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Une allée est au centre de ce texte. Une allée sur laquelle vont et viennent des familles et des proches qui rendent visite à des patient·es dans un ho^pital psychiatrique. Au bout de cette allée, se trouvent des jeunes qui décompensent, tout comme ces baleines échouées, égarées par le bruit du monde.
Confrontées à leur propre douleur, à leurs propres difficultés, toutes ces familles forment néanmoins un ensemble, un «?troupeau?», lit-on.
Sur cette allée, théa^tre d'?une histoire qui oscille entre espoir et résignation, on va et vient, comme dans un mouvement pendulaire, accompagnant les allers et retours de celles et ceux qui nous livrent, au fil de leurs visites, la mesure de la solitude dans laquelle chacun.e se trouve au quotidien. -
D'après une histoire vraie.
Reine trouve, derrière une plinthe, des lettres écrites par Paul, en 1942. Elle découvre qu'il était un enfant caché, pendant la guerre, et que les anciens propriétaires l'ont hébergé en le faisant passer pour un cousin. Elle rêve de retrouver Paul, de lui rendre ses lettres. En attendant, elle lui écrit des lettres à son tour, en tournant autour du pot : a-t-il ou non retrouvé ses parents ? Jusqu'au jour où elle le retrouve, lui, et le rencontre. Celui qui avait alors 10 ans comme elle, a maintenant 91 ans.
Paul est toujours en vie. -
Marcus et son chien, Dog, doivent déménager car ses parents font une pause dans leur carrière. Marcus, très attaché à sa maison, y retourne en cachette, y entre, grâce à la clé qui était cachée pour Jacqueline, leur femme de ménage. La maison change, au gré des travaux.
Jusqu'au jour où la porte est remplacée. Marcus et Dog n'y vont plus, ils se promènent sur la rive du Fleuve qui borde le fond du jardin.
C'est là qu'ils rencontrent Louis, celui qui dort maintenant dans la chambre de Marcus. La naissance de l'amitié boucle le travail du deuil et élargit le monde trop solitaire de Marcus. -
Sophie s'apprête à faire son premier baby-sitting. Quelle surprise lorsqu'elle découvre que c'est une grand-mère et non une jeune maman qui a posé l'annonce. À partir de ce moment, rien ne se passe comme prévu, et la vie de Sophie va en être bouleversée.
Mouche, la grand-mère, n'a plus que quelques semaines à vivre et lui demande de s'occuper en sa présence de ses petits-enfants. Mais les semaines passent et Sophie ne voit toujours pas l'ombre d'un enfant... -
Jade, Gabin, Mike, Alice, Liam...
Une bande de copains, une soirée, plusieurs options...
Ils sont partagés entre ce qu'ils ont envie de vivre et les attentes de leurs parents.
L'amitié, l'amour, l'alcool, les études, la famille.
Entre samedi soir et dimanche, 6h du matin, la vie de ces jeunes va basculer.
Face à la tragédie, ils seront tous coupables et héroïques, responsables et effondrés.
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On se ressemble depuis toujours, Anna et moi, mais depuis que j'ai rattrapé sa taille, depuis que j'ai laissé pousser mes cheveux, on pourrait nous prendre pour des jumelles. Je pense que maman ne supporte pas ça. Je suis tout ce qu'elle aurait voulu pour Anna, et je ne suis pas Anna. Je suis son clone, son double préservé. l'usurpatrice assassine : elle avait huit ans et moi six, nous jouions à papa-maman, mais je ne me souviens de rien. J'étais dans les bras d'Anna, ma poupée est tombée et je rue suis penchée pour la ramasser Anna a perdu l'équilibre et notre famille a basculé dans l'escalier.
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Sam a 17 ans et raconte sa vie. Comment elle est née d'une mère handicapée mentale, comment elle a pu vivre à ses côtés juqu'à l'âge de 6 ans, combien de nouveaux foyers elle a connu, de nouvelles mères bourrées de bonnes intentions et d'amour maternel, de psychologues attachantes, d'assistantes sociales qui sont sorties de leur rôle...
