Elevé, à la mort de ses parents, par le redoutable dragon domestique que le Ciel lui a donné pour soeur, Pip ( Philip Pirrip ) semble promis à l'existence obscure d'un jeune villageois sans fortune. C'est compter sans la bienveillance des divinités tutélaires qui veillent sur son enfance. Car Pip a le privilège de vivre au milieu de créatures singulières dont l'existence seule accrédite la croyance au miracle : il y a tout d'abord le sourire débonnaire, l'amitié protectrice et complice de son beau-frère, le forgeron Joe Gargery, puis la rencontre terrifiante mais bientôt miraculeuse d'Abel Magwitch, forçat au grand coeur, émule de Jean Valjean, qui saura lui rendre au centuple son modeste bienfait. Mais il y a surtout la pittoresque Miss Havisham et son éblouissante protégée, Estella. Estella au nom prédestiné, dont la froide et fascinante beauté exalte et désespère tout à la fois le jeune Pip : « J'ai regardé les étoiles et j'ai pensé que ce serait affreux pour un homme en train de mourir de soif de tourner son visage vers elles et de ne trouver ni secours ni pitié dans cette multitude scintillante. » Car les « grandes espérances » qui portent le jeune Pip ne sont pas les aspirations prosaïques de l'Angleterre victorienne, sa recherche du confort ou de la respectabilité, mais bien les puissances du rêve qui nous font chercher le bonheur au-delà de la Sagesse.
Oliver, jeune orphelin de neuf ans, part pour Londres, où il trouve refuge chez un brigand qui veut faire de lui son complice. Puis, Oliver rencontre un honnête homme, M. Brownlow, qui devient son protecteur. Grâce à lui, il découvre pourquoi le sort s'acharne contre lui : il est l'héritier d'un homme très riche, mais il a également un demi-frère jaloux qui veut s'approprier son argent.
Un vieux misanthrope meurt après avoir fait fortune dans l'exploitation des décharges de Londres. L'héritage doit revenir à son fils, John Harmon, parti pour l'étranger quelques années auparavant. Mais voilà que l'on retrouve ses papiers d'identité sur un corps repêché dans la Tamise. La fortune échoit aux Boffin, fidèles domestiques du vieil avare, bientôt entourés d'une foule de charognards. Un jeune homme se présente alors, proposant de devenir leur secrétaire particulier.Dernier roman achevé de Dickens, L'Ami commun réunit toutes les facettes de son oeuvre, mais durcit encore davantage sa charge contre la société industrielle:puisque c'est de l'ordure que vient l'or, la corruption des valeurs est bien inhérente au système.Au coeur du roman, la Tamise, qui charrie les cadavres entre les monticules d'ordures, déroule sous la brume sa sinueuse intrigue.
« Olivier Twist et ses camarades supportèrent la torture d'une lente inanition trois mois durant : à la fin, ils devinrent... si enragés de faim, que l'un d'eux... laissa entendre d'un air sombre à ses compagnons qu'à moins de recevoir une écuellée supplémentaire per diem, il craignait bien d'en arriver quelque soir à dévorer son voisin de lit, un chétif freluquet d'âge tendre. Il avait l'oeil égaré et avide, et tous le crurent sans hésitation. On tint conseil et on tira au sort pour désigner celui qui le soir même, à la fin du dîner, irait trouver le surveillant pour lui demander un supplément ; le sort tomba sur Olivier Twist. »
Roman de l'enfance et de l'adolescence, histoire d'une éducation, aventure psychologique et morale de portée universelle, Les Grandes Espérances, avant-dernière oeuvre achevée de Dickens, surprend par sa fraîcheur, le renouvellement constant de l'invention, le comique. Le héros-narrateur, Pip, passe de l'enfance dans un village, où il est apprenti-forgeron, à une adolescence fastueuse et dissipée à Londres. Les moments pathétiques alternent avec les instants cocasses. L'histoire du forçat enrichi et condamné à mort est digne de Victor Hugo. La présence des rêves, ou de certaines scènes fantastiques, comme la vue soudaine des gibets à l'entrée de la ville, donne au roman sa dimension poétique.
