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Eva Kavian
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Une allée est au centre de ce texte. Une allée sur laquelle vont et viennent des familles et des proches qui rendent visite à des patient·es dans un ho^pital psychiatrique. Au bout de cette allée, se trouvent des jeunes qui décompensent, tout comme ces baleines échouées, égarées par le bruit du monde.
Confrontées à leur propre douleur, à leurs propres difficultés, toutes ces familles forment néanmoins un ensemble, un «?troupeau?», lit-on.
Sur cette allée, théa^tre d'?une histoire qui oscille entre espoir et résignation, on va et vient, comme dans un mouvement pendulaire, accompagnant les allers et retours de celles et ceux qui nous livrent, au fil de leurs visites, la mesure de la solitude dans laquelle chacun.e se trouve au quotidien. -
Sophie s'apprête à faire son premier baby-sitting. Quelle surprise lorsqu'elle découvre que c'est une grand-mère et non une jeune maman qui a posé l'annonce. À partir de ce moment, rien ne se passe comme prévu, et la vie de Sophie va en être bouleversée.
Mouche, la grand-mère, n'a plus que quelques semaines à vivre et lui demande de s'occuper en sa présence de ses petits-enfants. Mais les semaines passent et Sophie ne voit toujours pas l'ombre d'un enfant... -
On se ressemble depuis toujours, Anna et moi, mais depuis que j'ai rattrapé sa taille, depuis que j'ai laissé pousser mes cheveux, on pourrait nous prendre pour des jumelles. Je pense que maman ne supporte pas ça. Je suis tout ce qu'elle aurait voulu pour Anna, et je ne suis pas Anna. Je suis son clone, son double préservé. l'usurpatrice assassine : elle avait huit ans et moi six, nous jouions à papa-maman, mais je ne me souviens de rien. J'étais dans les bras d'Anna, ma poupée est tombée et je rue suis penchée pour la ramasser Anna a perdu l'équilibre et notre famille a basculé dans l'escalier.
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Sam a 17 ans et raconte sa vie. Comment elle est née d'une mère handicapée mentale, comment elle a pu vivre à ses côtés juqu'à l'âge de 6 ans, combien de nouveaux foyers elle a connu, de nouvelles mères bourrées de bonnes intentions et d'amour maternel, de psychologues attachantes, d'assistantes sociales qui sont sorties de leur rôle...
Bien sûr, c'est un roman dérangeant, c'est un roman qui bouscule, qui met le doigt sur une question très sensible : quelle vit pour l'enfant d'une personne handicapée.
Eva Kavian nous emmène dans un récit brillant, écrit avec finesse, humour, authenticité. Elle réussit à captiver son lecteur. On ne ressort pas indemne de cette lecture !
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Marcus et son chien, Dog, doivent déménager car ses parents font une pause dans leur carrière. Marcus, très attaché à sa maison, y retourne en cachette, y entre, grâce à la clé qui était cachée pour Jacqueline, leur femme de ménage. La maison change, au gré des travaux.
Jusqu'au jour où la porte est remplacée. Marcus et Dog n'y vont plus, ils se promènent sur la rive du Fleuve qui borde le fond du jardin.
C'est là qu'ils rencontrent Louis, celui qui dort maintenant dans la chambre de Marcus. La naissance de l'amitié boucle le travail du deuil et élargit le monde trop solitaire de Marcus. -
écrire et faire écrire ; manuel pratique d'écriture
Eva Kavian
- De Boeck Superieur
- Entre Guillemets
- 9 Mai 2018
- 9782807318984
Partant de l'idée que c'est en pratiquant que l'on apprend, ce livre est conçu pour écrire et faire écrire... Il sera utile à ceux qui animent des ateliers d'écriture, à ceux qui écrivent chez eux, ainsi qu'aux enseignants de français et à leurs étudiants. C'est en écrivant que l'on apprend à écrire. Outil précieux pour se lancer, ce livre est conçu pour écrire... et faire écrire. Il encourage la créativité et mène l'écrivant vers une démarche autonome.
L'ouvrage offre :
- des pistes de réflexion permettant de baliser la pratique de l'animation d'un atelier d'écriture en tant que lieu d'expérimentation et d'échanges ;
- des propositions d'écriture commentées pour aborder la création de personnages, la construction du texte, le travail de l'imaginaire, l'écriture mosaïque, l'autobiographie... ;
- des listes de lieux, de situations, de personnages,... pour multiplier les variantes et les incitants.
Nouvelle édition, avec une cinquantaine de propositions inédites.
