Etgar Keret
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« Les histoires les plus courtes sont souvent les meilleures ».
Le Figaro.
Un étrange nain russe surgit de la tête d'un agent du Mossad. Un écrivain amer décide de supprimer ses rivaux. Un passant apprend au détour d'une rue que tous les bus sont morts...
Paru en 1992, Pipelines signait l'entrée fracassante sur la scène littéraire israélienne d'Etgar Keret. Entre le surréalisme de Kafka et la fantaisie de Lewis Caroll, ce recueil inaugure l'esthétique tragi-comique de la brièveté qui deviendra sa marque de fabrique et bouleversera les codes de la littérature contemporaine.
Romancier, auteur de bandes dessinées et cinéaste, Etgar Keret est considéré comme l'écrivain israélien le plus insolent et le plus salutaire de sa génération. Son oeuvre est aujourd'hui traduite dans plus de vingt-cinq langues. -
Un employé de cirque accepte d'être envoyé dans le ciel comme un boulet de canon ; le jeune pensionnaire d'un étrange orphelinat découvre qu'il est un clone d'Adolf Hitler ; un accidenté de la route perd la mémoire et se retrouve dans une pièce virtuelle avec une femme virtuelle, à moins que ce ne soit l'inverse...
Facétieuses, corrosives et brillantes, les vingt-deux nouvelles d'Incident au fond de la galaxie manient le virtuel et le fantastique pour faire surgir de profondes réflexions sur le deuil, la solitude et les stigmates de l'Histoire.
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"Un tourbillon de nouvelles drolatiques, punk et émouvantes. Trente-huit histoires à dormir debout, où l'auteur n'épargne rien ni personne".
Les Inrockuptibles.
Raconte-moi une histoire ou je te tue. Raconte-moi une histoire ou je meurs. Ainsi commence le nouveau recueil d'Etgar Keret : sous la menace de notre soif vitale d'histoires pour tenir le coup dans notre drôle de monde, où l'envers et l'endroit se rejoignent sans cesse pour le pire et le meilleur, comme dans un anneau de Möbius. Voici trente-neuf nouvelles, comme autant d'exercices salutaires pour apprendre à lire autrement la vie, la solitude, la mort, la violence et le CAC 40. -
« Il y a deux sortes de gens, ceux qui aiment dormir du côté du mur, et ceux qui aiment dormir à côté de ceux qui les poussent hors du lit ».
Lors d'une fête d'anniversaire, un magicien réalise un tour macabre pour le plus grand plaisir de son public. A coups de « un-deux-trois-soleil », un homme séduit toutes les belles filles de la ville. Chaussé de nouvelles Adidas, un jeune garçon est persuadé que ses baskets, fabriquées en Allemagne, sont conçues à partir des restes de son grand-père décédé dans les camps. Dans les nouvelles minimalistes qui composent ce recueil, la dérision, l'absurde et la fantaisie se faufilent imperceptiblement à travers les interstices de la banalité. -
Si une bombe peut nous tomber dessus à tout moment, à quoi bon faire la vaisselle ? Avec une ironie hors du commun, Etgar Keret relate sept années de sa vie à Tel-Aviv : la naissance de son fils, l'histoire de sa soeur ultra-orthodoxe et de ses onze enfants, les chauffeurs de taxi irascibles, ses parents rescapés de l'Holocauste, les tournées littéraires mouvementées. et l'attitude peu banale qu'il convient d'adopter lorsqu'une roquette tombe dans votre jardin.
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Hayim vient de mettre fin à ses jours. Il se retrouve dans une sorte de purgatoire où sont rassemblés tous les suicidés. Il travaille à la pizzeria Kamikaze, boit des bières avec Kurt Cobain au pub Mort Subite, et cherche sa bien-aimée Erga, qui s'est elle aussi suicidée.
Sillonnant cet au-delà étrangement familier, les âmes désoeuvrées peinent à trouver un sens à leur acte et seraient presque tentées d'en finir une seconde fois.
Avec La Colo de Kneller, Etgar Keret s'impose comme un maître de l'humour noir. -
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Tout enfant, dès lors qu'il devient adulte, est-il condamné à se transformer en «un homme sans tête», à l'instar des personnages qui peuplent ce recueil et habitent un monde où dire «je» est apparemment de plus en plus difficile, voire impossible ? Jeunes hommes et jeunes femmes semblent en tout cas saisis d'un étrange vertige quand ils se découvrent voués à prendre leur place parmi les vivants sur l'inconstante scène du monde...
Fidèle à son esthétique minimaliste et percutante, Etgar Keret fait surgir les multiples visages que revêt l'angoisse existentielle chez des individus en quête de leur langage et de leur jugement qui ne découvrent, de l'autre côté du miroir, que la menace d'une absurdité aussi effrayante qu'essentielle.
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Ils sont jeunes pour la plupart, ils ont tous mis fin à leurs jours. Et les voici rassemblés en un lieu néo-dantesque qui ressemble presque trait pour trait au monde auquel ils avaient décidé de tirer leur révérence. C'est ainsi que, dans cet au-delà étrangement familier, s'est même reconstituée une famille entière, chacun de ses membres ayant successivement eu recours à la solution radicale...
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Un père, trop occupé par son travail, abandonne son fils pendant une visite au zoo. Comme si de rien n'était, le garçon s'achète un goûter et se fait maquiller en félin pour s'amuser. Mais lorsqu'il s'assoupit dans une cage vide, son imagination prend le relai... À bord d'un vaisseau volant, il est recueilli par Mathusalem, un "pirate" acquis à la cause des animaux malheureux dans les zoos. Et face au garçon grimé, il pense avoir affaire à un "enfant-chat à poils longs". Celui-ci joue le jeu et livre les secrets de bien-être de son espèce. Il se réveille dans sa chambre et déclare à ses parents inquiets qu'il n'est plus un petit garçon désormais mais un enfant-chat à poils longs !
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