Le jeune David, après une petite enfance heureuse auprès de sa mère et de la brave Peggotty, sa gouvernante, voit son paradis s'écrouler lorsque sa mère se remarie.
Brimé, envoyé en pension, employé dans un entrepôt londonien, confronté à des épreuves peu faites pour un enfant, mais aidé par quantité de personnages bienveillants et pittoresques, il apprend peu à peu à devenir "le héros de sa propre vie". Plus que d'un roman d'apprentissage, toutefois, il s'agit ici d'un " poème de la mémoire" : tout le roman est un vaste coup d'oeil en arrière ; la narration se modèle au rythme des souvenirs, l'identité du héros se construit dans le rappel des épisodes heureux de son enfance.
Partagé entre une veine comique hyperimaginative et débridée et un courant plus sentimental et nostalgique, ce roman foisonnant, tout empreint d'humanité, sans doute largement autobiographique, enthousiasma Tolstoï comme Henry James ou Kafka. Le lecteur d'aujourd'hui y prendra à son tour un plaisir immense.
Dans les tumultes de l'Histoire.
1775. Barnaby Rudge, garçon simple d'esprit, vit avec sa mère dans le village d'Epping Forest, dans la banlieue de Londres. Ses habitants, unis en dépit de petites inimitiés personnelles, y mènent une existence sans accident. Jusqu'à l'arrivée de lord George Gordon, un agitateur protestant accompagné de ses partisans, qui vient troubler ce frêle équilibre.
De fil en aiguille, et d'événements en incidents, les vies de chacun se trouvent peu à peu bouleversées... jusqu'à ce que des émeutes éclatent et viennent menacer jusqu'à la capitale, Londres. Le jeune Barnaby, pour échapper avec sa mère à des escrocs, s'est enfui à Londres où il se retrouve mêlé aux émeutes anticatholiques fomentées par Gordon... De ce fait, il pourrait bien se retrouver condamné, à tort, Barnaby Rudge signe la première incursion de Dickens dans le roman historique. S'inspirant des émeutes de 1780, il offre une description de la terreur provoquée par une foule déchaînée, vue par des individus emportés malgré eux dans le tumulte de l'Histoire.
Cette édition constitue le premier volume du roman.
Dans les tumultes de l'Histoire.
1780. Enrôlé malgré lui par les émeutiers anticatholiques qui se dirige vers le palais de Westminster, le jeune Barnaby Rudge prend part aux pillages et déprédations. Il est bientôt capturé et incarcéré à la prison de Newgate, que la foule déchaînée menace d'incendier. Il y fait connaissance du mystérieux majordome qui, des années auparavant, a assassiné le propriétaire du domaine de Warren... et qui se trouve être son père.
Gracié et libéré par l'entremise du serrurier Gabriel Varden, Barnaby retournera bientôt au pays pour couler des jours paisibles avec sa mère, tandis que lord Gordon, détenu dans la tour de Londres, est à son tour acquitté du chef d'incitation à la révolte...
Barnaby Rudge signe la première incursion de Dickens dans le roman historique. S'inspirant des émeutes de 1780, il offre une description sans égale de la terreur provoquée par une foule déchaînée, vue par des individus emportés malgré eux dans le tumulte de l'Histoire.
Cette édition constitue le second volume du roman.
Lorsqu'il s'embarque en 1842 avec son épouse pour le Nouveau Monde, l'auteur a tout juste trente ans mais se trouve déjà être un écrivain fêté des deux côtés de l'Atlantique. Son périple le conduira dans tous les lieux phares de la jeune Amérique mais rien de ce qu'il observe ne répond à ce qu'il attendait. Il espérait le pays de la justice, de l'égalité, de la démocratie, mais il découvre une société esclavagiste, brutale, cupide - et, par-dessus tout, d'un conformisme si grand qu'il est atterré.
L'auteur fait paraître son récit dès son retour à Londres en 1842.