Pour les animateurs d'ateliers d'écriture et les enseignants qui veulent faire écrire leurs élèves ; pour ceux qui écrivent chez eux, leur journal, leur blog, leurs mémoires... ou qui préparent l'écriture d'un roman ! -
L'homme que j'aime
Eva Kavian, Marie Campion
- Les Carnets Du Dessert De Lune
- 7 Février 2019
- 9782930607597
« Ce que cherche ton corps/la nuit/en enlaçant le mien/ je ne l'ai pas encore écrit » Il y a eu les « guirlandes amoureuses » ces recueils de poésies érotiques, et « la carte du Tendre » ce pays imaginaire de la vie amoureuse... il y a à présent, la « tresse amoureuse »... Dans ce recueil, Eva Kavian ne cesse d'entrelacer son souffle à celui de celui qu'elle appelle « son mari », comme un nom qui le différencie de tous les autres hommes. Peu importe son nom, il est « mon mari ». La possession amoureuse, elle le possède, il la possède. Et la Tresse progresse : lui/elle, dehors/dedans, nuit/jour, avant lui/avec lui. Un entrelacs que l'on suit dans l'éblouissement des gestes du quotidien. ?Elle s'émerveille/elle s'inquiète. Le bonheur n'est pas une guirlande éternelle, par le fait même de la vie qui coule.?« Parfois le nuit/mon mari/devant son écran/cherche le voyage/que nous ferons/dans quelques mois/pendant que je dors/sans lui. » ?La vie heureuse aura une fin, la vie a une fin.?Le dernier entrelacs de ce recueil est celui-là : la vie avec l'autre/la disparition de l'autre, qui est l'âme du recueil, le tuteur sur lequel la Tresse se forme, solide et fragile à la fois. © Francesco Pittau.
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Hugo aime les Namuroises. Rondes ou maigres, riches ou pauvres, en talons aiguilles ou en baskets, le pas vif ou l'allure traînante, il les aime. Sans doute cette odeur sambrée, ce voile mystérieux qui trouble le regard de ceux qui vivent à deux pas d'un confluent ou peut-être encore ce mélange de force et de fragilité dans l'échine des provinciales protégées par une citadelle depuis des générations.
À vrai dire, il ignore pourquoi, mais il aime les Namuroises. Depuis que Marlène est partie, il s'est juré de consacrer sa vie à leur offrir le plus beau moment de leur vie : il les demande en mariage. Et il veille à ce qu'elles ne souffrent plus.
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Momo est hyperactif et ça tombe bien : quand il n'est pas occupé à sauver Filleul Royal du suicide, il veille sur Ramon, coincé entre sa mère et sainte Bibine. Le plus souvent, il fait la causette aux visiteurs de la Résidence, un centre qui accueille les naufragés de la ville et de la vie. Puis, un jour, Jacques arrive, avec ses histoires de sexagénaire cabossé : « Je n'ai rien vu venir. Que dire d'autre ? » Plein de choses, sans doute...
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Félix part en vacances chez Mamy. C'est la première fois qu'il prend l'avion seul alors non, il ne fait pas attention aux autres enfants, il ne remarque pas la fille qui bientôt va lui casser les pieds, lui voler ses vêtements et pour qui il va risquer sa vie. Et il est encore loin de s'imaginer que c'est à cause d'elle que va surgir l'horrible doute : a-t-il tué Victor ? À ce moment-là, seul dans l'aéroport de Lisbonne, tout ce qui compte c'est cette monstrueuse valise à fleurs que sa mère a choisie. Jamais il ne s'est senti aussi ridicule.
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Sylvia a dix-sept ans.
Parce qu'elle en a marre de la garde alternée, parce qu'elle ne veut plus vivre avec son père, cet éternel absent, elle l'appelle. Et il meurt. Il dit d'accord et il meurt, Un père absent et un père mort, ce n'est pas pareil. Ne plus vivre avec lui. Cela paraissait si simple.
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L'art de conjuguer des hommes mariés
Eva Kavian, Julian Vanroey
- Les Carnets Du Dessert De Lune
- Pleine Lune
- 13 Mars 2012
- 9782930607443
Chaque histoire d'amour est unique, bien sûr, et pourtant, dans certains cas, le singulier touche à l'universel. J'ai entendu ces phrases, ces belles paroles. Je les ai conjuguées, non pas pour relever le défi inutile de traverser notre conjugaison complexe, mais parce que j'ai entendu d'autres femmes, éblouies, hallucinées d'amour, me répéter ces mêmes phrases qu'elles venaient d'entendre, tirées elles aussi d'histoires singulières et exceptionnelles. Ces phrases étaient pour elles la preuve de la beauté de leur histoire d'amour unique et merveilleuse, comme elles le furent pour moi. Et, à les entendre, j'ai eu envie d'écrire cet art de conjuguer des hommes mariés. Je le revendique : dans ce texte je règle mes comptes avec ceux qui usent de cette lâcheté dévastatrice.