Bien sûr, c'est un roman dérangeant, c'est un roman qui bouscule, qui met le doigt sur une question très sensible : quelle vit pour l'enfant d'une personne handicapée.
Eva Kavian nous emmène dans un récit brillant, écrit avec finesse, humour, authenticité. Elle réussit à captiver son lecteur. On ne ressort pas indemne de cette lecture !
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Je m'appelle Homère Kish, et ce nom est déjà tout un programme.
En dehors du départ de Maman, je suis responsable de ce qui est arrivé. Qu'il s'agisse de mon amitié avec Sophie*, de la vie amoureuse pathologique de Papa, de mon addiction à l'ordinateur, de l'inscription de mes frères dans un mouvement de jeunesse, de mon choix de n'aller chez l'orthodontiste qu'avec Papa...
... chacun de ces choix a eu pour effet que je viens de passer des vacances épouvantables et traumatisantes.
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écrire et faire écrire ; manuel pratique d'écriture
Eva Kavian
- De Boeck Superieur
- Entre Guillemets
- 9 Mai 2018
- 9782807318984
Partant de l'idée que c'est en pratiquant que l'on apprend, ce livre est conçu pour écrire et faire écrire... Il sera utile à ceux qui animent des ateliers d'écriture, à ceux qui écrivent chez eux, ainsi qu'aux enseignants de français et à leurs étudiants. C'est en écrivant que l'on apprend à écrire. Outil précieux pour se lancer, ce livre est conçu pour écrire... et faire écrire. Il encourage la créativité et mène l'écrivant vers une démarche autonome.
L'ouvrage offre :
- des pistes de réflexion permettant de baliser la pratique de l'animation d'un atelier d'écriture en tant que lieu d'expérimentation et d'échanges ;
- des propositions d'écriture commentées pour aborder la création de personnages, la construction du texte, le travail de l'imaginaire, l'écriture mosaïque, l'autobiographie... ;
- des listes de lieux, de situations, de personnages,... pour multiplier les variantes et les incitants.
Nouvelle édition, avec une cinquantaine de propositions inédites.
Pour les animateurs d'ateliers d'écriture et les enseignants qui veulent faire écrire leurs élèves ; pour ceux qui écrivent chez eux, leur journal, leur blog, leurs mémoires... ou qui préparent l'écriture d'un roman ! -
Flora a tenté de mourir, après avoir envoyé un message à Jeanne pour la libérer de « leur secret ». Jeanne est seule et écrit à sa mère, restée aux urgences. Elle comprend enfin ce qui s'est passé quatre ans plus tôt entre David, l'ex-amant de sa mère et Flora, et la prison dans laquelle ce secret l'a coincée.
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Hugo aime les Namuroises. Rondes ou maigres, riches ou pauvres, en talons aiguilles ou en baskets, le pas vif ou l'allure traînante, il les aime. Sans doute cette odeur sambrée, ce voile mystérieux qui trouble le regard de ceux qui vivent à deux pas d'un confluent ou peut-être encore ce mélange de force et de fragilité dans l'échine des provinciales protégées par une citadelle depuis des générations.
À vrai dire, il ignore pourquoi, mais il aime les Namuroises. Depuis que Marlène est partie, il s'est juré de consacrer sa vie à leur offrir le plus beau moment de leur vie : il les demande en mariage. Et il veille à ce qu'elles ne souffrent plus.
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Sophie (héroine de Premier Chagrin) et Gauthier (personnage principal de La Conséquence de mes actes) ont presque 17 ans, ils sont amoureux et vont être séparés pendant deux semaines.
Il est à Rome en séjour linguistique, elle accueille une étudiante américaine. Tous deux en viennent à questionner leur amour. Peut-on être sérieux en amour quand on a 17 ans ? Sophie a caché tant de choses à Gauthier, elle ne lui a pas parlé de l'exclusion qu'elle subit à l'école. Et Gauthier lui aussi s'interroge : pourquoi ressent-il autant d'attirance pour les jupes des filles alors qu'il aime profondément Sophie.
Mais « tout va bien », Gauthier et Sophie se l'écrivent, comme promis, par sms.