Dans ces cinq contes, Dickens célèbre l'esprit de Noël, le partage et la charité, et dénonce l'injustice sociale qui exclut les pauvres de cette fête. C'est un portrait truculent de la vie quotidienne et une condamnation sans appel de l'exploitation et de la misère. Ce message social, Dickens nous le donne en douceur, par le détour du conte et du fantastique. Comme l'écrit Dominique Barbéris, «ces contes nous rendent un peu d'enfance à l'état pur, dans la vigueur native des sentiments:l'indignation et la pitié, le rire, la peur. Ils nous redonnent le bonheur oublié de nos premières lectures, ces lectures d'adhésion sans distance critique, sans réserve, non pas sceptiques et endurcies, mais merveilleusement sensibles et crédules».
Ecrit à la suite d'un voyage à Manchester, où Charles Dickens, visionnaire au grand coeur, avait défendu l'éducation comme moyen de lutte contre la pauvreté, Un chant de Noël préfigure les premières réformes pour humaniser le travail dans l'Angleterre industrielle de la reine Victoria. L'histoire de Scrooge, vieil avare grincheux et solitaire que trois fantômes vont convertir, la nuit de Noël, à la gentillesse et à la bonne humeur, continue de séduire petits et grands depuis sa parution en 1843. Drôle et émouvant à la fois, ce conte renoue pour notre plus grand plaisir avec le mythe du paradis terrestre.
Voici un ouvrage resté longtemps méconnu en France, par un des romanciers anglais les plus populaires du XIXe siècle, Charles Dickens. Pourtant il retrace le destin d'un clown, certes, mais d'un clown comme on n'en avait guère vu jusqu'alors.
La vie du grand Joe Grimaldi, son aventureuse carrière, nous dévoilent quelques-uns des plus curieux aspects des moeurs britanniques, des théâtres aux bas-fonds. Le hasard, en semant bien des incidents étranges, des rencontres dramatiques, des péripéties bizarres dans l'existence de ce comédien, semble s'être complu à lui faire un sort extraordinaire et à le désigner ainsi à l'attention des biographes.
Et Dickens n'est pas n'importe quel biographe. À vingt-cinq ans et sous le pseudonyme de Boz, il a déjà prouvé son étonnant talent de conteur. S'il reprend alors les Mémoires de Grimaldi, c'est sans doute qu'il a reconnu, en cet enfant prodige, son double.
Il est difficile de résumer un roman de mille pages qui, sur fond d'un interminable procès, brasse des centaines de personnages, un panorama d'un Londres foisonnant, riche et misérable, et tout un système idéologique. L'histoire est en outre racontée par deux personnages différents, de manière très moderne. La structure démoniaque du procès « Jarndyce contre Jarndyce » sera conjurée, non par l'achèvement final et absurde du procès, mais par la bonté d'un homme, celui qui a précisément le malheur de porter ce nom maudit, et dont la vie aura été vouée à en amender inlassablement les effets destructeurs.
Ecrivain horrifié par l'injustice, Dickens ne cachait pas sa fascination pour la Révolution française, cette utopie devenue folie meurtrière. Elle est au coeur de ce grand roman qui emporte le lecteur entre Londres, où se détache dans le ciel gris une tour infâme, et Paris, où s'élève une sombre forteresse. Sur vingt ans, nous voilà entraînés dans une machination infernale qui confronte des victimes : d'un côté, des humbles humiliés par un odieux hobereau et qui n'auront de cesse de se venger aveuglément lorsque la liberté surviendra ; de l'autre, un noble repenti et des bourgeois condamnés à l'exil, pris dans l'engrenage fatal qui les verra affronter leur destin sur fond de Terreur.
Sur un rythme effréné qui multiplie les coups de théâtre, Dickens, fort de son goût pour les figures attachantes et de son génie pour les intrigues complexes, convoque l'Histoire pour la faire vibrer. Emouvant, ironique, surprenant et toujours maître de ses effets, avec ce roman historique et amoureux, il plonge dans nos inquiétudes les plus profondes pour en extraire cette lumière qui illumine son oeuvre.
