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Gabrielle Cadier
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Sarah monod - philantropie et feminisme au xixeme
Gabrielle Cadier
- Ampelos
- 12 Mai 2022
- 9782356182135
En 1899, le Figaro écrit : « Mlle Monod est l'unique grande puissance féminine du moment. Elle seule possède le moyen d'assembler et de gouverner [...], le Féminisme tout entier. »Assembler et gouverner le Féminisme tout entier, c'est ce que fera Sarah Monod deux ans plus tard, quand elle est élue présidente du Conseil national des femmes françaises nouvellement créé, la plus importante organisation féminine/féministe en France au début du XXe siècle.Pendant plus d'un quart de siècle, personnellement ou en tant que directrice laïque de l'Institution des Diaconesses, elle a animé de nombreuses oeuvres sociales à caractère féministe.Cette pionnière du féminisme et de l'action philanthropique n'avait pas encore de biographie, belle illustration de l'effacement des femmes dans la société française.
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Une famille dans la grande guerre ; les Monod et leurs alliés
GABRIELLE CADIER-REY
- Ampelos
- 1 Mars 2018
- 9782356181237
Charles Maurras (qui n'a jamais participé à la Grande Guerre) parlait, dans l'Action Française, de la famille Monod comme d'une "race étrangère... l'Anti-France... métèque, protestante et enjuivée". Un cinglant démenti lui est apporté par cette étude qui révèle qu'avec près de 20% de mobilisés morts ou disparus (contre 17.6% pour la moyenne nationale) et 10% d'engagés volontaires (contre 2% pour l'ensemble de l'armée française), les Monod, famille aisée et intellectuelle, ont montré leur attachement à la défense de la patrie.
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La tristesse des abandons ; souvenirs d'une femme pasteur en Algérie, 1958-1962
Gabrielle Cadier, Vincent Duclert
- Armand Colin
- Documents
- 24 Octobre 2012
- 9782200280413
Jeune militante de la CIMADE durant la Seconde Guerre mondiale pour l´aide aux persécutés, première femme consacrée pasteur de l´Église réformée de France, Élisabeth Schmidt (1908-1986) rejoint le 2 octobre 1958 la paroisse de Blida-Médéa, aux confins de la riche plaine de la Mitidja et des plateaux du Tell. Son ministère va s´exercer en pleine guerre qui ne dit pas son nom. L´arrivée au pouvoir du général de Gaulle n´a pas encore modifié son cours. Elle s´intensifie même avant de basculer dans une guerre dans la guerre, la lutte sanglante opposant les partisans de l´Algérie française et les autorités de la République imposant l´indépendance algérienne. Élisabeth Schmidt fait bien plus qu´observer le drame des communautés en guerre et le quotidien de la misère, de la terreur et de la mort. Métropolitaine vivant en Algérie, elle ressent l´attachement des Européens à une terre qui a été bien souvent synonyme pour eux de nouveau monde. Elle comprend en même temps la nécessité de l´indépendance que l´intransigeance des colons rend plus inévitable que jamais. Femme d´église mais aussi intellectuelle proche des idées de Germaine Tillion ou d´Albert Camus, elle s´emploie à maintenir des relations entre des communautés en guerre. En vain. L´abandon dont elle ressent si douloureusement la tristesse n´est pas celui d´une terre que des Français croyaient la leur, mais fondamentalement celui d´une possible réconciliation entre des peuples déchirés. À l´automne 1962, Élisabeth Schmidt décide de poursuivre l´aventure. Elle devient enseignante dans un lycée de l´Algérie indépendante. Mais elle est devenue une étrangère. Elle doit abandonner ses espoirs de justice fraternelle. Ne lui restent que sa mémoire et l´écriture. Ce témoignage d´un « temps de malheur », publié pour la première fois en 1976, fait ici l´objet d´une édition critique et d´apports documentaires inédits. Pour comprendre l´Algérie coloniale, la guerre d´Algérie, les premiers temps de l´Indépendance, le rôle du protestantisme, ces Souvenirs constituent un éclairage exceptionnel, au plus près de la tragédie mais dans une écriture de la distance et de la compréhension qui est d´une indéniable modernité. Témoignage sur un passé jamais refermé, le livre d´Élisabeth Schmidt porte une pensée pour l´avenir. Historienne du protestantisme, Gabrielle CADIER est maître de conférences honoraire à l´université de Paris IV Sorbonne. Historien de la politique, Vincent DUCLERT est professeur agrégé à l´École des hautes études en sciences sociales.
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1900 c'est à la fois très proche et très lointain. Proche car c'est le temps où vivaient nos grands-parents ou arrière-grands-parents, mais très lointain pour tout ce qui concerne la vie quotidienne, les mentalités, la place de la femme, l'importance de la religion et des convenances. Le plus grand nombre mène une existence entièrement consacrée au travail alors que d'autres vivent dans le luxe et l'oisiveté. Et les structures sociales sont tellement figées que très peu nombreux sont ceux qui osent alors en imaginer d'autres, même dans un avenir lointain.
1900, c'est 14 % des enfants qui meurent dans leur première année et 7 000 bacheliers seulement. C'est une France agricole, une France où chaque habitant mange en moyenne 230 kg de pain par an, une France de l'absinthe, de la tuberculose et la dénatalité.
Mais cette France est la quatrième puissance industrielle du monde, son premier constructeur automobile. Elle remplit d'or son bas de laine et alimente les emprunts russes. Avec l'Union latine, elle anticipe l'euro. Et quand 48 millions de touristes du monde entier viennent visiter l'Exposition Universelle, c'est bien sûr pour s'amuser à Paris, mais c'est aussi pour rendre un hommage à l'éclat intellectuel et artistique de la Ville lumière.
Cette chronique - illustrée de centaines de documents d'époque en couleurs et en noir et blanc - brosse le portrait d'une France et de Français d'une autre époque où pointent pourtant les signes annonciateurs des formidables bouleversements qui ont accompagné le siècle qui débutait.