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Amoureuse
Eva Kavian, Georges Van hevel
- Les Carnets Du Dessert De Lune
- 21 Février 2007
- 9782930235769
"Eva est amoureuse". Cette phrase revient comme un leitmotiv dans le livre. Comme une aventure sans cesse renouvelée. Une aventure qui enferme un peu, qui libère beaucoup, qui inquiète aussi, avec ses départs, ses retours, ses abandons, ses enthousiasmes. Une aventure nourrie de petits évènements pour faire grandir l'autre dans ses pensées. Les autres. Les mille et une choses quotidiennes qui ont des goûts de fruits rouge, avec l'envie de faire durer "amour" avec "toujours" en sachant que rien n'est sûr. Un livre grave et léger. Plaisant.
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« Ce n'est pas un hasard, si on vit dans un village comme le nôtre. C'est un choix. Chacun, ici, a ses raisons. Chacun, ici, a perdu quelqu'un ou quelque chose de précieux et malgré tout, nous sommes restés. Et nous sommes heureux. Ce que nous avons fait, avec Franklin, Rick et Fanny, nous l'avons fait avec amour, en pensant bien faire. Jamais nous n'avons imaginé que les choses tourneraient ainsi... » Depuis la dernière inondation dans le village, l'eau n'est toujours pas redescendue. Malgré tout, les habitants ont décidé de rester y vivre. Les familles vivent au premier étage, et les maisons sont reliées par des passerelles. Quatre enfants vivent dans ce village : Fanny, qui souffre de la maladie de Hutchinson-Gilford (vieillissement prématuré), Dahlia, Rick et Franklin. Un jour, Juliette, leur ancienne baby-sitter revient au village et dépose un couffin contenant un bébé. Les quatre amis cherchent à savoir pourquoi Juliette abandonne cet enfant et décident de mener l'enquête.
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Orpheline et en charge de Fred, 4 ans, Simone, 18 ans, vient de s'installer dans un studio que lui loue son cousin en e´change de quelques heures de travail dans sa boutique. De´cide´e a` reprendre sa scolarite´ apre`s deux anne´es de retard, elle de´barque dans un colle`ge huppe´. L'arrive´e de cette jeune fille atypique ne laisse personne indiffe´rent. De`s le de´but, Simone met en place une organisation redoutable lui permettant de ge´rer ses e´tudes et son travail. Elle se lie aux e´le`ves brillants, ceux qui lui sont utiles, mais ne cherche pas de relations amicales. Tre`s vite, Simone est perc¸ue comme une profiteuse et sa relation privile´gie´e avec E´douard, le nouvel e´ducateur, attise les jalousies. Mais la jeune fille reste concentre´e sur son objectif : se construire un avenir. Pourquoi ? A-t-elle une revanche a` prendre sur la vie ? Pourquoi Simone est-elle si myste´rieuse ?
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Quatre jeunes, qui ne se connaissent pas, meurent à des moments différents et pour des raisons différentes. Lisa, qui a perdu sa fille Mathilde, accueille d'autres mères ayant perdu leur enfant et qui se retrouvent seules. Elles finissent par vivre dans la même maison, en autarcie, en acceptant la condition " On ne parle pas de ça ". Tout le village les aide en silence. Puis un jour Sadya, 18 ans, dont la vie est menacée, débarque. Elle pense que le meilleur refuge est cette maison où vivent des mères privées de leur enfant. Et elle a raison car ces mères vont la protéger. C'est pour Sadya qu'elles vont enfin sortir de cette maison et de leur isolement.
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Un "road-movie" hilarant à la sauce mésolithique !
S'il avait eu accès à internet, utilisé des préservatifs ou regardé des séries TV, Galère aurait été un humain ordinaire et rien n'aurait justifié qu'il devienne le héros de ce roman. Mais Galère est un personnage majeur de la Préhistoire qui invente la pédagogie active, la décoration intérieure, la gestion de groupe et découvre le sentiment amoureux dans une période où la perpétuation de l'espèce est le moteur d'une sexualité joyeusement débridée.
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Pour effacer une douleur dit-on, il suffit qu'une autre, plus importante, survienne.
Que faire pour survivre à la souffrance d'une rupture ? Véritable spécialiste du chagrin d'amour, la narratrice décide cette fois d'arrêter de fumer. Durant cinq jours, elle accumule les stratégies pour renoncer à la cigarette et nous livre un portrait lucide et pourtant plein d'humour de ses amies et voisines de la rue des Déportés, qui, comme elle, élèvent seules leurs enfants, entre blessures et désirs d'autour.