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Carole Zalberg
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Ce récit sobre et tendre raconte près de deux ans de la vie d'une fillette juive venue de Pologne en France avec sa famille et confiée seule à des fermiers de Haute-Loire. Un monument de pudeur dressé à la mémoire des enfants cachés de la Seconde Guerre mondiale et de ceux qui les ont aidés malgré les risques.
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Lili Riviera, ex-star du porno aux excessives courbes sculptées par la chirurgie, vient de mourir. Que fut sa vie ? Que fut son enfance ? Que fut ce corps, désormais déformé et avachi, au temps de sa sensualité agressive ? Portrait d'une petite fille cachée derrière les attributs monstrueux d'une créature à fantasmes, ce récit déchirant parle avant tout d'un éperdu besoin d'amour jamais comblé.
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À la disparition d'Adèle, l'amour de jeunesse de son père, Suzan, une avocate américaine, revient sur le parcours de cette femme lumineuse et étrangère issue d'une famille qui a fui la Pologne pour se réfugier à Paris au moment du ghetto de Varsovie. Elle découvre ainsi peu à peu en quoi elle reste, à son corps défendant, l'héritière des peurs et des déracinements de tant de générations avant elle. Avec ce roman où les fantômes sont aussi présents que les vivants, Carole Zalberg propose une rencontre inoubliable avec la grande Histoire.
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" Peut-être que nous n'étions pas faits pour avoir un Etat à nous, après tout. Voilà ce que me confie, à voix basse, comme pour elle-même, ma tante assise sous la pergola devant sa maison inchangée depuis ma dernière visite, trente ans auparavant. Cette réflexion, la déception qu'elle révèle me glacent mais que répondre ? Et qui suis-je pour avoir une opinion, moi qui n'ai pas remis les pieds ici depuis si longtemps ? C'est à peine croyable mais les décennies ont filé sans que j'y prenne garde, sans que j'affronte les contradictions et le malaise qui me tenaient éloignée de ce pays que je qualifiais de compliqué pour évacuer la question.
" A travers leurs voix recomposées par Marie, née en France dans les années 60, les membres d'une famille juive polonaise relatent leur installation en Israël après la guerre. Au long des décennies intranquilles, les générations nouvelles venues dans l'Etat juif puis celles qui y sont nées expriment leurs attentes et leurs déceptions, au fil d'un quotidien à jamais hanté par la Shoah. C'est cette fin d'un monde que les plus âgés ont voulu surmonter en construisant un lieu sûr.
C'est elle que les plus jeunes veulent empêcher de se reproduire en acceptant avec plus ou moins d'évidence les épreuves que leur pays ne cesse d'imposer. De l'après-guerre à nos jours, l'exil des uns et les questionnements de la famille restée en France se répondent, tissant des liens indéfectibles. Leurs voix se mêlent pour dire avec puissance une destinée familiale complexe et vitale qui est aussi une magnifique plongée dans les paradoxes de l'Etat d'Israël, autour de la question des pionniers, de leurs rêves, de leurs déceptions.
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Jeune fille au parcours scolaire sans faute, Melissa paraît s'intégrer au mieux dans la vie professionnelle... sans réellement trouver sa place. Fragilisée par un manque d'assurance sociale, elle perd le fil, se lie avec une autre jeune femme, désorientée comme elle, qui l'entraîne à de mystérieuses réunions. Dans ce groupe aux visées douteuses, animé par un gourou manipulateur, Melissa se soumet à un cadre rassurant et s'engage corps et âme dans un mouvement politique qui se révèle brutal et dangereux. Se croyant enfin protégée, enfin utile, enfin aimée, elle ne voit rien, ne veut pas comprendre. Jusqu'au jour où, associée aux funestes projets du groupe, elle se trouve mêlée à la mort d'un enfant. Tout bascule. Au lendemain du drame, Melissa entame une danse avec sa conscience, qui la mènera d'un engagement toujours plus extrême vers un effondrement et une réinvention de soi, de New York à la Corse en passant par Key West et l'Alaska où se nouent des rencontres déterminantes.