Un conte de deux villes offre ainsi à Emmanuel Bove l'occasion d'une unique et intense traduction.
Le soir de Noël, un vieil homme égoïste et solitaire choisit de passer la soirée seul.
Mais les esprits de Noël en ont décidé autrement. L'entraînant tour à tour dans son passé, son présent et son futur, les trois spectres lui montrent ce que sera son avenir s'il persiste à ignorer que le bonheur existe, même dans le quotidien le plus ordinaire.
Écrites entre 1840 et 1866, souvent pour Noël, ces dix histoires allient le bizarre, le grotesque et la fantaisie. Dix contes dans lesquels le narrateur se fait le relais d'une anecdote, tragique ou comique, qui lui a été confiée, ou retranscrit des confessions inquiétantes, d'hommes hantés par des visions, des esprits, par leur passé ou leurs fautes. L'inspiration gothique et fantastique - celle des maisons hantées des romans à sensation - rejoint la veine ludique et la verve du pasticheur. Dickens traite ses fantômes avec un entrain et une délectation qui nous les rendent réjouissants, et démontre une fois encore ses talents d'illusionniste.
Le roman le plus engagé de dickens.
Les temps difficiles, ce sont les débuts de la révolution industrielle qui transforme l'aimable campagne anglaise en un pandémonium d'usines, de canaux, d'installations minières, de fabriques, d'entrepôts, de banlieues misérables où vit à la limite de la survie le prolétariat le plus exploité qui sans doute fût jamais. sous un ciel de suie, coketown, la ville du charbon (manchester en réalité), est d'autant plus l'image de l'enfer que la classe ouvrière n'y est pas encore organisée et qu'elle apparaît ainsi comme la victime toute désignée de politiciens sans scrupules et d'une bourgeoisie, parfois compatissante et troublée dans son confort moral, mais toujours persuadée de la divinité de ses droits.
Le roman de dickens correspond point pour point à l'analyse qu'en ces mêmes années et dans cette même angleterre, fr. engels entreprenait de la naissance du capitalisme moderne.
«J'ai toujours été frappé de constater à quel point le courage fait défaut, y compris aux gens les plus intelligents ou les plus cultivés, lorsqu'il s'agit de se confier sur des expériences psychiques liées au surnaturel. Presque tous craignent de s'exposer aux soupçons ou aux rires si jamais ils se hasardaient à raconter une expérience de ce type, qui n'éveille ni parallèle ni écho dans la vie psychique de leur interlocuteur. Un voyageur honnête qui aurait vu quelque créature fantastique du genre des serpents de mer n'aurait aucune réticence à l'évoquer ; mais ce même voyageur, eût-il ressenti un pressentiment, un instinct, un rêve, une divagation étranges, ou ce que l'on nomme vision, ou encore toute autre impression psychique paranormale, hésiterait longtemps avant de l'avouer».
Une jeune mariée disparaît mystérieusement, un esprit frappeur s'amuse dans le ventre de sa victime, un homme assassiné assiste au procès de son meurtrier... Quatre nouvelles grinçantes où Dickens mêle habilement angoisse et insolite, non sans une touche de malice.
Un roman introuvable de Dickens enfin disponible au format poche.
Quand Mr Nickleby disparaît, il laisse son fils Nicholas, son épouse et sa fille sans un sou, contraints d'abandonner leur confortable train de vie. Nicholas décide de faire appel à son oncle Ralph. Mais celui-ci, homme d'affaire avare et sans scrupule, voue à sa famille une vraie haine.
Néanmoins, il déniche à Nicholas un travail sous-payé à l'école Dotheboys Hall, dans le Yorkshire, en tant qu'assistant du directeur, le tyrannique Wackford Squeers. S'il ne s'agissait là que de la dernière déconvenue du jeune Nicholas Nickleby sur le chemin semé d'embûches qui mène au bonheur...
