Fondée sur le dépouillement exhaustif d'archives de la pratique judiciaire, cette étude tente une approche à la fois quantitative et qualitative des registres audienciers d'affaires judiciaires et d'amendes, tout en faisant une large place au droit coutumier en vigueur en Anjou et dans le Maine. Cette recherche examine ainsi la manière dont l'audience s'organise, le personnel qu'elle mobilise, mais également l'activité quotidienne des tribunaux seigneuriaux à travers la procédure suivie, le type d'affaires jugées et les condamnations prononcées. Elle dégage les « modèles » susceptibles d'avoir influencé la conduite de l'exercice judiciaire dans cette région et à ce niveau institutionnel.
Le livre vise à repérer les causes de la non-reconnaissance des professionnels de la culture. Il faut pour cela remonter à la Révolution française et à la construction du modèle républicain. On montre ainsi comment l'action culturelle, située à l'intersection de l'obligation d'instruction et des principes fondamentaux de la liberté d'expression et de la liberté de conscience, peine à trouver un espace professionnel propre. L'indéfinition des " métiers de la culture " apparaît notamment à travers l'analyse de données extraites de la bourse d'emploi culturemploi.com, et traitées de façon dynamique grâce au logiciel See-K dit des " arbres de connaissances ". On peut dès lors s'interroger sur la pertinence et l'efficience, du point du vue des valeurs républicaines, des politiques dites de " démocratisation culturelle ".
Isabelle Mathieu est docteur en Sciences de l'Information et de la Communication. Elle est maître de conférences associée à l'Université de Bourgogne (IUP Denis Diderot - CIMEOS), et par ailleurs directrice de la bourse d'emploi cortex-culturemploi.com.
Le crime médiéval se présente sous de multiples facettes depuis le délit mineur jusqu'au cas « énorme ». Ce sont les affaires les plus horribles qui retiendront ici notre attention. Parce qu'elles offensent l'opinion publique, qu'elles suscitent la répugnance, la peur mais aussi la curiosité.
Ces crimes « horribles » représentent pour les historiens, une porte d'entrée précieuse pour appréhender les mentalités médiévales. Les peines prononcées envisagent des questions telles que la préméditation ou l'intention et au final un panel fort large de sanctions est utilisé, lesquelles font la part belle aux rituels infamants et aux peines corporelles. Les « cas énormes » (lèse-majesté, meurtres, rapt, sorcellerie, hérésie...) font souvent l'objet d'une procédure extraordinaire qui se justifie, en partie, par l'émoi suscité ; elle relève de la responsabilité du juge qui assume la lourde responsabilité de délivrer la société d'un ferment d'infection et de désordre.
Vous confondez ballade et balade ? Vous hésitez à écrire dilemme avec mm ou avec mn ? Vous butez sur le genre du mot oasis ? Pour apprivoiser définitivement ces mots périlleux, laissez-vous guider par les éclairages d'Isabelle Lasfargue-Galvez et par les dessins humoristiques de Mathieu Sapin. Un rappel étymologique, une brève explication, une astuce ou une illustration malicieuse vous inciteront à dédramatiser cette peur de mal dire.
Des citations célèbres vous mèneront du côté de chez Proust, Molière ou encore Montesquieu pour vous accompagner dans la découverte des subtilités de la langue française et dans la délectation de ces mots savoureux.
Le crime médiéval se présente sous de multiples facettes depuis le délit mineur jusqu'au cas « esnorme ». Mais ce sont les affaires les plus horribles qui retiendront ici notre attention. Parce qu'elles offensent l'opinion publique, qu'elles suscitent la répugnance, la peur mais aussi la curiosité. Ces crimes «horribles » représentent pour les historiens, une porte d'entrée précieuse pour ap-préhender les mentalités médiévales. Les peines prononcées envisagent des questions telles que la préméditation ou l'intention et au final un panel fort large de sanctions est utilisé, lesquelles font la part belles aux rituels infamants et aux peines corporelles. Les « cas énormes » (lèse-majesté, meurtres, rapt, sorcellerie, hérésie...) font souvent l'objet d'une procédure extraordinaire qui se justifie, en partie, par l'émoi suscité ; elle relève de la responsabilité du juge qui assume la lourde responsabilité de délivrer la société d'un ferment d'infection et de désordre.
Justice ordinaire, vengeance privée, ordalie..., peine de mort, bannissement, châtiments corporels... , le fonctionnement de la justice médiévale est complexe.
Exercée par une multitude de juges, laïcs ou ecclésiastiques, professionnels du droit ou pas, c'est un enjeu de pouvoir considérable. Cette synthèse présente, au-delà des aspects techniques, institutionnels et procéduriers attendus, une approche sociale et politique du monde judiciaire du Ve au XVe siècle, en insistant sur les complémentarités et les concurrences qui s'y jouent.