À travers la trajectoire individuelle de Melissa, Carole Zalberg aborde de son regard aigu et subtil la question de la radicalisation, des rêves déçus, de ces dons que la société ne sait pas toujours exploiter, décourage souvent et, pire, pervertit.
« Histoire d'une conscience », tel pourrait être le titre de ce roman dérangeant, bouleversant et lumineux.
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Carole Zalberg a passé, entre le 16 avril et le 16 mai 2015, un mois en Israël dans le cadre d'une mission Stendhal de l'Institut Français, pour un projet de fiction inspirée de la vie de ses trois cousins germains nés là-bas. C'était la première fois en 30 ans qu'elle revenait sur cette terre « magnifique et compliquée ».
Pour sa famille installée en Israël, c'était une évidence, elle viendrait un jour s'installer là, « chez elle ». Mais pourquoi envisager un exil si l'on n'éprouve pas le besoin de se mettre à l'abri d'une hypothétique menace ? Et une terre, quelle qu'elle soit, peut-elle vraiment être synonyme de sécurité ?
À travers ce journal de Tel Aviv, Carole Zalberg explore l'ambiguïté de ce lien qui la lie à cette « terre promise » et interroge les malentendus d'une famille que l'exil rassemble et éloigne à la fois.
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Le récit d'exil d'un père et sa fille, dont les deux voix, mues par une énergie d'entrailles et tissées sur le fil du rasoir, disent l'abîme qui les sépare : la rage urbaine de la jeune Adama face au mutisme résigné de son père, qui voit comme une malédiction la mort arriver par la main de sa fille inculpée pour un incendie dans la cité.
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Fleur est solide. Fleur s'occupe avec patience et parfois résignation d'une mère aimante, fantasque mais qui sombre un peu plus chaque jour dans l'alcoolisme. Louna elle aussi est livrée à elle-même. Fatiguée de s'occuper d'un père dépassé et négligent, Louna claque la porte et se réfugie chez Fleur et sa mère. La maladresse touchante et la fraîcheur de son amie envers sa mère vont permettre à Fleur d'accepter parfois de lâcher prise et un équilibre s'installe entre ces personnages, fragile mais lumineux.
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Cette nuit, Marie a été malmenée par les mots de Pierre. S'il n'y avait pas Martin . C'est sur cette phrase, lancée par son père comme une menace, que l'enfant a fi ni par s'endormir. À la fi n de la matinée, Claire, l'institutrice de Martin, doit retrouver Thierry pour un rendez-vous au cabinet d'échographie. Dans le métro, à côté d'eux, Diane essuie ses larmes : à la rubrique nécrologie de son journal, elle vient de lire le décès de A., son amant depuis tant d'années. Elle est bousculée par Nicolas, un SDF, qui a tout perdu. Gare du Nord, Thomas, directeur artistique, a rendez-vous avec Sandrine, belle et soumise, qui attend son départ pour retrouver Laurent.
Les personnages se passent le relais de l'histoire mais, pour la plupart, ne se rencontrent jamais réellement...
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Marie, treize ans, est enlevée et séquestrée. Tour à tour le ravisseur et la victime racontent : lui ce qu'il croit être de l'amour, elle sa résistance intime, son acharnement à survivre.
« Tout le monde est captif dans Je dansais. Marie est captive de son ravisseur, Édouard, et Édouard est captif de son propre visage dévasté, du scénario amoureux délirant qu'il a tissé à partir d'un simple échange de regards avec cette petite fille croisée dans la rue. Les parents de Marie sont prisonniers du vide laissé par leur enfant enlevé, obligés de composer avec les failles que leur passé a creusées en eux. Et les femmes, partout et de tout temps, sont en butte à la violence des hommes, quand la crainte et le désir mêlés suscitent chez eux une cruauté qui peut aller jusqu'à l'annihilation.
De cet enfermement, pourtant, naît une force : celle de l'invention de soi, de la résistance intime, d'une forme puissante et admirable de survie. C'est ce feu-là, parfois vacillant, enfoui, que j'ai eu envie de traquer avec ce roman, le chant polyphonique des empêchés. »C. Z.