Le troisième et dernier volume de la trilogie (Premier chagrin, La conséquence de mes actes et Tout va bien ) Un roman qui aborde la question du véritable amour, la question des boucs émissaires à l'école. Le ton est joyeux et optimiste, on suit les pérégrinations des 2 héros avec bonheur tant les questions posées sont justes, envisagées de façon positive et dans une narration bien menée et captivante.
L'espace d'un roman, le lecteur a lui aussi 17 ans !
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Félix part en vacances chez Mamy. C'est la première fois qu'il prend l'avion seul alors non, il ne fait pas attention aux autres enfants, il ne remarque pas la fille qui bientôt va lui casser les pieds, lui voler ses vêtements et pour qui il va risquer sa vie. Et il est encore loin de s'imaginer que c'est à cause d'elle que va surgir l'horrible doute : a-t-il tué Victor ? À ce moment-là, seul dans l'aéroport de Lisbonne, tout ce qui compte c'est cette monstrueuse valise à fleurs que sa mère a choisie. Jamais il ne s'est senti aussi ridicule.
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Momo est hyperactif et ça tombe bien : quand il n'est pas occupé à sauver Filleul Royal du suicide, il veille sur Ramon, coincé entre sa mère et sainte Bibine. Le plus souvent, il fait la causette aux visiteurs de la Résidence, un centre qui accueille les naufragés de la ville et de la vie. Puis, un jour, Jacques arrive, avec ses histoires de sexagénaire cabossé : « Je n'ai rien vu venir. Que dire d'autre ? » Plein de choses, sans doute...
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Sylvia a dix-sept ans.
Parce qu'elle en a marre de la garde alternée, parce qu'elle ne veut plus vivre avec son père, cet éternel absent, elle l'appelle. Et il meurt. Il dit d'accord et il meurt, Un père absent et un père mort, ce n'est pas pareil. Ne plus vivre avec lui. Cela paraissait si simple.
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Orpheline et en charge de Fred, 4 ans, Simone, 18 ans, vient de s'installer dans un studio que lui loue son cousin en e´change de quelques heures de travail dans sa boutique. De´cide´e a` reprendre sa scolarite´ apre`s deux anne´es de retard, elle de´barque dans un colle`ge huppe´. L'arrive´e de cette jeune fille atypique ne laisse personne indiffe´rent. De`s le de´but, Simone met en place une organisation redoutable lui permettant de ge´rer ses e´tudes et son travail. Elle se lie aux e´le`ves brillants, ceux qui lui sont utiles, mais ne cherche pas de relations amicales. Tre`s vite, Simone est perc¸ue comme une profiteuse et sa relation privile´gie´e avec E´douard, le nouvel e´ducateur, attise les jalousies. Mais la jeune fille reste concentre´e sur son objectif : se construire un avenir. Pourquoi ? A-t-elle une revanche a` prendre sur la vie ? Pourquoi Simone est-elle si myste´rieuse ?
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« Ce n'est pas un hasard, si on vit dans un village comme le nôtre. C'est un choix. Chacun, ici, a ses raisons. Chacun, ici, a perdu quelqu'un ou quelque chose de précieux et malgré tout, nous sommes restés. Et nous sommes heureux. Ce que nous avons fait, avec Franklin, Rick et Fanny, nous l'avons fait avec amour, en pensant bien faire. Jamais nous n'avons imaginé que les choses tourneraient ainsi... » Depuis la dernière inondation dans le village, l'eau n'est toujours pas redescendue. Malgré tout, les habitants ont décidé de rester y vivre. Les familles vivent au premier étage, et les maisons sont reliées par des passerelles. Quatre enfants vivent dans ce village : Fanny, qui souffre de la maladie de Hutchinson-Gilford (vieillissement prématuré), Dahlia, Rick et Franklin. Un jour, Juliette, leur ancienne baby-sitter revient au village et dépose un couffin contenant un bébé. Les quatre amis cherchent à savoir pourquoi Juliette abandonne cet enfant et décident de mener l'enquête.
