La Mangounhe, c'est la cuisine familiale du cochon.
On dit aussi " tripot ", ou alors Saint-Cochon ", pour bien marquer son caractère festif, rituel, et son retour annuel. C'est que le " jour de tuer le cochon" était une si grande fête que le Margaridou, bible de la cuisine auvergnate, rapporte qu'à la question: " Quelle est la plus grande fête de l'année? " que posait M. le curé au catéchisme naguère, il était répondu : " Le jour où on tue le monsieur, Monsieur ".
Ces recettes et tours de main encore bien connus des plus anciens, sont vivaces et toujours présents, mais ils vont en se raréfiant, car ils sont liés à un mode de vie qui tend à disparaître du fait de l'arrivée du congélateur et des nouvelles réglementations. Il se trouve que grâce à une transmission qui s'est faite par ici sans solution de continuité, on pratique encore le découpage du porc par le dos, à la manière ancienne, ailleurs disparue.
Qui n'a pas rêvé de partir à la recherche des Lutins ? Essayer de les débusquer, découvrir leur biotope, les identifier, les regarder évoluer? Le mieux pour cela serait d'avoir un guide pratique qui se glisserait dans une poche.
C'est la prétention de cet Inventaire mondial des Lutins. Tout savoir en quelques lignes sur leur habitat, leur nourriture, leur aspect, leurs moeurs et leurs activités peut en effet être utile pour ne pas commettre de bévues et s'assurer que la rencontre éventuelle se fera dans de bonnes conditions. Certains peuvent se montrer susceptibles voire carrément hostiles et ce que vous imaginiez être un instant féerique pourrait se transformer en cauchemar.
Ne sortez donc jamais sans lui. A la manière d'une flore, plus de 80 espèces sont répertoriées dans cet ouvrage abondamment illustré, agrémenté de doubles thématiques précisant leurs origines, une carte pour les localiser, et autres surprises.
Bidochet, le petit ogre, vit dans un grand château hanté en haut de la colline, avec son père Croc Goulu Grand Viandard, un ogre et sa mère Sylvine, une bergère. Bidochet a comme ami le hibou Anatole, vieux magicien qui n'a pas retrouvé la formule magique pour reprendre sa forme et une petite fille, Zolie Lalie, avec laquelle il se promène dans les bois pour rendre visite aux lutins.
Réalisée par les auteurs de La Grande Encyclopédie des Lutins, parue en 1992, puis de La Grande Encyclopédie des Fées, parue en 1996, cette Grande Encyclopédie des Elfes est la suite des recherches menées depuis plusieurs années par l'elficologue Pierre Dubois.
Les Elfes ne sont ni des Lutins ni des Fées. Mais, comme eux, ils remontent au plus lointain des âges - et sans doute même bien avant, ne les nomme-t-on pas les Sans-Âgesoe -, bien avant en tout cas l'arrivée des hommes et des dieux. Fruits de la lumière tout autant que des ténèbres, ils sont assurément l'espèce la plus complexe, la plus farouche, la plus extravagante, la plus mystérieuse et surtout la plus fuyante du monde féerique.
Certains sont très connus comme les Sylphes et les Trolls, les Feux Follets ou encore les Tuatha Dé Danaan, grands esprits d'Irlande déjà évoqués par Tolkien. Mais il y a aussi l'Asraï - née d'un baiser de lune sur l'eau sombre d'une mare -, les Siths, les Huldres, les Ellyllons, le Shedim, le Hututu, le Févert, la Gyre Carlin - meneuse des troupes d'Halloween - ou le Dybbuck, et même Ça!
Si la présence des Elfes est dominante dans les pays anglo-saxons, on les trouve aussi de la Scandinavie à l'Afrique du Sud, des Amériques à l'Europe de l'Est et au Japon. Personne ne peut les ignorer!
Pierre Dubois accompagne chacun de ses récits d'une toujours très complète fiche signalétique, détaillant aspect, vêtements, nourriture, moeurs et activités.
Quant aux illustrateurs, Claudine et Roland Sabatier, ils s'emploient, avec une précision étonnante, à donner corps, par le dessin et par la couleur, à ces noms venus d'ailleurs.
Autant d'informations indispensables pour savoir si ceux que l'on croise sont de bonne ou de mauvaise compagnie...
" lorsque l'enfant, toujours en quête de merveilleux, demande pourquoi la marmite siffle en soulevant son couvercle, il n'attend pas qu'on lui réponde par la théorie de denis papin, mais qu'on lui invente une histoire de soupe de dragon et de diablotins turbulents.
" ainsi pierre dubois rêvait-il, enfant, de voir ses livres d'école sortir des précieux rayonnages de la bibliothèque de l'enchanteur merlin. il aurait souhaité que son livre d'école soit un grimoire magique. " combien de fois ai-je rêvé d'en trouver un semblable, caché au fond d'une armoire, d'un pupitre oublié, sous une vieille pile de papier au fond du grenier. un livre qui m'ouvrirait les portes des haies et d'un autre savoir, m'apprendrait l'alphabet des lorialés, le b.
a. ba des "il était une fois"... " un livre illustré de frises, pour apprendre les leçons d'elficologie. comme ce manuel n'existait pas, l'elficologue pierre dubois l'a inventé. en cours de géographie, les leçons portent sur les frontières de féerie et décrivent les portes par lesquelles on pénètre au royaume bienheureux. en histoire ce n'est pas charlemagne ou la guerre de cent ans, mais les grandes batailles de la reine maeve, le déclin de l'age d'or et les aventures de merlin.
les leçons de choses vous montrent la planche des oiseaux fées, la métamorphose du pifywiggin ou les traces laissées par le passage du petit peuple. les leçons devront être apprises, les devoirs faits si l'on veut passer dans la classe supérieure...