Avec une poésie et une intensité rares, Carole Zalberg ose confronter des voix que tout semble éloigner et aller au plus profond des paradoxes de l'enfermement et de la liberté.
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Depuis vingt ans l'esprit d'Antoine se dégrade, sombre.
Lors de moments de lucidité, il raconte l'incohérence qui par instants le submerge. Tissant un dialogue intérieur avec sa petite-fille Léa, gardienne du maquis de sa mémoire, il retrace en pensée le parcours de sa vie et revient sur son passé. Comme s'il était étranger à lui-même, Antoine se traque, se dévoile, déploie ses remords. De son côté, navigant entre les souvenirs de chacun, Léa recompose la difficile histoire de ses proches.
Dans un jeu de juxtaposition des voix, se dessinent les souffrances, les désillusions, les " ratés " de cette famille. Le personnage de Léa, jeune femme sensible, déchirée entre son aspiration au bonheur et l'angoisse vertigineuse de l'anéantissement, en est l'articulation. Les Grands Lecteurs (libraires, revues, chercheurs) de manuscrit.com ont aimé... " Dans Léa et les Voix, Carole Zalberg orchestre magistralement toutes ces voix différentes; celle de son grand-père, véritable Janus, un personnage qui possède la même force et le même pouvoir de fascination que le héros principal du Noeud de vipères.
À peine l'a-t-on achevé que l'on se prend à le relire. Une réussite." BLANCHE LOCHMANN, RÉDACTRICE DE LA REVUE PARAGES. " Un récit à plusieurs voix, à la tension narrative soutenue, où s'impose le personnage d'Antoine, dans sa manière de glisser dans l'oubli puis de ressurgir. " NICOLAS VIVES, LIBRAIRIE OMBRES BLANCHES (TOULOUSE)
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" Bien sûr tu viendras t'installer ici, avait affirmé une cousine alors que je passais l'été en Israël, où vit une partie de ma famille maternelle. Affirmé, pas suggéré ni demandé. J'avais dû avoir l'air tellement ahuri qu'elle avait entrepris de m'expliquer pourquoi, comme tous les juifs de ce monde et au-delà, je ne pouvais pas ne pas vouloir vivre chez moi. " Après avoir tenté sans succès Israël et ses kibboutz, Carole pensait avoir trouvé le lieu et la formule en Corse, chez les Nationalistes.
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« Je n'ai de ma mère que des souvenirs horizontaux. Je ne la vois guère autrement que couchée, étendue, jetée à terre. Je ne me la rappelle qu'échouée. » La Mère horizontale creuse un chemin singulier, celui des égarés de l'Histoire, à travers trois générations de femmes, des mère qui ne savent pas être mères ou si mal, des filles à la dérive et au capital d'amour inexploité.
Une écriture musicale et expressive, un roman sobre, émouvant et juste, allant à l'essentiel.
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Le jour où Lania est partie
Carole Zalberg
- Nathan
- Nathan Poche ; C'est La Vie !
- 7 Février 2008
- 9782092514603
Quand Lania se réveille, à l'aube pour préparer le petit déjeuner de Madame, il lui faut toujours quelques secondes avant de se souvenir qu'elle n'est plus dans son grand lit au milieu des siens.
Le livre à obtenu le Prix SGDL 2008 (La Société des Gens de Lettres) dans la catégorie Jeunesse.
Elle n'est pas riche, Lania, mais dans son village, elle a ses parents, ses frères, ses soeurs. Et le soleil qui les accompagne chaque jour jusqu'aux champs où les plus petits aident les plus grands. La gaieté de chacun compense la pauvreté de tous. Mais la pluie torrentielle apporte la misère. Lorsque trois inconnus arrivent au village et proposent à la mère de Lania d'emmener sa fille, elle se dit que, peut-être, c'est pour son bien.
Alors Lania part pour la grande ville, où elle doit troquer son pagne contre un uniforme de bonne. Sans salaire, sans permission de sortir de l'appartement qu'elle habite désormais, elle dort seule dans un réduit sans fenêtre, loin de sa famille, loin du soleil. Sans même se rendre compte de l'esclave qu'elle est devenue, car sa patronne reste toujours aimable avec elle.