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Quatre jeunes, qui ne se connaissent pas, meurent à des moments différents et pour des raisons différentes. Lisa, qui a perdu sa fille Mathilde, accueille d'autres mères ayant perdu leur enfant et qui se retrouvent seules. Elles finissent par vivre dans la même maison, en autarcie, en acceptant la condition " On ne parle pas de ça ". Tout le village les aide en silence. Puis un jour Sadya, 18 ans, dont la vie est menacée, débarque. Elle pense que le meilleur refuge est cette maison où vivent des mères privées de leur enfant. Et elle a raison car ces mères vont la protéger. C'est pour Sadya qu'elles vont enfin sortir de cette maison et de leur isolement.
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Un "road-movie" hilarant à la sauce mésolithique !
S'il avait eu accès à internet, utilisé des préservatifs ou regardé des séries TV, Galère aurait été un humain ordinaire et rien n'aurait justifié qu'il devienne le héros de ce roman. Mais Galère est un personnage majeur de la Préhistoire qui invente la pédagogie active, la décoration intérieure, la gestion de groupe et découvre le sentiment amoureux dans une période où la perpétuation de l'espèce est le moteur d'une sexualité joyeusement débridée.
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" Si maman n'écrit plus, c'est moi qui vais raconter le point de vue
des enfants de la rue des Déportés. "Ce n'est pas que je n'écris plus,
c'est qu'il est impossible d'écrire avec des enfants dans les pieds."
Et qu'est-ce que je devrais dire, moi ? À l'école, dans le quartier et
à la maison, je n'ai que ça : des enfants dans les pieds. Sans parler
des adultes. Parce qu'ici, on est sur nos gardes : chaque jour, des
mères désespérées tuent leurs enfants avant de se suicider. Elles ont
tout ce qu'il faut pour ça : pas assez d'argent, trop de travail, des
enfants à qui il faut payer des appareils dentaires, pas d'homme à
la hauteur. "
Léa, douze ans, décide d'écrire un roman. Elle prend le relais pour
raconter, avec le point de vue savoureux d'une petite fille pas tout
à fait ordinaire, la drôle de vie des gens qui l'entourent, un an après
les événements relatés par sa mère dans Le Rôle de Bart.
" Regarde autour de toi ", lui recommande cette dernière, qui, tout
au long du roman, donnera sur l'art d'écrire des conseils aussi utiles
au lecteur qu'à sa fille.
Un roman d'aujourd'hui, humoristique et émouvant, où des
femmes élèvent seules leurs enfants et se soutiennent mutuellement
dans une petite ville de province. Comment (sur)vivre en
ces temps déboussolés ? Eva Kavian, par la voix d'une petite
fille craquante, donne ici quelques clés à ne pas perdre !
Eva KAVIAN est née en 1964. Elle vit en Belgique, dans la région
de Namur, où elle anime avec passion des ateliers d'écriture au sein
de l'association Aganippé. Elle a publié chez Duculot le manuel
Écrire et faire écrire.
Elle est l'auteur de trois romans parus dans la collection " Escales
des lettres " : Autour de Rita, Trois siècles d'amour et Le Rôle de
Bart, pour lequel elle a reçu le prix Marcel-Thiry en 2006. Elle a
également publié un roman pour la jeunesse chez Mijade, La
Dernière Licorne. -
Pour effacer une douleur dit-on, il suffit qu'une autre, plus importante, survienne.
Que faire pour survivre à la souffrance d'une rupture ? Véritable spécialiste du chagrin d'amour, la narratrice décide cette fois d'arrêter de fumer. Durant cinq jours, elle accumule les stratégies pour renoncer à la cigarette et nous livre un portrait lucide et pourtant plein d'humour de ses amies et voisines de la rue des Déportés, qui, comme elle, élèvent seules leurs enfants, entre blessures et désirs d'autour.
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Je ne sais pas nommer les choses.
Je vais écrire l'histoire d'une famille qui va en vacances pour la dernière fois. Je ne dirai rien de la souffrance infinie de la narratrice. Je la garde pour moi. Je lui donnerai un amour magnifique pour s'accrocher à la vie. Je pleurerai toutes ses larmes jusqu'à la mer, et j'écrirai cette histoire pour lui dire qu'il peut y avoir, entre les branches des arbres, des histoires d'amour qui attendent qu'on les invente pour exister.