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Policier & Thriller
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Le retour de l'inspecteur Avri Avraham, encore traumatisé par son échec dans Une disparition inquiétante. Une valise contenant une fausse bombe a été déposée par un homme claudicant près d'un jardin d'enfants de Holon, banlieue classes moyennes de Tel-Aviv. Un suspect est vite trouvé, mais il a un alibi en béton. L'attention d'Avraham se porte alors sur Chaim, modeste traiteur en chambre qui livre chaque jour ses sandwichs avant d'accompagner ses deux fils au jardin d'enfants. Chaim aurait eu des mots avec la directrice, l'accusant de maltraitance. Et son comportement semble de plus en plus étrange depuis que la mère des garçons est partie visiter sa famille aux Philippines, prétend-il. Alors que l'étau se resserre autour de Chaim, on en vient à craindre qu'Avraham ait négligé les premiers éléments importants de l'enquête. Parallèlement, Mishani emmène habilement le lecteur, avec un temps d'avance sur l'enquête policière, à la recherche de la femme de Chaim, dont on est sans nouvelles. Avri devra prendre des risques, contre l'avis de sa hiérarchie, et suivre son intuition pour démêler une intrigue tout en faux-semblants, dans une atmosphère tendue et déroutante.
Universitaire spécialisé dans l'histoire du roman policier, fin connaisseur de la littérature française du XIXe siècle et intellectuel engagé, Dror Mishani, 39 ans, incarne avec puissance et originalité le renouveau du polar israélien. Il vit à Tel-Aviv où, ayant renoncé à son activité d'éditeur, il se consacre à l'écriture de la série « Avraham Avraham ».
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Une : Orna. Deux : Emilia. Trois : Ella. La première, enseignante à Tel-Aviv, vit très mal son récent divorce. Elle fait une fixation quasi obsessionnelle sur son fils de neuf ans, un enfant délicat, mal intégré. Elle fréquente sans vrai désir Guil, un avocat rencontré sur un site Web qui ment avec aplomb sur sa situation conjugale. Elle connaît brutalement une fin tragique. La deuxième, réfugiée lettone parlant à peine l'hébreu, travaille comme auxiliaire de vie.
Une pauvre fille solitaire, paumée, mystique. Le fils de son précédent employeur - qui vient de mourir - veut l'aider à trouver du travail. Il s'appelle Guil. Ca ne se termine pas bien non plus. Survient la troisième, Ella, une femme mariée qui essaie d'écrire sa thèse dans un café où elle se lie avec un homme qui n'est pas inconnu du lecteur...
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Une veuve sexagénaire est étranglée dans son appartement de Tel-Aviv. Un voisin a vu, à peu près à l'heure du décès, un policier descendre l'escalier de l'immeuble. Avraham, promu chef de la section des homicides, est confronté à sa première enquête de meurtre. Il doute plus que jamais de lui-même, sur le plan personnel et sur le plan professionnel. Curieusement, il n'en est que plus attachant. Parallèlement, nous voyons une jeune mère de famille, Maly, s'inquiéter du comportement inhabituel de Koby, son mari, qui a renoncé à trouver un emploi et depuis quelques jours la délaisse, fréquentant trop assidûment la salle de boxe et refusant de répondre aux questions pressantes qu'elle lui pose. Jouant avec brio d'une construction aussi diabolique que celle des deux premiers titres, Mishani piège le lecteur en lui suggérant peu à peu ce qu'Avraham, lui, ne voit pas, mais en se gardant jusqu'au bout de révéler l'essentiel : pourquoi ?