Mais Sami, un jeune garçon, lui apprend un jour qu'elle a droit à la liberté...
Spécial enseignant.e.s : des ressources pédagogiques sont à votre disposition pour étudier cet ouvrage en classe. -
Je ne pars pas parce que je rêve d'un ailleurs. J'aime mon pays, ma ville, mon quartier, jusqu'à leur arrivée. J'étudie. Je veux bâtir ou soigner. Je rêve, oui, mais de devenir, chez moi, quelqu'un dont le métier change quelque chose au monde. C'est un rêve romantique et ambitieux d'enfant, mais il s'est forgé dans la tendresse des miens et la certitude d'y avoir droit. Il m'appartient. Je ne veux rien fuir.
Tout commence par une pierre qu'une enfant trouve, oubliée dans un tiroir. Pourquoi un caillou anodin a-t-il pris place parmi les bijoux de sa mère ? La mère alors lui raconte le souvenir d'Azria, une refugiée débarquée un été sur une plage au beau milieu des touristes en villégiature.
Carole Zalberg sait trouver les mots pour évoquer, avec grâce et simplicité, l'un des sujets les plus brûlants de l'Europe d'aujourd'hui. Alternant le dialogue mère-fille et le monologue d'Azria, Des routes met en évidence la difficulté d'expliquer et de justifier notre indifférence face à ceux qui ont tout quitté pour tenter d'échapper à la terreur ou à la misère.
Les dessins d'Anne Gorouben qui, de 2015 à 2016, a longuement rencontré les vies et les routes des exilés de la «Jungle» de Calais, témoignent de la volonté de ne pas les laisser sombrer dans l'anonymat, de leur restituer cette humanité qu'on leur nie.
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L'invention du désir ou le monologue d'une femme qui célèbre avec lyrisme et sans culpabilité le désir amoureux et les plaisirs de l'adultère.
Carole Zalberg nous entraîne dans les méandres d'une passion qui se tisse entre une femme et un homme, mariés chacun de leur côté. Et là, entre fantasme et réalité, le désordre des sentiments attendu fait place à l'évidente nécessité de vivre et d'inventer jusqu'au bout cette parenthèse amoureuse.
En contrepoint du lyrisme de la prose, Fréderic Poincelet impose son dessin acéré et précis et trace obsessionnellement un jeu de miroirs où le fantasme se fait chair et le désir, érotisme assumé.
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Surveillances
Cécile Portier, Carole Zalberg, Claro, Marie Cosnay, Catherine Dufour, Isabelle Garron, Bertrand Leclair
- Publie.Net
- Temps Reel
- 11 Mai 2016
- 9782371774568
Fut un temps où la sauvegarde de nos vies (sauvegarde au sens informatique qu'on lui prête aujourd'hui) était l'apanage des artistes, et notamment des écrivains. Mais, à l'heure de la surveillance de masse, des réseaux sociaux et des algorithmes invasifs, si nos vies sont suivies en temps réel, serons-nous encore capables de les écrire ? Née dans un contexte sécuritaire particulier où, de New York à Paris, sous prétexte de lutter efficacement contre le terrorisme, l'état d'urgence est devenu la norme, cette question nous concerne tous. Parce que la pratique de l'écriture se heurte tout particulièrement à ces enjeux, et dans le prolongement d'un symposium organisé en novembre 2014 dans le cadre du Festival du Film de Lisbonne sur le thème « Créateurs et surveillance », Céline Curiol et Philippe Aigrain ont invité dix écrivains contemporains à donner corps à cette question. D'Orwell à Amazon en passant par les drones espions, Noémi Lefebvre, Christian Garcin, Marie Cosnay, Céline Curiol, Claro, Carole Zalberg, Bertrand Leclair, Miracle Jones, Cécile Portier, Isabelle Garron, Catherine Dufour et Philippe Aigrain s'en remettent à la fiction et au langage pour nous ouvrir les yeux.