Multipliant les mésaventures et les péripéties, « fidèle compte rendu des bonnes et mauvaises fortunes, des succès et des échec » du héros éponyme, Nicholas Nickleby (1839) est l'un des romans les plus enlevés de Charles Dickens, écrit à 27 ans. La veine satirique des Aventures de Mr Pickwick s'y teinte toutefois d'une sensibilité sociale et morale qui fera le succès d'Oliver Twist, écrit parallèlement.
Un roman introuvable de Dickens enfin disponible au format poche.
Quand Mr Nickleby disparaît, il laisse son fils Nicholas, son épouse et sa fille sans un sou, contraints d'abandonner leur confortable train de vie. Nicholas décide de faire appel à son oncle Ralph. Mais celui-ci, homme d'affaire avare et sans scrupule, voue à sa famille une vraie haine.
Néanmoins, il déniche à Nicholas un travail sous-payé à l'école Dotheboys Hall, dans le Yorkshire, en tant qu'assistant du directeur, le tyrannique Wackford Squeers. S'il ne s'agissait là que de la dernière déconvenue du jeune Nicholas Nickleby sur le chemin semé d'embûches qui mène au bonheur...
Multipliant les mésaventures et les péripéties, « fidèle compte rendu des bonnes et mauvaises fortunes, des succès et des échec » du héros éponyme, Nicholas Nickleby (1839) est l'un des romans les plus enlevés de Charles Dickens, écrit à 27 ans. La veine satirique des Aventures de Mr Pickwick s'y teinte toutefois d'une sensibilité sociale et morale qui fera le succès d'Oliver Twist, écrit parallèlement.
«Le brouillard et le froid continuaient de croître. Un froid vif, pénétrant, cuisant. [...] Le possesseur d'un jeune et maigre nez, grignoté et mâchonné par le froid comme les os sont rongés par les chiens, se baissa devant le trou de serrure de Scrooge pour le régaler d'un chant de Noël...»«J'ai tenté, à travers ce petit livre plein de fantômes, de donner forme à une Idée qui ne doit en aucun cas fâcher mes lecteurs, ni les monter les uns contre les autres, ou contre la saison, ou contre moi-même. Qu'elle hante agréablement leurs maisons, et que personne ne souhaite jamais la faire disparaître.»Charles Dickens.
Ebenezer Scrooge is a mean, miserable, bitter old man with no friends. One cold Christmas Eve, three ghosts take him on a scary journey to show him the error of his nasty ways. By visiting his past, present and future, Scrooge learns to love Christmas and the people all around him.
Qu'est devenu Edwin Drood, disparu la veille de Noël ? L'enquête est menée par son oncle, le débonnaire John Jasper. Mais l'homme n'est pas au-dessus de tout soupçon : non seulement il est un habitué des fumeries d'opium... mais il était secrètement épris de Rosa, la fiancée d'Edwin ! Il parvient cependant à détourner la curiosité de la police en direction d'un certain Neville Landless et de sa soeur jumelle...
Le Mystère d'Edwin Drood est le premier « roman à sensation » de Dickens. C'est aussi son quinzième et dernier : il meurt le 9 juin 1870, emportant dans sa tombe le secret du dénouement.
Depuis plus d'un siècle, lecteurs, écrivains et critiques tentent d'élucider l'énigme. Une suite est publiée aux États-Unis dès 1871, une autre deux ans plus tard en Angleterre, écrite par l'intermédiaire d'un médium.
Plusieurs fins ont été proposées ; c'est la solution de l'écrivain belge Paul Maury (publiée en 1956), alias Paul Kinnet, auteur de polars, que reproduit la présente édition.
Qui n'a jamais rêvé d'être invisible pour assister à des scènes sans y être convié et entendre ce que les autres disent de lui? Grâce aux Fantômes de Noël, le vieil Ebenezer Scrooge, avare et aigri, vit cette expérience unique et troublante. C'est à la part enfantine du coeur de chacun que Dickens adresse ce conte merveilleux qui célèbre la fête et l'esprit charitable de Noël, l'histoire d'une rédemption.