manquer à Angelo qui se trouvera aux prises avec le subtil vicaire général d'Aix-en-Provence, le marquis de Théus, avec la charmante Anna Clèves qui l'aimera sans espoir, avec Pauline enfin, cette femme si belle qu'il sauvera un jour.
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Oeuvres romanesques complètes Tome 3
Jean Giono
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 28 Novembre 1974
- 9782070108237
«Si Giono (1895-1970) a passé sa vie en Provence, son oeuvre dépasse le Midi : les paysages et les êtres qu'il fait vivre sont aussi ceux des Alpes et de l'Italie. Du panthéisme optimiste et lumineux de ses débuts à l'engagement pacifiste d'avant 1939, aux épopées de sa maturité, aux narrations complexes et denses de ses noires "Chroniques", à la sérénité conquise et à l'humour des dernières années, ce
grand romancier généreux fut un inventeur sensible et sensuel de personnages, d'atmosphères, d'images, un poète bouillonnant mais un observateur minutieux, fabulateur dans sa vie et créateur toujours renouvelé dans ses styles et sa narration, "robuste et effervescent".» Pierre Citron.